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mardi 14 mars 2023

Télévision : un public de plus en plus âgé face au prêchi-prêcha politiquement correct



Elles imposent leur doxa, ces émissions au langage résolument moderne et à la nonchalance cool. Elle prêche le politiquement correct à temps et à contretemps, la  publique, mais ses belles années sont derrière elle. Le Parisien publie la moyenne d’âge des téléspectateurs par émission.

Ainsi, l’âge moyen d’un téléspectateur de « Quotidien » est de 47 ans. On pourrait trouver cet âge élevé mais, en réalité, l’émission hébergée sur TMC fait partie des plus jeunes du PAF. TPMP, l’émission phare de C8 animée par Cyril Hanouna, affiche une moyenne d'âge de 50 ans. Une cure de jouvence, là encore, en comparaison avec les autres chaînes et émissions : c’est bien le service public qui bat les records de moyenne d’âge de ses téléspectateurs. Avec une moyenne d’âge de 69 ans, l'émission « Questions pour un champion » de Samuel Étienne bat tous les records, suivie par « C à vous » (67 ans), le JT de 20 heures de France 2 (63 ans) et « N’oubliez pas les paroles » (60 ans). Des données qui donnent à comprendre pourquoi l’exécutif a acté la fin de la redevance télé : l'avenir de la  publique semble compromis.

Un changement d’habitude

Le vieillissement des téléspectateurs est depuis des années un véritable défi pour les chaînes de . C’est pourquoi des groupes comme TF1 ont, dès les années 2020-2021, multiplié les canaux de diffusion et les offres. Fruit d’une génération de l’immédiateté et de la prestation à la demande, le nouveau public semble ne plus vouloir laisser un programme télé dicter ce qu’il va regarder ou non. L'Office des médias et communications britannique (Ofcom) avait publié, en août 2022, son rapport annuel sur les médias utilisés par la population anglaise. Et, note la BBC, les résultats mettent en évidence une « fracture générationnelle concernant les habitudes de consommation des écrans ». Avec ce chiffre significatif : les jeunes regardent désormais sept fois moins la  que les seniors. L’explosion des plates-formes de vidéos à la demande comme Netflix ou Amazon Prime a accéléré la migration du jeune public. En 2019, les 15/34 ans ont passé 17 minutes de moins par jour devant la  que l'année précédente. Pour autant, ils étaient encore 44 millions de Français devant la télévision linéaire. Il n’y aura pas de mort brutale mais plutôt une lente érosion.

Jeunistes et ringards ?

Avec la  à l'ancienne, la société du ricanement prend un coup de vieux. Des émissions qui ont régné sans partage sur le paysage politique français, toujours plus progressiste et toujours moins pluraliste, accusent aussi le poids des années et marquent un essoufflement. Combien sont-ils, ces animateurs plus que quinquagénaires type Yann Barthès, à tenter de se faire les porte-voix des générations lycée ? Sont-ils les symptômes de cette génération d’adulescents vieillissants dont le départ à la retraite assurera un meilleur équilibre des différentes opinions et sensibilités ? Ils témoignent de la fin d’un règne sans partage du politiquement correct.

Par Marc Eynaud le 13 mars 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 22 février 2023

Il sort un film, Slava Ukraini : hommage à BHL, infatigable avocat des causes gagnées



Il est comme cela, Bernard-Henri Lévy. Et on finira peut-être par l’aimer, tant il persiste, contre vents et marées, contre le ridicule et les moqueries, malgré l’échec de ses livres et de ses films, à vouloir séduire les Français. Il y a, chez cet homme convaincu, comme tout bon soixante-huitard, que la jeunesse lui appartient définitivement, quelque chose de touchant à force d’être pathétique. On a envie de le cajoler, de le prendre par l’épaule. De lui dire, allez, stop, arrête ! Laisse la place aux autres, à ceux qui combattent pour leurs idées et pas seulement pour leur ego. On t’aime bien, tu fais maintenant partie du paysage, comme une éolienne contre laquelle on aurait pétitionné mais à laquelle on se serait finalement habitué. Une hélice orgueilleuse, bruyante, un peu trop bien dessinée, un peu trop design, toujours orientée dans le sens du vent et finalement inoffensive.  sortira, le 22 février, un film sur la résistance de l', Slava Ukraini. On pourrait rêver d'une ode patriotique, d'une conversion subite de ce mondialiste échevelé aux vertus de la patrie. Hélas, rien ne l'annonce.

Cela fait si longtemps que le « nouveau » philosophe part à l’assaut des projecteurs, se dresse contre l’injustice, jamais en retard d’un combat consensuel. Encore un peu de lumière, Monsieur le bourreau ! Il a cela de rassurant et de sympathique, , qu’il ne change pas. Ses cheveux dont il a fait un emblème ont à peine grisonné. Dans Le Journal du dimanche, assis sur le lit superposé d'une chambrée sur la base navale ukrainienne d’Otchakiv, il prend des notes, l’éternelle chemise blanche ouverte sur un tee-shirt sombre, barbe de trois jours, parfaitement peigné en arrière sous le regard préoccupé d’un très jeune militaire. La pause avant la cause.

