Affichage des articles dont le libellé est Clémence de Longraye. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Clémence de Longraye. Afficher tous les articles

vendredi 2 décembre 2022

Les eurodéputés macronistes déclarent la guerre aux… leaders conservateurs et patriotes !

 

« Dire NON à l’extrême droite. » Ce jeudi 1er décembre, dans l’enceinte du Parlement européen, la délégation  Ensemble, qui rassemble les eurodéputés français de la majorité présidentielle, organisait un colloque afin d’établir un plan de bataille contre l’extrême droite. Plutôt que de s’attaquer à l’entrisme islamique qui menace réellement l’Union européenne, les eurodéputés macronistes préfèrent lutter contre les leaders européens conservateurs et patriotes.

Le Pen, Orbán et Meloni au pilori

Dès la vidéo d’introduction, le ton est donné. Les interventions médiatiques de Marine Le Pen, Éric Zemmour, Viktor Orbán ou encore Giorgia Meloni se succèdent sur fond de musique anxiogène. Leur crime ? Réclamer une immigration choisie et défendre une identité chrétienne. N’étant pas à une approximation près, la délégation macroniste au Parlement européen associe sans sourciller ces figures européennes à des groupuscules flirtant avec le néo-nazisme. L’objectif de cette communication tapageuse : faire de l’extrême droite l’ennemi numéro un en Europe. Rassemblant les députés français du groupe Renew, cette réunion a vu défiler des politiques à l’instar de Stéphane Séjourné, tête de file de la majorité présidentielle au Parlement européen, des « spécialistes de l’extrême droite » comme la politiste Nathalie Brack ou le chercheur Benjamin Briard et des journalistes européens. Ensemble, ils annoncent vouloir préparer leur combat contre ce qu’ils qualifient « d’extrême droite ». « Nous voulons aller au-delà de la dénonciation et agir », promet la délégation sur Twitter.

Un plan de bataille contre l’extrême droite

Au terme d’une après-midi de discussions sans contradiction, les eurodéputés macronistes ont pu établir leur plan de bataille. Étape 1 : refuser la normalisation de l’extrême droite. Cela passe notamment par la « mise en œuvre stricte d’un cordon sanitaire » (pas de cosignature, pas de résolution commune, pas d’événement commun et surtout une franche opposition à leur nomination à des postes clefs), une « lutte contre le complotisme » et un rappel « des origines et ascendance historique de l’extrême droite ». À les lire, on pourrait croire que le Rassemblement national, le Fidesz en Hongrie ou Fratelli d’Italia ne sont que d’obscures formations complotistes. Étape 2 de leur combat : « consolider les libertés et droits fondamentaux », à savoir « les droits des femmes et l’accès à l’IVG ». Faut-il rappeler que Marine Le Pen proposait, il y a seulement quelques jours, de constitutionnaliser le droit à l’avortement ? Enfin, ces parlementaires européens appellent à lutter contre les ingérences étrangères « pro-Tump » ou russes. Pour appuyer leur propos, ils invitent Roza Thun, eurodéputé polonaise, à témoigner sur « ce qu’avoir l’extrême droite au pouvoir signifie : persécutions politiques, propagande, surveillance d’État, atteintes au droit… »

Sur Twitter, pour médiatiser leur combat, ces eurodéputés n’hésitent pas à sortir l’artillerie lourde. Digne d’un slogan de SOS Racisme, Max Orville, eurodéputé Renaissance, écrit : « Parce que la haine de l’autre n’est pas toujours une opinion, l’extrême droite et ses idées doivent être combattues. » Son collègue Pascal Canfin ajoute : « Nous battre contre les nationalismes fait partie de notre ADN. »

Leur combat contre l’extrême droite semble des plus sérieux. Cela leur permet sans doute de détourner le regard de vraies menaces telles que la montée du totalitarisme woke de l’extrême gauche ou l’entrisme islamique en Europe. Il est plus facile de se battre contre la droite conservatrice et patriote que contre les véritables ennemis de notre civilisation…

Par Clémence de Longaye le 2 décembre 2022

Boulevard Voltaire

mardi 18 octobre 2022

La Libre Pensée : ces laïcards qui pourchassent les cathos mais défendent les musulmans



Les Sables-d’Olonne-Valence, deux poids deux mesures. Au moment où la Libre Pensée obtient le déboulonnage de la statue de l’archange saint Michel en Vendée, l’association – qui assure œuvrer pour le strict respect de la loi de 1905 – apporte son soutien à une école hors-contrat musulmane dans la Drôme. Ces « bouffeurs de curé », qui n’ont que le mot « laïcité » à la bouche, n’en sont pas à leur première incohérence.

