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mardi 18 octobre 2022

La Libre Pensée : ces laïcards qui pourchassent les cathos mais défendent les musulmans



Les Sables-d’Olonne-Valence, deux poids deux mesures. Au moment où la Libre Pensée obtient le déboulonnage de la statue de l’archange saint Michel en Vendée, l’association – qui assure œuvrer pour le strict respect de la loi de 1905 – apporte son soutien à une école hors-contrat musulmane dans la Drôme. Ces « bouffeurs de curé », qui n’ont que le mot « laïcité » à la bouche, n’en sont pas à leur première incohérence.

Complaisance avec l’

L’annulation de la vente d’un terrain municipal à l’association Valeurs et Réussite, soupçonnée de proximité avec les Frères musulmans, n’a pas fini de faire parler. Alors que la mairie et la préfecture justifient leur choix par les nécessités de l’urbanisme, certains s’indignent du traitement prétendument « discriminatoire » qui serait réservé à l’école musulmane. Parmi eux, la Fédération de la Drôme et de l’Ardèche de la Libre Pensée. Elle apporte donc son soutien à l’établissement scolaire. « Dans cette "affaire", un certain nombre de réalités ont été perdues de vue par de pseudo-laïques dont l'unique cible est la  musulmane », expliquent les militants laïcards dans un récent communiqué.

Ce n’est pas la première fois que la Libre Pensée s’illustre par sa complaisance avec l’islam. Déjà en 2016, l’association anticléricale avait pris parti en faveur du port du burkini sur les plages françaises. Alors que la polémique sur le burkini sur les plages françaises prenait de l’ampleur, la Libre Pensée prônait la bienveillance envers la communauté musulmane. Cinq ans plus tard, quand le sujet du burkini refait surface, ces chantres de la laïcité « condamnent » les arrêtés municipaux qui interdisent ces vêtements de bain islamique. À propos des repas de substitution sans porc pour les élèves musulmans, la Libre Pensée se range une nouvelle fois du côté des revendications musulmanes. Et sur la question du voile, là encore, nos laïcards aux cheveux grisonnants affichent leur soutien à une candidate LREM de Montpellier portant un hijab sur une affiche de campagne. « L’atteinte à la laïcité n’est pas dans le port d’un voile pour une candidate, note la fédération de l’Hérault. Par contre, l’atteinte à la laïcité est réelle quand le conseil municipal de Montpellier vote des subventions chaque année pour la promotion du culte catholique de saint Roch [fête traditionnelle de Montpellier, NDLR] ». L’ oui, les traditions chrétiennes non.

Une croisade contre les catholiques

Ce paradoxe religieux définit à lui seul l’action de la Libre Pensée qui, loin de lutter contre les atteintes à la laïcité comme le promet son manifeste, mène un combat résolument anticatholique. Grâce à un important maillage territorial et une méthode bien rodée, ces laïcards, dont certains ne cachent plus leurs accointances avec la franc-maçonnerie, s’attaquent aux racines chrétiennes de la France. Outre la statue de saint Michel aux Sables-d’Olonne, les militants de la Libre Pensée ont d’ores et déjà attaqué au tribunal administratif la statue de la sainte Vierge sur l’île de Ré, la croix de saint Jean-Paul II à Ploërmel, les crèches dans les mairies pendant l’Avent, les subventions aux écoles privées catholiques ou encore la participation d’élus à des fêtes religieuses traditionnelles. À chaque fois (ou presque), ils obtiennent gain de cause et créent ainsi de nouvelles jurisprudences. Leur dernier combat en date : rebaptiser – sans mauvais jeu de mots - le groupe scolaire public Jules-Géraud-Saliège, à Toulouse, du nom d’un cardinal emblématique de la ville, reconnu « compagnon de la Libération » et « Juste parmi les nations ».