C’est l’anti-James Bond : sauver le monde, oui, mais après avoir évité une cuisante disparition médiatique. Dieu sait pourquoi, les Français n’écoutent plus ce vrai-faux prophète extralucide. Question révélatrice de  dans l’article que lui consacre l’écrivain Christine Angot dans Le Journal du dimanche : « Vous croyez que ces gens vont finir par m’aimer un peu ? »

« Ces gens », c’est vous, nous, les Français, les habitants de l’Hexagone et peut-être d’ailleurs. On ne l’aime pas, il le sait. « Moi, le nanti », avait-il lancé à Angot. La vie est injuste. Comment « ces gens » peuvent-ils lui faire le reproche d’être né riche, beau et intelligent ? De mettre ses qualités, son sens du timing, de l’image et de la publicité au service des causes les plus médiatiques ? C’est que la pièce a été un peu trop jouée, l’acteur en fait trop, les ficelles sont les mêmes. Cet auteur célèbre mais qui ne vend plus, cet acteur connu comme le loup blanc mais qui ne fait plus d’entrées passe désormais pour ce qu’il est : un gentil mannequin de paille désarticulé, abîmé dans l’admiration de lui-même. Il est le seul à croire encore à son génie mais il n’en démord pas. Ah, s’il avait mis autant d’acharnement à soutenir des causes humbles et difficiles ! Celle des agriculteurs, des petites retraites, des Français chassés des banlieues islamisées, des professeurs assassinés, des policiers qui tentent de contenir l’émeute, des ouvriers abandonnés. Ca ne manquait pas, les belles causes désintéressées. Il s’est contenté de mettre de côté le beurre de l’admiration populaire et l’argent du beurre du confort intellectuel, le politiquement correct et le confort bourgeois, la gloire facile et l’admiration de soi-même. N’est pas Hemingway qui veut. N’est pas Bernanos qui veut. Il y faut du courage.  a préféré hurler avec les loups, toujours du côté du manche. 

La sanction est tombée depuis longtemps. « Ces gens » préfèrent à l’ancien « nouveau philosophe » des plumes un peu plus tranchantes, un peu plus courageuses, un peu plus lucides, sans parler du talent : Houellebecq, Onfray, Finkielkraut, Zemmour, la tête brûlée Sylvain Tesson et bien d’autres. Il finira peut-être par gagner l'affection qu'on porte instinctivement aux vaincus.

Par Marc Baudriller le 22 février 2023

Boulevard Voltaire

Poutine / Biden, le choc des civilisations, François Asselineau (UPR) le 22 février 2023

mercredi 15 février 2023

L’immigration n’est pas une solution pour l’Europe



En 2022, l’agence Frontex a comptabilisé 330.000 franchissements irréguliers des frontières extérieures de l’, un record depuis 2016 ! Face à cette augmentation de 64 % des entrées illégales par rapport 2021, non seulement la Commission européenne reste inactive, mais elle semblerait vouloir accentuer les flux vers l’Europe.

Rappelez-vous les propos de Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, qui expliquait, en novembre dernier, que « l’hiver démographique de l’Europe est comblé par des apports du reste du monde ». Ses propos ont trouvé un écho dans plusieurs pays, puisque de nombreuses initiatives visant à faire venir légalement en Europe des travailleurs étrangers, autrement dit en légalisant l’immigration illégale, sont mises en place. Dans ce domaine, l’ s’apprête à battre tous les records avec son projet d’instaurer une loi immigration ultralibérale. Berlin voudrait assouplir les conditions d’entrée des étrangers sur son territoire. Il ne serait alors plus nécessaire de parler la langue ou de présenter un contrat de travail avant de s’installer dans le pays. Ainsi, près de 400.000 étrangers devraient arriver chaque année outre-Rhin d’ici 2035, soit plus de 5 millions de personnes. On en viendrait presque à regretter le million de migrants de Mme Merkel...

Le chancelier Olaf Scholz justifie cette décision par la baisse de la démographie et le manque de main-d’œuvre en , utilisant les mêmes prétextes que Bruxelles. En France, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, se sert de la même excuse pour justifier la venue de travailleurs étrangers. Au fond, ces décisions de faire venir des centaines de milliers de migrants nous montrent la prééminence de l’économie sur le reste. Les êtres humains ne sont vus que comme des variables économiques qu’il convient d’ajuster un coup par-ci, un coup par-là. Pourtant, cette vision déconnectée se heurte régulièrement à la réalité : montée de l’islamisme, insécurité, chômage, assimilation impossible... Autant de facteurs primordiaux ignorés par nos élites qui ne pensent qu’à la rentabilité et à la viabilité d’un modèle économique essoufflé.

