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vendredi 18 novembre 2022

Fiasco migratoire


L’Ocean Viking est en train de devenir un symbole dévastateur. 

L’histoire de ce bateau et de ses 234 migrants est l’apologue de toutes les défaillances de notre politique migratoire. Une Europe incapable d’abord de tenir ses frontières, de s’attaquer aux passeurs, de coordonner les missions des pays qui la composent. Des ONG dont le souci humanitaire dissimule une volonté politique : accoster dans des ports européens plutôt que dans ceux du Maghreb. Un dévoiement des notions d’accueil et d’asile que l’on invoque pour habiller notre impuissance. Et puis, une fois que le bateau est à Toulon, la faiblesse d’État visible à l’œil nu quand quatre migrants profitent d’un vice de procédure pour quitter la zone d’attente, quand une vingtaine de mineurs venus d’Érythrée parviennent à quitter la structure qui les accueille et se volatilisent. 

On peut enfin s’interroger sur la reconduite effective de ceux qui seront déboutés du droit d’asile. Au regard du taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF), on peut penser que la très grande majorité d’entre eux sont encore chez nous pour longtemps. Pourtant, le ministre de l’Intérieur n’avait pas lésiné sur les démonstrations d’autorité : centre militaire, DGSE, Ofpra... Le bilan général de cette histoire ? L’étranger qui force la porte de l’Europe sait qu’il n’en repartira pas...

Dès lors, il devient absurde de parler de frontières ouvertes puisqu’elles sont incapables de se fermer, hypocrite d’évoquer une politique migratoire quand elle se disloque sous nos yeux. La cruelle vérité est que l’autorité de l’État est perpétuellement bafouée dans un de ses principes constitutifs : le pouvoir de décider qui entre ou sort du territoire. 

Les conséquences d’un tel affaiblissement sont vertigineuses : défiance des citoyens, réveil de sentiments xénophobes, recherche désordonnée d’actions radicales. En d’autres termes, effacement de la politique. Les solutions fermes et sereines pourtant existent. On les trouve non pas dans les autocraties mais chez les sociaux-démocrates danois, qui devraient être un exemple pour toute l’Europe.

Par Vincent Trémolet de Villers le 18 novembre 2022

Le Figaro

mardi 15 novembre 2022

Les élus macronistes au PE votent l'élargissement des frontières passoires de Schengen !



Communiqué de Jean-Paul GarraudDéputé français RN au Parlement européenPrésident de la délégation du Rassemblement National au Parlement européen du 15 novembre 2022

Au moment où les clandestins entrent en masse dans l’Union européenne, notamment grâce aux bateaux-taxis d’ONG et que les armes et la drogue circulent massivement dans Schengen, les députés macronistes au Parlement européen ne pensent qu’à voter pour l’élargissement de cet espace de circulation incontrôlée. Quant aux eurodéputés LR, ils ne semblent pas avoir d’avis sur la question puisqu’ils se sont abstenus.

Si cette décision d'intégration devait être confirmée par le Conseil, ce serait une très mauvaise nouvelle pour la sécurité des Français et des Européens en général. Des frontières européennes extérieures avec la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro ne sont pas souhaitables, d'autant plus que les refoulements de migrants par la police sont considérés comme discriminatoires par Bruxelles.

Tant que les frontières extérieures sont des passoires, que la Commission européenne et la Cour de Justice de l’UE tentent de faire disparaître les contrôles aux frontières intérieures et qu’il n’existe pas de procédures souples et rapides de retour des déboutés du droit d’asile, entre autres mesures nécessaires, il est inenvisageable d’élargir l’espace Schengen, quels que soient les pays candidats.

RN

Démographie: entre immigration massive et politique nataliste, il faut choisir

 

Alors que le vieux continent connaît d’innombrables problèmes sociaux, culturels, sécuritaires à la suite d’un demi-siècle d’immigration massive, les simples propos d’un député sur les migrants ont provoqué les cris d’orfraie de toute la classe politique. Dans le même temps, Gérald Darmanin a annoncé vouloir intensifier ce processus migratoire en accordant davantage de titres de séjours à des travailleurs clandestins sous prétexte que ces derniers se trouvent dans des secteurs d’activité « tendus ». Il provoque ainsi un appel d’air à destination des migrants traversant la Méditerranée, de plus en plus nombreux suite à la bombe démographique africaine[1]. En parallèle à cette immigration sans frein qu’il est interdit de contester, l’Europe connaît un hiver démographique[2] sans précédent, le tout favorisé par un discours écologiste dé-nataliste. 

