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lundi 16 janvier 2023

OQTF : Bayrou se pose les bonnes questions. On attend les bonnes réponses !



Le vieux sage a parlé. , désormais sorte de pythie de la République, était l’invité de BFM TV, ce dimanche 15 janvier. Il paraît qu’Emmanuel Macron le consulte régulièrement. François Mitterrand, c’était la voyante Élisabeth Teissier. Chacun son truc. Certains, c'est les entrailles de volaille.

Donc, il a parlé sur BFM TV. Vient sur le tapis la question des fameuses obligations de quitter le territoire national (). « Est-ce qu’il est légitime de ne pas renvoyer les gens simplement parce que leur pays est dans un état de désordre absolu : c’est une question qu’on a le droit de poser ouvertement », affirme le nouveau récipiendaire de la Légion d’honneur. Merci ! C’est toujours bon d’avoir l’avis d’une autorité morale. « Ah bon ? », réagit le journaliste qui ne s’attendait peut-être pas à celle-là. « Oui », répond le patron du MoDem. « Je trouve que la situation actuelle n’est pas supportable pour un très grand nombre de Français qui disent : "Mais comment c’est possible ?" On se souvient du drame dans le Nord. Oui, on a raison de poser ce genre de question. »

Le drame dans le Nord ? Bayrou voulait-il parler de celui de la gare du Nord, qui ne remonte pas aux calendes grecques ? On s’en souvient très bien, ça remonte à tout juste mercredi dernier : un homme, qui était sous le coup d’une  datant de l’été dernier, a poignardé six personnes avec un poinçon. L’individu serait de nationalité libyenne et, donc, ne pouvait pas être expulsé, compte tenu de l’instabilité de la Libye. On se pince. Le ministère de l’Intérieur, rapporte Mediapart, a donné les explications de cette situation ubuesque : c’est pour qu’il « puisse être expulsé dès que la Libye sera stabilisée ». Comment dire…

Mais on progresse ! Puisque, désormais, nous avons le droit de nous poser la question. Maintenant, il faudrait peut-être aller un peu plus loin. Puisqu’il est légitime de se poser la question pour les ressortissants de pays « dans un état de désordre absolu », on imagine qu’il est tout aussi - voire plus, en toute logique - légitime de se poser la question pour des individus sous le coup d’ et ressortissants de pays où le désordre n’est pas absolu et, tant qu’à faire, de pays réputés vivre dans l’ordre le plus absolu, comme, par exemple, l’Algérie… On se souvient du meurtre de Lola commis par une Algérienne, elle aussi sous le coup d’une OQTF.

Et puis, tant qu'à faire, allons encore plus loin. Osons ! Si nous avons le droit de nous poser ces questions, nous avons, a fortiori, le droit d’avoir des réponses. Et force est de constater que, pour l’instant, Emmanuel Macron, qui est au pouvoir depuis six ans, n’a pas apporté beaucoup de réponses à ces questions tellement légitimes pour les Français. Consulte-t-il la Pythie sur ce sujet ? Il serait temps.

Par Georges Michel le 15 janvier 2023

Boulevard Voltaire

mardi 13 décembre 2022

Ça passe crème : pour une journaliste du service public, Zemmour « n’a rien d’un être humain » !

 

Éric Zemmour était invité, ce week-end, sur BFM TV pour faire face à un festival de mauvaise foi journalistique, face à trois interrogateurs qui lui coupaient la parole, lui reprochaient de ne rien proposer de concret ou voulaient absolument lui faire tenir des propos racistes. Le clou du spectacle fut peut-être, en termes de médiocrité, l'exercice pénible au cours duquel le président de Reconquête dut réciter la composition de l'équipe de France. Il a été bien bon de se plier à cette farce, face à un jury unanimement hostile. Tant pis, et ce n'est pas bien grave car, pour le reste, Zemmour a été plutôt solide dans la défense de son programme et de ses idées.

