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dimanche 18 septembre 2022

Immigration : Macron en veut plus, et partout !



L’immigration est vue comme un problème par les peuples autochtones ? 

Emmanuel Macron s’en moque. Il en veut même davantage, et jusque dans les campagnes. Alors que les électeurs suédois viennent d’élire le bloc des droites en réaction aux désastres sécuritaires et identitaires liés à une immigration extra-européenne inassimilable (voir blog de lundi), le chef de l’Etat n’entend pas prendre la mesure de cette alerte qui se généralise en Europe. Au contraire : Macron a annoncé, jeudi devant les préfets, son intention d’ « intégrer beaucoup pLlus vite  et beaucoup mieux celles et ceux qui ont même un titre provisoire par la langue et par le travail ». Afin de mettre fin à la constitution de ghettos et d’améliorer les conditions d’accueil des immigrés, il prône également une meilleure répartition des étrangers, « notamment dans des espaces ruraux qui eux sont en train de perdre de la population ». Il observe également, pour se réjouir de cette attractivité : « Nous avons un système d’aide monétaire, sociale, médicale, beaucoup plus généreuse que tous nos voisins ». Le président promet néanmoins des reconduites à la frontière plus efficaces. Un projet de loi sur l’asile et l’immigration devrait être déposé en ce sens début 2023. Macron, qui a fait du « populisme » l’ennemi à abattre, jubile à se comporter en pyromane.

Cette posture présidentielle pour la perpétuation d’une « société ouverte » ne peut se lire que sous l’angle de la provocation : la question migratoire est devenue, d’évidence, le ressort du réveil des peuples. Seul l’aveuglement idéologique permet de nier encore cette nouvelle donne universelle. Mais le mépris de Macron pour les gens modestes et attachés à leur terre est tel qu’il est prêt à attiser les feux pour recevoir les encouragements des mondialistes en faillite. 

Ce vendredi dans Les Echos, Stanislas Guérini, délégué général LREM, explique : « La bataille contre l’extrême droite reste prioritaire ». Sur Europe 1 ce matin, il a précisé sa pensée en déclarant que « le sens de l’histoire est celui d’une société décarbonnée ». En réalité, le macronisme s’enfonce dans son irréalisme, en refusant de voir que s’il y a un sens de l’histoire, il va vers un retour aux fiertés identitaires, aux protections des mémoires, des cultures, des traditions, des usages. Les Britanniques, en rendant spectaculairement hommage à leur reine défunte, expriment un sentiment national qui est compris et admiré par les autres nations. Quand Macron annonce vouloir mettre davantage d’immigrés dans les « espaces ruraux » où «nous devrons fermer des classes, vraisemblablement des écoles et des collèges», il raisonne en destructeur de l’âme française.  Il serait temps que cette maltraitance des Français prenne fin.

Par Ivan Rioufol le 18 septembre 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol

I-Média 410 Criminalité immigrée : faut-il parler de "francocide" ?, TV Libertés le 15 septembre 2022

samedi 17 septembre 2022

« Traduire Poutine en justice » : von der Leyen souhaite-t-elle mener la guerre jusqu’à Moscou ?



Lors de son allocution sur l’état de l’Union européenne, à Strasbourg, le 14 septembre dernier, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, habillée aux couleurs de l’Ukraine, appelait les Européens à faire preuve, vis-à-vis de Vladimir Poutine, « de détermination et pas d'apaisement ». Certes, les mois à venir s’annonçaient difficiles mais il ne fallait pas en douter, Poutine allait échouer et l’ l’emporter.

Quelques jours plus tard, dans une interview au média allemand Bild, elle montait d’un cran en ajoutant : « Il faut que Poutine perde cette guerre et réponde de ses actes, c'est important pour moi. » Elle indiquait qu’un processus de « collectes de preuves » avait été mis en place depuis le début de l’offensive afin de traduire le président russe devant la Justice internationale. Interrogée sur la probabilité de voir cet événement se produire, elle déclarait : « Je pense que c'est possible. »

Pas d’« apaisement », donc, mais une volonté de souffler le plus fort possible sur les braises. Car ces déclarations renouent avec la  de surenchère verbale du printemps dernier, lorsque les dirigeants occidentaux annonçaient une victoire militaire totale, une  mise à genoux et un Vladimir Poutine chassé du pouvoir. Désormais, le plan inclurait sa comparution devant un tribunal.

