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dimanche 1 décembre 2024

PLFSS : Le RN annonce que « le gouvernement a mis fin à la discussion »


Le Rassemblement National exigeait de nouvelles concessions du gouvernement sur le texte du budget de la Sécurité sociale (PLFSS), texte, qui sera soumis lundi à l’Assemblée, avec un très fort risque de censure.

Or le Rassemblement National a annoncé en fin d'après-midi à l'AFP ce dimanche que le gouvernement « a mis fin à la discussion » sur d’éventuelles modifications de ce texte, qui sera soumis lundi à l’Assemblée nationale et pourrait provoquer la chute de Michel Barnier.

« Le gouvernement a exprimé son souhait de ne pas modifier le PLFSS (projet de loi sur le financement de la sécurité sociale), c’est extrêmement clair et nous avons pris acte de cela », a-t-elle précisé, en se référant aux déclarations du ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin au journal Le Parisien.

Quelques instants plus tôt, le président du RN Jordan Bardella avait émis le même avis sur le réseau social X , affirmant que «par entêtement et sectarisme, la minorité gouvernementale met donc fin au cycle des négociations, au risque de provoquer sa censure».

On pourrait donc s'acheminer vers le vote d'une motion de censure en milieu de semaine, sauf si certains députés de gauche se détachaient de LFI pour venir renforcer la coalition Barnier.

Par La Rédaction le 1er décembre 2024

Boulevard Voltaire

jeudi 28 novembre 2024

Communiqué de Jordan Bardella, Président du RN du 28 novembre 2024


Communiqué de Jordan Bardella, Président du RN du 28 novembre 2024

Le Rassemblement National vient de remporter une victoire en obtenant de Michel Barnier l’annulation de la taxe de 3 milliards d'euros sur l’électricité. Grâce à notre action déterminée, les prix de l’énergie n'augmenteraient pas pour les Français en 2025, si cette promesse est bien respectée et si elle n'est pas financée par d'autres hausses d'impôts et de taxes. Nous serons vigilants.

Mais nous ne pouvons en rester là. D'autres lignes rouges demeurent. Le Premier ministre doit également renoncer au déremboursement supplémentaire de médicaments, mesure inacceptable alors que des millions de Français renoncent à se soigner faute de moyens et que, dans le même temps, la coûteuse AME est maintenue pour les clandestins. La France qui travaille ou qui a travaillé doit être entendue : il faut un moratoire sur toute nouvelle création ou hausse d'impôt et de taxe, des mesures fortes en faveur de la compétitivité de nos TPE-PME, et la réindexation des pensions dès le 1er janvier. Un sérieux tour de vis migratoire et pénal doit être engagé, sans que l'on se paye de mots et de promesses : notre pays ne peut plus accueillir une immigration de masse qui bouleverse son identité et pèse lourdement sur ses comptes publics. Ces mesures de bon sens sont réalistes, rapidement applicables et attendues par une immense majorité de Français. Le Premier ministre ne peut y rester sourd. Il lui reste quelques jours.

vendredi 15 novembre 2024

Marine Le Pen sur TF1 le 15 novembre 2024

 

Défendez la démocratie, soutenez Marine !


Ce mercredi 13 novembre, au Tribunal judiciaire de Paris, les procureurs ont requis des peines inouïes, dans l’affaire dite “des assistants parlementaires” contre Marine Le Pen et les cadres de notre mouvement, sans nuance ni prise en compte des réalités de la vie parlementaire

Comme si le procès n’avait jamais eu lieu, le parquet a poursuivi une logique implacable : tous coupables. Il s’agit d’un coup direct porté à la liberté d’action et de parole d’un mouvement politique pourtant légitimé par des millions de Français.

Ces réquisitions sont une ingérence manifeste dans l’organisation de la vie parlementaire, au mépris de la séparation des pouvoirs. Le parquet semble remettre en question des pratiques politiques parfaitement légitimes, comme si un député n’avait pas le droit de demander à ses collaborateurs de travailler en coordination avec les autres députés de son parti.

Ces attaques visent uniquement à discréditer Marine Le Pen et à affaiblir le Rassemblement National, contournant ainsi la volonté démocratique des millions de Français. C’est une tentative d’éliminer la voix de la véritable opposition.

L’heure est grave : dans ce moment crucial, nous avons besoin de votre soutien. Ensemble, montrons à ceux qui voudraient manipuler la démocratie que la volonté du peuple est plus forte. 

Signez notre pétition pour soutenir Marine Le Pen et empêcher que l’on puisse contourner le processus démocratique et électoral.