Comme après chaque interview sur BFM TV, les séquences les plus marquantes de l'entretien ont été diffusées sur Twitter, accompagnées d'un sobre résumé. L'une de ces vignettes indiquait :

Bon. On peut ne pas être d'accord sur ce propos et considérer que le match France- sera sans doute un moment fort de liesse populaire dans la communauté des binationaux (qui, de l'avis des journalistes de BFM TV, étaient unanimement « doublement heureux »). En revanche, étant arrivé quatrième à l'élection présidentielle et dirigeant le premier parti de France en nombre d'adhérents, on peut également convenir qu'Éric Zemmour a le droit d'être invité et même de s'exprimer à la télévision.

Ce n'est apparemment pas ce que pense Khadija Toufik, journaliste rédactrice au service économie de France Télévisions. En réaction à ce tweet, qui ne faisait que rapporter un propos, elle a posté, avec un certain laconisme qui n'excluait pas l'agacement : « On s'en fiche, de ce qu'il raconte! Par pitié, arrêtez de donner la parole à cet individu qui n'a rien d'un être humain. » C'est tout d'abord paradoxal. Si vraiment « on s'en fiche de ce qu'il raconte », on peut l'inviter tant qu'on veut puisque, de toute façon, personne ne s'y intéresse. À moins que ce « on » ne fasse pas référence à toute la nation française ? On va y revenir. Plus surprenante - quoique - est la seconde phrase : l'expression « par pitié », en ouverture, est purement rhétorique, puisqu'il ne s'agit pas vraiment d'une supplique désespérée. L'impératif « arrêtez de donner la parole », lui, ne souffre, dans l'esprit de Khadija Toufik, pas la moindre contradiction. Qu'on arrête de donner la parole à Zemmour, et puis voilà. On ne fait pas ça, imagine-t-on, au prorata des suffrages, sinon le  et les écolos vont avoir du mal à se frayer un chemin jusqu'aux plateaux de télé.

Au vrai, la raison pour laquelle on ne devrait pas inviter Éric Zemmour dans les médias nous est livrée dans la fin de la phrase : « cet individu » n'aurait « rien d'un être humain ». On pense irrépressiblement à la phrase de von Zimmel, le méchant SS de OSS 117: Rio ne répond plus qui tentait d'humaniser les nazis (« Et lorsque nous sommes tristes, ne pleurons-nous pas, comme vous ? »). Convenons ensemble, quitte à être un peu premier degré, qu'Éric Zemmour, si c'était un affreux nazi (ce qui ne manquerait pas de piment), posséderait tout de même l'ensemble des caractéristiques d'un être humain : nombre de vertèbres, longueur du tube digestif, présence d'yeux ou d'oreilles, langage articulé...

Ou alors... ou alors ses propos le déshumaniseraient d'emblée : il serait inhumain car il n'aurait pas les bonnes valeurs. Mme Toufik n'a peut-être pas mis assez de coups de Stabilo™ sur ses fiches de philosophie politique : la déshumanisation de l'adversaire, telle qu'elle a été montrée par Carl Schmitt dans La Notion de politique (Calmann-Lévy), est un symptôme paradoxal de l'universalisme postmoderne qui explique un grand nombre de purges et de massacres. Comme il y a, dans la pensée contemporaine, des « valeurs universelles » qui font (supposément) de nous les membres d'une commune humanité, on part du principe que celui qui ne professe pas les mêmes valeurs que celles de la doxa n'est pas seulement un adversaire, c'est un être « inhumain ».

Ainsi de Zemmour qui, parce qu'il ne s'extasie pas devant le comportement des supporters franco-marocains, est un « individu qui n'a rien d'un être humain ». C'est sur ce constat que prennent appui, dans les dictatures du monde entier, les persécutions, l'ostracisme, le harcèlement médiatique, les agressions physiques : qui n'adhère pas au socle de « valeurs » en carton édicté par les humanistes autoproclamés ne mérite pas le qualificatif d'être humain. Sans verser dans la pleurniche familière au camp d'en face, Khadija Toufik ne dit-elle pas, en creux, que cet être inhumain, non seulement ne mérite pas de parler, mais peut-être pas de vivre ? C'est ce que disaient, puisque la sortie prochaine du film Vaincre ou mourir s'y prête, les « humanistes » du Comité de salut public à propos des Vendéens.