Joe Biden, qui était allé très loin dans cette rhétorique mêlant insultes et déclarations bellicistes, avait pourtant prudemment rétropédalé, en juin dernier, à l’occasion d’une tribune dans le New York Times« Nous ne recherchons pas une guerre entre l’OTAN et la Russie », avait déclaré le président américain. Il avait également pris soin de préciser : « Les États-Unis n’essaieront pas de provoquer son [de Poutine] éviction à Moscou. »

La récente reconquête par Kiev de grands territoires dans la région de Kharkov a manifestement ranimé l’hybris des dirigeants occidentaux. Les  ne sont pas non plus en reste. En France, le 13 septembre dernier, le magazine Le Point exultait. « Le tsar Poutine est nu », écrivait Luc de Barochez. Le « fiasco russe en Ukraine » allait ébranler en profondeur le régime poutinien car « il n'est pas d'exemple dans l'Histoire dont une défaite militaire d'une telle ampleur n'ait conduit, tôt ou tard, à des bouleversements politiques dans le pays vaincu ».

Le journal Le Monde allait encore plus loin, le 14 septembre, sous la plume de Sylvie Kauffman qui évoquait une conférence ayant eu lieu à Kiev quelques jours plus tôt et au cours de laquelle avait été posée la question de la responsabilité collective du peuple russe.

Un conseiller présidentiel du président Zelensky avait déclaré : « Nous devons gagner pour que les Russes s’engagent sur la voie du repentir. » La conclusion étant qu’il ne faudrait pas seulement un changement de régime en  mais « un changement de société ».

On ne sait s’il faut en rire ou en pleurer. Car cette rhétorique, reprise au plus haut niveau, n’est pas sans conséquences.

La première est d’à la fois légitimer et provoquer la « montée aux extrêmes ». Ce conflit n’est plus une confrontation entre puissances souveraines mais la lutte du bien contre le mal. Il n’est donc pas question de se fixer des objectifs limités (qu’il serait possible de négocier) mais, bien plutôt, semble-t-il, de revendiquer et de mener une guerre totale visant l’éradication de l’adversaire transformé en « ennemi absolu ».

La deuxième conséquence est de donner raison à ceux qui, en Russie, considèrent que Poutine est beaucoup trop modéré et qu’il faudrait recourir à des mesures beaucoup plus radicales. Le Figaro évoquait, le 12 septembre dernier, ces « ultra-patriotes [qui] critiquent la stratégie de Vladimir Poutine ». L'emploi d'une rhétorique de guerre théologico-morale leur permet d’affirmer que l’objectif occidental est bien de détruire la Russie.

La troisième conséquence est la négation du risque nucléaire. Il y a, chez Ursula von der Leyen, une forme d’orgueil et de démesure qui la conduit à sous-estimer le danger extrême de la situation. En mai dernier, le chef du renseignement américain, Avril Haines, avertissait pourtant sur la possibilité que le conflit prenne une trajectoire imprévisible, notamment si Poutine considérait faire face à une menace existentielle. Le recours à l'arme  étant alors, selon elle, un risque à prendre au sérieux.

Ursula von der Leyen ne semble pas y croire. Elle voit déjà Poutine dans le box des accusés de la Cour pénale internationale. En réalité, elle divague au bord de l’abîme.

Par Frédéric Lassez le 17 septembre 2022

Boulevard Voltaire

vendredi 16 septembre 2022

Comme le demande Von Der Leyen, faut-il juger Poutine devant le tribunal pénal international ?, Sud Radio le 16 septembre 2022

L’UE veut nous faire taire !



Communiqué de Gilles Lebreton, député RN au Parlement européen du 16 septembre 2022

Le Parlement européen a adopté le 15 septembre, le rapport Goerens-Wieland qui veut renforcer le rôle des partis politiques européens. Ce texte a notamment pour objectif de leur permettre de participer plus facilement aux campagnes européennes, ainsi qu’aux campagnes nationales portant sur des thèmes européens.

Avec Jean-Lin Lacapelle, j’ai vigoureusement protesté à la tribune contre cette dangereuse dérive. Il s’agirait en effet d’un moyen supplémentaire de diffuser la propagande européiste au cœur des campagnes électorales nationales. Le rapport ne s’en cache d’ailleurs pas puisqu’il affirme vouloir « contribuer à la création d’un espace politique européen ».