D’autres solutions existent pourtant, comme la relance des politiques familiales en Europe. La Pologne et la Hongrie ont pris ce sujet au sérieux, pourquoi pas la France ? On voit bien que dans le débat actuel sur la , ce sujet est complètement mis de côté par le gouvernement. La tendance, relayée allègrement par la gauche, est plutôt de culpabiliser, notamment au nom des dogmes écologistes, les Français faisant le choix d’avoir des enfants. Le monde à l’envers...

Au milieu de cette situation plutôt inquiétante, il reste des raisons d’espérer. Une prise de conscience générale sur le sujet de l’immigration et ses conséquences émerge en Europe. Lors du dernier Conseil européen, de nombreux chefs d’État ont fait part de leurs inquiétudes face à la submersion migratoire et demandé à ce que l’Union européenne agisse. Ils sont de plus en plus nombreux à demander, notamment, la construction de murs et de barrières aux frontières extérieures de l’Union européenne. Si la Commission européenne refuse toujours de financer ces murs, elle commence néanmoins à lâcher du lest face à ce début de bronca. Ursula von der Leyen a annoncé vouloir financer des « infrastructures mobiles et fixes ». Une expression floue pour contenter tout le monde, mais qui témoigne de l’évolution progressive des choses. Si l’ reprend une infime partie des constats que nous dressons depuis des années sur l’immigration, les peuples européens, eux, ont déjà pris conscience du danger que représente la submersion migratoire pour notre civilisation.

Les exemples du Royaume-Uni, du Danemark, de la Suède, de la Hongrie, de la Pologne, pour ne citer qu’eux, qui refusent de voir leur modèle de société et leur identité disparaître et rejettent l’immigration à outrance, devraient ouvrir les yeux de l’Europe de Bruxelles. Les dernières élections en  devraient aussi alerter les défenseurs de cette immigration de masse, puisque le Parti social-démocrate d’Olaf Scholz vient d’être mis en difficulté et devrait perdre la mairie de Berlin qu’il détenait depuis plus de vingt ans, notamment en raison de l’insécurité générée par l’immigration incontrôlée.

Face à cela, à nous de faire en sorte que nos solutions en la matière soient reprises. Il en va de l’avenir de l’Europe et de ses peuples, de notre civilisation et de nos cultures.

Part Jean-Paul GarraudDéputé RN au Parlement européen du 15 février 2023

Boulevard Voltaire

mardi 14 février 2023

Drag queens: elles sont partout!



En Amérique du Nord, on croirait que les drag queens ont littéralement envahi l’espace public. Maintenant, les drag queens sont partout, des émissions de télé aux derniers défilés en passant par les écoles où elles sont parfois chargées d’animer des activités. Évidemment, le tout en bonne partie grâce à l’argent de contribuables qui n’ont jamais voulu de ce vaste programme.

Le 6 février, nous avons même appris que le légendaire Carnaval de Québec – festivités hivernales remontant à 1894 – avait pris l’initiative d’interrompre la très réactionnaire tradition des duchesses, ces «miss» choisies pour incarner l’événement.

«Finies les duchesses, place maintenant aux drag queens et aux drag kings! Leur art flamboyant est à l’honneur cette année, célébré sur un char allégorique pour la toute première fois», se réjouit le journal Le Devoir.

Des figures de scène aux figures militantes

Interprétées par des hommes, les drag queens remplacent les femmes partout où elles peuvent dans un curieux renversement du féminisme. Aujourd’hui, on défend moins les droits des femmes que ceux des trans, nouveaux chouchous de l’establishment.

Célébrées par le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, et une foule de politiciens, les drags queens sont plus demandées que le père Noël, ce personnage patriarcal de race blanche qu’il vaudrait peut-être mieux oublier au nom du progrès.

Autrefois de colorées et burlesques figures de cabaret, des figures nocturnes et festives défendues par des Charles Aznavour, un nouveau rôle leur a été confié: représenter l’idéologie trans, partager la bonne nouvelle de la déconstruction du «genre», un puissant courant social auquel les enfants et adolescents sont de plus en plus exposés. Généralement au détriment de leur équilibre psychologique.

Vers le transhumanisme

Je rappelle que le transgenrisme nie l’existence des deux sexes, proposant d’abolir les frontières entre le masculin et le féminin. Le transgenrisme rejette la «binarité» sexuelle pour mieux creuser le lit du transhumanisme, une idéologie qui vise «l’amélioration» de l’espèce humaine au moyen de la technologie.

Le corps humain est vu comme un objet destiné à être modelé, comme un simple avatar pouvant être modifié et reconfiguré selon ses aspirations personnelles. Autrement dit selon ses fantasmes. Sans toujours le réaliser, les drags sont devenues les porte-paroles de cette idéologie loin d’être subversive ou antisystème.

Une industrie capitaliste

Car comme l’a bien relevé Libre Média, en Amérique du Nord, le changement de sexe des adultes, mais aussi des enfants étiquetés comme «trans» est soutenu par une florissante industrie médicale et pharmaceutique qui a fait de la diversité son fonds de commerce. C’est très payant, la diversité sexuelle.

