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jeudi 24 novembre 2022

L'indépendance énergétique de la France condamnée par Bruxelles


Communiqué de France Jamet, député RN au Parlement européen du 23 novembre 2022

Ce 22 novembre, lors d’une audition conjointe des commissions Budget et Affaires Économiques et Monétaires du Parlement Européen, les députés entendaient Messieurs les commissaires européens Dombrovskis et Gentiloni rendre compte du suivi des crédits du Plan de relance européen, financé, rappelons-le avec l’argent du contribuable.

Si un doute subsistait sur la possibilité de destiner à la restauration de notre parc nucléaire français une part de ces fonds dédiés au Plan de relance dans le cadre de RepowerEU, et ce au même titre que les autres énergies décarbonées, ce doute est désormais levé. Les commissaires européens ont tous deux rejeté catégoriquement cette légitime exigence.

Ainsi, pas un centime des 210 milliards d’euros de ce dispositif ne contribuera à la construction ou à l’entretien de nos centrales.

Il est grave et inadmissible que l’argent prélevé au Peuple français ne lui permette pas de défendre son indépendance énergétique et sa filière d’excellence qu’est le nucléaire, dans laquelle notre pays a su s’investir depuis plus de 50 ans.

Cette Europe ne doit plus se faire contre la France et les Français.

L’urgence, c’est l’alternance.

RN

mercredi 23 novembre 2022

Coupures d’électricité en janvier : gouverner s’est prévoir ! Paraît-il…



Le président du directoire de RTE a annoncé le 18 novembre qu’il existait un grand risque de connaître des coupures d’électricité en janvier. Pronostic confirmé par Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie (ministre du logement de Jean Castex, recyclée après son échec aux législatives). Or ceci a peu à voir avec les conséquences de la guerre en  mais beaucoup à voir avec la politique énergétique de François Hollande.

Certes, 25 réacteurs sur 56 sont arrêtés pour maintenance car ces opérations avaient été repoussées en raison de la crise du Covid, mais surtout la fermeture de Fessenheim (dont la production était équivalente à celle de 1.800 éoliennes ou de 15 centrales thermiques) et de centrales thermiques à gaz ou charbon durant le quinquennat de Hollande, a fait perdre une réserve de production qui permettait de surmonter les pics de consommation hivernaux.

Ces décisions ne tiennent pas au hasard mais sont la suite de l’accord électoral passé le 15 novembre 2011 entre le PS et EELV, qui prévoyait de faire passer le pourcentage d’électricité d’origine nucléaire de 75% à 50% d’ici à 2025. Ce qui aurait entraîné la fermeture de 24 réacteurs nucléaires. Et dans le même on nous expliquait qu’il fallait passer à la « mobilité électrique » et donc qu’il fallait produire et distribuer plus d’électricité !

Monsieur Hollande, mis en cause, a « tweeté » : « pendant le quinquennat qui a été le mien, la production d’électricité n’a pas varié : 400 térawatts au début, 400 térawatts à la fin ». C’est précisément ce qu’on peut lui reprocher : imprévision et inconséquence.

Autre exemple. Le 14 juin 1985, dans le petit village viticole de Schengen, est signé l’accord du même nom. Dix ans plus tard la convention d’application des accords de Schengen crée l’espace Schengen qui, par la grâce du traité d’Amsterdam, deviendra une politique commune de l’Union européenne. Au nom du « grand marché unique » les  internes de l’UE sont abattues. L’Europe devient le grand boulevard des migrations des populations du sud. Car la surveillance des frontières externes s’avéra n’être qu’un leurre et ONG et Commission européenne de concert s’évertuent à empêcher Frontex de faire son travail afin de la transformer en agence d’accueil des immigrants illégaux.

Au pied des coteaux de vignes une plaque de bronze célèbre l’accord qu’avait signé un gouvernement français de droite. Depuis, beaucoup de bons esprits dénoncent les effets pervers de celui-ci. De fait son application fut suspendue à plusieurs reprises lors d’attaques terroristes ou de crise migratoire, preuve de sa nocivité. Une fois encore inconséquence et imprévoyance des gouvernants.