Ce texte présente d’autre part l’inconvénient de ressusciter le projet de création de listes transnationales, dans la mesure où chaque liste transnationale aurait vocation à être portée par un parti politique européen.

Enfin et surtout, ce rapport vise à empêcher la constitution de partis politiques européens par les partis nationaux qui ne respectent pas les « valeurs européennes ». L’outil de censure idéologique, chargé d’infliger cette discrimination, est déjà en place avec « l’Autorité pour les partis politiques européens ». Le RN et ses alliés sont bien sûr directement visés, puisque le rapport leur reproche d’être trop nationalistes et les accuse en outre d’être corrompus par Poutine. 

L’UE annonce donc la couleur : faute de pouvoir nous vaincre « à la loyale », elle veut nous faire taire !

RN

jeudi 15 septembre 2022

Quand Ursula von der Leyen se prend pour la présidente des États-Unis d’Europe…



Ce 14 septembre, la présidente de la Commission européenne tenait son désormais traditionnel discours sur l’état de l’Union. Enfin, « traditionnel », disons-le vite, cet usage, calqué sur celui des USA, ne remontant ici qu’à 2010, alors qu’il est là-bas la règle depuis le président George Washington, ce qui ne rajeunira personne. Alors que la fête d’Halloween ne sévira que le mois prochain, Ursula avait pourtant sorti son plus beau déguisement aux couleurs ukrainiennes. Histoire de faire honneur, sans doute, à Olena Zelenska, épouse du héros du moment : le président Volodymyr Zelensky.

À propos du conflit opposant Kiev à Moscou, nous savons désormais qu’il n’est pas question de lever les sanctions antirusses et encore moins de « chercher l’apaisement ». Certains militants sincères de la cause européenne voulaient que naissent enfin une défense et une diplomatie communes au Vieux Continent. Leurs vœux sont exaucés. Seulement voilà, pas de chance : cette défense et cette diplomatie sont précisément celles de la Maison-Blanche ; ce qui n’était peut-être pas la nature du projet d’origine. Quoique le financement de Jean Monnet, père de cette fameuse construction européenne, par les subsides de la CIA, peuvent nous laisser à penser que le ver était déjà dans le fruit avant même qu’il ne mûrisse et ne devienne manifestement blet.

« Je me tiens ici, devant vous, animée de la conviction que, grâce à notre courage et à notre solidarité, Poutine échouera et l’Europe vaincra », va-t-elle jusqu’à déclarer… Fort bien, mais l’Ukraine ne fait pas partie de l’Union européenne. Les Européens ne font qu’armer l’Ukraine et n’engagent aucun soldat sur le  des opérations ; bref, une « solidarité » et un « courage » tout relatifs…

Et Ursula von der Leyen d’annoncer la prochaine tenue d’une réunion des leaders mondiaux afin de contrer les ambitions de la Chine et de la Russie. Soit, une fois encore, l’agenda de Washington. Le pauvre Emmanuel Macron, qui tente vaille que vaille de faire entendre la petite musique française en ne traitant pas Vladimir Poutine comme un pestiféré, a dû sentir qu’il ne jouait plus exactement dans la cour des grands…

Pis, voilà qui laisse augurer l’idée que cette dame se fait de sa fonction. Présidente des États-Unis d’Europe ? Mais ni ce poste et encore moins cette structure n’existent encore à ce jour. Quant à son homologue futur, Joe Biden, lui au moins a été élu par son peuple ; alors qu’elle, non.

Dans le même registre, cette fois relatif à la politique énergétique européenne, pas un mot sur la France. L’avenir sera renouvelable ou ne sera pas. Priorité sera donc donnée aux pays nordiques ayant tout misé sur l’éolien, sans même un mot sur l’industrie nucléaire française qui, avant d’être mise à bas par nos gouvernements successifs, fournissait pour bonne part l’électricité à la fois aux Français et à nos voisins européens. Seule avancée notable ? Des investissements massifs sur ce prochain  d’avenir que pourrait être l’hydrogène ; ce que, par ailleurs,  réclame à cor et à cri depuis des décennies…

On notera encore que ce plan répond au nom de REPowerEU. Pourquoi cet intitulé anglophone ? On avait pourtant cru comprendre que la Grande-Bretagne avait repris son indépendance vis-à-vis des structures européennes. Il est donc à craindre que malgré le Brexit, l’Europe soit toujours sous influence anglo-saxonne. Dernier point, et pas des moindres : le dossier de l’immigration. Bienvenue, donc, aux réfugiés ukrainiens, mais également à tous les autres ; européens ou non.