Ces militants, qui se scandalisent du moindre calvaire en terre chrétienne, ne s’arrêtent pas aux lieux publics. Ils s’en prennent également à la pratique personnelle – et donc non soumise aux lois sur la laïcité – de la  catholique. Sur leur site Internet, ils lancent une campagne de « débaptisation ». Ils proposent ainsi à leurs membres qui auraient reçu le sacrement de baptême enfant de demander la suppression de leur nom des registres paroissiaux. La Libre Pensée demande encore à ses adhérents de « n’accomplir personnellement aucun acte religieux ».

Malgré la ringardise de cette poignée de militants antichrétiens, leur efficacité judiciaire peut nous faire craindre la disparition des signes visibles et tangibles de nos racines chrétiennes.

Par Clémence de Longraye le 17 octobre 2022

Boulevard Voltaire

lundi 29 août 2022

Le Far West pour de vrai… à Venissieux !



Décidément, en doulce France, pas un jour désormais, sans que délinquance et police, l’une n’allant pas sans l’autre, ne fassent l’actualité ! Pas de répit estival, notamment pour les refus d’obtempérer…

Ainsi, il y a une semaine, à Vénissieux (Rhône), des policiers, ayant repéré une voiture qu’ils jugent suspecte et qu’ils identifient rapidement comme volée, décident d’intercepter ses occupants sur un parking de supermarché… Réaction désormais classique en de telles circonstances, le conducteur accélère brusquement pour percuter un policier « qui s’est trouvé projeté sur le capot avant du véhicule » (dixit le communiqué du parquet de Lyon), obligeant son collègue à faire usage de son arme, à la fois pour se protéger lui-même et pour arrêter le véhicule. Bilan : un mort et un blessé grave, côtés délinquants ; un fonctionnaire blessé aux jambes côté forces de l’ordre.

Le refus d’obtempérer est un délit en nette progression ces dernières années comme l’indique la déclaration de Sonia Fibleuil, porte-parole de la police nationale, sur Europe 1 : « Sur plus de quatre millions d’infractions, de crimes et délits, traités par la police nationale tous les ans, il y a eu 14 250 refus d’obtempérer en 2021 […] Il y en a évidemment davantage si on compte l’intégralité des forces de sécurité intérieure. »

Évidemment, les deux policiers ont été placés en garde à vue pour être entendus par la police des polices, puisque ayant fait usage de leurs armes : la procédure étant la procédure et protégeant tous les citoyens, les délinquants comme les autres !

Gare à leur matricule, sans jeux de mots, s’ils n’avaient pas respecté au millimètre près la sacro-sainte procédure, mais ils ont été lavés de toute faute professionnelle après leur audition ; ils ne seront donc pas jetés en pâture à la vindicte publique…

Les « interpellés », pour leur part, étaient – qui l’eût imaginé ! – « très défavorablement connus des services de police », comme l’a indiqué le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin : l’un « pour vol et recel » et l’autre « pour vol à main armée, cambriolage et trafic de stupéfiants… »

Des braves gens, si violemment, si brutalement et pour tout dire si honteusement, stoppés dans leurs activités professionnelles, donc !

Rappelons que refuser d’obéir à une sommation de la police est un délit exposant, d’après une Justice en laquelle il est intimé à tous de croire, à une peine de cinq ans d’emprisonnement et à une amende « pouvant aller » jusqu’à 75 000 euros : tout un chacun appréciera le conditionnel au nombre réel des condamnations prononcées à cette hauteur… voire aux peines réellement appliquées !

Par Philippe Randa le 23 août 2022

Eurolibertés

lundi 11 juillet 2022

Grenoble: la capitale des Alpes hors de contrôle

 

À Grenoble, non loin du centre-ville, les voyous n’hésitent plus à s’exhiber en plein jour, arme de guerre à la main. On ne peut mieux illustrer le sentiment d’impunité qui caractérise le comportement de plus en plus de délinquants. Sauf qu’auparavant ce type d’évènement restait circonscrit dans les quartiers difficiles, pudiquement rebaptisés « zones de non droit ». Là l’histoire se déroule au centre-ville. Ce jeudi 7 mai 2022, dans le quartier Hoche, deux hommes circulant à scooter dont l’un tenait « une arme longue » ont été aperçus par les habitants. Prévenue, la police est intervenue. Braquée par l’homme à la kalachnikov, elle a tiré, blessant mortellement le conducteur du scooter.