La liste des dix principaux contributeurs aux causes transgenres aux États-Unis en 2017-2018 (qui représentaient ensemble 55% de tous les financements) montre le rôle central occupé par Big Pharma dans ce nouveau marché du corps humain.

L’étude du «genre» est aussi devenue un domaine de recherche (ou plutôt d’endoctrinement) à part entière dans des dizaines d’universités occidentales, et certaines sont parmi les plus prestigieuses.

Tous les jours aux États-Unis, des médecins sont grassement payés pour opérer des jeunes à qui l’imaginaire ambiant a fait croire qu’ils n’avaient pas le bon corps. Pour cette raison, plusieurs États comme la Floride ont commencé à légiférer pour encadrer sinon interdire certaines pratiques comme le fait de prescrire à des mineurs des bloqueurs d’hormones et de puberté. La question polarise de plus en plus les Américains et risque de s’inviter dans la prochaine campagne présidentielle.

Le wokisme triomphant

La prolifération des drag queens n’est pas la valorisation d’un art de scène un peu olé olé. C’est l’imposition du wokisme à toutes les sphères de la société. Surtout, c’est l’intrusion de la théorie du genre dans l’univers des enfants, une idéologie dont les effets peuvent être pour eux catastrophiques sur le plan psychologique, et irréversibles sur le plan corporel.

Quand il s’agit d’amputer un enfant d’une partie de son corps, le transgenrisme n’est rien d’autre qu’une boucherie criminelle. Il est temps de revenir à la raison.

Par Jerôme Blanchet-Gravel le 14 février 2023

Causeur

samedi 14 janvier 2023

Europe : la Suède bloque la répartition des migrants !



Communiqué de Nicolas Bay, Vice-Président Exécutif de Reconquête !, député au Parlement européen du 13 janvier 2023

La Suède occupe depuis janvier la présidence tournante de l’Union européenne. Stratégique, cette position – dont la France d’Emmanuel Macron n’a rien fait lors du premier semestre 2022 – permet de pousser certains dossiers… ou d’en bloquer. C’est ce que compte faire la Suède, dirigée depuis quelques mois par une coalition de droite : empêcher la conclusion d’un accord de répartition des migrants en Europe.

La France et l’Allemagne veulent absolument faire aboutir la refonte de la politique d’asile de l’UE, dont la principale proposition vise à répartir les millions de clandestins arrivés depuis 2015 sur notre continent. Rien qu’en 2022, ils sont environ 330 000 à être entrés selon Frontex ! C’est déjà la politique que mène Macron en France : envoyer les migrants dans nos campagnes... et les problèmes qui vont avec.
Plusieurs États membres de l'UE refusent catégoriquement une telle répartition, notamment l’Autriche, la Pologne et la Hongrie. Seize pays demandent de privilégier la protection des frontières, d’empêcher les migrants de rentrer et d’expulser les clandestins. C’est ce bon sens qu’a décidé d’accompagner la droite suédoise, de retour au pouvoir après des décennies de dérives immigrationnistes.
Ce changement de cap est la conséquence du score retentissant du parti de droite civilisationnelle, les Démocrates suédois, forts de 20% des votes aux dernières élections. Restés hors de la coalition gouvernementale, ils la soutiennent néanmoins au Parlement et ont permis la constitution d’une majorité. Pragmatiques, ils ont ainsi gagné d’avoir leur mot à dire lorsqu’il s’agit d’immigration et d’insécurité.
C’est aujourd’hui l’ensemble des Européens qui bénéficient du poids électoral de la droite civilisationnelle en Suède, mais plus largement on ne peut que constater le recul des options immigrationnistes défendues par Emmanuel Macron et ses alliés.

Facebook de Nicolas Bay

jeudi 15 décembre 2022

Marion Maréchal (Reconquête!) sur Europe 1 le 15 décembre 2022 : "L'état d'esprit revanchard et anti européen est problématique"

Maroc contre Europe: la Coupe du Monde du Choc des civilisations?



La Coupe du monde est-elle l’occasion pour une certaine rivalité amicale entre les nations ou pour l’expression d’attitudes revanchardes voire vengeresses contre l’Occident ? Le président de la FIFA, Gianni Infantino, semble y voir surtout une opportunité pour une grande auto-culpabilisation historique, lui qui a fait la déclaration suivante : « Pour ce que nous, les Européens, avons fait au cours des 3000 dernières années, nous devrions nous excuser pendant les 3000 prochaines années avant de donner des leçons au Qatar ». L’attitude de supporteurs et de joueurs de pays maghrébins, notamment du Maroc, suggère, de différentes manières, qu’à leurs yeux il y a bien une revanche à prendre sur les anciennes nations colonisatrices, comme si eux croyaient moins au « vivre ensemble » prêché par les idéologues immigrationnistes qu’à un véritable choc des civilisations.

