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jeudi 29 juin 2023

Quand LFI se brûle à son propre feu !



Les policiers expérimentés sont formels. Les émeutes liées au drame de Nanterre et au décès du jeune Nahel tué par un policier après un refus d’obtempérer ressemblent en tout point aux échauffourées qui ont mis le feu à la France en 2005. L’origine présente d’ailleurs de grandes similitudes. Des jeunes poursuivis ou appréhendés par la Police, avec une issue fatale.

À la différence de 2005 néanmoins, les émeutes ayant éclaté en Île-de-France et ailleurs ont été abondamment filmées et diffusées sur les réseaux sociaux.  On y voit notamment le député LFI Carlos Mertens Bilongo pris à parti par des émeutiers et frappé. Son crime d’après les participants ? Vouloir récupérer à des fins politiques le courroux des dizaines de racailles brûlant et pillant çà-et-là. Un espèce de boomerang de réalité qui revient à la figure du député du Val de Marne. La France Insoumise n’a d’ailleurs pas souhaité commenter cette séquence qui a fait le tour des réseaux sociaux. Suffisamment pour que le député RN Grégoire de Fournas tweete un message de soutien ironique à son collègue de gauche. « J’adresse mon total soutien à Carlos Bilongo pris à parti par les émeutiers. Ensemble, remettons la France en ordre ! »a tweeté le député de Gironde dont la permanence et la voiture ont été dégradé dans la nuit par des émeutiers à Pauillac.

Dans une autre vidéo, datant elle aussi de la soirée de mercredi à jeudi, on aperçoit le maire Génération.s de Trappes, Ali Rabeh, pris à partie par ses propres administrés et mitraillé par des tirs de mortiers d’artifice.

Les pyromanes au service « grands brûlés »

Un déchaînement de violence qui vise donc aussi l’extrême gauche alors même que celle-ci s’évertue à souffler sur les braises. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon enchaîne-t-il les tweets à charge contre la Police. Ainsi, le député de Roubaix et Wattrelos David Guiraud a-t-il refusé de lancer un appel au calme sur le plateau de BFM TV, pendant qu'une partie de sa circonscription brûlait. Et le maire de Trappes Ali Rabeh n’avait-il pas affirmé à Jordan Bardella sur le plateau de C8 en février 2022 que « son monde était en train de s’éteindre » ? « Ce monde-là, cette France-là, elle advient de gré ou de force, que vous l’aimiez ou que vous la rejetiez » avait presque menacé le maire de Trappes : « et elle s’imposera parce qu’elle s’impose déjà; et votre vieux monde, votre monde raciste est en train de s’éteindre, vous avez raison, vous le voyez et vous paniquez ». Ce matin, le premier magistrat de la ville des Yvelines était beaucoup moins arrogant : « Tous les appels à la raison ont été inutiles, déplore Ali Rabeh cité par Le Parisien. Je n’ai jamais vu une telle détermination à en découdre, chez des très jeunes. » On ne sait pas si la situation se calmera à Trappes, mais il est intéressant de voir Monsieur Rabeh goûter en avant-première la France qui a remplacé comme il le souhaitait notre « monde en train de s’éteindre ».

De manière presque guignolesque, le député du Nord Ugo Bernalicis s’est quant à lui plaint de la réaction du maire de Mons-en-Baroeul, Rudy Elegeest, à qui le député Bernalicis avait envoyé un message de soutien après les émeutes. Le maire lui a répondu « Arrêtez de faire votre guignol ». Une saillie que le député Insoumis dénonce juste après avoir retweeté les sorties hasardeuses de Jean-Luc Mélenchon sur « les chiens de garde appelant au calme ». C’est au fond tout le problème de la Nupes. Appelant à l’affrontement dans le confort feutré des plateaux télés et s’agenouillant une fois sur le terrain. Si ce n’est pas de l’incitation, cela s’apparente presque, au moins, à de la complicité passive.

Par Marc Eynaud le 29 juin 2023

Boulevard Voltaire

mardi 6 juin 2023

De la défense du capitaine Dreyfus à celle des zadistes : ça baisse, à la LDH !