Dans son ouvrage C’était De Gaulle (1974), Alain Peyrefitte prête à celui-ci la réflexion suivante : « si nous faisions de l’intégration mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-deux-églises, mais Colombey-les-deux-mosquées ». Son sens de la géostratégie qui lui faisait pressentir le risque de submersion démographique et civilisationnel. Au sujet du décret du 21 avril 1976 sur le regroupement familial, Valéry Giscard d’Estaing avait reconnu, dans des entretiens avec Eric Roussel (1998) : « l’idée en soi était juste et généreuse…mais elle a été mal appliquée, j’ai eu tort de ne pas plus surveiller l’application ». Depuis, il n’a jamais été mené de politique de contrôle de l’immigration. Nous connaissons l’échec de l’assimilation de certaines populations et ses conséquences : quartiers hors la loi, islamisation, terrorisme islamique… Cécité et imprévoyance à nouveau.

Trois exemples parmi tant d’autres qui démontrent l’inconséquence, la légèreté et l’irresponsabilité d’une classe politique sans principes. Refus du réel, lâcheté, électoralisme, pensée politique vague, connivence oligarchique, sensibilité extrême aux réactions de la presse… Bref, manque de colonne vertébrale. Le malaise français est aussi celui d’une classe politique médiocre. Le Cardinal de Richelieu avait dit « il faut que certains veillent pour que d’autres puissent dormir à l’abri de leur veille ». Il semble que beaucoup de nos politiciens "veillent" surtout à leurs intérêts électoraux. Au détriment du bien commun. Il est grand temps de retrouver des personnalités à la hauteur des défis de notre époque.

Par Stéphane Buffetaut le 23 novembre 2022

Boulevard Voltaire

vendredi 11 novembre 2022

Communiqué de David Rachline, Maire de Fréjus,vice-président du Rassemblement National



La décision du gouvernement et de la présidence de la République française d'accueillir, contrairement à l'Italie, le bateau Ocean Viking, à Toulon, marque un nouveau renoncement des dirigeants français.

En théorie garant des intérêts supérieurs de la France et des Français, le pouvoir macroniste a une nouvelle fois choisi de céder aux injonctions idéologiques et/ou intéressées d'organisations acquises au globalisme et au libre-échangisme débridés.

Nul ne s'étonnera de trouver parmi celles-ci la Commission européenne, présidée par l'inénarrable Ursula von der Leyen, plus préoccupée par les désidératas des puissants de ce monde que par les intérêts vitaux des peuples européens. On s'étonnera davantage hélas, de trouver parmi ces lobbyistes du capitalisme mondialisé, les héritiers - d'aucuns diraient les résidus -  de la gauche française, jadis en charge de la défense des intérêts du monde du travail et des catégories populaires.

Car si tout un chacun peut évidemment être sensible à la détresse de ces migrants économiques, fuyant autant la pauvreté que l'absence de perspectives, il faudrait être aveugle pour ignorer la situation dramatique dans laquelle se trouve notre pays, en tous domaines ou presque. Le chômage de masse, la pauvreté grandissante, la paupérisation générale, y compris des catégories sociales autrefois aisées, la violence qui gangrène les quartiers populaires, la crise énergétique, que nul n'ignore, devraient conduire tout gouvernement un tant soit peu responsable à faire preuve de fermeté.

Il en va des intérêts vitaux de notre pays et de notre peuple !

Las, de Macron à Darmanin, nos dirigeants ne semblent désormais plus capables que de gesticuler pour parvenir, une fois encore, à tromper les Français. Ou, comme on l'a vu récemment, d'utiliser la moindre maladresse pour tenter de discréditer leurs adversaires politiques.