Ensemble, refusons cette injustice et défendons la voix de millions de Français !

Rassemblement National - Défendez la démocratie, soutenez Marine !

jeudi 17 octobre 2024

Budget : Bardella et Tanguy accentuent la pression sur Barnier



Pendant que la presse de gauche se passionne pour l’emploi du temps des assistants européens du RN (ont-ils travaillé pour le RN à Strasbourg ou pour le RN à Paris ? Angoissant débat), le parti à la flamme fait monter la pression sur le pouvoir et le budget 2025 de la France. La gauche votera la censure comme un seul homme. Dans une interview sur la chaîne LCP, le député LIOT Charles de Courson résume : « La question, c’est qu’est-ce que fait le Rassemblement national » ? Après d’intenses magouilles, la Macronie, les LR et la gauche ont privé le RN de sa domination à l’Assemblée, bravo ! Le souci, c'est qu'ils en ont fait l’arbitre des élégances. Illustration, ce 16 octobre au matin. 

Bardella, interrogé dans le cadre de l’ouverture du Salon de l’auto à Paris, explique : « Si Michel Barnier persiste dans la continuité de la politique de Macron, ce gouvernement tombera ». Menace réelle, bluff ? Le RN a la situation en main et le sait.

La preuve ? Pendant ce temps, à l’Assemblée nationale, le député RN Jean-Philippe Tanguy, membre de la commission des finances, fait face à une herse de micros et de caméras dans la traditionnelle salle des conférences de presse. Au menu, la présentation du « contre-budget » concocté par son groupe en opposition au budget de Barnier. Derrière chaque épaule de Tanguy, un député RN membre de la même commission sur fond de drapeau français. À sa gauche, l’efficace et discret Renaud Labaye, secrétaire général du groupe RN à l’Assemblée, le service de la communication du parti ou encore la députée porte-parole du parti Laure Lavalette.

Cinquante ans de déficits

« Pourquoi c’est un mauvais budget ?, entame le jeune député. Parce que le pouvoir s’était engagé à ne pas créer de nouveaux impôts et parce qu’il ne baisse pas vraiment les dépenses ». Il y voit « une trahison morale envers les Français » qui « met en péril la croissance et l’emploi, donc le désendettement ». Le parti dominé par Macron sur le terrain économique durant les campagnes présidentielles a perdu ses complexes. La solution du RN ? Imposer « un budget de rupture après cinquante ans de déficits », explique Jean-Philippe Tanguy, qui propose de tailler pas moins de 25 milliards d’euros dans les dépenses pour en rendre 15 milliards en pouvoir d’achat aux Français.

Parmi les économies à faire immédiatement et facilement, le RN propose de sacrifier… l’UE en divisant par deux la dotation de la France à la machine à détruire européiste, soit une économie annuelle de 5 milliards d’euros qui ne fera pleurer personne dans l’Hexagone. Le RN a, par ailleurs, déniché 4 milliards d’euros à tailler d'urgence dans les dépenses de l'État au chapitre Immigration, « sans toucher la loi ou la Constitution ». Un avant-goût des 16 milliards d’économies promis par le parti de Le Pen sur le dossier migratoire si le RN parvient au pouvoir. Parmi les coupes, la suppression de l’AME (1,2 milliard d’euros), remplacée par l’aide médicale d’urgence (AMU), ou la réduction des budgets dévolus aux étudiants étrangers.

Sueurs froides chez Barnier

Les régions auront aussi à se serrer la ceinture (1,3 milliard). Tanguy propose, enfin, des coupes sur le train de vie de l’appareil d’État (4 milliards d’euros) en rétablissant des jours de carence entre le public et le privé, sur les dépenses en faveur des énergies intermittentes (6 milliards) ou encore sur les confortables dotations de certaines agences d’État, comme la discrète France compétences : hop ! 2 milliards d’euros de dépenses en moins sur 10 milliards. La coupe a peu de chances de soulever les masses...

De quoi donner des sueurs froides au gouvernement Barnier, qui va devoir étudier ces propositions sous la menace de la censure, dans l'espoir d'un satisfecit du RN. Bardella s’est ainsi « réjoui que le gouvernement nous [le RN] ait entendus et qu’il ait reculé sur (l’augmentation du budget de) l’AME, car c’était assez indécent au regard des souffrances et urgences sociales de nos compatriotes ». Mais il faudra d’autres signaux forts pour que le RN accepte de laisser la vie sauve au gouvernement Barnier : « On ne votera pas le budget. On votera contre », insiste Bardella, au Salon de l'auto. Il veut « faire adopter un maximum de nos mesures qui prennent en compte l’urgence sociale et la difficulté de nos compatriotes à boucler le mois ». 