Plutôt que de lancer un vaste plan nataliste en France, les idéologues modernes expliquent donc que l’immigration représente pour les pays développés la seule solution pour « permettre de combler le solde démographique naturel, d’ores et déjà négatif» [3]. Notre société est devenue tellement passive face aux défis modernes qu’elle nous exhorte à accepter la fameuse « transition démographique » artificielle promue par Emmanuel Macron au lieu d’exalter la solution naturelle que toute société saine devrait défendre.

À rebours des progressistes qui nous assènent un discours fataliste (« il n’y a rien à faire contre les flux migratoires ») et culpabilisateur (« il faut avoir moins d’enfants pour sauver la planète »), nous devons être résolument tournés vers le futur de notre pays. Et cela passe par la démographie. Ainsi, nous souhaitons promouvoir pour la France, et pour l’avenir de notre continent, la relance de la natalité et la fin de l’immigration massive, par humanisme et par réalisme ! Par humanisme, car tout déracinement d’un individu à sa terre est un drame absolu, surtout si nous n’avons à lui offrir que des conditions de vie lamentables. Par réalisme par ce que, au-delà des questions économiques, la question démographique est indissociable de la question de l’éducation : quels Français voulons-nous pour demain ? Que nous importe que nous ayons chaque année 300 000, 400 000 ou 500 000 naissances supplémentaires si nous ne sommes pas capables d’éduquer correctement cette jeunesse ? Or, l’immigration massive présente justement un problème éducatif : nous sommes devenus incapables d’assimiler les masses qui se présentent à nos frontières, qu’en sera-t-il demain de leurs enfants et petits-enfants ? François Bayrou, notre nouveau « commissaire au plan », a eu le mérite d’évoquer ce problème aux derniers États généraux de la natalité : pour lui, la solution migratoire n’est « pas une solution d’évidence », notamment parce qu’elle « présente des difficultés sociales et culturelles»[4].

Nous rajouterons, parce que ce sujet doit être abordé pour de bon, que la « politique nataliste » ne présente pas en soi de problème écologique, contrairement à ce qui est affirmé par ceux qui prophétisent la fin de l’espèce humaine sur tous les plateaux de télévision. Puisqu’il est avéré qu’une famille de trois enfants en France (3.221 Kg de CO2 par an) a un bilan carbone moins important qu’un célibataire globalement plus consumériste (10.685 Kg de CO2 par an)[5], pourquoi défendent-ils sans cesse la dé-natalité ? Si vraiment l’empreinte carbone est la clé du problème environnemental, alors pourquoi ne voit-on pas les adeptes d’Attac, d’Extinction-Rébellion ou de Dernière Rénovation promouvoir des politiques familiales ? À l’inverse, il n’est pas vraiment sérieux de prétendre vouloir sauver les générations futures en stérilisant les générations présentes : l’« éco-anxiété » dont souffriraient certains jeunes[6] biberonnés aux scénarios de science-fiction du GIEC[7] ne doit pas les empêcher d’avoir un raisonnement censé… Qu’ils se concentrent d’abord sur les porte-conteneurs, fruits de la mondialisation sauvage, et qui représentent chaque année 2,6% des émissions mondiales[8], avant de stériliser notre avenir. 

Ainsi, la question écologique ne sera pas réglée par la dénatalité de l’Europe. Et la question de l’hiver démographique européen ne doit pas être réglée par l’immigration, mais par une véritable politique nataliste. Celle-ci doit permettre aux foyers de vivre dans des conditions décentes, dans un logement adapté à la taille d’une famille, avec des emplois stables pour au moins l’un des membres de la famille, et suffisamment de pouvoir d’achat pour prendre soin des enfants. Or, force est de constater que l’inverse est appliqué actuellement : les jeunes générations souffrent d’instabilités brutales sur le plan économique ou en termes d’emploi, elles sont souvent démotivées faute de logement adapté pour agrandir la famille, elles sont particulièrement touchées par les impôts depuis que le plafond du quotient familial a été raboté par deux fois en 2014. Et que dire du pouvoir d’achat actuel des Français torpillé par la politique économique désastreuse de nos gouvernants et par la crise qui s’aggrave de jour en jour ?