Quand la fête se transforme en émeute

Les victoires des « Lions de l’Atlas » face à la Belgique (27 novembre), à l’Espagne (6 décembre) et au Portugal (10 décembre) ont donné lieu à des scènes d’affrontements avec les policiers : aux Pays-Bas, en France et en Belgique, surtout dans l’enclave marocaine de Molenbeek, en banlieue de Bruxelles.

Preuve de l’importance des enjeux géopolitiques, les joueurs et supporters marocains ont fêté leurs victoires en brandissant le drapeau palestinien. Le 6 décembre, aux Champs-Elysées, les supporteurs du Maroc ont fêté leur triomphe aux cris de « Free Palestine ! », et des images ont montré des supporteurs mettant le feu à un drapeau d’Israël. Le même soir, d’autres supporteurs ont installé leur drapeau sur la façade de la Mairie d’Amiens Nord.  En plus de ces épisodes d’importance symbolique, de nombreux autres incidents violents ailleurs en France, comme le pillage de commerces et d’un camion à Avignon, contrastent avec les célébrations sans incident de la communauté portugaise de France, pourtant beaucoup plus nombreuse que la marocaine.

Revanche sur la Reconquista et références islamiques

Sur les réseaux sociaux les supporters du Maroc ont publié de nombreux visuels s’inscrivant dans une perspective historique de revanche notamment contre l’Espagne, considérée coupable d’avoir osé se libérer de sept siècles d’occupation arabe en menant sa Reconquista. Sur internet, tel montage revisite la composition de l’équipe avec les conquérants arabes de l’Espagne, tel autre diffuse une carte d’Al Andalus avec le commentaire, « It’s back ».

« Cette victoire appartient à tout le peuple marocain, tous les peuples arabes, et tous les peuples musulmans du monde », a commenté de son côté le joueur Sofiane Boufal. Difficile d’imaginer l’ampleur du scandale si un joueur de l’équipe nationale d’Italie, de France ou d’Espagne avait revendiqué son succès au nom « de tous les peuples européens, de tous les peuples chrétiens ».

La dimension islamique de l’enjeu s’exprime d’ailleurs sous de multiples aspects. Par exemple, les joueurs marocains pratiquent la prière islamique pour célébrer leur victoire ou avant une séance de tir au but et n’hésitent pas à appeler directement à rejoindre l’islam au cri « d’Allah akbar ». Le Hamas a félicité l’équipe marocaine pour sa victoire sur le Portugal.[1]

Sur le site du mensuel marocain francophone Le Courrier de l’Atlas, le journaliste Abdellatif El Azizi analyse la victoire du Maroc dans un article intitulé de manière significative, « Football. La reconquête » : « Bien sûr, nous n’avons pas libéré la Palestine, nous n’avons pas repris nos territoires occupés de Sebta et Mellilia, c’est certain que l’Occident continue de piller nos richesses, mais il y avait du bonheur à regarder ces jeunes joueurs redonner de la joie à des populations dépitées par l’hégémonie sportive des anciens colons ». Il poursuit : « Chez nos ennemis d’hier, ce n’était pas encore la panique mais il semble que déjà̀ une peur sourde gagne le monde occidental. Alors, si le foot est devenu la continuation de la guerre par d’autres moyens, tant mieux […] »Il conclut : « La blessure de l’Andalousie […] n’a jamais été totalement pansée entre ces deux pays qui se regardent en chiens de faïence malgré cette réconciliation de façade. Il n’y a qu’à observer la profusion de vidéos évoquant l’Andalousie ou le chef de guerre Tarek Ibn Ziyad pour s’en convaincre ». Ce dernier étant un des conquérants arabes historiques de la péninsule ibérique, on ne peut pas être plus clair : derrière ce match entre l’Espagne et le Maroc se cachaient ses rancœurs historiques multiséculaires contre l’Occident. Car le monde arabo-islamique ne s’est toujours pas remis de ce qu’il considère comme une humiliation et il entend bien laver l’affront chaque fois qu’il en aura l’opportunité. Une vision que confirme à So Foot l’écrivain marocain Abdellah Taïa : « il se joue dans le parcours des Lions quelque chose de l’ordre du post-colonial. Je suis à El Jadida, une ville fondée par les Portugais. Dans la rue, dans les conversations, j’entendais : « On s’est débarrassés des Portugais, des Espagnols et bientôt des Français ». Le parallèle historique est évident. C’est encore plus fort dans le cas de la France qui conserve une grande influence au Maroc. Il existe donc un sentiment de revanche »