Le message est donc passé chez Barnier, comme chez Macron, clairement désigné : « Macron a très lourdement fauté en plongeant le pays dans une trajectoire budgétaire cataclysmique », attaque Bardella. Pour l'heure, les macronistes font profil bas et la presse de gauche tente de faire diversion sur les assistants du RN. Neutralisée à l'Assemblée, la gauche est aux abonnés absents.

Par Marc Baudriller le 16 octobre 2024

lundi 30 septembre 2024

Communiqué de presse de Marine Le Pen relatif à la situation au Liban



Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale du 29 septembre 2024

En visant Hassan Nasrallah et les principaux responsables militaires et politiques du Hezbollah, Israël a porté un coup dur à un mouvement terroriste lourdement responsable de l'effondrement de la souveraineté et même de la crise institutionnelle et morale de la classe politique au Liban.

Le Hezbollah est, rappelons-le responsable d'un grand nombre de morts depuis 1982, notamment de 58 parachutistes français dans l'attentat du Drakkar en 1983.

Cette organisation terroriste ne représente pas les Libanais, son combat n'est pas celui des Libanais, mais celui d'une puissance tierce.

Au mépris des intérêts du peuple libanais, ainsi que des résolutions de la communauté internationale - tout particulièrement la résolution 1701 du Conseil de Sécurité - le Hezbollah n'a cessé d'amasser des armes, de menacer Israël et même de le frapper aveuglement en lançant ses roquettes sur les populations civiles.

Aujourd'hui, devant la gravité de la situation, il est essentiel d'éviter l'engrenage qui plongerait le Liban dans le chaos. Israël a atteint de nombreux buts de sa campagne contre ceux-là même qui l'attaquent et doit maintenant oeuvrer avec la communauté internationale pour l'application du droit international :

- application de la résolution 1701 dans sa totalité avec, enfin, des moyens appropriés pour la force des Nations Unies,

- ⁠application du droit humanitaire et protection des populations civiles.

Le cessez-le-feu n'est en soi pas une solution s'il ne s'accompagne pas d'un volet politique crédible et sérieux.

La France ne peut se contenter de proposer l'arrêt des combats, il faut profiter de la situation pour œuvrer au rétablissement de l'Etat libanais notamment via l'organisation de l'élection d'un président de la République libanaise dans les meilleurs délais, et l'affirmation de l'armée libanaise comme seule institution à être autorisée à disposer d'armes de guerre.

Il faut aider le peuple libanais à être représenté dès que possible par des autorités légitimes et réellement représentatives.

La communauté internationale et la France en particulier doivent se mobiliser immédiatement pour proposer un arrêt des bombardements corrélé à un réel plan politique de sortie de crise et de réaffirmation de la souveraineté du Liban, qui passe par le démantèlement du Hezbollah.

Porter ce message tout de suite ira de pair avec l'exigence faite à Israël de faire désormais preuve de la plus grande retenue dans le choix de ses cibles militaires afin d'éviter plus de morts et de destruction.

La France du fait de ses liens séculaires avec le pays du Cèdre doit sans cesse rappeler que le Liban est un pays indépendant et non un simple territoire soumis aux influences de puissances étrangères.

Marine Le Pen demande enfin au gouvernement français de prendre toutes les dispositions pour protéger nos compatriotes actuellement au Liban. Devant l'urgence et la gravité de la situation, il apparaît nécessaire de projeter des moyens d'évacuation, qui devraient être le plus rapidement possible prépositionnés au large des côte libanaises.

RN

lundi 23 septembre 2024

T. Guénolé, ce « résistant » qui veut faire interdire le RN…


Par Arnaud Florac le 22 septembre 2024

Boulevard Voltaire

Quand André Malraux prononça le célèbre « Entre ici, Jean Moulin » devant le Panthéon, il n’imaginait probablement pas qu’il faudrait laisser de la place dans la tombe du cher grand homme pour qu’il puisse s’y retourner. De fait, ceux qui se proclament résistants, en 2024, n’ont rien à voir avec ceux de 40, quoi qu’ils en pensent, et leurs positions salissent même sans vergogne l’engagement patriotique des héros de la France libre.