Que cette affaire se soit passée à Grenoble n’est guère étonnant. Non seulement la ville est gangrénée par le trafic de drogue, mais elle pâtit des ambiguïtés politiques du maire. Proche de l’extrême-gauche décolonialiste et racialiste, il est très sensible à la rhétorique des islamistes et est devenu un de leur meilleur relais notamment depuis qu’une association, Alliance citoyenne, proche des Frères musulmans, a tenté d’imposer la burqa de bain dans les piscines grenobloises. A Grenoble, le premier à être responsable de cette culture de l’impunité et du sentiment que la ville est un open bar pour règlements de compte est le maire, dont l’absence de doctrine ferme et la tendance à toujours désigner des coupables (Etat, police…), font des dégâts sans qu’il lui paraisse nécessaire de rechercher des solutions.

C’est pas Raqqa, ici !

Dans l’affaire qui nous occupe, la réaction du père est un révélateur de l’absence de conscience du caractère inéluctable de la neutralisation des deux voyous. La France n’est pas Raqqa, on ne s’y exhibe pas impunément avec des armes de guerre. Mais de cela il n’est pas question, le père, fou de rage, n’hésite pas à traiter le policier qui a tiré d’assassin, comme si se promener en exhibant une kalachnikov était chose normale et comme si les policiers n’avaient aucune raison légitime d’intervenir. Pourtant le jeune homme abattu était très défavorablement connu des services de police, sous le coup d’une procédure, la façon dont la kalachnikov était approvisionnée montre une vraie connaissance des techniques de combat.

Or on a été à deux doigts de l’émeute, comme si ce qui venait de se passer ne parlait pas de la dérive mafieuse de certains habitants mais était le prétexte tout trouvé pour rajouter de la haine politique à la violence de droit commun. Certes, le père est probablement sous le choc, mais le fait que sa première réaction soit à la fois la victimisation et la mise en accusation virulente de la police, alors que tout plaide contre sa bonne foi, dit quelque chose du climat d’une ville, où le maire est vu comme complaisant avec les délinquants et comme méprisant envers la police.

Il est vrai que depuis quelques années, Grenoble est de plus en plus connue dans la rubrique des faits divers violents. Disons-le d’emblée, la ville n’a pas attendu Eric Piolle pour connaitre des problèmes de sécurité, mais depuis son arrivée ceux-ci se sont d’autant plus multipliés que le discours du maire entre excuse sociologique (la délinquance est liée aux difficultés économiques) et mise en accusation de l’Etat parait légitimer un refus du système qui de politique a basculé dans la légitimation d’une forme de violence. 

Ecologistes comme LFI vont en effet très loin dans la délégitimation du système et les alliances objectives avec les communautaristes et les islamistes ? Le résultat ne s’est pas fait attendre et Grenoble est de plus en plus connue pour sa délinquance endémique et ses règlements de compte – susceptibles de se produire en centre-ville et en pleine journée. Entre les incendies revendiqués par la mouvance gauchiste qui ont animé l’année 2017, l’explosion du trafic de drogue et les happenings islamistes, la ville commence à concentrer tout ce qui fait exploser la délinquance de proximité et la violence au quotidien.

Un Grenoblois sur deux victime de violences

D’après un sondage Viavoice réalisé auprès des habitants en septembre 2020, 79% pensent que la sécurité est un enjeu prioritaire pour la ville et un Grenoblois sur deux dit avoir été victime d’actes de violence. Ce sondage a été réalisé juste après un fait-divers qui avait défrayé la chronique. Une vidéo avait fait le buzz sur les réseaux, montrant à quel point le « business » de la drogue se déroulait à ciel ouvert dans le quartier Mistral. On pouvait voir dans ce quasi clip, des hommes lourdement armés vendant de la drogue dans un parc pour enfants.