À ce titre, il est étrange de voir cette dame se comporter comme si elle était seule matrone à bord, négligeant le fait qu’en Suède, en Hongrie, en Italie, en  et presque partout ailleurs en Europe, les Européens disent justement non à plus d’immigration. Mais de cela elle semble n’avoir cure. Faire l’Europe, oui. Mais surtout sans les Européens, semble-t-il.

Par Nicolas Gauthier le 15 septembre 2022

Boulevard Voltaire

mardi 13 septembre 2022

Eoliennes : arnaque écologique, énergétique et économique !



Communiqué de presse de Monsieur André RougéDéputé français au Parlement européenGroupe Identité et Démocratie (ID), Membre de la Commission du développement régional, Délégué national à l’Outre-mer et membre du Bureau National du Rassemblement National du 13 septembre 2022

Ce lundi 12 septembre, j’intervenais en séance plénière du Parlement européen pour interpeller la Commission au sujet de sa politique énergétique. Cette dernière entend faire passer la capacité éolienne des Vingt-Sept de 190 GWtt à 480 GWtt d’ici à 2030.

Pourtant, l’éolien souffre de nombreux inconvénients incompatibles avec la politique de transition juste de l’Union européenne. En effet, la durée de vie d’une éolienne est estimée à 20 ans maximum et on ne sait pas la recycler. Par ailleurs, la base de fixation d’une éolienne est de 1500 tonnes de béton condamnées à définitivement, rester en terre. De plus, en l’absence de vent, on doit les coupler à des centrales à gaz générant 500 g de CO2/KWh ou pire au charbon générant 1.000 g de CO2/KWh accompagnées de particules fines d’uranium et de mercure.

Alors que l’hiver s’annonce particulièrement rigoureux pour les Européens cette année en matière énergétique, il n’est pas abusif d’évoquer le prix du mgw/h qui vient de passer, en France, de 108 euros à près de 1000 en un an. En définitive, cette industrie ne bénéficie qu’à ses promoteurs qui ont perçu, en France, plusieurs dizaines de milliards d’euros !

Il faut ajouter à ces différents éléments, le contre-exemple du mix électrique allemand basé sur les éoliennes qui s’est révélé être un lamentable échec. Il émet 400 g de CO2/ kwh, soit 7 fois plus que le français basé principalement sur le nucléaire décarboné.

Alors que les éoliennes constituent, indéniablement, une escroquerie écologique, énergétique et économique, les technocrates européens, soutenus en France par la Macronie, souhaitent, au mépris du bon sens, nous imposer cette ignoble gabegie. Les députés du Rassemblement national au Parlement européen se battront toujours, au côté de leurs alliés du groupe ID, pour sauvegarder une politique énergétique souveraine, écologique et pérenne.

RN

mardi 6 septembre 2022

Les enfants boucliers-humains pour les passeurs de migrants



Communiqué de  Jean-Paul GarraudDéputé français au Parlement européenPrésident de la délégation du Rassemblement National au Parlement européen du 5 septembre 2022

Alors que le nombre de migrants traversant la Manche explose cette année, un quotidien national relate que les passeurs ou leurs auxiliaires sur les bateaux de migrants n’ont pas hésité à brandir un enfant qu’ils ont menacé de jeter à la mer si jamais les forces de l’ordre françaises intervenaient.

Outre cet odieux chantage, une note de la préfecture de la zone de défense et de sécurité Nord, en date du 24 janvier 2022, a relevé que les migrants sont de plus en plus violents, preuve supplémentaire de l’ensauvagement en France, du lien direct avec l'immigration clandestine, et de l’inaction coupable du gouvernement Macron.

Devant la gravité des évènements et le constat que les réseaux de passeurs se renouvellent sans cesse, il est vital que les clandestins soient systématiquement expulsés, que les contrôles aux frontières nationales soient renforcés et que l’Agence Frontex soit mobilisée pour aider efficacement nos forces de l’ordre.