La situation actuelle est-elle en mesure de promouvoir la natalité, de permettre aux parents de donner une éducation adaptée à leurs enfants et aux écoles une instruction même basique ? Notre modèle social est-il en mesure de promouvoir les solidarités familiales indispensables à la stabilité et à la confiance en soi des jeunes couples ? Ou bien ne promeut-il au contraire qu’un individualisme coupable et une lutte des sexes stérile ? Nous sommes au carrefour de notre civilisation : l’avenir de nos enfants se joue autour de cette question démographique. Il est crucial que nous y mettions les moyens adéquats en repensant la famille et en l’aidant à s’épanouir dans un monde qui semble l’avoir oubliée, ou qui ne la considère que sous son aspect purement économique.

[1] « Basculement. La démographie africaine, une révolution mondiale qui va façonner le XXIe siècle », Courrier international, le 15/10/2022.

[2] « Grand entretien : Gérard-François Dumont et l’hiver démographique européen », Observatoire de l’immigration et de la démographie, le 24/08/2021.

[3] « Dans les pays développés, la migration est désormais le premier facteur de la croissance de la population »Le Monde, le 28/07/2022.

[4] « Les états généraux de la natalité (RCF) », AFC France, le 19/05/2021.

[5] « Ce qu’il faut savoir sur le bilan carbone des Français », L’Express, le 28/03/2011.

[6] « Les jeunes générations peuvent-elles surmonter leur éco-anxiété ? »National Geographic, le 02/07/2022.

[7] « Climat : les 12 mensonges du GIEC – Politique & Eco avec Christian Gerondeau », TVLibertés, le 25/04/2022.

[8] « Porte-conteneurs, supertanker, navires de croisières… Ces bateaux géants causent une importante pollution de l’air », France Info, le 25/01/2019.

Par Jean-Frédéric Poisson, Président de VIA le 15 novembre 2022

Causeur

Marion Maréchal (Reconquête !) sur Sud Radio le 15 novembre 2022

 

vendredi 11 novembre 2022

Mieux vaut en rire #96 - L’HOMÉLIE de la mère Cotillard, et l’Ocean Viking anti-raciste ! Boulevard Voltaire, le 11 novembre 2022

 

Arrivée le l'Océan Viking à Toulon : Reconquête s'impose comme le premier opposant à Macron sur l'invasion migratoire

 




Eric Zemmour (Reconquête!)sur Cnews le 11 novembre 2022

 

Communiqué de David Rachline, Maire de Fréjus,vice-président du Rassemblement National



La décision du gouvernement et de la présidence de la République française d'accueillir, contrairement à l'Italie, le bateau Ocean Viking, à Toulon, marque un nouveau renoncement des dirigeants français.

En théorie garant des intérêts supérieurs de la France et des Français, le pouvoir macroniste a une nouvelle fois choisi de céder aux injonctions idéologiques et/ou intéressées d'organisations acquises au globalisme et au libre-échangisme débridés.

Nul ne s'étonnera de trouver parmi celles-ci la Commission européenne, présidée par l'inénarrable Ursula von der Leyen, plus préoccupée par les désidératas des puissants de ce monde que par les intérêts vitaux des peuples européens. On s'étonnera davantage hélas, de trouver parmi ces lobbyistes du capitalisme mondialisé, les héritiers - d'aucuns diraient les résidus -  de la gauche française, jadis en charge de la défense des intérêts du monde du travail et des catégories populaires.

Car si tout un chacun peut évidemment être sensible à la détresse de ces migrants économiques, fuyant autant la pauvreté que l'absence de perspectives, il faudrait être aveugle pour ignorer la situation dramatique dans laquelle se trouve notre pays, en tous domaines ou presque. Le chômage de masse, la pauvreté grandissante, la paupérisation générale, y compris des catégories sociales autrefois aisées, la violence qui gangrène les quartiers populaires, la crise énergétique, que nul n'ignore, devraient conduire tout gouvernement un tant soit peu responsable à faire preuve de fermeté.

Il en va des intérêts vitaux de notre pays et de notre peuple !