Parmi les séries d’évènements les plus marquants qui se sont déroulés ces dernières années, on peut citer l’année 2017 qui fut le théâtre d’une série d’incendies revendiqués par l’extrême-gauche. Caserne, salle du conseil municipal, Eglise, locaux de France bleu, biens privés… Les incendies ou dégradations ont été récurrents, le procureur de Grenoble a même transmis les dossiers au Parquet national anti-terroriste qui refusé de s’en saisir. Ces attaques avaient fait l’objet de revendications, lesquelles mettaient en avant un discours anticapitaliste, anti-étatique et anti-police que n’aurait pas renié EELV ou LFI.

Pour illustrer ce fait, rappelons le scandale qu’avait été l’année précédente, la subvention d’une fresque qui avait fait scandale. Elle montrait deux policiers tabassant à coups de matraque, Marianne, recroquevillée à terre. On était alors dix jours après l’égorgement du couple de policiers de Magnanville, quant à l’actualité, elle résonnait encore des instructions de l’Etat Islamique qui invitait ses partisans à cibler particulièrement les forces de l’ordre. Cette fresque avait été peinte dans le cadre d’un festival également très orienté qui égrenait son idéologie sur nombre de panneaux d’exposition disséminés dans les lieux emblématiques de la ville. A la sémantique gauchiste s’ajoutait la dénonciation des contrôles au faciès, d’une police décrite comme raciste et d’un Etat pratiquant une violence systémique. Le moins que l’on puisse dire est que le contexte à l’époque ne se prêtait pas à ce type de provocation gratuite. Mais Eric Piolle n’en avait cure et avec un immense cynisme, a expliqué qu’en ayant accepté cette fresque, il ne faisait que défendre la liberté d’expression, « comme Charlie Hebdo ».

Etouffant djihad d’atmosphère

L’artiste auteur de cette fresque a récidivé en aout 2022, toujours à Grenoble. Ledit artiste a visiblement bien intégré la rhétorique islamiste sur la persécution des musulmans et la soi-disant liberté de porter le voile puisque sa dernière œuvre représente une femme voilée avec une étoile jaune. Cette imagerie islamiste, particulièrement popularisée par les Frères musulmans, vise à mettre sur le même plan la persécution des Juifs ayant entraîné la Shoah et la loi de 2004 interdisant le voile à l’école. Elle entretient un discours très politique sur l’existence d’une persécution des musulmans en France et in fine la nécessité de s’organiser pour pouvoir se défendre. C’est sur cette rhétorique-là que le vote musulman s’est cristallisé à 69% sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Eric Piolle ne l’ignore pas et soigne cette clientèle.

Une fois de plus la Mairie de Grenoble a à la fois expliqué qu’elle n’y était pour rien et plaidé la liberté d’expression. On pourrait également parler du mois décolonial, organisé en mars 2022. Il réunissait tout le gratin des personnes qui voient tout par le prisme de la race tout en s’autoproclamant « antiraciste », on pouvait donc y retrouver Taha Bouhafs, Rokhaya Diallo, Danièle Obono, Saïd Bouamama… Le caractère militant de cette manifestation était évident, il n’y avait qu’à se pencher sur les invités, les ateliers organisés et le discours de présentation pour s’en apercevoir. Tout y était : la phraséologie révolutionnaire qui explique que la France vit sous une forme de fascisme rampant, l’éternelle rengaine sur le racisme systémique et la référence à une « islamophobie » d’Etat… 