Les risques de limmigration

Dès lors, se pose la question : ne manquerait-t-on pas au principe de précaution en continuant de laisser venir s’installer chez nous par millions des personnes dont au moins un certain nombre pensent qu’ils ont une revanche à prendre sur l’Occident? Faisons le bilan de l’immigration marocaine. En France, la communauté marocaine représentait 1,5 millions en 2015, mais aujourd’hui elle représente probablement 2 millions d’individus sur 3 générations (selon l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, article à paraître dans Causeur). Le Maroc est la première terre d’origine des mineurs non-accompagnés (MNA) dont la généreuse contribution statistique à la délinquance des grandes villes est reconnue. Dans les prisons, les Marocains sont aussi la deuxième nationalité la plus représentée derrière les Algériens et même la première au niveau européen avec près de 12.000 détenus. Avec un taux de fécondité des immigrées marocaines largement supérieur à celui des Françaises natives (3,4 enfants par femme contre 1,9 enfants par femme française native) et 34% des Marocains qui souhaitent émigrer, la pression démographique marocaine est intense. D’autant que chaque année, environ 30 000 primo-visas sont offerts au Maroc, avec un record de 35192 en 2021, et 19% des naturalisations françaises sont accordées à des Marocains. Pourtant, 42,7% des Marocains de plus de 15 ans qui vivent en France étaient chômeurs ou inactifs en 2017.

Au Pays-Bas, la « Mocro Mafia » marocaine qui gère le trafic de drogue fait régner la terreur dans le pays. Une centaine de morts dans des règlements de compte, des attaques au lance-roquette et à la voiture-bélier contre des médias trop curieux (Panorama et De Telegraaf), l’assassinat d’un journaliste et la mise sous protection rapprochée de la princesse et du Premier ministre suite à des tentatives d’enlèvement ont bouleversé la tranquillité du pays des tulipes.

Enfin, en Belgique, le pays est au seuil du basculement démographique : 20% de la population est d’origine étrangère, principalement marocaine.  A Molenbeek-Saint-Jean, l’épicentre des célébrations des victoires du Maroc dans le pays, une scène a d’ailleurs provoqué le malaise sur les réseaux sociaux : le procureur du Roi des Belges Yassine Sellika, a été surpris apparemment en train de célébrer la victoire du Maroc face à la Belgique. Cette ville de 80.000 habitants est devenue la base arrière du djihadisme en Europe. C’est là qu’avait trouvé refuge Salah Abdeslam. La contribution de l’immigration marocaine au terrorisme islamique fait d’ailleurs frémir. Le meurtrier de Thomas Monjoie, policier belge égorgé il y a 15 jours à Schaerbeek dans la banlieue de Bruxelles ? Yassine Mahi : belgo-marocain. Le terroriste du Thalys, condamné cette semaine à la perpétuité ? Ayoub El Khazzani : français d’origine marocaine. Les terroristes du 13 novembre 2015 ? Les frères Abdeslam et Bilal Hadfi : français d’origine marocaine, et Abdelhamid Abbaoud : belgo-marocain. Et ceux des attentats de Bruxelles et Zaventeen de mars 2016 qui sont jugés ce mois-ci ? Mohammed Abrinni, Khalid et Ibrahim El Bakraoui : belges d’origine marocaine, et Najim Laachraoui : belgo-marocain. L’assassin des policiers égorgés à Magnanville ? Larossi Abbala : français d’origine marocaine. Et le terroriste qui a tué le gendarme Arnaud Beltrame à Trèbes ? Radouane Lakdim : Français d’origine marocaine.

Le match de ce mercredi sera-t-il donc un épisode du choc sportif des civilisations, celui d’une revanche historique contre l’ancien colonisateur teintée de prosélytisme islamique ? Pour cette mission, les joueurs du Maroc peuvent compter sur le soutien de tous les pays arabo-musulmans qui rêvent autant de voir l’un des leurs en finale du Coupe du Monde que d’humilier les Français. Victoire ou défaite, faut-il craindre le pire pour cette soirée ?

[1] Les victoires du Maroc seraient même fêtées par les brigades armées du Hamas.

Par Damien Rieu, Reconquête! le 14 décembre 2022

Causeur

dimanche 4 décembre 2022

Émeutes en Belgique :le plat pays fait face à son grand remplacement



Une façade escaladée pour aller arracher un drapeau national, le jeter au sol puis le remplacer par celui d'un autre peuple, sous les cris enthousiastes de la foule. La scène pourrait évoquer une conquête militaire. Elle a eu lieu ce 27 novembre, à Anvers, où des « supporters » marocains ont substitué leur drapeau national à celui des Belges, après la victoire du Maroc contre la Belgique en Coupe du monde. Presque un détail alors qu'à Bruxelles, la soirée a tourné à l'émeute marocaine : voitures retournées et incendiées, vitrines saccagées, attaque du marché de Noël, jets de projectiles contre les policiers...