Bravo, en tous les cas, à France Télévisions pour cette embauche qui fait honneur à l'esprit maison, c'est-à-dire à l'esprit des médias financés par le contribuable. Parmi les citoyens qui paient pour entendre ou lire de tels propos, on peut statistiquement présumer que 7 % d'entre eux (ceux qui ont voté Zemmour) ne sont pas humains non plus - et encore, on ne sait pas ce que Mme Toufik pense des électeurs du Rassemblement National. Que fait-on de cet Audimat™ qui fait honte à l'humanité ? Selon que vous serez de gauche ou de droite, les jugements médiatiques vous rendront humain... ou pas !

Par Arnaud Florac le 12 décembre 2022

Boulevard Voltaire

lundi 28 novembre 2022

Marion Maréchal (Reconqête!) sur BFM-TV et RMC le 28 novembre 2022

« Antifa, le jeu », finalement retiré des rayons : une odieuse censure de l’extrême-droite !



BFMTV l'annonce : l'extrême-droite vient de forcer la FNAC à retirer de ses rayons un jeu de société antifasciste. Il fallait s'y attendre. Chaque jour, sans que nous n'y prenions garde, la poigne de fer des nazis se resserre un peu plus sur notre pays, qui fut jadis celui des droits de l'homme. On croise chaque jour, dans les transports en commun, des bandes de skinheads, se déplaçant toujours à plusieurs, reconnaissables à leur bombers et à leur façon bien particulière de parler, dans un mélange de français et d'allemand. Ils parlent fort, bousculent les usagers, et ne dédaignent pas de les détrousser à l'occasion. La présence de 89 députés nationaux-socialistes au Parlement, qui siègent en chemise brune et se font remarquer par leur indiscipline et leur brutalité, aurait dû nous alerter. Mais évidemment, nous avons préféré baisser les yeux, et dire non, par notre lâcheté, à l'horizon de  et de diversité qui pouvait s'ouvrir à nous.

Logiquement, cette mainmise de l'extrême-droite s'étend sur toute la société. Je suis sûr que vous l'avez remarqué : cela crève les yeux. Les journaux relaient complaisamment la propagande fasciste. Les téléfilms et les publicités ne montrent que des couples de blonds aux yeux bleus, qui élèvent des familles nombreuses dans des paysages campagnards. On ne compte plus les spots à la gloire de la nourriture saine, les panneaux qui vantent les métiers manuels, les messages gouvernementaux qui déconseillent les écrans... Bref, c'est la dictature.

Enième preuve de la censure d'extrême-droite, donc : "Antifa, le jeu" avait été mis en vente sur le site de la Fnac. Créé par La Horde, collectif "antifasciste" bien connu pour sa désignation et son harcèlement des personnes jugées d'extrême-droite, ce jeu de société, qui promettait de bons moments en famille, a été réalisé par les éditions Libertalia. Initialement utilisé, comme le précise le site des éditions, comme outil de formation des militants, il propose aux joueurs de monter un groupe antifasciste, dans lequel chaque joueur possède des "compétences particulières". La bande de héros ainsi créée doit réagir à des événements proches du réel, détaillés (là aussi) par le site des éditions Libertalia : "une bande néonazie s'implante dans la région, votre ville tombe aux mains de l'extrême droite..."

Quant aux "moyens militants" que possède chaque joueur, on n'en saura pas davantage pour le moment, même si le député RN Grégoire de Fournas exclu pour son "Qu'il retourne en Afrique" propose malicieusement quelques pistes sur Twitter: "Case 1: 'je bloque une fac'; Case 2: 'je tabasse un militant de droite'; Case 3: 'j’attaque un meeting du RN'; Case 4: 'je lance un cocktail Molotov sur les CRS'". Après tout, pourquoi pas.

Après les plaintes de syndicats de policiers, jointes à celles du RN, la FNAC a finalement décidé de retirer ce jeu de la vente. Censure fasciste, évidemment, disent les antifas. L'Action Antifasciste Paris-Banlieue demande d'ailleurs une sorte de contrepartie, pourrait-on dire : le retrait du "Grand Remplacement", de  Camus, qui a été cité comme source d'inspiration du tueur de Christchurch. Toujours cette manie, chez les gauchistes, de faire brûler les livres.