On ne saurait évidemment limiter la politique aux tweets. Mais il y en a de révélateurs, tel celui de la Ligue des droits de l’homme, ce 4 juin : « La criminalisation croissante des militants écologistes est une dérive grave, écrit l'organisme. C'est la responsabilité de celles et ceux qui menacent nos conditions de subsistance et mettent ainsi en danger l’exercice de nos droits & libertés qui devrait être mise en cause. »

Certains hommes politiques, même donnés pour « progressistes », tel Emmanuel Macron, évoquent la « décivilisation » de notre société, tandis que d’autres - Éric Zemmour, pour ne citer que lui - assurent que c’était « mieux avant ». Les deux n’ont pas forcément tort et la LDH tendrait à leur donner raison. Car cette noble institution, fondée en 1898 et dont l’objet social consistait à défendre « l’homme » (vocable singulièrement « genré », en cette époque de libéralisme avancé), aurait maintenant un peu de mou dans la corde à nœuds.

À l’époque, il s’agissait de défendre une classe ouvrière généralement maltraitée et des droits de l'homme souvent bafoués. À croire que la Révolution française est passée par là. Et, tandis que les bourgeois républicains à rouflaquettes s’agitaient, le Vatican et sa doctrine sociale de l’Église tentaient de réparer les injustices dont le peuple était la victime. Passons.

L’heure de gloire de la Ligue des droits de l’homme ? L’affaire Dreyfus, il va de soi. Une sorte de rente à vie. Un peu comme Patrick Hernandez et son « Born to Be Alive » (1978), qui lui permet encore de vivre grassement de ses droits d’auteur. Pour la LDH, ce serait plutôt l’argent public. Et depuis ? Une lente descente aux enfers, l’amenant aujourd'hui à défendre tout et n’importe quoi. Quitte à ruiner le peu qui pouvait lui demeurer d’autorité morale et à contredire l'objet social d’origine.

Ainsi, historiquement très en pointe contre les guerres coloniales, la LDH stigmatise aujourd’hui la politique d’un État pourtant souverain, la Tunisie, dès lors qu’elle entend mettre en place sa propre politique. Résultat ? Un assez joli triple salto arrière néo-colonialiste, quand la Ligue des droits de l’homme dénonce le racisme des Arabes contre les Noirs, ce 2 juin : « Depuis l’automne dernier, il règne en Tunisie un climat de haine et d’hostilité envers les étrangers et, particulièrement, les Subsahariens qui y résident. »

Cela signifierait donc que ce pays, débarrassé du mandat français le 20 mars 1956, n’aurait plus le droit de décider qui a le droit ou non de résider sur son territoire ? Que les droits de l’homme ne concerneraient pas forcément l’homme tunisien ? Dans la foulée, entretenant l’amalgame entre « colonisés » et « colonisateurs », et pas à une contradiction près, la LDH confond les « agresseurs » et les « agressés ». D’un côté, des factieux écologistes et, de l’autre, les policiers chargés de faire respecter « l’ordre républicain ».

Si l’on était malicieux, on rappellerait à cette ligue de vertu que les zadistes sont souvent enfants de la bourgeoisie et les CRS fréquemment issus de la classe ouvrière. Mais il est vrai que la LDH s’est depuis longtemps désintéressée de la question sociale. Une imposture de plus. Ce n’est pas la première, sachant que cette œuvre caritative procède d’une sorte d’antériorité dans la forfaiture. Rappelons que trois, au moins, de ses illustres membres - Gaston Bergery, Léon Émery ou Félicien Challaye - sont devenus les premiers collaborateurs de l’Allemagne nazie.

Quand on veut grimper au cocotier, faut-il au moins avoir la culotte propre.

Par Nicolas Gauthier le 5 juin 2023

Boulevard Voltaire

dimanche 7 mai 2023

Pitoyable petit M. Darmanin qui insulte Giorgia Meloni



Lors de l’émission « Les Grandes Gueules » de RMC du 4 mai M. Darmanin a jugé opportun de déclarer : « Madame Meloni, gouvernement d’extrême droite choisi par les amis de Madame Le Pen, est incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue. » Passons sur le français approximatif pour venir sur le fond.