Le scénario nous est tristement familier. Depuis 2001 et le fiasco du match France-Algérie, les Français ne comptent plus le nombre d'émeutes, de pillages et d'agressions ayant suivi des rencontres impliquant des pays africains, en particulier l'Algérie. La culture de l'excuse, utilisée à foison par nos politiques et nos médias, tombe pourtant à plat avec nos voisins belges. Ces derniers n'ont jamais colonisé le Maroc. Les immigrés marocains ne vivent pas dans des « ghettos isolés » mais en plein centre-ville, comme à Bruxelles. La Belgique organise des cours de religion musulmane dans les écoles publiques. Les Belges subventionnent les représentants du culte musulman et les imams pour plusieurs millions d'euros par an... Le constat d'échec est pourtant le même. Après la désillusion « Black Blanc Beur » en France, le Plat pays découvre la réalité d'une équipe nationale « multiculturelle » : en cas d'affrontement avec le pays d'origine des immigrés, le vivre-ensemble s'efface sous des allégeances opposées. La situation est d'autant plus criante et douloureuse que le Grand Remplacement est avancé.

En 2019, à Anvers, la population issue de l'immigration est devenue pour la première fois majoritaire, dépassant même les 70% chez les moins de 25 ans. En 2021, à Bruxelles, les Belges non- immigrés ne représentaient plus que 25% des habitants.
Au bout de sa folie immigrationniste, la capitale de l'Union européenne est-elle vouée à devenir une conquête de l'islam ?

Par Eric Zemmour, Président de Reconquête! le 3 décembre 2022



Page Facebook d'Eric Zemmour

lundi 21 novembre 2022

Notre élite est-elle seulement incompétente ou trahit-elle ? (4)



Un député élu au nom d’un parti qui proclame son opposition à l’immigration massive que subit la France depuis de longues années est sanctionné pour avoir exprimé cette opinion dans l’hémicycle, le gouvernement italien qui vient d’être porté au pouvoir, notamment sur un programme qui s’oppose lui-aussi à l’immigration, est critiqué avec une violence peu diplomatique par l’exécutif français : il y a dans ce parallèle une évidence qui réside dans le mépris de plus en plus affiché par le pouvoir dans notre pays à l’encontre de la volonté populaire. “Cause toujours, tu m’intéresses” ou sur un mode plus relevé, “les chiens aboient, la caravane passe” : ces formules pourraient résumer la logique du pouvoir macronien, un pouvoir par défaut, majoritaire par l’addition de voix contradictoires réunies pour repousser l’extrême-droite, de moins en moins extrême, et de plus en plus crédible, un pouvoir réduit à lui-même au Parlement, minoritaire et faisant d’une procédure exceptionnelle, l’application du 49/3, un mécanisme habituel du mépris de l’opposition.

Mais peut-on sérieusement évoquer une “logique” pour un pouvoir qui s’appuie sur un gouvernement hétéroclite qui tient davantage de la distribution cinématographique que de la réunion des compétences en vue d’un projet commun ? Du “en même temps” au “n’importe quoi” en passant par le “tout et son contraire”, jamais les Français n’ont été aussi mal gouvernés, même si des médias complaisants s’ingénient à voiler les effets dévastateurs d’une “gouvernance” calamiteuse. Déclin économique, décadence morale, déclassement intellectuel, délitement institutionnel sont comme des vagues qui submergent peu à peu la fierté d’un peuple qui se laisse remplacer physiquement et coloniser culturellement sans réagir à la mesure du péril. Sept Français sur dix pensent que la France est en déclin. Seuls, nichés dans leur confort, leur apparente réussite personnelle, et l’égoïsme aveugle au réel qui va de pair, les macronistes repoussent cette idée, encore à une faible majorité (54%). Huit Français sur dix pensent notamment que le pouvoir n’est pas efficace pour expulser les étrangers en situation irrégulière.

Ce point particulier mérite d’être souligné. La protection physique de la population, la sécurité des frontières, la maîtrise des entrées et des sorties du territoire par des ressortissants étrangers ne sont pas des devoirs annexes d’un Etat souverain mais constituent ses obligations primordiales. Or, dans ce domaine où sa compétence devrait être absolue, elle s’est diluée, disloquée, anéantie. Le transfert de souveraineté à une Union Européenne impuissante et idéologiquement complice, l’éclatement du droit qui multiplie les recours et ralentit les procédures, le discours équivoque d’un gouvernement qui entrelace des préoccupations humanitaires apparentes, des intérêts économiques plus sournois et des promesses de fermeté risibles à force d’être répétées sans conséquence forment un ensemble qui étouffe les résistances, qui anesthésie une population soulée d’informations éphémères et contradictoires. Si l’on se donne la peine d’en reconstituer le fil, la trahison de ceux qui nous gouvernent devient criante. La montée des violences n’est pas un sentiment mais un fait. Les homicides et tentatives d’homicide dépassent les 4000 depuis trois ans. Plus de cent agressions à l’arme blanche sont perpétrées chaque jour, et cette modalité “culturelle” du crime n’est pas anodine. 