Il est plus que temps pour la France de se doter d'un gouvernement et d'une présidence responsables et déterminés, faisant primer en toutes circonstances les intérêts du peuple, contre la tyrannie du libre-échangisme et du profit, et ses charognards sans scrupules que sont les passeurs et autres trafiquants d'êtres humains.

C'est notre responsabilité d'élus et dirigeants du Rassemblement National, que de nous préparer à assumer ces responsabilités, au service des Français.

RN

mercredi 9 novembre 2022

L'Ocean Viking refoulé



Il aura fallu moins d'un mois pour que des tensions apparaissent entre le nouveau gouvernement italien de Giorgia Meloni et la France. Le refoulement de plusieurs centaines de clandestins au large des côtes italiennes a en effet provoqué une querelle diplomatique entre Rome et Paris.

Dans la soirée du 8 novembre, plusieurs centaines de clandestins n'ont pas été autorisés à rentrer sur le territoire italien. Pourtant Rome avait donné son aval pour que les trois navires de secours en Méditerranée puisse accoster dans des ports italiens. Le nouveau gouvernement a finalement permis à une partie, et non la totalité, des clandestins de descendre à quai, au gram dam de Paris et des organisations humanitaires.

Dans la matinée du 8 novembre, le navire de l'ONG allemande Lifeline le Rise Above a pu accoster à Reggio Calabria, dans la pointe sud de la botte italienne avec la totalité des 89 migrants à son bord. Six migrants avaient été secourus le 6 novembre pour raisons médicales.

Un autre navire battant pavillon allemand Humanity 1, de l'ONG SOS Humanity, avait jeté l'ancre à Catane, en Sicile, le 6 novembre pour débarquer 144 personnes, essentiellement des femmes et des mineurs. Mais l'Italie avait refusé l'entrée sur son territoire de 35 hommes majeurs.

Le Geo Barents, bâtiment de Médecins sans frontières (MSF) sous pavillon norvégien, a également appareillé dans la soirée du 6 novembre à Catane. 357 migrants ont pu débarquer, dont des enfants, mais l'entrée a été refusée à 215 autres.

L'Ocean Viking, de l'ONG européenne SOS Méditerranée, qui bat aussi pavillon norvégien, n'a quant à lui pas reçu le feu vert des autorités italiennes pour accoster en Italie. En mer depuis 18 jours, il naviguait dans la matinée du 8 novembre au large du port sicilien de Syracuse, a indiqué à l'AFP un photographe à bord. 234 migrants y sont présents. «Face au silence assourdissant de l'Italie», SOS Méditerranée a indiqué avoir demandé dans la foulée à la France d'assigner un port sûr à l'Ocean Viking qui «devrait arriver dans les eaux internationales près de la Corse le 10 novembre».

«Cette solution extrême est le résultat d'un échec critique et dramatique de tous les Etats membres de l'Union européenne et des Etats associés à faciliter la désignation d'un lieu sûr», a insisté l'ONG dans son communiqué.

Par RT le 9 novembre 2022

TV Libertés

EN échange de pétrole, l'UE exempte de visa le Qatar !



Communiqué de Jean-Paul GarraudDéputé français au Parlement européenPrésident de la délégation du Rassemblement National au Parlement européen du 9 novembre 2022

Mardi 8 novembre, la commission LIBE du Parlement européen a reçu Dimitri Giotakos, chef de la politique des visas à l'Autorité générale pour les migrations et les affaires intérieures de la Commission européenne, venu faire un point sur l’attribution des visas Schengen à des ressortissants de pays tiers.

Permettant une autorisation de séjour de 90 jours, voire 180 jours, sur le territoire de l’Union européenne, ces visas facilitent la circulation des personnes en bénéficiant, tout en permettant un minimum de contrôle.

Pourtant, il semble que ce soit encore trop de contrôles pour la Commission, laquelle va supprimer l'obligation de visa Schengen pour les citoyens du Koweït, du Qatar et très probablement du Kosovo. L’Équateur, les pays du Golfe ou encore l’Indonésie pourraient également en être exemptés bientôt.