RN

vendredi 15 juillet 2022

La Commission européenne finance des ateliers « drag queen » pour les jeunes ! |



Le député européen allemand Nicolaus Fest vient de révéler que la Commission européenne finance de nombreux ateliers « drag queen » pour les jeunes, via le programme Erasmus+ dédié au soutien à l’éducation. Ce n’est pas tant une surprise, venant de la Commission qui pavoise en permanence des drapeaux arc-en-ciel sur ses bâtiments ou ses réseaux sociaux, et a lancé le 1er juin dernier - avec la bénédiction de sa présidente Ursula von der Leyen - une campagne « Le futur est queer ».

Rien qu’en 2021, au moins 220 000 euros de subventions ont été accordés à « TransYouth », « Au-delà du genre » ou encore « Drag it up », afin d’apprendre à des jeunes « la marche en talons hauts et d’autres méthodes pour brouiller les rôles de genre binaires traditionnels ». Certains projets sont régulièrement reconduits, tel « Dragtivism » qui a reçu plus de 105 000 euros pour organiser, entre 2018 et 2022, quatre sessions de dix jours pour une trentaine de personnes « à partir de seize ans »…
Cela n’est qu’une minuscule partie de la galaxie militante LGBT, financée par notre argent grâce à quelques fonctionnaires européens complaisants. Au total, ce sont plusieurs millions voire dizaines de millions d’euros qui ont été dilapidés ainsi, faisant vivre une myriade de groupuscules propagandistes comme l’International Lesbian and Gay Association, au service de l’idéologie du genre et de la transidentité expliquées aux enfants.
La Commission européenne se veut à la pointe de ce combat supposé « progressiste », qui vise en réalité à tout déconstruire, des modèles familiaux naturels au sexe des individus, et à pousser des enfants à questionner leur « genre ».

Il est grand temps que Bruxelles et les activistes LGBT cessent d’interférer avec l’éducation, notamment sexuelle, qui doit rester la prérogative des parents : pas touche à nos enfants !

Communiqué de Nicolas Bay, Vice-Président de Reconquête ! du 15 juillet 2022

Facebook de Nicolas Bay

samedi 2 juillet 2022

Nouvel accord commercial UE – Nouvelle-Zélande : la déroute européenne du président Macron



Communiqué de Gilles Lebreton, député RN au Parlement UE du 2 juillet 2022

Naufrage, déroute… les synonymes ne manquent pas pour résumer les 6 mois de la présidence française de l’Union européenne, qui vient enfin de se terminer. Si Monsieur Macron a perdu sur tous les plans, le volet agricole illustre à lui seul l’échec absolu de son gouvernement.

En la matière, les promesses non tenues ne manquent pas. Les clauses miroirs des accords commerciaux, annoncées comme « grande cause » de cette présidence, sont au point mort. Le Plan stratégique national français, sévèrement retoqué par Bruxelles, devra se plier à des exigences environnementales insensées. Les dossiers majeurs, comme la révision des Indications géographiques, ont été oubliés. Pire encore, les accords de libre-échange ont été officiellement relancés.

Sur ce dernier élément, il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que le scénario tant redouté se réalise : la Commission européenne, avec la complicité évidente de la présidence française, vient de conclure, le 30 juin 2022, l’accord commercial avec la Nouvelle-Zélande. Parmi les engagements supplémentaires concédés par l’Union, pas moins de 38 000 tonnes de viande ovine, 10 000 tonnes de viande bovine, 15 000 tonnes de beurre et 25 000 tonnes de fromage néozélandais, produits selon des normes environnementales et sanitaires bien inférieures aux nôtres, seront déversées sur notre marché.

Cette décision incompréhensible est la preuve de la duplicité de l’UE en matière agricole. En pleine mise en place des différents plans environnementaux, la Commission nous explique que produire plus vert, c’est produire ailleurs. Ce raisonnement affligeant est un coup de couteau dans le dos de nos éleveurs, dont les conditions de travail et de revenus indignes devraient pourtant nous inciter à changer nos politiques. Ils se retrouvent aujourd’hui condamnés par les intérêts économiques d’une Union pétrie de contradictions.