Bref, on comprend que la France est en train de devenir, pour les antifas comme pour BFMTV, alliés objectifs en la circonstance, un Etat répressif, qui terrorise les gentils gauchistes. Oubliées, les manifs dans lesquelles les Black Blocs saccagent tout, les occupations illégales, les passages à tabac, le harcèlement médiatique, l'appel au meurtre des policiers. Tout ça fait un excellent jeu de plateau, et puis voilà. Imaginez une seconde que "Antifa, le jeu" se soit appelé "Fa, le jeu". Dans un collectif fasciste (expression censée servir à désigner uniquement l'expérience mussolinienne, comme l'ignorent ces imbéciles de gauchistes), chaque militant possèderait des compétences particulières. Il s'agirait de combattre les opposants pour pouvoir (si on fait un double 6 au dernier tour de jeu) marcher sur Rome. On se demande combien de temps tiendrait une telle tentative. 

Mais bon, BFMTV en conviendra avec moi, la gauche, c'est quand même pas pareil.

Par Arnaud Florac le 28 novembre 2022

Boulevard Voltaire

vendredi 28 octobre 2022

Une association LGBT attaque Le Robert en ligne : le mot « famille » parlait d’un père et d’une mère…



On l'a échappé belle. Sans la vigilance de l'Association des familles homoparentales (ADFH), c'était le drame. Je ne sais pas si vous mesurez bien à côté de quoi nous venons collectivement de passer : je vous invite, pour cela, à consulter le replay de BFM TV. On y apprend que Le Petit Robert en ligne proposait (on a peine à le croire) cette définition du mot « famille » : ensemble des personnes vivant sous le même toit, en particulier le père, la mère et les enfants.

Aïe aïe aïe... un papa et une maman... on commence comme ça et on termine par Hitler. C'est, en creux, ce qu'a suggéré l'ADFH, qui a envoyé le tweet suivant :


On note le clin d'œil, menace voilée et souriante de notre époque d'emojis à double sens. Manière d'établir une connivence mais aussi de signifier : « C'est peu rétrograde, si tu vois ce que je veux dire. Et tu sais ce qu'on leur fait, aux rétrogrades. » Message d'ailleurs reçu 5/5 par la directrice du dictionnaire, qui se répand en excuses : le dictionnaire papier est remis à jour régulièrement, on ne comprend pas, c'est le drame, vraiment désolé, croyez bien, sachez qu'à l'avenir, tout ce qui est en mon pouvoir, etc.

On ne va pas citer pour la millième fois Albert Camus sur le fait de mal nommer les choses. Laissons au camp d'en face les citations de terminale générale que les filles de ma génération écrivaient au Stabilo™ sur leurs cahiers de textes. Il y a une  postmoderne de ce qu'on appelle les définitions circulaires. Je vous suggère, à ce propos l'excellent documentaire américain What is a woman?, qui s'intéresse au phénomène trans. Le réalisateur pose à des « transgenres », à des activistes et à des psy progressistes la question « Qu'est-ce qu'une femme ? » L'un.e d'entre elleux, pour parler leur langage, répond « C'est quelqu'un qui se définit comme une femme ». Il embraye : « OK, mais qu'est-ce qu'une femme, du coup ? » « Erreur 404 » en face de lui. Définition circulaire, c'est-à-dire absence de définition. Ainsi, dans le cas qui nous intéresse, de la famille.

Une famille, c'est quoi, alors ? Un agrégat de gens qui se définissent comme famille. Et puis voilà. Le Petit Robert peut dormir tranquille. Au passage, l'ADFH stigmatise les familles nombreuses en faisant allusion à « un père, une mère et cinq enfants ». Pourquoi cinq ? Parce que c'est beaucoup, je suppose, et que c'est donc rétrograde. Ceux-là, les papa-maman-beaucoup de gosses, on peut s'en moquer, c'est gratos et ce n'est pas pénalement répréhensible.