Complaisance avec l’

L’annulation de la vente d’un terrain municipal à l’association Valeurs et Réussite, soupçonnée de proximité avec les Frères musulmans, n’a pas fini de faire parler. Alors que la mairie et la préfecture justifient leur choix par les nécessités de l’urbanisme, certains s’indignent du traitement prétendument « discriminatoire » qui serait réservé à l’école musulmane. Parmi eux, la Fédération de la Drôme et de l’Ardèche de la Libre Pensée. Elle apporte donc son soutien à l’établissement scolaire. « Dans cette "affaire", un certain nombre de réalités ont été perdues de vue par de pseudo-laïques dont l'unique cible est la  musulmane », expliquent les militants laïcards dans un récent communiqué.

Ce n’est pas la première fois que la Libre Pensée s’illustre par sa complaisance avec l’islam. Déjà en 2016, l’association anticléricale avait pris parti en faveur du port du burkini sur les plages françaises. Alors que la polémique sur le burkini sur les plages françaises prenait de l’ampleur, la Libre Pensée prônait la bienveillance envers la communauté musulmane. Cinq ans plus tard, quand le sujet du burkini refait surface, ces chantres de la laïcité « condamnent » les arrêtés municipaux qui interdisent ces vêtements de bain islamique. À propos des repas de substitution sans porc pour les élèves musulmans, la Libre Pensée se range une nouvelle fois du côté des revendications musulmanes. Et sur la question du voile, là encore, nos laïcards aux cheveux grisonnants affichent leur soutien à une candidate LREM de Montpellier portant un hijab sur une affiche de campagne. « L’atteinte à la laïcité n’est pas dans le port d’un voile pour une candidate, note la fédération de l’Hérault. Par contre, l’atteinte à la laïcité est réelle quand le conseil municipal de Montpellier vote des subventions chaque année pour la promotion du culte catholique de saint Roch [fête traditionnelle de Montpellier, NDLR] ». L’ oui, les traditions chrétiennes non.

Une croisade contre les catholiques

Ce paradoxe religieux définit à lui seul l’action de la Libre Pensée qui, loin de lutter contre les atteintes à la laïcité comme le promet son manifeste, mène un combat résolument anticatholique. Grâce à un important maillage territorial et une méthode bien rodée, ces laïcards, dont certains ne cachent plus leurs accointances avec la franc-maçonnerie, s’attaquent aux racines chrétiennes de la France. Outre la statue de saint Michel aux Sables-d’Olonne, les militants de la Libre Pensée ont d’ores et déjà attaqué au tribunal administratif la statue de la sainte Vierge sur l’île de Ré, la croix de saint Jean-Paul II à Ploërmel, les crèches dans les mairies pendant l’Avent, les subventions aux écoles privées catholiques ou encore la participation d’élus à des fêtes religieuses traditionnelles. À chaque fois (ou presque), ils obtiennent gain de cause et créent ainsi de nouvelles jurisprudences. Leur dernier combat en date : rebaptiser – sans mauvais jeu de mots - le groupe scolaire public Jules-Géraud-Saliège, à Toulouse, du nom d’un cardinal emblématique de la ville, reconnu « compagnon de la Libération » et « Juste parmi les nations ».

Ces militants, qui se scandalisent du moindre calvaire en terre chrétienne, ne s’arrêtent pas aux lieux publics. Ils s’en prennent également à la pratique personnelle – et donc non soumise aux lois sur la laïcité – de la  catholique. Sur leur site Internet, ils lancent une campagne de « débaptisation ». Ils proposent ainsi à leurs membres qui auraient reçu le sacrement de baptême enfant de demander la suppression de leur nom des registres paroissiaux. La Libre Pensée demande encore à ses adhérents de « n’accomplir personnellement aucun acte religieux ».

Malgré la ringardise de cette poignée de militants antichrétiens, leur efficacité judiciaire peut nous faire craindre la disparition des signes visibles et tangibles de nos racines chrétiennes.