Le président Macron a donc une lourde responsabilité dans cette sombre affaire. A-t-il seulement pensé à nos éleveurs bovins et ovins ? A-t-il pensé à la « souveraineté » alimentaire que ses troupes nous vendent à l’envi à chaque sortie médiatique ? Non, car ce président hors-sol n’est qu’un pion dans le grand jeu fédéraliste et libre-échangiste européen. S’il n’avait pas encore compris le sens du vote des Français aux élections législatives, comptez sur les députés nationaux et européens du RN pour le lui rappeler !

RN

dimanche 26 juin 2022

Présidence française de l’Union européenne : symboles et fariboles



Afin de marquer en fanfare le début de la présidence française de l’Union européenne, Emmanuel Macron avait fait déployer le drapeau européen sous l’Arc de triomphe le 1er janvier dernier. Seul. L’absence du  français à ses côtés, qui eut été logique puisqu’il s’agissait de la présidence française de l’Union européenne, avait aussitôt provoqué la polémique. Aussitôt balayée d’un revers de main par Jupiter. Mais le propre d’un symbole est de signifier quelque chose. En l’occurrence l’effacement de la France.

Alors que cette présidence française, évidemment chamboulée par la guerre en Ukraine et la succession d’élections en France, s’achèvera dans quelques jours peut-on en dresser un bilan ?

Dans un discours inaugural, le Président avait déclaré : « nous vivons un moment européen. Face aux défis militaires et économiques, à l’affirmation de puissances hostiles, ou au dérèglement climatique la meilleure réponse est européenne ». Une forme de prophétie auto réalisatrice mal fondée comme devaient le révéler la suite des événements. Et de conclure que cette présidence était d’abord une fierté, « celle de pouvoir dire nous agissons en Européens » ! Or « l’Européen » sui generis n’existe pas. Nous sommes européens parce que Français. Pour bien agir en Européens, commençons donc par bien agir en Français.

Le gouvernement Macron avait donc défini « trois ambitions » : une Europe plus souveraine, un nouveau modèle européen de croissance, une Europe humaine. Vagues généralités.

Une Europe plus souveraine, signifie une France qu’il l’est moins. Or cette Europe souveraine a-t-elle fait preuve de son efficacité ? Le seul énoncé des domaines d’action envisagés répond à la question : renforcer Schengen, protéger nos frontières, maîtriser les migrations, avoir une politique d’asile améliorée « dans le respect de nos valeurs », avoir une Europe plus forte et capable d’agir en matière de sécurité. La liste des échecs les plus patents de l’Union européenne ! Quant à la force militaire et la capacité d’agir en matière de sécurité, on a vu ce qu’il en était avec la guerre en Ukraine. Non seulement l’UE a été incapable de la prévenir, mais sa politique à l’égard de la Russie depuis la chute de l’Union soviétique n’est pas étrangère au déclanchement du  conflit. Et l’UE n’a été capable que de se réfugier sous l’aile protectrice des Etats-Unis et de refaire allégeance.

Certes Emmanuel Macron a tenté la voie diplomatique avec Vladimir Poutine, mais il ne pouvait réussir. D’une part parce qu’en matière de diplomatie, il convient d’avoir la capacité de comprendre les ressorts politiques et psychologiques de la partie adverse, ce que l’Union européenne n’a jamais voulu faire. D’autre part parce que cette guerre est aussi le résultat d’une périlleuse lutte de suprématie entre les USA et la Russie par Ukraine interposée, et que ni la France, ni l’UE  n’en détiennent les clefs.

Quant au nouveau modèle européen de croissance, il s’agit de la phraséologie eurocratique sur la croissance verte et « l’ambition climatique ». Or nous voyons venir une crise inflationniste et des tensions sociales qui marqueront sans doute la fin de la mondialisation dite « heureuse », que la guerre en Ukraine contribuera, par ses conséquences en matière énergétique et alimentaire à accélérer.

L’Europe humaine, serait à l’écoute des citoyens, grâce à la « Conférence sur l’avenir de l’Europe », manipulée par la Commission européenne ! Ce serait celle qui « dépend de l’état de droit » définit pour amener à l’obéissance les peuples qui ne communient pas à l’idéologie libertaire mondialisée ! Ce serait enfin une Europe fière de sa culture, incarnée par Mme von der Leyen qui ne s’exprime généralement qu’en anglo-américain !