Prenons, aujourd’hui, l’exemple de Thomas Guénolé, politologue d’extrême gauche. Ce brave homme, malgré une culture universitaire que l’on suppose remarquable, n’a pas peur du tragique - ni du ridicule, qui est souvent son proche voisin. En juin dernier, il s’est fendu d’une vidéo en noir et blanc, publiée sur YouTube, dans laquelle il énumérait les nombreuses mesures qui attendaient les Français d’origine maghrébine en cas de victoire du Rassemblement national. Ce goût d’en faire des caisses, tout de même, chez les gauchistes… 

Dans la foulée de ce bel acte de résistance citoyenne, ce Jean Moulin d’entrée de gamme a fondé, en juillet 2024 - attention, tenez-vous bien -, un réseau de résistance secret (mais dont la pub est sur son site) : le Réseau de résistance à l’extrême droite. 

Laissons la parole à notre pourfendeur du nazisme : « Le 1er juillet 2024, sept jours avant l’arrivée probable du RN au pouvoir en France, Thomas Guénolé a annoncé la création d’une organisation de résistance non violente : le Réseau de résistance à l’extrême droite (RRED). Le RRED a pour but d’agir pour résister au gouvernement d’extrême droite. Ses principales méthodes sont le refus par les fonctionnaires d’exécuter certains ordres, la désobéissance civile et l’activisme judiciaire. Le RRED est ouvert aux résistants anti-extrême droite de tous métiers, milieux, âges, genres et de toutes sensibilités politiques. L’identité des membres du RRED est strictement confidentielle. Pour rejoindre le réseau, contactez Thomas Guénolé sur Signal uniquement (voir la rubrique "Contact" de ce site). Indiquez dans votre message votre profession et la ville où vous êtes en poste. »

Bref, venons-en au fait. Thomas Guénolé vient de proposer d’interdire le RN. Rien que ça. 

Invité sur France Info pour parler de son livre Manuel de résistance à l’extrême droite, il a été sans ambages : « Je pense qu'il faut interdire le Rassemblement national. C'est prévu par l'article L212-1 du Code de sécurité intérieure. Motif d'interdiction : provocation à la discrimination et à la haine. En l'occurrence envers la population d'origine maghrébine. » Voili, voilou. Onze millions de Français auraient été aveuglés. Il suffirait d’interdire le vilain parti qui est à l’origine de tous les maux.

Interdire un parti politique pour défendre la liberté. On n’y avait pas pensé. Ce que c’est, tout de même, que d’être de gauche : ça vous donne des idées qu’un autre positionnement politique vous inciterait probablement à trouver stupides. 

Ils sont vraiment excellents. En tout cas, on souhaite bien du courage à M. Guénolé, car il semble, au contraire, que la bonne fortune du RN n’en soit qu’à ses débuts.

Thierry Marianin (RN) le 22 septembre 2024 sur Radio Courtoisie

 

Le RN déterminé à faire avancer réellement l'équité des prix en Martinique


Communiqué d'André Rougé, député RN au PE du 19 septembre 2024

En Martinique une minorité agissante a pris pour prétexte la réalité d’un coût de la vie exorbitant pour entamer une entreprise de violence et de déstabilisation.

Manipulée par des intérêts étrangers qui interviennent partout dans la France des Outremers, cette minorité agissante qui sème le trouble et le chaos a reçu le soutien des relais locaux de Monsieur Mélenchon et de LFI. Loin de rechercher des solutions au malaise économique et social dont souffre la Martinique, elle l’aggrave en semant le doute, la peur et la confusion parmi la population. Elle prépare en réalité la revendication de l’indépendance.

Le Rassemblement national, seul parti politique français qui accorde une place majeure aux attentes de nos compatriotes des Outremers, condamne énergiquement ces violences et notamment celles qui auraient pu coûter la vie aux policiers de Fort de France pris pour cible par des tirs dans la nuit du 13 au 14 septembre.

La solution à l’injustice du coût de la vie ne se trouve pas dans le blocage de la région ni dans les affrontements avec les Forces de l’ordre dont la mission est de protéger les honnêtes gens.

Comme l’a rappelé Marine Le Pen, la solution de fond au problème de la vie chère en Martinique tient à l’absence de volonté politique de tous les gouvernements qui se sont succédé pour s’attaquer à l’octroi de mer. Sans règlement de ce dysfonctionnement fiscal hérité de l’histoire, la même cause continuera d’engendrer les mêmes effets. Le Rassemblement national est déterminé ainsi à faire avancer réellement la cause de l’équité des prix en Martinique et entend porter cette question auprès du nouveau Premier ministre.