Première vérité d’évidence qui, semble-t-il, n’a pas été relevée par Darmanin, Mme Meloni n’a pas été choisie « par les amis de Madame Le Pen » mais par le peuple italien. Le bon Gérald serait bien inspiré de réapprendre ce que c’est que la démocratie, mais il est vrai qu’il appartient à un gouvernement qui préfère esquiver le vote de la représentation nationale et qu’il fut, de surcroît, porte-parole de campagne de Sarkozy, l’homme qui fit voter par le Parlement le traité de Lisbonne, texte quasiment identique à celui du projet de Constitution européenne rejeté par référendum par les Français !

Deuxième évidence, Mme Meloni et ses alliés ont gagné les élections en septembre dernier et celle-ci a été nommée présidente du Conseil le 21 octobre 2022. Cela fait donc seulement six mois, très court délai pour résoudre un problème aussi difficile que celui des flux migratoires. Comment le ministre de l’Intérieur, qui est à ce poste depuis trois ans, qui appartient au gouvernement depuis 2007, et qui a montré son inefficacité à lutter contre l’immigration illégale et à faire exécuter les reconductions à la frontière, ose-t-il donner des leçons à Mme Meloni ?

Troisième évidence, les îles et les côtes du sud de l’Italie sont un point d’attraction et une porte d’entrée dans l’Union européenne du fait de leur proximité des côtes africaines et l’Italie doit faire face seule aux flux migratoires incontrôlés provenant d’Afrique via la Libye, pays en plein chaos depuis l’intervention voulue notamment par Sarkozy. Cette rive de la Méditerranée totalement déstabilisée est ainsi devenue la base arrière des passeurs et des trafiquants d’êtres humains qui font des côtes italiennes leur point d’entrée pour l’Union européenne qui est incapable d’organiser une riposte adéquate.

Quatrième évidence le règlement Dublin sur le droit d’asile fait peser sur les États périphériques de l’Union européenne, dont l’Italie et la Grèce, un poids très important alors qu’ils ont déjà la lourde charge du contrôle des frontières extérieures, seul lieu de contrôle fixe depuis l’abolition des frontières internes par les accords de Schengen. Tâche d’autant plus difficile que l’action de Frontex est entravée par les ONG et la gauche du Parlement européen.

Les critiques grossières de M. Darmanin sont donc malvenues, inopportunes et de mauvaise foi. Elles étaient de surcroît à visées de politique politicienne intérieure. Ce qui démontre la légèreté du ministre de l’Intérieur, qui n’hésite pas à abîmer les relations de la France avec l’Italie pour le plaisir d’une vaine querelle à l’égard du RN.

Hélas, l’indécence à l’égard du gouvernement italien semble être une habitude de ce triste gouvernement. Mme Borne avait, en effet, eu l’outrecuidance d’indiquer que la France serait attentive au respect des droits de l'homme en Italie après la victoire de Mme Meloni et de ses alliés ! Invraisemblable et indécente ingérence dans les affaires de l’Italie.

À juste titre, Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères italien, ancien président PPE du Parlement européen, a réagi avec vigueur. Réussir à mettre en colère un homme connu pour son affabilité, sa courtoisie et sa connaissance des rouages de l’Union européenne est un exploit dont le petit monsieur Darmanin devrait rougir. Décidemment, ce gouvernement est celui du mépris, de la mauvaise éducation et du manque de respect à l’égard des choix démocratiques des peuples.

Par Stéphane Buffetaut le 7 mai 2023

Boulevard Voltaire

samedi 18 février 2023

Bordeaux : une exposition pour mettre en valeur les migrantes. Où sont les hommes ?



Si l’on en croit Le Figaro, la ville de Bordeaux, dirigée par l’écologiste , verse 10.000 euros de subventions à l’association SOS Méditerranée. Certes, 10.000 euros, ce n’est même pas l’épaisseur du trait pour une ville dont le budget de fonctionnement annuel avoisine les 350 millions d’euros. 10.000 euros, c’est une paille, rapportée, par exemple, aux quelques 300.000 euros alloués aux réceptions par cette même municipalité. Mais tout est aussi une question de symbole.