Les textes proposés ou discutés, furent ceux de l’agenda de la Commission. Notamment concoctés dans la perspective des prochaines élections européennes : révision du statut du financement des partis politiques, encadrement de la publicité politique en ligne, modification de l’acte électoral. Ce changement des règles avant l’élection ne peut que susciter méfiance.

Que conclure donc de cette présidence française macroniste ? Un non événement. Dont le symbole est bien ce drapeau européen même pas officiel, puisque le projet de constitution qui l’instituait en droit a été rejeté en 2005. Une illusion donc, car l’adjectif « française » ne signifie rien dans la réalité. Il s’agissait seulement de suivre la programmation d’une souveraineté européenne illusoire en lieu et place de souverainetés nationales évanouies. « God bless America ».

Par Stéphane Buffetaut le 26 juin 2022

Boulevard Voltaire

jeudi 23 juin 2022

Les Vingt-Sept accordent à l'Ukraine et la Moldavie le statut de candidat à l'Union européenne



Les dirigeants des Vingt-Sept ont reconnu jeudi à l'Ukraine et à la Moldavie le statut de candidat à l'Union européenne, a annoncé le président du Conseil européen Charles Michel, évoquant un «moment historique», en pleine offensive russe. Cette décision aussitôt saluée par Kiev, prise lors d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays de l'UE à Bruxelles, marque le début d'un processus long et complexe en vue d'une adhésion.

La journée d'«aujourd'hui marque une étape cruciale sur votre chemin vers l'UE», a déclaré Charles Michel sur Twitter, félicitant le président ukrainien Volodymyr Zelensky et la présidente moldave Maïa Sandu, ainsi que leurs peuples. «Nous avons un avenir ensemble», a-t-il dit, en tweetant également dans les langues de ces pays. «C'est le point de départ d'une nouvelle histoire pour l'Europe», a affirmé jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky aux Vingt-Sept réunis lors d'un sommet européen à Bruxelles. «Aujourd'hui, vous avez pris l'une des décisions les plus importantes pour l'Ukraine depuis son indépendance il y a trente ans (en 1991, ndlr.)», a-t-il salué dans une allocution en visioconférence. «C'est le plus grand pas vers le renforcement (politique) de l'Europe», a-t-il déclaré depuis Kiev. La présidente moldave, Maia Sandu, a également salué «une journée historique».

La Géorgie, qui aspire également à rejoindre l'UE, devra encore faire des réformes pour obtenir ce statut. Les Vingt-Sept lui ont néanmoins reconnu la «perspective» de rejoindre un jour l'Union. «L'avenir de la Géorgie est au sein de l'UE», a affirmé Charles Michel. «Nous sommes prêts à travailler avec détermination au cours des prochains mois pour obtenir le statut de candidat», a déclaré dans la foulée, Salomé Zourabichvili, la présidente géorgienne. Les dirigeants ont suivi les avis de la Commission rendus la semaine dernière sur ces trois ex-républiques soviétiques.

Macron salue une «Europe forte et unie»

Emmanuel Macron, dont le pays assure la présidence semestrielle du Conseil de l'UE, a salué «un geste politique» de «l'Europe forte et unie», lors d'une conférence de presse à Bruxelles. «Nous avons avancé à pas de géant», a estimé le président français qui a souligné le «signal très fort vis-à-vis de la Russie». «Tout cela, nous le devons au peuple ukrainien qui se bat pour défendre nos valeurs, leur souveraineté, leur intégrité territoriale, nous le devons aussi à la Moldavie compte tenu de sa situation politique, des déstabilisations qu'elle subit et de la générosité dont elle a su faire preuve», a poursuivi Emmanuel Macron. «Le processus qui s'engage sera exigeant», a-t-il cependant prévenu.

Ce Conseil européen est «historique», a aussi déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz en arrivant au sommet. L'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie avaient déposé leur candidature peu après le déclenchement fin février de la guerre menée par Moscou en Ukraine. Jamais l'UE n'a été aussi prompte à accorder ce statut, nouvelle illustration de sa solidarité envers Kiev et Chisinau. Plusieurs représentants des Etats membres ont néanmoins averti que les Ukrainiens ne devaient «pas se faire d'illusions» sur une adhésion rapide. Emmanuel Macron avait estimé en mai qu'une adhésion de Kiev prendrait «des décennies».

Le 23 juin 2022 avec AFP

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