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jeudi 16 février 2023

Rima Abdul-Malak, ministre de la Censure, attaque CNews

 


Personne ne connaissait Rima Abdul-Malak. C’était mieux pour elle. Personne ne connaissait l’identité du ministre de la Culture. On pouvait même se demander si un ministre de la Culture pour un pays qui n’a pas de culture, comme l’a déclaré l’actuel président, restait bien nécessaire. En fait c’est indispensable. Le ministre de la Culture est un ministre de la Censure, chargé de faire respecter les bonnes mœurs médiatiques.

Il y a en Iran une police des mœurs chargée du bon respect des mœurs islamiques, on sait qu’on a en France maintenant une police des bonnes mœurs médiatiques. Très honnêtement, je n’aurais jamais pensé que la médiacratie idéologique autorise en France l’émergence d’une chaîne sinon totalement dissidente, au moins discordante. Elle a été prise par surprise. CNews et C8 existent, et maintenant c’est pour la bien-pensance unique absolument intolérable.

Après une première sommation dans le journal Le Monde mi-janvier, la ministre de la Culture en a remis une couche sur France Inter contre les chaînes de Vincent Bolloré, C8 et CNews. « L’accès à des fréquences gratuites se fait en échange de certaines obligations, comme respecter le pluralisme, traiter les affaires judiciaires avec mesure ou créer un débat contradictoire sur des sujets pouvant porter à controverse, a rappelé Rima Abdul Malak. C’est ensuite à l’Arcom de vérifier si celles-ci ont bien été respectées pour évaluer si la reconduction de fréquences est justifiée ou pas. » Et la ministre de relever au passage qu’il y a déjà eu « une vingtaine d’interventions de l’Arcom depuis 2019 pour C8 et CNews… ». La menace n’est même pas voilée. On notera que l’Arcom, ex-CSA, est réputée être indépendante même si son président est nommé par le président de la République, ce qui est tout de même troublant. On notera que la déclaration de guerre de la ministre à Bolloré a été faite au cœur d’un service public ayant exclu au niveau des analyses tout contradicteur de droite sur son antenne. Ce n’est pas le cas de CNews où sévit l’insupportable Laurent Joffrin par exemple. Où est le Laurent Joffrin de droite sur le service public ? Certes CNews a un côté très sécuritaire et identitaire, en contradiction avec l’idéologie gauchiste ambiante dans les médias audiovisuels. Mais c’est le droit d’une chaîne privée d’avoir une ligne éditoriale, comme LCI est devenue la chaîne d’information continue des amis de Zelensky par exemple. Libre aux téléspectateurs de ne pas regarder, la seule censure est celle du public et donc de l’audience. CNews a fait Zemmour, ce ne lui sera jamais pardonné. Notamment par une ministre qui est le pendant à la culture de notre ministre de l’inculture, d’une éducation devenue un formatage antinational. Tout se tient.

Rima Abdul-Malak, née le 11 février 1979 à Beyrouth au Liban, est une femme politique franco-libanaise. Après avoir été directrice des programmes de Clowns sans frontières – ça ne s’invente pas –, puis responsable du pôle musiques à Culturesfrance (devenu l’Institut français), elle rejoint le cabinet de Christophe Girard, adjoint à la culture à la mairie de Paris, puis devient conseillère culture du maire de Paris, Bertrand Delanoë, entre 2012 et 2014. Elle est ensuite nommée attachée culturelle à New York. Elle a, semble-t-il comme Pap Ndiaye, été influencée par la vision américaine du multiculturalisme. En novembre 2019, elle devient conseillère culture et communication du président Emmanuel Macron. Elle est nommée ministre de la Culture le 20 mai 2022, dans le gouvernement d’Élisabeth Borne. Quand on voit son parcours, on comprend mieux sa détestation de tout ce qui ne pense pas comme elle. Dans un communiqué envoyé quelques heures plus tard, le groupe Canal+ s’est dit « choqué » par la « critique » et les « invectives » de la ministre. « Madame la Ministre prend parti, sort de sa réserve et ne respecte pas l’indépendance de notre régulateur sectoriel. » Les relations entre Vincent Bolloré et le pouvoir macroniste, déjà très orageuses, ne sont pas près de s’arranger. Cela étant, amateurs de CNews, pas de panique. Le renouvellement est prévu pour 2025. D’ici là, on verra où on en sera sur le plan politique. Il y a de fortes chances que Mme Abdul-Malak ne soit plus là et Bolloré toujours aux manettes. Ainsi, celle qui était inconnue sera très vite oubliée. La Macronie lui trouvera bien un placard doré pour continuer à nous enrichir de ses multiples talents. Car, dans ce milieu, on change de fréquence, mais on est toujours renouvelé, ou plutôt recyclé.