Les esprits chagrins avanceront qu’un budget communal est fait pour pourvoir aux besoins de la commune et de ses habitants : assurer la sécurité, veiller à l’entretien de la voirie, des écoles, œuvrer pour la solidarité entre les générations, gérer l'état civil, etc. Bref, toutes choses pas très exotiques. Mais pourtant, il faut bien s'y coller ! Bien sûr, les communes ne vivent pas repliées derrière leurs tours crénelées. Lorsqu’un événement exceptionnel se produit dans le monde (catastrophe naturelle, guerre), les municipalités de tout bord votent en conseil municipal, la plupart du temps à l’unanimité, une subvention exceptionnelle au profit d’associations humanitaires venant en aide en urgence aux populations. Ce fut le cas pour l’ ou encore, tout récemment, pour le  en  et en . Mais SOS Méditerranée ?

Sauver des naufragés est une noble mission qui s’impose à tout marin par le droit international et plus encore, sans doute, par humanité. En revanche, lorsque l’on joue le forcing avec les gouvernements, comme ce fut le cas, en novembre dernier, dans l’affaire de l’Ocean Viking, affrété par SOS Méditerranée, qu’au final on soutient, entretient, encourage le flux de migrants en direction de l’Europe, on entre dans une autre dimension. C’est ce qui est reproché à cette association. Et la subventionner revient donc à la soutenir. Mais le maire de Bordeaux assume. « Soutenir SOS Méditerranée, c'est incontestablement redonner de l'espoir et on en a besoin », déclare-t-il au Figaro. Et c’est ainsi que Bordeaux organise, jusqu’au 11 mars, une exposition baptisée « Femmes, éclaireuses d'humanité ». Une exposition « sur les femmes secourues, les femmes qui sauvent et les femmes qui témoignent ».

On imagine que ce zoom photographique sur les femmes secourues vise à lutter contre cet affreux préjugé véhiculé depuis trop longtemps par l’extrême droite ici et là : il n’y aurait que des hommes à fuir la guerre et la misère en se jetant dans des canots pour traverser la Méditerranée. Il n’y a pas que des homme, effectivement. SOS Méditerranée elle-même, nous indique sur son site que... « 15 % des personnes secourues par SOS Méditerranée depuis 2016 sont des femmes ». 15 % : on est donc bien loin de la parité.

Et puis, si l’on va au bout de la chaîne de la migration, c'est-à-dire « sur nos territoires », comme on dit, on apprend, par exemple, en consultant le rapport d’activité de 2019 de la mission mineurs non accompagnés du ministère de la Justice, que sur les 16.760 mineurs non accompagnés () comptabilisés cette année-là, on comptait 95,5 % de garçons et 4,5 % de filles. Très très loin de la parité. Une proportion que l’on retrouvait en 2018 et 2017. Des MNA, rappelons-le, dont la minorité est loin d'être toujours vérifiée.

On peut faire dire beaucoup de choses à une photographie. On l’a vu naguère avec l’exploitation de celle du petit Aylan, dont le corps avait été retrouvé sur une plage de  après un naufrage. Les statistiques, elles aussi, nous disent beaucoup. En tout cas, les clichés ont la vie dure mais il y a peut-être une bonne raison...

Par Georges Michel le 17 février 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 15 février 2023

L’immigration n’est pas une solution pour l’Europe



En 2022, l’agence Frontex a comptabilisé 330.000 franchissements irréguliers des frontières extérieures de l’, un record depuis 2016 ! Face à cette augmentation de 64 % des entrées illégales par rapport 2021, non seulement la Commission européenne reste inactive, mais elle semblerait vouloir accentuer les flux vers l’Europe.