RN

mardi 17 septembre 2024

« Nous sommes aux portes du pouvoir » : le RN lance la formation des adhérents



Adieu les universités d’été sous le soleil du Cap d’Agde ou de Beaucaire. Place, désormais, au cadre studieux de l’Assemblée nationale. Ces 14 et 15 septembre, le Rassemblement national organisait ses journées parlementaires, dans « une ambiance fraternelle, enthousiaste et déterminée », nous glisse Edwige Diaz, députée de Gironde et vice-présidente du RN. 

L’occasion, pour le parti à la flamme, de tirer le bilan du succès en demi-teinte des élections législatives - le RN devient le premier groupe à l’Assemblée nationale mais n’accède pas à Matignon - et de lancer l’un des grands chantiers du parti : la formation des candidats et des adhérents. Cette lourde tâche incombe désormais à Edwige Diaz.

Une demande des adhérents

« Non, nous n’avons pas décidé de mettre en œuvre ces formations en réaction à une poignée de brebis galeuses ». D’emblée, Edwige Diaz balaie d’un revers de main les premières rumeurs qui, dans la presse, affirment que le pôle formation dont elle s’occupera désormais aurait été créé, suite à quelques loupés et choix malheureux dans les investitures. 

« Bien sûr que tout le dispositif de formation permettra d’éviter des comportements qui discréditent l’ensemble du parti, concède la vice-présidente du RN. Mais si nous avons décidé de mettre en place ces formations, c’est avant tout pour répondre à une demande de nos 100.000 adhérents ». Au fil des rencontres avec les différentes fédérations, les cadres du parti de Jordan Bardella se sont en effet rendu compte de « la forte et régulière demande de formation ». Un souhait auquel la direction du parti souhaite aujourd’hui accéder. 

D’autant que, comme le montrent les sondages, « les Français qui votent pour le RN le font par profonde conviction, avec l’envie de s’engager », souligne Edwige Diaz, qui souhaite donc transmettre aux adhérents du parti les bases pour s’investir.

« Contrairement à ce que je lis dans la presse, cette formation ne sera pas réservée aux seuls candidats : c’est beaucoup plus ambitieux que ça ! », nous assure la députée de Gironde. Le premier volet de ce pôle formation sera ainsi consacré aux nouveaux adhérents. « Dans les jours qui suivent leur adhésion, je veux qu’ils puissent bénéficier d’un mot d’accueil, d’une visioconférence de bienvenue et d’une formation de base. Le tout assuré par moi-même », détaille l’élue. Au programme : présentation de l’organigramme du parti, découverte des sites Internet, présentation des réseaux sociaux… 

L’objectif : que les adhérents se familiarisent avec le Rassemblement national.

Préparer les prochaines élections

Les mêmes adhérents pourront également bénéficier d’une formation au militantisme, au média-training et au programme du RN. « Plusieurs fois par mois, nous leur proposerons une formation sur des points programmatiques comme la réforme des retraites, l’agriculture ou encore l’immigration, animée par des invités spécialistes de la question », détaille la parlementaire. Le but recherché : que les adhérents et potentiels futurs candidats connaissent le programme du parti et puissent en parler auprès de leurs proches, mais également dans les émissions locales s'ils sont investis. Certains candidats investis par le RN lors des dernières élections législatives avaient été épinglés par leurs adversaires pour leur refus de débattre. Reste, enfin, la formation dispensée aux candidats pour une investiture et aux candidats investis. 

« Concrètement, cette formation renforcée aura pour objectif de les préparer à l’exercice d’un mandat », précise Edwige Diaz. L’ensemble de ces formations, qui devraient être lancées d’ici un mois, le temps de développer les outils techniques permettant au maximum d’adhérents de se connecter, seront « absolument gratuites ». Une formation qui s'ajoute à l'Institut de formation des élus locaux (IFOREL), un organe indépendant du parti, déjà existant, et à la plate-forme Héméra, un outil de conférences en ligne destinées aux cadres du parti.

Cet ambitieux plan de formation s’inscrit dans la volonté de Jordan Bardella d’être en « campagne permanente ». Le gouvernement de Michel Barnier « pourrait se faire renverser d'un jour à l'autre », tablent les cadres du parti. La prochaine dissolution peut intervenir dès le mois de juin 2025. 

Les élections municipales se tiendront en 2026. Autant d'échéances que le Rassemblement national ne souhaite pas manquer. « Nous sommes aux portes du pouvoir et nous nous engageons dans un cycle électoral très important », analyse Edwige Diaz.  Avec ce pôle formation, Jordan Bardella et ses troupes espèrent être prêts.

Par Clémence de Longraye le 16 septembre 2024

Boulevard Voltaire