L’évènement était organisé par des associations locales très proches de la municipalité mais au dernier moment celle-ci a retiré son logo. Il faut dire que le scandale du mois décolonial chevauchait celui toujours à vif de la dérive de Sciences-po Grenoble où des professeurs avaient été dénoncés et menacés par des étudiants d’un syndicat gauchiste car celui-ci les accusait d’être « islamophobe ». Leur seul tort : avoir voulu opérer une distinction entre promotion d’une idéologie militante et travail scientifique sur une notion politique. Aujourd’hui encore, le couvercle a été mis sur cette affaire, mais les scandales ont continué de secouer la ville. C’est ainsi que l’on retrouve encore une fois Eric Piolle, dans son rôle favori de cheval de Troie islamo-gauchiste à l’occasion de la polémique visant à imposer la burka de bain, dite burkini, dans les piscines. 

On assiste encore une fois à une inversion totale des valeurs dans le discours de notre nouveau défenseur du voile jusque dans l’eau chlorée : celui-ci explique vouloir défendre la liberté dans le rapport au corps des femmes. En réalité, la liberté d’être considérée comme inférieure et impure, car c’est bien le message que délivre le voile ! Pour ce faire, il cautionne un discours et l’uniforme qui va avec, un discours qui est celui des islamistes, dont il essaie de faire un gage de progressisme. On pourrait ajouter l’invitation à donner une conférence en mai 2019 de Jean-Marc Rouillan, le terroriste d’Action directe, lequel avait fait l’apologie des massacres des frères Kouachi et loué leur courage. On le voit, ce n’est pas un hasard si Grenoble en 2018 comptait 53% plus d’agressions violentes comparé à un panel de huit villes équivalentes, et comptait nombre de postes de policiers non occupés : la réputation de la ville décourageant apparemment les vocations. La situation depuis ne s’est pas améliorée.

Tout n’est certes pas imputable à Eric Piolle dans la violence qui secoue la ville. Il n’en reste pas moins que son attitude, son discours et l’idéologie qui mêle gauchisme et islamisme, dont il est un des représentants, sape les fondamentaux de notre contrat social et contribue à créer un environnement favorable à l’ensauvagement, aux tensions raciales, au refus de la loi et au rejet de la police. Comme on fait son lit politique, on se couche. Le problème c’est que ce sont les habitants qui sont en première ligne, quand l’attitude du maire les expose.

Par Céline Pina le 11 juillet 2022

Causeur

vendredi 8 juillet 2022

Grenoble : la police abat un homme qui circulait avec une « arme de guerre »



La police a ouvert le feu sur un homme, jeudi 7 juillet vers 18h à Grenoble (Isère). Selon Le Dauphiné Libéré, les forces de l’ordre ont d’abord été informées que deux hommes circulaient à bord d’un scooter dans le centre-ville, et que l’un d’entre eux était en possession d’une arme longue de guerre. Arrivée sur les lieux, place d’Apvril, une patrouille de la Bac (brigade anticriminalité) à pied aurait été mise en joue par l’homme armé.

C’est alors qu’un des policiers aurait dégainé son arme de poing et tiré à une reprise, blessant mortellement l’homme armé. Selon le média local, la scène a eu lieu alors que les rues et les terrasses du centre-ville étaient bondées.

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mardi 10 mai 2022

Législatives 2022 : Taha Bouhafs renonce à sa candidature



Miné par les polémiques entourant sa candidature aux élections législatives de Vénissieux, près de Lyon, le journaliste Taha Bouhafs a décidé de jeter l’éponge.

Le candidat de 24 ans a posté dans la nuit de lundi à mardi 10 mai un message sur Twitter, dans lequel il s’épanche sur son état d’esprit. «Je crois bien avoir acquis la certitude qu’aux yeux de beaucoup, je n’ai pas le droit d’exister politiquement», a-t-il écrit, dénonçant «une tempête d’attaques sans précédent».

«J’ai sous-estimé la puissance de ce système quand il veut vous broyer. J’aurais aimé tenir bon, j’aurais aimé vous rendre fiers», a-t-il ajouté. Reconnaissant avoir été soutenu, «mais pas assez pour tenir», Taha Bouhafs a indiqué ne plus parvenir «à se battre».