Rappelez-vous les propos de Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, qui expliquait, en novembre dernier, que « l’hiver démographique de l’Europe est comblé par des apports du reste du monde ». Ses propos ont trouvé un écho dans plusieurs pays, puisque de nombreuses initiatives visant à faire venir légalement en Europe des travailleurs étrangers, autrement dit en légalisant l’immigration illégale, sont mises en place. Dans ce domaine, l’ s’apprête à battre tous les records avec son projet d’instaurer une loi immigration ultralibérale. Berlin voudrait assouplir les conditions d’entrée des étrangers sur son territoire. Il ne serait alors plus nécessaire de parler la langue ou de présenter un contrat de travail avant de s’installer dans le pays. Ainsi, près de 400.000 étrangers devraient arriver chaque année outre-Rhin d’ici 2035, soit plus de 5 millions de personnes. On en viendrait presque à regretter le million de migrants de Mme Merkel...

Le chancelier Olaf Scholz justifie cette décision par la baisse de la démographie et le manque de main-d’œuvre en , utilisant les mêmes prétextes que Bruxelles. En France, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, se sert de la même excuse pour justifier la venue de travailleurs étrangers. Au fond, ces décisions de faire venir des centaines de milliers de migrants nous montrent la prééminence de l’économie sur le reste. Les êtres humains ne sont vus que comme des variables économiques qu’il convient d’ajuster un coup par-ci, un coup par-là. Pourtant, cette vision déconnectée se heurte régulièrement à la réalité : montée de l’islamisme, insécurité, chômage, assimilation impossible... Autant de facteurs primordiaux ignorés par nos élites qui ne pensent qu’à la rentabilité et à la viabilité d’un modèle économique essoufflé.

D’autres solutions existent pourtant, comme la relance des politiques familiales en Europe. La Pologne et la Hongrie ont pris ce sujet au sérieux, pourquoi pas la France ? On voit bien que dans le débat actuel sur la , ce sujet est complètement mis de côté par le gouvernement. La tendance, relayée allègrement par la gauche, est plutôt de culpabiliser, notamment au nom des dogmes écologistes, les Français faisant le choix d’avoir des enfants. Le monde à l’envers...

Au milieu de cette situation plutôt inquiétante, il reste des raisons d’espérer. Une prise de conscience générale sur le sujet de l’immigration et ses conséquences émerge en Europe. Lors du dernier Conseil européen, de nombreux chefs d’État ont fait part de leurs inquiétudes face à la submersion migratoire et demandé à ce que l’Union européenne agisse. Ils sont de plus en plus nombreux à demander, notamment, la construction de murs et de barrières aux frontières extérieures de l’Union européenne. Si la Commission européenne refuse toujours de financer ces murs, elle commence néanmoins à lâcher du lest face à ce début de bronca. Ursula von der Leyen a annoncé vouloir financer des « infrastructures mobiles et fixes ». Une expression floue pour contenter tout le monde, mais qui témoigne de l’évolution progressive des choses. Si l’ reprend une infime partie des constats que nous dressons depuis des années sur l’immigration, les peuples européens, eux, ont déjà pris conscience du danger que représente la submersion migratoire pour notre civilisation.

Les exemples du Royaume-Uni, du Danemark, de la Suède, de la Hongrie, de la Pologne, pour ne citer qu’eux, qui refusent de voir leur modèle de société et leur identité disparaître et rejettent l’immigration à outrance, devraient ouvrir les yeux de l’Europe de Bruxelles. Les dernières élections en  devraient aussi alerter les défenseurs de cette immigration de masse, puisque le Parti social-démocrate d’Olaf Scholz vient d’être mis en difficulté et devrait perdre la mairie de Berlin qu’il détenait depuis plus de vingt ans, notamment en raison de l’insécurité générée par l’immigration incontrôlée.

Face à cela, à nous de faire en sorte que nos solutions en la matière soient reprises. Il en va de l’avenir de l’Europe et de ses peuples, de notre civilisation et de nos cultures.

Part Jean-Paul GarraudDéputé RN au Parlement européen du 15 février 2023

Boulevard Voltaire

lundi 6 février 2023

Rats, migrants, insécurité, loyers fous : le Paris d’Hidalgo se vide, selon l’Insee



C’est Le Parisien qui l’écrit en une le 5 février : «  perd ses habitants. » De fait, « en dix ans, 123.000 personnes ont quitté la capitale ». Et si la capitale continuait à se dépeupler à ce rythme, elle compterait, en 2050, moins de 2 millions d’habitants, prédit l’INSEE.