Las, de Macron à Darmanin, nos dirigeants ne semblent désormais plus capables que de gesticuler pour parvenir, une fois encore, à tromper les Français. Ou, comme on l'a vu récemment, d'utiliser la moindre maladresse pour tenter de discréditer leurs adversaires politiques.

Il est plus que temps pour la France de se doter d'un gouvernement et d'une présidence responsables et déterminés, faisant primer en toutes circonstances les intérêts du peuple, contre la tyrannie du libre-échangisme et du profit, et ses charognards sans scrupules que sont les passeurs et autres trafiquants d'êtres humains.

C'est notre responsabilité d'élus et dirigeants du Rassemblement National, que de nous préparer à assumer ces responsabilités, au service des Français.

RN

Communiqué des élus RN du Var



Communiqué de Laure Lavalette, Stéphane Rambaud, Philippe Lottiaux, Julie Lechanteux, Franck Giletti, Frédéric Boccaletti, Philippe Schreck, députés du Var du RN le 10 novembre 2022

Nous avons appris par voie de presse l’arrivée du bateau “Ocean Viking” sur la commune de Toulon.

Cette arrivée, prise sans aucune concertation avec les élus, découle d’une succession de décisions politiques qui mettent la France au pied du mur. Face à ce fiasco et devant la détresse d’êtres humains, personne ne peut rester insensible et une assistance alimentaire, sanitaire et médicale doit être apportée aux femmes et aux hommes qui sont à bord.

Le gouvernement français porte une lourde responsabilité dans les drames qui surviennent en Méditerranée depuis bientôt dix ans. Les passeurs criminels qui exploitent la misère humaine savent qu’ils peuvent compter sur l’absence totale de fermeté de l’Etat et le soutien d’associations telles que SOS Méditerranée qui viennent parfois à quelques milles des côtes libyennes pour recueillir ses embarcations et les amener vers l’Europe, au mépris de toutes les conventions internationales en vigueur. Cet état de fait crée un appel d’air migratoire et encourage de plus en plus de personnes à prendre les mêmes risques.

Les élus varois du Rassemblement National seront très attentifs à la gestion de cette crise et aux décisions qui en seront tirées pour qu’elle ne se reproduise plus. Le modèle de l’Australie rappelle que seule la fermeté en matière migratoire peut mettre fin aux traversées de la Méditerranée et aux drames qui s’y jouent. Enfin, nous demandons au gouvernement de mettre enfin en place les politiques de coopérations essentielles à la stabilisation des pays de départ.

RN


jeudi 10 novembre 2022

Métiers en tension : pourquoi l’immigration ?



La France est un pays formidable. Avec un taux de chômage de 7,4% de la population active selon l’INSEE, nous serions au plein-emploi voire au sur-emploi !

Une preuve ? Cette litanie d’entreprises de toutes tailles qui nous expliquent ne pas trouver de candidats pour les postes qu’elles proposent, sur une liste de métiers longue comme le bras. La DARES estime à 363 000 ces postes non-pourvus, chiffre finalement assez stable dans le temps depuis des années. D’où l’appel du patronat à régulariser des immigrés clandestins et à en laisser venir davantage.

Au fond, de quoi ce débat est-il le révélateur ? Il montre tout d’abord que le chômage n’est pas qu’un problème de croissance économique insuffisante. Il existe en effet nombre de sociétés qui ont un carnet de commandes suffisamment rempli pour recruter davantage et donc créer un surcroît de richesse.  

Cela concerne des métiers techniques, certains nécessitant une formation courte ou longue mais en tout cas pointue, d’autres requérant une formation plus légère comme les aides-soignants, camionneurs, livreurs, commis de cuisine, ouvriers du bâtiment, etc. Voilà pour l’offre d’emploi.

En face, nous avons une demande d’emploi s’élevant à 3,2 millions de chômeurs de catégorie A (c’est-à-dire qui ne travaillent pas du tout) auquel il faut ajouter environ 2,2 millions de personnes en catégorie B et C qui sont en sous-emploi (c’est-à-dire travaillant à un temps partiel imposé).

Ne nous leurrons pas : le chômage zéro n’existe pas. Pas même dans les pays les plus performants. Toujours est-il que nous sommes à des niveaux bien supérieurs à ceux correspondant au « plein emploi » au sens économique du terrme, qui s’étagent entre les 3,5% des Pays-Bas et les 5.5% de l’Allemagne.