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Si le journaliste ne formule pas clairement son retrait, Alexis Corbière a réagi ce mardi, ne voyant pas d’autre interprétation possible à son message. «C’est un grand constat d’échec, je prends acte de sa décision et je la respecte», a-t-il déclaré sur France 2, évoquant «sa peine». «Ce qu’on veut faire, c’est que l’Assemblée nationale soit à l’image du peuple. Taha Bouhafs était l’exemple de ces milieux sociaux, loin de la politique, qui s’engagent et qui ne sont pas toujours parfaits», a-t-il poursuivi.

Le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon a également réagi sur Twitter, dénonçant «une meute» qui «s'est acharnée» contre Taha Bouhafs. «À 25 ans c'est lourd de vivre avec des menaces de mort et des mises en cause publiques quotidiennes. Je m'en veux de ne pas avoir su le réconforter autant que nécessaire», a-t-il ajouté.  

Investi par la Nouvelle union populaire et écologique et sociale (NUPES) dans la 14e circonscription du Rhône, Taha Bouhafs a fait depuis l’objet de nombreuses attaques depuis.

Lundi, le communiste Fabien Roussel avait appelé à revoir sa candidature. «Je ne comprends pas que LFI puisse présenter quelqu’un sous ses couleurs qui a été condamné en première instance pour injure raciale», avait fait savoir l’ancien candidat à la présidentielle. Taha Bouhafs avait été condamné le 28 septembre dernier pour injure publique à raison de l’origine après des propos à l’encontre de Linda Kebbab, syndicaliste policière. Une décision judiciaire pour laquelle il a fait appel.

Le 10 mai 2022

vendredi 6 mai 2022

L’extrême gauche, laissée en terrain conquis



Abracadabra ! Jean-Luc Mélenchon s’est intronisé Lider Maximo. 

Le chef de La France insoumise, admirateur du dictateur cubain Fidel Castro, était déjà l’adepte des hologrammes : ils lui permettent de dupliquer son personnage en autant d’avatars sur plusieurs scènes en même temps. Cette fois, le magicien a entrepris de faire gober qu’il serait le vrai gagnant de la présidentielle et devrait être le prochain premier ministre, fédérateur de sa « Nouvelle Union populaire écologique et sociale » (Nupes). L’artiste aurait tort de se priver : personne n’ose lui dire qu’il fabule, se prend pour un autre, se moque des Français. Cette apathie s’explique : Mélenchon n’a-t-il pas participé, avec le camp du Bien, au « barrage à l’extrême droite » qui a contribué à faire échouer Marine Le Pen ? Ce fait d’armes contre une prétendue renaissance du fascisme vaut bien d’autres trucages du même tonneau.

L’état de grâce dont se réclame l’illusionniste n’abuse cependant que les assoupis. Il suffit d’ouvrir les yeux : l’entourloupe sur « le cordon sanitaire » a permis à l’extrême gauche, sectaire et violente, de se comporter en terrain conquis. Oui, il y a un danger pour la République. Mais il est à débusquer dans la stratégie d’infiltration insurrectionnelle du soi-disant Insoumis. 

Non content de faire cause commune avec l’islam politique et ses exigences de respect – LFI s’apprêterait à investir à Vénissieux le militant franco-algérien Taha Bouhafs -, le voici prêt à fédérer tout ce que la gauche en perdition compte de mouvements radicaux prêts à tout pour survivre. Les écologistes ont été les premiers à signer, dimanche, un pacte avec LFI en vue des législatives. Parallèlement, le maire EELV de Grenoble, Éric Piolle, veut autoriser le burkini, maillot islamique, dans les piscines publiques.

Derrière le tour de passe-passe du jongleur de mots, il y a une manipulation sémantique : la « France populaire » que Mélenchon entend unir n’est pas celle des bals musettes, des apéros et des gauloiseries.