Malgré les risques migratoires et sécuritaires non négligeables que créerait une telle suppression des visas Schengen, la Commission européenne poursuit sur cette voie. Elle, si prompte à dénoncer les atteintes aux droits de l’homme dans ces mêmes pays, est bien silencieuse cette fois-ci. Il ne fait nul doute que le pétrole en est la principale raison. L’hypocrisie de l’UE et de l’Allemagne qui la dirige apparaît ici au grand jour. Nous resterons vigilants afin d’éviter ce nouveau démantèlement des frontières européennes.

RN

lundi 7 novembre 2022

Balkans : L'inéluctable élargissement



Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen du 7 novembre 2022

59 % des Français seraient opposés à l’élargissement de l’Union aux Balkans.

Croit-on que les instances européennes aient reçu le message ? Oh, mais non !

Il faut dire que Bruxelles n’a jamais brillé par sa fibre démocratique. En particulier, lorsqu’il s’agit de sa fuite en avant vers les confins du continent européen, voire au-delà.

Le 3 novembre 2022, un sommet décisif se tenait donc à Berlin. Le tout pour entériner une série d’accords portant sur la libre circulation et la reconnaissance mutuelle des qualifications pour certaines professions dans les Balkans.

Soit.

Mais outre qu’il est difficile de ne pas déceler dans ces décisions une étape supplémentaire vers l’élargissement, Ursula von der Leyen a également clôturé le raout diplomatique par le désormais traditionnel carnet de chèques - ou plutôt, celui du contribuable français et européen.

À la clef : un soutien « substantiel », pour reprendre l’euphémisme pincé du communiqué de presse de la Commission, qui atteint tout de même « 1 milliard d'euros de subventions ».

Dans le but d’« aider les Balkans occidentaux à faire face aux conséquences immédiates de la crise énergétique », s’empresse de préciser la publication.

Ironiquement, ce branle-bas de combat survient alors que de l’autre côté de la Manche, le débat sur l’immigration albanaise fait rage. En effet, le nombre de ressortissants de ce pays se déclarant victimes d'esclavage moderne pour élire domicile au Royaume-Uni atteindrait « un niveau record. »

Bref, les Français subiront de plein fouet des conséquences, notamment migratoires, d’un élargissement qu’ils rejettent - et qui s’apparente dès à présent à un véritable gouffre financier.

RN

dimanche 23 octobre 2022

Crise politique au Royaume-Uni : « La faute au Brexit » !



Le Brexit est le plus cuisant échec politique de l’Union européenne depuis sa création. C’est peu dire qu’il n’a pas été digéré par l’eurocratie européenne. Que le Royaume-Uni qui, seul au monde entre 1940 et juin 1941, a résisté à l’Allemagne nazie, alliée à l’Union soviétique à cette époque, ait claqué la porte de l’Union européenne était un symbole dévastateur pour la machinerie bruxelloise. Au Berlaymont (siège de la Commission européenne), on espérait et prédisait un destin funeste pour ce royaume indocile. L’empire de la norme en construction ne pouvait tolérer une telle rébellion. À Bruxelles, on avait même espéré, selon la bonne vieille habitude, pouvoir faire revoter le peuple britannique. Mais justement, ce peuple, qui a inventé la démocratie moderne, ne rigole pas avec celle-ci. Le peuple avait voté. On respecterait donc la volonté du peuple. Le Royaume-Uni n’est pas la République de Sarkozy.

Les présentes difficultés britanniques réjouissent donc fort les europhiles de tout poil. La cause des problèmes du gouvernement et du parti conservateurs : « Le Brexit, le Brexit, vous dis-je ! » On jurerait la scène du poumon du Malade imaginaire. Une seule cause à tous vos maux, infortunés insulaires : le Brexit !