Nous avons donc un taux de chômage d’environ 2% supérieur à ce qu’il devrait être pour que nous puissions nous déclarer en pénurie de main-d’œuvre globale, soit environ et théoriquement 600 000 personnes que l’on devrait mettre au travail avant de devoir recourir à de la main-d’œuvre qui n’est pas présente sur notre territoire.

Dès lors, comment expliquer ce fossé entre emplois non-pourvus et main-d’œuvre en surplus numérique ? Quatre explications principales permettent de répondre à cette question.

  • Des chômeurs trop longtemps éloignés de l’emploi qui n’arrivent plus à se réintégrer le marché du travail. C’est ce que la science économique appelle l’effet « travailleur découragé » ;
  • L’inadéquation entre la formation du demandeur d’emploi et les offres d’emplois, ce que la science économique appelle le « mismatch » entre l’offre et la demande sur le marché du travail ;
  • L’absence de mobilité des demandeurs d’emploi ;
  • Un manque de motivation pour le travail dans un contexte où les minimas sociaux et la débrouille permettent des revenus souvent proches des emplois les moins bien payés. Une juxtaposition et un mélange de fracassés de la vie que la solidarité nationale doit évidemment prendre à sa charge, de « bras cassés » et de « branleurs » que la nation doit aussi assumer, encore que pour ces derniers on se demande bien pourquoi et encore combien de temps.

Cette classification autoriserait a priori à penser que, notre pays ayant une strate de citoyens quasi inemployables, il faudrait, en conséquence, accroître le flux d’immigrés qui feraient les boulots que les Français ne veulent ou ne peuvent pas faire.

Le raisonnement pourrait à peu près tenir debout si nous étions en situation de plein-emploi pour la main-d’œuvre étrangère déjà présente sur notre sol. Mais nous en sommes loin. Très loin.

Car si les citoyens de l’Union européenne résidants chez nous ont un taux de chômage à peu près équivalent à celui des Français, il est de près du triple pour les étrangers hors-UE (majoritairement nord-africains et sub-sahariens). Chiffres de la fachosphère ? Du tout. C’est l’INSEE qui le dit.

Que nous enseigne ce chiffre ? Que les immigrationnistes, parmi lesquels figurent de nombreux patrons présentant depuis des décennies l’immigration comme utile pour le marché du travail et la consommation, nous ont purement et simplement trompés et abusés. Si nous avions effectivement eu besoin de tous ces gens, comme ils le prétendent depuis tant d’années, ils seraient en emploi avec un taux de chômage « frictionnel » de 3-5% et non pas de 20% et plus !

Mieux. Ce problème ne touche pas que les étrangers hors-UE mais également les immigrés de ces mêmes régions du monde devenus Français par naturalisation et en particulier par le droit du sol. Que nous racontent les pleureuses professionnelles de la précarité des « cités » ? Leur antienne est désormais célèbre à force d’avoir été ânonnée depuis si longtemps : « Ces pauvres jeunes n’ont pas de travail ! »

Et c’est plutôt vrai. Dans les 1 500 « Quartiers Prioritaires de la Ville », nom élégant pour décrire les territoires où le grand remplacement est très largement achevé et qui abritent 5,5 millions d’habitants, le taux d’emploi est déplorable. Non seulement les jeunes y sont 2,5 fois plus au chômage que les jeunes des territoires moins défrancisés, mais les femmes et les mères travaillent structurellement nettement moins que les femmes et mères « françaises nées françaises » ou les Européennes présentes en France. Ce dernier constat a des conséquences dramatiques, tant le travail à deux est essentiel dans les ménages enkystés dans des jobs mal rémunérés comme le sont souvent les immigrés extra-européens. Un seul SMIC, celui du père quand il vit encore dans le foyer, pour faire vivre une famille de 4, 5, 6 (et plus) personnes, c’est la précarité assurée et ce, malgré les aides sociales. Une famille monoparentale immigrée sans emploi vivant des minimas sociaux, c’est une catastrophe. Ces deux situations sont très largement répandues et ce ne sont certainement pas les travailleurs sociaux et les assos qui nous contrediront.