La Saint-Valentin et son business approchant à grands pas, la télévision d’État nous offre en fin de JT une mini-série sur les villes et l’amour. Elle s’ouvre sur « la ville la plus romantique du monde », à ce qu’il paraît. C’est peut-être encore vrai pour les étrangers et les touristes en mal de chromos, de 2CV Citroën et d’accordéon. Ça l’est nettement moins pour les Parisiens qui, eux, s’enfuient vers des cieux plus vivables.

Rivale de longue date de l’actuel maire  (actuellement maire du VIIe arrondissement) a vivement réagi sur Twitter : «  est devenue une ville qu’on fuit : voilà le bilan que la majorité socialiste-verts aura à assumer en 2026 ! » Pas faux…

Fin décembre, l’INSEE a publié ses chiffres : depuis 2012, les Parisiens prennent la poudre d’escampette et la fuite s’est accélérée pour atteindre en moyenne 12.400 personnes par an entre 2014 et 2020 et 123.000 personnes en dix ans. Une chute entamée à la fin du mandat Delanoë et poursuivie une décennie durant sous la houlette d’Anne Hidalgo.

Devant ces chiffres, la mairie de  fait comme d’habitude : réponse à côté de préférence. Oui oui, la mairie compte s’attaquer à ce désamour. Et comment ? En accroissant le parc de logements publics, moins chers, et en adaptant la ville aux enfants.

Des logements publics et sociaux, il y en a pléthore, à Paris. Il y a même des arrondissements (ceux du nord de la capitale) où l’on a l’impression de ne voir que cela. Reste à savoir qui en bénéficie. Et si  est le seul département francilien à perdre des habitants, c’est parce que la vie y est devenue cauchemardesque entre rats, immigration folle, , saccage des quartiers, saleté, tout pour les vélos et des loyers de folie.

Avec une densité de population intra-muros supérieure à New York et même à New Delhi, la capitale française devient insupportable à vivre au quotidien. D’autant qu’aux « désagréments » cités plus haut, il faut ajouter des transports en commun sursaturés malgré l’augmentation sévère du passe Navigo, les manifestations et les défilés qui paralysent ce qu’il reste de circulation un jour sur deux, la hausse de 52 % de la taxe foncière en 2023. Et, en prime, la panique des Jeux olympiques en plein cœur de ville dès l’année prochaine.

Surtout, la ville a totalement changé de visage, avec des quartiers dorénavant 100 % ethniques : indien autour de la gare de l’Est, chinois à Belleville et dans le Xe, vietnamien et thaï dans le XIIIe, maghrébin puis africain de Stalingrad à Barbès, ouvert aux camps de migrants vers la porte de la Villette, avec des « marchés aux voleurs » institutionnels sous le métro aérien et porte de Clignancourt… Et puis, sur les berges de la Seine et dans ce tout petit cœur de ville qui démarre dans le Marais pour rejoindre l’avenue Montaigne et les Champs-Élysées, il y a le  du grand luxe, celui de l’intelligentsia friquée qui se rend à vélo ou en voiture de fonction à la nouvelle Samaritaine, remontant une rue de Rivoli désormais dévolue aux deux-roues…

Les  qui le peuvent se sont échappés de leurs quartiers saccagés, abandonnant une ville qu’ils ne reconnaissent plus. Les familles ont fui, elles aussi, chassées par les prix et par la contrainte scolaire d’une « mixité sociale » trop souvent synonyme de baisse de niveau…

 vit encore de souvenirs, mais la capitale est à l’image du pays : sur la pente savonneuse et fatale du déclassement.

Par Marie Delarue le 6 février 2023

Boulevard Voltaire

lundi 30 janvier 2023

Presque un million de demandeurs d'asile dans l'UE en 2022 : stop !