Sérieusement, examinons les choses. Après 45 jours au pouvoir, Mme Liz Truss a présenté sa démission au roi Charles III. En cause, un mini-budget qui prévoyait d’importantes baisses d’impôts, ce qui a provoqué des réactions négatives de la Bourse de Londres et des réserves de la Banque d’ en raison de l’état des finances publiques britanniques. Domaine dans lequel la France n’a guère de leçons à donner (dette française 2.916,8 milliards d'euros, source INSEE ; dette britannique 2.427,4 milliards de livres soit 2.781,5 milliards d'euros, source Trading Economics). Le Premier ministre britannique a réagi à ces critiques de façon si confuse qu’elle a été contrainte à la démission. Un nouveau Premier ministre sera rapidement élu par le Parti conservateur et proposé au roi qui assure, comme de juste, la permanence de l’État.

Les difficultés que rencontre le Royaume-Uni tiennent principalement à la vague d’inflation qui le frappe durement. Comme l’Europe continentale. Quelle est donc la situation. Selon l’Office for National Statistics, l’inflation atteignait 10,1 % en septembre au Royaume-Uni. À la même période, elle atteignait, selon Eurostat, 10,1 % pour l’ensemble de l’UE et 9,1 % pour la zone euro. Le Brexit aurait-il « déteint » sur l’UE ?

Si l’on s’arrête à l’inflation alimentaire, toujours selon Eurostat, elle atteignait 15,8 % pour l’ensemble de l’UE en septembre, 14,8 % au Royaume-Uni (Office for National Statistics). Là encore, l’affirmation des euro-béats ne paraît guère démontrée par les chiffres.

Seul le domaine de l’énergie, selon les mêmes sources, montre une nette différence. Pour l’UE, l’augmentation des prix de l’énergie atteignait + 38,6 % en août et + 51,8 % pour le Royaume-Uni. Cette inflation particulièrement forte des prix de l’énergie est due à la structure du « panier énergétique » britannique dans lequel les énergies fossiles sont prédominantes (77 %), et le gaz notamment (29,1 %). L’augmentation des prix débutée dès la fin du confinement dû au Covid a explosé avec la guerre en Ukraine, notamment pour le gaz, en dépit du fait que le Royaume-Uni ne dépende qu’à hauteur de 4 % du gaz russe. On notera que l’énergie nucléaire ne représente que 8,6 % des ressources en énergie électrique du pays. Là encore, l’affirmation que les problèmes viennent du Brexit est plus que hasardeuse. Sur le plan social, ils résultent plus du fait qu’il n’existe pas de bouclier tarifaire chez nos voisins d’outre-Manche. Pas plus qu’en Belgique, au demeurant.

Dans un récent entretien, le président de la fondation Robert-Schuman affirmait que le Brexit avait été très nocif pour la position diplomatique du Royaume-Uni. C’est aller vite en besogne. Dès l’annonce de la démission de Liz Truss, le président Biden a réaffirmé la « fermeté de l’alliance entre les deux pays » et chacun connaît l’étroitesse des liens entre la « maison mère » et son rejeton qui l’a supplantée dans la puissance impériale. La malheureuse affaire des sous-marins français destinés à l’Australie a démontré, si besoin était, la force des liens historiques du monde anglo-saxon. Tout comme l’attitude du royaume dans la guerre en Ukraine. Winston Churchill l’avait clairement dit à  en 1944 : « Chaque fois qu’il nous faudra choisir entre l’Europe et le grand large, nous choisirons toujours le grand large. » Au Berlaymont, on devrait s’en faire une raison plutôt que d’espérer une revanche.

La ritournelle sur le Brexit cause de tous les mots évoque encore Molière : « Toute l’excellence de leur art consiste en un pompeux galimatias et un spécieux babil, qui vous donne des mots pour des raisons, et des promesses pour des effets » (Le Malade imaginaire).