Par Pierre Boisguilbert le 13 février 2023

Polémia


Guillaume Bigot sur CNEWS le 15 février 2023

mardi 17 janvier 2023

Face aux mensonges de Gabriel Attal, le groupe RN dénonce le camp de la brutalité etet de l'hypocrisie


Communiqué
 de Laure Lavalette, député RN du Var du 16 janvier 2023

Ce dimanche 15 janvier, à l’occasion du Grand Rendez-vous organisé par Europe 1, CNews et Les Echos, Gabriel Attal a accusé le Rassemblement National d’être le « camp du mensonge » et de vouloir amener l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans, ce qui, d’après le ministre, coûterait « 85 milliards d’euros ». Non content d’être le ministre en charge d’un budget au déficit gargantuesque, Gabriel Attal a maintenant recours à l’insulte et à la calomnie dans un débat particulièrement sensible.

La présentation d’une telle réforme dans le contexte économique et social de notre pays confirme que le gouvernement est bien le camp de la brutalité et de l’hypocrisie.

Brutalité car cette réforme est rejetée par 68% des Français, à en croire l’étude de l’IFOP publiée ce même dimanche dans le Journal du dimanche. Hypocrisie car, de l’aveu même d’Emmanuel Macron le 25 avril 2019, repousser à 64 ans l’âge légal de départ en retraite serait hypocrite au regard de l’employabilité des séniors.

Aussi, le groupe RN invite M. Attal à écouter le Président de la République qui incitait également à l’époque les auteurs de propos « simplistes » à « regarder notre société ».

Le groupe Rassemblement National prépare la bataille des retraites à l’Assemblée nationale où il défendra fermement le projet présidentiel de Marine Le Pen. Ce dernier prévoit une réforme de justice sociale visant à garantir un âge de départ en retraite décent et progressif, tenant compte de l’âge d’entrée sur le marché du travail. Cette mesure a été chiffrée à 9,6 milliards d’euros : face à un gouvernement qui défend un choix comptable, nous assumons un choix de société.  Enfin, notre groupe défendra les avancées qui seront proposées sur tous les bancs de l’hémicycle face au totem devenu obsessionnel de l’âge légal.


RN

lundi 4 juillet 2022

Ce que « l’éditorialiste très droitier » reproche à l’AFP



Je voudrais ici, en préalable, remercier tous ceux, très nombreux, qui m’ont témoigné leur soutien ou leur amitié à l’annonce, vendredi, de ma décision de mettre un terme à mes Blocs-notes. Après 37 ans au Figaro (j’y suis entré en 1985), dont 20 ans de chroniques hebdomadaires, j’ai jugé bon, la retraite arrivant (70 ans en septembre), de laisser la place avant qu’on ne me le fasse éventuellement comprendre. J’ai été souvent ému à la lecture des liens  personnels créés au fil du temps avec des lecteurs fidèles mais de moi inconnus. J’ai eu droit également à l’étalement, ici ou là, de la vulgarité commune à tous ceux qui, sur twitter principalement, se sont réjouis de mon départ : ceux-là, anonymes, arborent presque tous sur leur compte les drapeaux européen et ukrainien, plus trois ou quatre seringues en guise d‘éloge de la vaccination ; il n’y manque que le portrait du président Macron. 

Cerise sur le gâteau : j’ai eu droit à une dépêche de l’Agence France Presse, datée du 1 er juillet 2022, à 12h 23 et titrée : « Dernier Bloc-notes pour Ivan Rioufol, éditorialiste très droitier du Figaro ». Le 2 juin 2016, l’AFP m’avait déjà rangé parmi les « figures idéologiques majeures de l’extrême droite » (voir mon bloc-notes). Pour ma part, je me suis toujours dit conservateur, libéral et social. Etre ainsi qualifié d’« extrême droite » ou de « très à droite » par l’agence de presse d’Etat est évidemment une manière manichéenne de disqualifier un journaliste. Le procédé n’est pas nouveau. Mais la neutralité et le professionnalisme de l’AFP sont, en bien des domaines, de l’histoire ancienne. J’ai été plus généralement détesté par l’ensemble du conformisme médiatique, et je m’en réjouis.