Communiqué de Jean-Paul GarraudDéputé français au Parlement européenPrésident de la délégation du Rassemblement National au Parlement européen du 30 janvier 2023

La submersion migratoire de l’UE s’accélère encore puisqu’il y a eu quasiment 1 million de demandeurs d’asile en 2022 selon les chiffres officiels. En France, le nombre de premières demandes d’asile augmente de 31,3 % en 2022 par rapport à 2021 avec 137.046 dossiers alors que les déboutés ne sont que rarement expulsés.

De tels chiffres devraient faire frissonner n’importe quel Français ou Européen en général attaché à l’identité de son pays et de l’Europe. D’autant plus quand l’on connaît le lien étroit entre l’immigration, la criminalité et le terrorisme, souvent islamiste.

Qui peut sincèrement croire la Commission européenne quand elle annonce ces jours-ci vouloir plus de renvois de déboutés du droit d’asile et dans le même temps entend légaliser l’immigration illégale ? Qui peut croire E. Macron quand il déclare que 100% des expulsions seront exécutées, mais désire en même temps une régularisation massive de clandestins pour les besoins de « métiers en tensions » ? Personne.

RN

lundi 16 janvier 2023

OQTF : Bayrou se pose les bonnes questions. On attend les bonnes réponses !



Le vieux sage a parlé. , désormais sorte de pythie de la République, était l’invité de BFM TV, ce dimanche 15 janvier. Il paraît qu’Emmanuel Macron le consulte régulièrement. François Mitterrand, c’était la voyante Élisabeth Teissier. Chacun son truc. Certains, c'est les entrailles de volaille.

Donc, il a parlé sur BFM TV. Vient sur le tapis la question des fameuses obligations de quitter le territoire national (). « Est-ce qu’il est légitime de ne pas renvoyer les gens simplement parce que leur pays est dans un état de désordre absolu : c’est une question qu’on a le droit de poser ouvertement », affirme le nouveau récipiendaire de la Légion d’honneur. Merci ! C’est toujours bon d’avoir l’avis d’une autorité morale. « Ah bon ? », réagit le journaliste qui ne s’attendait peut-être pas à celle-là. « Oui », répond le patron du MoDem. « Je trouve que la situation actuelle n’est pas supportable pour un très grand nombre de Français qui disent : "Mais comment c’est possible ?" On se souvient du drame dans le Nord. Oui, on a raison de poser ce genre de question. »

Le drame dans le Nord ? Bayrou voulait-il parler de celui de la gare du Nord, qui ne remonte pas aux calendes grecques ? On s’en souvient très bien, ça remonte à tout juste mercredi dernier : un homme, qui était sous le coup d’une  datant de l’été dernier, a poignardé six personnes avec un poinçon. L’individu serait de nationalité libyenne et, donc, ne pouvait pas être expulsé, compte tenu de l’instabilité de la Libye. On se pince. Le ministère de l’Intérieur, rapporte Mediapart, a donné les explications de cette situation ubuesque : c’est pour qu’il « puisse être expulsé dès que la Libye sera stabilisée ». Comment dire…

Mais on progresse ! Puisque, désormais, nous avons le droit de nous poser la question. Maintenant, il faudrait peut-être aller un peu plus loin. Puisqu’il est légitime de se poser la question pour les ressortissants de pays « dans un état de désordre absolu », on imagine qu’il est tout aussi - voire plus, en toute logique - légitime de se poser la question pour des individus sous le coup d’ et ressortissants de pays où le désordre n’est pas absolu et, tant qu’à faire, de pays réputés vivre dans l’ordre le plus absolu, comme, par exemple, l’Algérie… On se souvient du meurtre de Lola commis par une Algérienne, elle aussi sous le coup d’une OQTF.

Et puis, tant qu'à faire, allons encore plus loin. Osons ! Si nous avons le droit de nous poser ces questions, nous avons, a fortiori, le droit d’avoir des réponses. Et force est de constater que, pour l’instant, Emmanuel Macron, qui est au pouvoir depuis six ans, n’a pas apporté beaucoup de réponses à ces questions tellement légitimes pour les Français. Consulte-t-il la Pythie sur ce sujet ? Il serait temps.

Par Georges Michel le 15 janvier 2023

Boulevard Voltaire