Par Stéphane Buffetaut le 23 octobre 2022

Boulevard Voltaire

jeudi 13 octobre 2022

Le chef de la diplomatie de l’UE parle « d’anéantir l’armée russe » en cas de frappe nucléaire en Ukraine


Le 13 octobre 2022

Si, à plusieurs reprises depuis le début de la guerre en Ukraine, le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a laissé entendre qu’il pourrait avoir recours à l’arme nucléaire, la doctrine russe en la matière, revue en 2020, prévoit une telle éventualité en cas « d’informations fiables sur le lancement de missiles balistiques attaquant le territoire de la Russie et [ou] de ses alliés », « d’utilisation d’armes nucléaires ou d’autres armes de destruction massive par l’ennemi et ses alliés », d’un « impact d’une attaque ennemie sur les installations critiques et militaires du pays au point que la capacité de riposter avec des armes nucléaires est perturbée » et d’une « agression avec des armes classiques susceptible de menacer l’existence même de l’État ».

D’ailleurs, les forces ukraniennes ont mené plusieurs attaques en territoire russe [ou considéré comme tel par Moscou] sans que cela ait – fort heureusement – déclenché le feu nucléaire. En outre, la Russie peut mettre des moyens autres que nucléaires pour répondre à des menaces qu’elle jugerait inacceptables. La destruction du satellite Cosmos-1408 par un missile ASAT, en novembre 2021, rappelle, par exemple, que Moscou pourrait porter un coup rude aux économies occidentales, de plus en plus dépendantes de l’espace.

Quoi qu’il en soit, il n’en reste pas moins qu’il faut prendre au sérieux la rhétorique nucléaire russe. Cependant, et comme l’ont souligné plusieurs responsables occidentaux, aucun changement n’a été observé, à ce stade, dans la posture nucléaire de la Russie.

« Nous n’avons aucune indication pour le moment que la Russie a changé sa posture nucléaire, mais nous la surveillons 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 », a ainsi indiqué Lloyd Austin, le chef du Pentagone, le 12 octobre. Même le président Biden, qui avait dit redouter une « apocalypse nucléaire », est revenu sur ses propos dans un entretien accordé à CNN, estimant que son homologue russe n’ira pas jusqu’à utiliser l’arme nucléaire en Ukraine. « Je ne pense pas qu’il le fera », a-t-il dit.

De son côté, n’ayant pas non plus constaté de changement dans la posture des forces stratégiques russes, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a répété que les « menaces nucléaires voilées du président Poutine sont dangereuses et irresponsables ». Et d’ajouter : « La Russie sait qu’une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée ».

Aussi, les propos tenus ce 13 octobre par Josep Borrell, le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de de sécurité, auront été quelque peu « détonants ».

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L’immigration clandestine en Europe au plus haut depuis 2016



Communiqué de Nicolas Bay, Vice-Président de Reconquête !, député au Parlement européen du 13 octobre 2022

C’est un cri d’alarme que pousse l’agence européenne Frontex : dans son tout dernier rapport, publié jeudi, elle indique que les arrivées clandestines sont 70% plus nombreuses que l’an dernier au cours de la même période. Le nombre de migrants sur la « route des Balkans » a quasiment triplé ! Au total, environ 230 000 clandestins sont arrivés dans l’UE entre janvier et septembre, le plus haut nombre depuis 2016. Et il ne s’agit-là que de ceux qui ont été détectés…

Il n’est évidemment pas question des réfugiés ukrainiens : ceux-ci passent par les procédures légales de demande d’asile et, pour certains, commencent déjà à rentrer chez eux.
À l’inverse, ces 230 000 migrants clandestins proviennent généralement de pays d’Afrique et du Moyen-Orient qui ne sont pas en guerre et comptent bien s’installer durablement en Europe : Turcs, Afghans, Tunisiens, Égyptiens, Nigérians, Algériens, Soudanais... Ils viennent chercher en Europe, et surtout en France un eldorado qui n’existe pas.
C’est à une potentielle nouvelle vague migratoire de très grande ampleur et à des conséquences dramatiques qu’il faut nous préparer. Il est indispensable de protéger fermement nos frontières, d’expulser systématiquement tous les clandestins, de réviser complètement notre politique d’asile en revenant à l’esprit original de la convention de Genève débarrassée du protocole de New-York de 1967 et de faire pression, économiquement et diplomatiquement, sur les pays de départ.