L'écrivain américain d'anticipation Ray Bradbury n'aurait pas pensé à ça : il n'y a plus besoin de brûler les dictionnaires, quand on s'arrange au préalable pour qu'ils ne définissent plus rien. La famille, on peut au moins se mettre d'accord là-dessus avec nos contradicteurs, est la cellule de base de la société. Mais qu'est-ce qu'une société, quand on n'y partage même plus le sens des mots et que toute communication y devient, de fait, impossible ?

Par Arnaud Florac le 27 octobre 2022

Boulevard Voltaire

mercredi 13 juillet 2022

Y a-t-il un pilote dans l'avion ?


Emmanuel Macron aura déjà fait assez fort lors de son premier mandat, notamment en invitant à l'Elysée les pitres Carlito et Mc Fly qui ont fait quelques pirouettes dans le parc de la Présidence en ridiculisant notre pays, le deuxième mandat risque de se passer sur le même mode.

On savait déjà que le Chef de l'Etat adorait se déguiser - il aura déjà mis une tenue de mécano des armées, celle de sous-marinier sans oublier le bleu des footballeurs - là il a enfiler la combinaison de pilote de la Patrouille de France en arborant, selon BFM-TV - une chaîne de télévision au parfum..- un joli écusson "Président de la République" créé pour l'occasion.

Le Président est-t-il rattrapé par la patrouille ? 

Steph FG

mardi 5 juillet 2022

Le ministre de l'Intérieur désigne l'ennemi...

 


Le ministre de l'Intérieur d'Elisabeth Borne donc d'Emmanuel Macron a cru bon d'insulter les 13 288 686 millions d'électeurs et d'électrices qui ont choisis de voter le 24 avril dernier pour Marine Le Pen et les quasi quatre millions qui ont fait la même chose en portant 89 députés du Rassemblement National à l'Assemblée nationale le mois dernier. 

En effet invité d'Appoline de Malherbe sur BFM-TV et RMC en ce mardi 5 juillet Gérald Darmanin a gentiment traité d'ennemis les parlementaires RN et pour faire bonne figure les députés LFI tout en qualifiant les élus de LR et du PS  du terme beaucoup plus nuancé d'adversaires.

C'est assez clairement la politique que s'apprête à mener madame Borne car qui va apporter un soutien à son gouvernement sinon les adversaires socialistes et leurs cousins Républicains ? Les élus de la gauche répondants aux sirènes sociétales d'un Macron aux antipodes des volontés nationales et les LR votant toutes les lois imposées par l'Union européenne. 

Tout cela ne manque pas de piquants lorsqu'on se rapelle les propos de l'actuel locataire de l'Elysée qui avait dit de Jean-Luc Mélenchon en 2018 à Marseille "On a des confrontations politiques mais ce n'est pas mon ennemi"...

Faudrait également sonner le rappel en direction de l'héritier de Sarkozy : les députés RN sont autant que ceux de Renaissance des représentants du peuple et les insulter ainsi et contraire aux valeurs, pourtant distribuées à tous les vents, de la République. 

Steph FG



dimanche 19 juin 2022

Résultats legislatives : Justine Benin, secretaire d'état chargée de la mer éliminée en Guadeloupe

 

La députée sortante de Guadeloupe et seule élue du Modem au gouvernement a perdu face à Christian Baptiste, le candidat divers gauche. Elle va désormais devoir quitter son ministère

C'est fini pour Justine Benin. La secrétaire d'État à la Mer n'est pas parvenue à convaincre les électeurs dans la 2e circonscription de Guadeloupe dont elle était députée depuis 2017. La seule élue Modem au gouvernement a obtenu 41,35% des suffrages exprimés, alors que Christian Baptiste, le candidat divers gauche, est à 58,65% des voix, a annoncé la préfecture de Guadeloupe.

Très implantée localement, elle était déjà en mauvaise posture le soir du premier tour. Avec 31% des voix, la Guadeloupéenne arrivait certes largement en tête mais sans réserve de voix.

Jean-Luc Mélenchon a récolté 52% des voix au premier tour de l'élection présidentielle en Guadeloupe, suivi loin derrière par Marine Le Pen (19%) et Emmanuel Macron (14%).

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