Par Clémence de Longraye le 17 octobre 2022

Boulevard Voltaire

vendredi 9 septembre 2022

Mort d’Élisabeth II : la classe politique salue une « amie de la France »



Depuis l’annonce de la mort de la reine d’Élisabeth II, ce 8 septembre, les hommages affluent du monde entier. En France, la classe politique, de la droite jusqu’à La France insoumise, partage son émoi et s’incline avec respect devant les 70 ans de règne d’une souveraine hors du commun.

La France en berne

« La reine Élisabeth II vient de s’éteindre. Une ère élisabéthaine s’achève. » Peu après l’annonce du décès de la souveraine britannique, Emmanuel Macron salue la mémoire « d’une amie de la France ». Dans un communiqué publié quelques heures plus tard, le chef de l’État rend une nouvelle fois hommage à « celle qui aura marqué l’histoire de son pays, de notre continent et de son siècle ». À l’instar du président de la République, beaucoup la pensaient éternelle. « Elle incarnait un peuple, un territoire, […] une stabilité aussi : à travers les fluctuations et les remous de la politique, une permanence au parfum d’éternité », écrit-il. Mais à l’âge de 96 ans, la souveraine « qui côtoya les géants du XXe siècle sur les chemins de l’Histoire s’en est allée les rejoindre », conclut Emmanuel Macron. En signe de recueillement, le drapeau britannique a été placé sur le perron de l’Élysée et tous les drapeaux seront en berne, ce 9 septembre.

Nicolas Sarkozy, invité de la reine Élisabeth au château de Windsor en 2008, a également tenu à saluer celle qui « était une figure familière, l'une des plus attachantes et des plus respectées ». Soulignant l’humour « si délicieusement britannique » de la souveraine, il rappelle que « par son intelligence, son courage et sa simplicité, elle incarnait le meilleur des valeurs de la monarchie britannique ». François Hollande, pour sa part, décrit « une personnalité exceptionnelle […] grande et respectée amie de la France ».

De droite comme de gauche, les éloges unanimes

Au-delà des chefs d’État, c’est toute la classe politique française qui rend un dernier hommage à la reine Élisabeth II. À droite, les élus s’inclinent devant celle qui venait de célébrer son jubilé de platine et qui incarnait la stabilité et l’ d’une nation. « Son souci du temps long, son patriotisme, son respect des traditions et de l'identité britannique sont un modèle », pour Éric Zemmour. Marine Le Pen, de son côté, adresse ses « plus affectueuses pensées » au peuple britannique après la mort de « l’une des figures les plus emblématiques et les plus aimées de l’histoire de son pays et de notre continent ». Chez les Républicains, François-Xavier Bellamy se dit profondément reconnaissant envers la souveraine. « À travers les épreuves comme les victoires, la reine Élisabeth II aura témoigné, avec la même force morale, de cette exigence essentielle : un peuple ne vit que de ce qu’il reçoit et transmet », souligne le philosophe sur son compte Twitter. Au Parti socialiste, Jack Lang, qui a eu l’honneur de rencontrer la souveraine britannique en 1992, brosse le portrait d’une « reine de légende »« C’était une femme qui forçait le respect », écrit l’ancien ministre de l’Éducation nationale et de la Culture. Et d’ajouter : « Reine courage et exigeante, elle s’imposait en modèle pour des millions de personnes. Désormais, elle devient un mythe universel. »

Plus étonnant, chez les Insoumis, si certains élus farouchement hostiles à la monarchie préfèrent garder le silence, d’autres tiennent à saluer avec élégance le règne d’Élisabeth II. Alexis Corbière, député de La France insoumise, écrit ainsi : « Comme beaucoup de mes compatriotes qui aiment la République, je reste à bonne distance des commentaires béats sur la monarchie. Mais elle a connu Churchill, de Gaulle, Kennedy etc., comme après un livre d'histoire qui se ferme, on se dit : quelle vie ! »


Son acolyte, Raquel Garrido, souligne, pour sa part, « son remarquable sens du devoir et son amour patriotique ». Du côté des écologistes, Sandrine Rousseau reconnaît que « Élisabeth II a marqué notre époque ». L’élue féministe ajoute : « Sans être monarchiste, je suis respectueuse du talent et du sens politique. Elle en a eu beaucoup. »

Tous partagent le même sentiment : avec le décès de la reine Élisabeth II, une page d’Histoire se tourne.