Par Ivan Rioufol le 6 mai 2022

Itsi bitsi, petit burkini !, Gilbert Collard le 6 mai 2022

 

jeudi 5 mai 2022

Le policier Bruno Attal affrontera l’Insoumis Taha Bouhafs à Vénissieux : l’honneur d’être une cible



Il fait le buzz dans l’actualité depuis l’affaire Zecler. Bruno Attal, policier, militant associatif et syndicaliste de 49 ans, a franchi une étape en se présentant pour Reconquête aux élections législatives dans la 14e circonscription du Rhône. Le natif du Val-d’Oise est donc investi par Reconquête dans une circonscription englobant notamment la ville de Vénissieux. Bruno Attal, ce sont ses amis qui en parlent le mieux : « C’est un type sensible au grand cœur derrière une carrure impressionnante », assure Michel Thooris, secrétaire national du syndicat France Police-Policiers en colère pour lequel Attal officie en tant que secrétaire national adjoint.

Faut-il y voir une coïncidence ? Certainement pas. « J’ai travaillé un an à Vénissieux, deux décennies auparavant. J’ai vu à quelle point la ville avait changé en 20 ans », explique celui qui dénonce le Grand Remplacement et les dérives islamo-gauchistes de l’extrême gauche. C’est aussi pourquoi il se retrouve dans cette 14e circonscription du Rhône, territoire emblématique dont « les Français s’enfuient », d’après lui.

Taha Bouhafs en ligne de mire

L’animateur principal de l'association et de la chaîne YouTube « Touche pas à mon flic » n’est pas envoyé là par hasard. Son parachutage vient s’opposer à un autre parachuté tout aussi médiatique : l’Insoumis Taha Bouhafs, 25 ans, candidat de l’Union populaire, écologique et sociale de Mélenchon. Bouhafs avait notamment fait parler de lui lorsqu'il avait déclenché l’affaire Benalla, mais également lorsqu'il fut condamné en première instance pour avoir qualifié un agent de police d'« Arabe de service ».

« Taha Bouhafs incarne les idées que je combats : il est l’un des derniers maillons du Grand Remplacement et de l’islamo-gauchisme », explique, sans détour, le candidat de Reconquête qui a visé nommément Bouhafs dans sa vidéo de candidature en le qualifiant d'« antisémite, raciste et anti-flic ». Ce dernier lui a répondu sur  en lui promettant « une raclée le 12 juin et une plainte en Justice ». Ambiance...

Un duel médiatique

Pour qu’il y ait un duel, il faut n’être que deux. Or, rien n’est moins sûr. Mauvaise nouvelle pour Taha Bouhafs, le maire communiste de Vénissieux Michèle Picard refuse de respecter les accords entre LFI et le PCF et maintient sa candidature à l’élection législative, contrairement à l’ex-futur candidat d’EELV qui a annoncé son intention de s’effacer au profit de Bouhafs. En revanche, à droite, le  n’a, à l’heure ou nous écrivons ces lignes, investi aucun candidat face à Bruno Attal. Lui-même jure que « si un candidat du  avait plus de chance que lui de gagner, il lui laisserait, avec l’accord de Reconquête, la place ». Son ami Michel Thooris, qui a conseillé  sur les questions de sécurité, affirme que « la présentation d’un candidat RN face à Bruno Attal s’apparenterait à une trahison des idées patriotes ». Pour l’instant, aucun accord n’existe entre le RN et Reconquête. De leur côté, LREM et LR ont chacun investi un candidat, la première est la députée sortante Anne-Laurence Petel, le deuxième est Michel Boulan, maire de la commune de Châteauneuf-le-Rouge.

La confrontation de ces deux candidats médiatiques va faire de la 14e circonscription du Rhône une des circonscriptions symboliques. Car derrière le duel Attal-Bouhafs, deux France qui vivent côte à côte vont se retrouver face à face.

Par Marc Eynaud le 5 mai 2022