Les atteintes aux personnes ont bondi de 30% depuis 2017. Le lien entre l’insécurité et l’immigration n’est même plus en débat : 55% des délinquants interpellés à Marseille sont étrangers, selon le ministre de l’Intérieur, plus de la moitié à Paris suivant le locataire de l’Elysée. Pour une population étrangère de 7,6 %  en 2021, on compte 24,5 % d’étrangers dans les prisons françaises (soit 17 198 détenus), dont 54 % viennent d’Afrique et du Maghreb. 60% des détenus sont de confession musulmane. Les étrangers représentent 14 % des auteurs de crimes et délits à caractère sexuel, 14 % des coups et blessures volontaires, 17 % des homicides, 18 % des vols avec armes, 30 % des vols sans violence et 31 % pour vols violents avec arme. Les Africains du nord et du Sahel sont de nouveau surreprésentés : pour 3,2 % de la population totale en France, ils sont les auteurs de 9 % des homicides et des crimes et délits à caractère sexuel, 10 % des coups et blessures volontaires, 13 % des vols avec armes, 21 % des vols sans violence et 25 % des vols violents sans arme. 

Encore ces statistiques ne tiennent-elles compte que du statut et non de l’origine suivant la cécité juridique qui nous est imposée, mais on sait que 75% des mineurs déférés devant le Parquet de Paris sont d’origine étrangère ! Dans le “Déni de culture”, Hugues Lagrange indiquait que les enfants d’origine sahélienne élevés dans leur famille présentaient de trois à quatre fois plus de risques de commettre des délits que les autochtones. La sociologie et la géographie de cette porosité entre immigration et insécurité s’affichent. Ce sont les départements, les villes et les quartiers où la “criolisation”, c’est-à-dire le remplacement de population sans assimilation, est la plus avancée qui atteignent les sommets : Seine-Saint-Denis, Paris, Lyon, Marseille, Nantes, avec la complicité d’élus qui privilégient leur idéologie et peut-être leur intérêt électoral à court terme par rapport au Bien commun. Comment comprendre autrement le soutien sonnant et trébuchant apporté par les élus de collectivités ? 79 de celles-ci financent SOS Méditerranée !

Cette ONG qui affrète des navires de secours en mer a une façade, l’aide humanitaire aux réfugiés naufragés, et une réalité qui l’intègre à une filière idéologique et mercantile à la fois : son  idéologie est le mondialisme qui fait des humains des individus interchangeables et libres de vivre où ils le souhaitent sous prétexte de fuir des guerres qu’ils ne veulent pas arrêter ou des régimes qu’ils n’ont pas la volonté de renverser, mus en fait par le désir plus authentique d’atteindre l’Eldorado européen ; les intérêts de ceux qui vont les employer à bas coût, et l’exploitation éhontée de ces migrants par des passeurs font sauter le vernis humanitaire d’un réseau qui permet majoritairement à de jeunes adultes d’atteindre les côtes africaines notamment dans un pays que l’Occident a déstabilisé, comme la Libye, d’être chargés sur des canots pneumatiques ou des barques pour un prix prohibitif, d’être abandonnés sciemment au large afin que les bateaux de secours les transportent vers des ports européens, étant entendu que les voisins africains ne peuvent bien sûr ouvrir les leurs. L’ombre de cette idéologie, c’est aussi cette insidieuse propension à détruire la civilisation européenne, en la culpabilisant et en favorisant sa submersion.

Face à cette hypocrisie majuscule, le gouvernement français a joué les Gribouille : Le Préfet de police de Paris, Laurent Nunez révèle que 48% des délinquants à Paris sont étrangers pour 70% des faits violents dont 80% sur le Champ de Mars ! Mais son ministre refuse le lien entre immigration et délinquance alors que des drames ont frappé notre pays en martelant l’évidence de ce lien. Après avoir lamentablement pataugé dans l’expulsion d’un imam réfugié en Belgique et qu’il a ensuite voulu faire revenir pour l’expulser, le ministre s’est embourbé dans les OQTF non appliquées après l’assassinat de Lola, et le voilà qu’il se saborde à Toulon, ce port “militaire” que l’on ouvre à l’invasion. Certes, il n’y a que 234 passagers, mais c’est un symbole, une clé que désormais tous les passeurs vont pouvoir obtenir. Pris la main dans le sac de son incompétence ou de sa duperie, le locataire de Beauvau insulte l’Italie dont le gouvernement a le courage de respecter ses engagements à l’égard du peuple qui l’a élu, promet de disperser les arrivants en Europe, autrement dit de montrer le chemin aux candidats à venir, refuse l’entrée de 3500 migrants venus d’Italie en dépit d’une promesse que nous sommes heureux d’apprendre, et jure ses grands dieux que c’est la dernière fois. En Libye, les images du village de Vacances enchanteur  de la presqu’île de Giens qui héberge les migrants va soulever l’enthousiasme : il est vrai que le ministre a évoqué aussi les “métiers en tension”. 

Ce double discours de la fermeté apparente et de la complicité larvée relève bien sûr de la trahison !

Par Christian Vanneste le 16 novembre 2022

Le blog de Christian Vanneste