La sécurité des Européens et leur droit à demeurer eux-mêmes doivent primer !

Page Facebook de Nicolas Bay

lundi 26 septembre 2022

Suède, Italie, le réveil des peuples de l'Europe !



Après la Suède, l’Italie, à qui le tour ? 

La parenthèse covidienne s’est refermée et la soumission organisée des peuples européens craque de toutes parts. On a beau  tourner leur attention vers l’Ukraine et la menace qu’un “dictateur” russe ferait peser sur la liberté des Européens, ça ne prend plus qu’à moitié. Le constat s’impose : l’oligarchie bruxelloise et ses antennes chez ses vassaux européens révèle jour après jour sa nullité et donc sa nocivité : ses contre-sens économiques, énergétiques et monétaires, son incapacité à affronter les problèmes cruciaux, son alignement sur Washington démontrent que sa légitimité technocratique, et non démocratique, celle qui trouverait sa source dans le savoir technique et non dans la volonté populaire, est une imposture et une usurpation. Elle a préparé la crise énergétique, relancé l’inflation, et se mobilise hors de sa compétence dans une guerre américano-russe pour susciter une apparente solidarité européenne qui se lézardera et se lézarde déjà quand apparaissent les conséquences calamiteuses de sa politique de gribouille : création monétaire démagogique, alourdissement de la dépendance énergétique, recul de la compétitivité, et guerre par procuration qui cache momentanément la catastrophe économique mais ne fait qu’en accroître l’ampleur. A part ce désastre économique et social dans un domaine où elle se disait détentrice de la vérité, la question de la continuité et de l’identité des peuples européens était pour elle un problème négligeable, honteux même puisque porté par l’extrême-droite.

Comme l’a dit Giorgia Meloni, la fête est finie. Madame Von der Layen que personne n’a élue, membre de la CDU battue en Allemagne, Monsieur Michel que personne n’a élu, membre du MR Wallon qui n’est même pas majoritaire en Wallonie, ne représentent rien sur le plan démocratique. Ils sont simplement les acteurs principaux d’un spectacle coûteux et superflu qui s’appelle l’Union Européenne, de plus en plus fédérale alors que les peuples en veulent de moins en moins. Les Français avaient clairement exprimé leur refus de voir leur souveraineté nationale s’effacer au profit de l’Europe fédérale. La spécificité électorale du pays, l’orientation majoritaire des grands médias pour soutenir le fédéralisme et le coup d’Etat médiatico-judiciaire de 2017 ont placé à la tête de l’Etat un fédéraliste acharné pour lequel la France est un vieille dame qu’il faut euthanasier, qu’il faut aider à mourir sans même qu’elle s’en rende compte, en changeant sa population, en la dégoûtant de son histoire et de son identité, en la soumettant aux instances supranationales, et en l’alignant sur Washington. Les dernières législatives ont montré combien le pouvoir actuel était illégitime : il n’est plus qu’un malentendu. L’homme qui est au pouvoir ne l’est que parce que les Français n’ont pas encore franchi le Rubicon comme les Italiens viennent de le faire. Ce n’est que partie remise. Les exemples européens d’alliance de la droite face à la décadence et au déclin, face à la menace existentielle qui pèse sur des nations en voie de submersion migratoire sont des leçons !