L’AFP rappelle dans sa dépêche : « Ces dernières années, plusieurs propos polémiques de M. Rioufol sur les jeunes musulmans, le ghetto juif de Varsovie ou l’épidémie de Covid, ont valu à la chaîne (CNews) d’être épinglée par le gendarme de l’audiovisuel, le CSA (devenu l’Arcom en janvier) ». L’AFP reprend là des accusations infondées. Elles ressemblent aux approximations militantes de Wikipedia. « Les propos polémiques sur les jeunes musulmans » : il s’agit d’un commentaire fait le 21 avril 2017 sur CNews. Citant un sondage de l’Institut Montaigne (bloc-notes du 22 septembre 2016) j’avais fait remarquer que 50 % des jeunes musulmans se réclamaient de la loi islamique, cette même loi appliquée par l’Etat islamique. Un groupe de pression islamiste avait poussé des téléspectateurs à porter plainte au point qu’en effet le CSA, complaisant, avait ouvert l’instruction d’un dossier. Il a du être assez vite refermé car je n’ai jamais été entendu. Le 2 septembre 2020 l’Ifop publiait un sondage montrant que 74 % des jeunes musulmans faisaient passer leurs convictions religieuses avant les valeurs de la République. Ce que j’avais dit n’était donc que la vérité. Concernant « le ghetto juif de Varsovie », Wikipédia affirme que j’ai « comparé les non-vaccinés aux Juifs sous le régime nazi ». 

Tout au contraire, j’avais dit en préalable, dans une émission sur CNews le 1 er février 2022 : « On ne peut pas faire un parallèle entre la condition des non vaccinés et la condition des Juifs ». J’avais ensuite mis en alerte sur l’hygiénisme d’Etat qui avait servi de prétexte au régime nazi pour parquer les juifs dans le ghetto de Varsovie. Je m’étais néanmoins heurté à une cabale, soutenue honteusement par la Société des rédacteurs du Figaro, reposant sur une déformation de mes propos (je m’en explique dans le blog du 9 février 2022). Quant à « l‘épidémie de Covid », dont l’AFP suggère que mes positions auraient aussi valu à CNews les remontrances de l’Arcom, je ne vois pas de quoi il est question. Moralité : je continuerai évidemment, ici et ailleurs, à dire les faits et à dénoncer les falsificateurs professionnels.

Par Ivan Rioufol le 4 juillet 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol


Jordan Bardella dans le Grand Rendez-Vous Europe 1 CNEWS du 3 juillet 2022

 

samedi 2 juillet 2022

Avec sa vidéo sur le G7 Emmanuel Macron agace les réseaux sociaux



Dans une vidéo réalisée pour promouvoir son au G7, qui s’est tenu du 26 au 28 juin en Bavière, Emmanuel Macron se met en scène et fait réagir sur les réseaux sociaux.

«Comment ça va en Inde ?», «Il faut que l’on arrive à limiter l’inflation», ou encore «nous, nous continuerons de sanctionner la Russie» sont les phrases prononcées par Emmanuel Macron dans une vidéo intitulée «G7 uni pour agir». La vidéo, d’environ trois minutes, met en scène le Président de la République lors du G7, provoquant ainsi des moqueries chez les internautes.

Parmi les réactions, on peut lire sur Twitter : «Le mec c'est devenu une télé réalité», «Ptdr macron va bientôt nous sortir un son pour cette été !», «Y'en a marre des mises en scène » et «La RÉPUBLIQUE tiktok».

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Guerre en Ukraine et pétrole

Pour rappel, ce G7 devait notamment montrer que les chefs d’Etat occidentaux étaient unis contre Moscou. Les alliés ont promis de fournir un soutien financier, humanitaire, militaire et diplomatique et de rester aux côtés de l’Ukraine. L’aide financière débloquée pour ce pays en 2022 atteint désormais 29,5 milliards de dollars. Kiev devrait aussi recevoir de nouveaux armements, notamment des missiles antiaériens américains sophistiqués.

L’inflation et notamment la hausse du prix du pétrole a également été abordée. Ainsi, les pays présents prévoient également de «travailler» à un plafonnement du prix du pétrole russe et d’imposer une interdiction de l’importation d’or russe. Pour contrôler le prix de l’or noir vendu par la Russie, les sept pays «envisagent une série d’approches», y compris «une éventuelle interdiction de tous les services qui permettent le transport maritime du pétrole brut et des produits pétroliers russes», à moins que le pétrole ne soit acheté en dessous du plafond qui serait fixé.

Le 2 juillet 2O22

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