Pourquoi ces jeunes sont-ils autant dans la précarité officielle ? Nous précisons « officielle » parce que le trafic de drogue fait apparemment vivre, et assez bien, environ 230 000 personnes dans ces quartiers. Passons. Échec scolaire et « discriminations » : voilà les deux explications bêlées depuis des décennies.

La première, l’échec scolaire, est une réalité statistique qui d’ailleurs contribue à dégrader le niveau général moyen de notre éducation nationale. Quant aux discriminations, il s’agit d’un mélange de ressenti et de résultats d’enquêtes menées par des universitaires ouvertement de gauche.         

Finalement, le bilan économique et social (sans même évoquer le bilan sécuritaire…) de certaines immigrations est négatif. Beaucoup de chômage, une faible mobilité sociale transgénérationnelle et des besoins sociaux qui dépassent largement leur contribution économique. En effet, quand des populations cumulent faible taux d’emploi, bas salaires, familles nombreuses et délinquance exacerbée, même le plus convaincu des économistes gaucho-« progressistes » aura du mal à soutenir que les maigres cotisations payées ainsi que la faible consommation de produits nationaux, compensent la masse des prestations versées et des autres coûts supportés par la collectivité. 

Par Jean Messiha et Frédéric Amoudru le 10 novembre 2022

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mercredi 9 novembre 2022

L'Ocean Viking refoulé



Il aura fallu moins d'un mois pour que des tensions apparaissent entre le nouveau gouvernement italien de Giorgia Meloni et la France. Le refoulement de plusieurs centaines de clandestins au large des côtes italiennes a en effet provoqué une querelle diplomatique entre Rome et Paris.

Dans la soirée du 8 novembre, plusieurs centaines de clandestins n'ont pas été autorisés à rentrer sur le territoire italien. Pourtant Rome avait donné son aval pour que les trois navires de secours en Méditerranée puisse accoster dans des ports italiens. Le nouveau gouvernement a finalement permis à une partie, et non la totalité, des clandestins de descendre à quai, au gram dam de Paris et des organisations humanitaires.

Dans la matinée du 8 novembre, le navire de l'ONG allemande Lifeline le Rise Above a pu accoster à Reggio Calabria, dans la pointe sud de la botte italienne avec la totalité des 89 migrants à son bord. Six migrants avaient été secourus le 6 novembre pour raisons médicales.

Un autre navire battant pavillon allemand Humanity 1, de l'ONG SOS Humanity, avait jeté l'ancre à Catane, en Sicile, le 6 novembre pour débarquer 144 personnes, essentiellement des femmes et des mineurs. Mais l'Italie avait refusé l'entrée sur son territoire de 35 hommes majeurs.

Le Geo Barents, bâtiment de Médecins sans frontières (MSF) sous pavillon norvégien, a également appareillé dans la soirée du 6 novembre à Catane. 357 migrants ont pu débarquer, dont des enfants, mais l'entrée a été refusée à 215 autres.

L'Ocean Viking, de l'ONG européenne SOS Méditerranée, qui bat aussi pavillon norvégien, n'a quant à lui pas reçu le feu vert des autorités italiennes pour accoster en Italie. En mer depuis 18 jours, il naviguait dans la matinée du 8 novembre au large du port sicilien de Syracuse, a indiqué à l'AFP un photographe à bord. 234 migrants y sont présents. «Face au silence assourdissant de l'Italie», SOS Méditerranée a indiqué avoir demandé dans la foulée à la France d'assigner un port sûr à l'Ocean Viking qui «devrait arriver dans les eaux internationales près de la Corse le 10 novembre».

«Cette solution extrême est le résultat d'un échec critique et dramatique de tous les Etats membres de l'Union européenne et des Etats associés à faciliter la désignation d'un lieu sûr», a insisté l'ONG dans son communiqué.

Par RT le 9 novembre 2022

TV Libertés

vendredi 4 novembre 2022

Incapable d'exécuter les OQTF, Darmanin trouve une parade : le concept de «métier en tension»



Communiqué d'Edwige Diaz, Député RN de Gironde du 2 novembre 2022

Dans un entretien au journal Le Monde, le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a fait part de sa volonté de créer un titre de séjour « métier en tension » visant à régulariser les clandestins qui travailleraient dans des métiers confrontés à une pénurie de main-d’œuvre.