A moins de ne restreindre l’information à la propagande américaine contre l’intervention russe en Ukraine, sur laquelle notre gouvernement, loin de chercher à l’arrêter, jette l’huile de ses armes, à moins de se concentrer sur la réforme des retraites réduite à une mesure comptable tardive mais grosse de colère sociale, à moins de se consacrer au pouvoir d’achat et au cercle vicieux de la dépense publique et de l’inflation, il est possible de privilégier le problème qui dépend, lui, de la volonté politique nationale et non d’un contexte international sur lequel nos gouvernants n’ont que peu de prise : l’immigration folle et l’insécurité qui en résulte, cette évidence qui s’impose après des années d’aveuglement idéologique volontaire. Les informations pleuvent, les faits divers se bousculent, mais vont tous dans le même sens. A Nantes, ce sont des soudanais, connus des services de police, mais en liberté parce qu’on a renouvelé leur titre de séjour, qui volent et violent une femme de 40 ans. 

A Rennes, autre ville bretonne qui figure aussi dans les villes les moins sûres de la planète désormais, un homme a été blessé par balle à un arrêt d’autobus, hier dimanche, comme à Marseille, mais la police doit se mobiliser pour contenir des manifestants d’extrême-gauche qui veulent empêcher une réunion de Jordan Bardella. A l’aéroport de Marseille, justement, c’est un Algérien expulsé (ça existe !) muni du visa de son pays sans lequel ce serait impossible, qui se rebelle, injurie, blesse les trois policiers de l’escorte, leur crache dessus, et finalement n’est donc pas expulsé. A Anglet, dans les Pyrénées-Atlantiques, cinq policiers sont blessés par le conducteur d’une voiture volée qui refuse s’arrêter et les percute. On le recherche, et certains osent critiquer les policiers qui tirent et atteignent leur cible ! 

Si on ajoute le lycéen de quinze ans, lynché à Jouy-le-Moutier par une meute de sauvageons encapuchonnés, et que l’on constate l’indifférence des condisciples de l’établissement devant un fait banal à leurs yeux, et la passivité complice du maire divers-gauche qui ose : “il était là au mauvais endroit et au mauvais moment”, on ne peut conclure qu’à la chute vertigineuse de notre pays et de son art de vivre. Il y a quelques semaines, deux faits avaient retenu l’attention : c’était une dame de 89 ans rouée de coups et volée à Cannes par deux adolescents de 14 et 15 ans. Le Maire, président des maires de France avaient demandé la fin de l’excuse de minorité pour des faits aussi graves et réclamé la fin des aides sociales pour les parents. Plus récemment, un homme de 92 ans a été agressé violemment et laissé pour mort par un toxicomane du XIXe arrondissement de Paris, là où se regroupent les consommateurs de crack. 

Insuffisance de la réponse pénale, malgré l’efficacité des identifications grâce à cette vidéosurveillance que refusait et refuse encore parfois la gauche, lâcheté collective et institutionnelle face à la violence de peur de devenir soi-même victime d’une double peine en étant sanctionné par les tribunaux après avoir été agressé par des délinquants, laxisme généralisé qui tolère l’intolérable et laisse s’étendre les zones de non-droit où la loi et l’autorité sont bafouées : telle est la dérive française, où des élus prétendent défendre les femmes en  pointant davantage une scène de ménage qu’un viol collectif commis par des migrants, au nom de l’idéologie woke et de la solidarité des combats minoritaires, l’intersectionnalité,  face au conservatisme de la société.

La prise de conscience de cette spirale mortelle pour notre civilisation, pour nos nations, pour nos libertés, est nécessaire et urgente. Il faut souhaiter que le printemps des peuples européens inauguré par la Suède et l’Italie s’épanouisse avant qu’il ne soit trop tard.

Par Christian Vanneste le 26 septembre 2022

Le blog de Christian Vanneste

"Ces élections italiennes sont un coup de tonnerre pour l'Europe !" - Marie d’Armagnac, journaliste, Radio Cortoisie le 26 septembre 2022

Le suicide européen par le délire idéologique - Politique & Eco n°357 avec Philippe Murer sur TV Libertés le 26 septembre 2022

"La victoire de Meloni protègera les Français de l’immigration" , Marion Maréchal (Reconquête !) sur RTL le 26 septembre 2022