Par Clémence de Longraye le 9 septembre 2022

Boulevard Voltaire

lundi 5 septembre 2022

Immigration : le grand ras-le-bol des Français ne se cache plus



Les Français sont-ils excédés par l’immigration ? Ce samedi 3 septembre, alors que des « mineurs isolés », poussés par des associations proches de l’extrême gauche, squattent l’ancien collège Bellefontaine à Toulouse, les riverains décident de prendre les choses en main. Quelques minutes à peine après l’arrivée de ces migrants dans l’enceinte de l’école, les habitants du quartier viennent eux-mêmes leur demander de quitter les lieux. Aidés, dans un second temps, par les forces de l’ordre, ces riverains réussissent à déloger les migrants dans le calme, au grand dam des collectifs pro-migrants mobilisés.

Les Français exaspérés

Ce « délogement citoyen et républicain », pour reprendre les mots de Gilles-William Goldnadel, s’inscrit dans un mouvement de fond qui traverse la société française. Après des années de laisser-aller migratoire, les Français n’acceptent plus l’ de masse qui déferle sur le territoire. Ainsi, selon un sondage CSA pour CNews réalisé au début de l’été, 65 % de nos compatriotes estiment qu’il y a « trop d’immigration » en France. Le résultat dépasse largement la barre des 80 % auprès des sympathisants de la droite. D’autres enquêtes d’opinions réalisées ces dernières années font également état du doute grandissant des Français vis-à-vis de l’immigration. Par exemple, près de 70 % d’entre eux ne voient plus l’ comme une chance (enquête IFOP pour Le Figaro, novembre 2020). Un sondage Ipsos publié en mars dernier révélait, quant à lui, qu’une « majorité de Français se disent inquiets au sujet de l’immigration, non seulement pour eux (57 %) mais surtout pour le pays (71 %) ». Résultat : près d’un Français sur deux craint le «  de la population française » (enquête CSA pour CNews, février 2022).

Tous les voyants sont donc au rouge. L’exaspération gagne les Français, qui passent un cap et décident donc d’agir seuls pour lutter contre l’immigration. De leur côté, les pouvoirs publics ne semblent pas prendre la mesure du problème.

L’immobilisme du gouvernement

La politique migratoire demeure inchangée et les entrées sur le territoire français, loin de ralentir, ne cessent d’augmenter. La France a ainsi délivré 733.070 visas en 2021, contre 712.317 l’année précédente (soit une hausse de 2,9 %), notamment à des immigrés originaires du Maroc, d’Algérie, d’Arabie saoudite et de Tunisie. À cela s’ajoute une augmentation des primo-délivrances de titres de séjour (+21,9 %) et des demandes d’asiles (+ 30,3 % par rapport à 2019). Outre cette  légale comptabilisée par le ministère de l’Intérieur, il existe une immigration illégale, très importante, qui passe sous les radars de la Place Beauvau mais avec laquelle les Français sont contraints de vivre.

Autre symptôme de la faillite des pouvoirs publics en matière migratoire : le faible pourcentage d’expulsions d’étrangers en situation irrégulière effectivement réalisées. Le fiasco récent de l’expulsion de l’imam Iquioussen illustre à lui seul le manque de fermeté du gouvernement en matière migratoire. Car si le nombre d’obligation de quitter le territoire français (OQTF) prononcé augmente bel et bien depuis plusieurs années (+30 % entre 2016 et 2020), le taux d’exécution reste très faible. Seuls 6,9 % d’OQTF ont ainsi été exécutés en 2020, selon la mission Immigration, asile et intégration du Sénat. Un chiffre bien loin de 100 % d’exécutions d’OQTF promis par Emmanuel Macron en 2019.

Mais alors que les Français réclament davantage d’autorité et de fermeté en matière migratoire, le gouvernement décide de reporter la loi Immigration, dont l’examen était initialement prévu au mois d’octobre. À l’image des habitants de Toulouse, les Français vont-ils faire eux-mêmes ce que l’État ne fait pas ou plus, à savoir contrôler l’immigration ?

Par Clémence de Longraye le 5 septembre 2022

Boulevard Voltaire