A travers cette manœuvre politicienne très dangereuse, Gérald Darmanin tente de faire diversion depuis ses échecs flagrants en matière de lutte contre l’immigration clandestine, largement mis en évidence par les drames « Lola » et « Roanne ».

Cette proposition aura des conséquences tout à fait contreproductives car elle ouvrira totalement les vannes de l’immigration.

En effet, la liste des « métiers en tension » étant évolutive, il semble évident que les associations immigrationnistes militeront pour l’élargir ouvrant ainsi la voie à des régularisations massives.

De plus, cette décision ne constituera rien d’autre qu’une nouvelle filière d’immigration, car de très nombreux clandestins prétexteront vouloir travailler pour être régularisés. Enfin, elle continuera d’organiser le dumping social, en pesant à la baisse sur les salaires grâce à l’utilisation d’une main-d’œuvre moins coûteuse.

Face à cette annonce, il est utile de rappeler qu’en responsabilité,  le Rassemblement National ne fera jamais miroiter à un clandestin qu’il sera, un jour, régularisé, de manière à le dissuader de venir dans notre pays.

Plutôt que d’encourager le recours à l’immigration pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre, nous inciterons les chefs d’entreprise à revaloriser les salaires de leurs employés en les augmentant de 10%, dans la limite de 3 fois le SMIC, avec une exonération des cotisations patronales.

Puis, nous revaloriserons le travail manuel, en permettant l’accès à l’apprentissage dès 14 ans. Enfin, concernant la formation professionnelle, nous pallierons  l’inadéquation entre la demande des chefs d’entreprise et les formations dispensées par les organismes.

Il semble nécessaire de le rappeler : une personne entrée ou restée sur le territoire en violation de la loi est dans l’illégalité, elle doit donc être expulsée !

RN

« Qu'il retourne en Afrique » : La France Insoumise nous mène en bateau !, Gilbert Collard (Reconquête !) le 4 novembre 2022

 

jeudi 3 novembre 2022

Immigration: «Cafouillage organisé»



Sur le thème de l’immigration, les variations du pouvoir exécutif obligent à un effort surhumain de compréhension. On est presque à en appeler Nicolas Boileau au secours, lui pour qui «ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement».

Si Emmanuel Macron et Gérald Darmanin ne font aucun lien existentiel entre immigration et délinquance, ils reconnaissent qu’à Paris ou Marseille, par exemple, un acte de délinquance sur deux est commis par un étranger. On cherche donc la cohérence du discours. En vain… Mais ce n’est pas tout. Le président et son ministre de l’Intérieur assurent aussi vouloir être intraitables avec les clandestins qui refusent de quitter le territoire.

Louable intention, qui ne sera pourtant suivie d’aucun effet puisque le gouvernement veut, dans le même temps, régulariser ceux qui pourraient travailler dans les secteurs touchés par des pénuries de main-d’œuvre. Résultat, la confusion est totale. On croyait renouer avec la fermeté d’un Charles Pasqua, et ce sont les mânes de François Mitterrand qui reviennent, au galop, hanter le paysage politique!

Sur le front de la délinquance, n’en déplaise aux beaux esprits drapés dans leurs indécrottables tabous, la démonstration n’est plus à faire. Les statistiques suffisent à prouver le fameux lien. Sur celui de l’emploi, les chiffres montrent, cette fois, que la France n’a nullement besoin de renforts. Contrairement à l’Allemagne, elle connaît un chômage important et accueille, chaque année, 70.000 actifs supplémentaires, quand nos voisins germaniques en perdent, en moyenne, 100.000. Si l’immigration est une chance pour la France, comme il est de bon ton de le chanter, c’est très loin d’être flagrant pour la sécurité, et aujourd’hui pour le travail.

Alors pourquoi l’exécutif brouille-t-il ainsi son message? Sans doute Emmanuel Macron pense-t-il qu’au sein du gouvernement - notamment entre Élisabeth Borne et Gérald Darmanin - comme de la majorité toutes les sensibilités doivent être ménagées. Ce cafouillage organisé est pourtant une grossière erreur qui ne contentera personne… et surtout pas l’électeur.

Par Yves Thréard le 3 novembre 2022

Le Figaro