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lundi 12 septembre 2022

Défendons une école du savoir-faire !



Communiqué de Dominique Bilde, député RN auParlement européen du 12 septembre 2022

La rentrée scolaire nous a permis de lever le voile sur la profonde crise que traverse l’Éducation nationale. Cette institution fondamentale est en danger comme jamais elle ne l’a été auparavant. Les concours de recrutement des enseignants sont désertés et le nombre de démissions n’a jamais été aussi élevé.

Impossible dès lors de garantir pour chaque élève les conditions favorables à leur instruction pourtant indispensable pour la souveraineté de notre pays notamment au niveau de son industrie et de son artisanat.

C’est toute l’école française qui est dans un état catastrophique.

Toute ? Non !

Un lycée situé au cœur des vallées vosgiennes à Remiremont fait de la résistance et nous montre qu’un autre chemin est possible. En effet, le lycée professionnel Camille Claudel ne souffre pas de la crise des vocations. Et c’est tant mieux : la crise sanitaire nous a montré qu’en quelques décennies, la désindustrialisation à l’œuvre a été une catastrophe.

Maintenir les productions et les savoir -faire nationaux sur notre sol est essentiel pour conserver une autonomie notamment dans les secteurs d’activités vitaux pour le bien-être de notre pays et par la même occasion, pour le bien-être de nos concitoyens. Les quarante années de délocalisations ont conduit de nombreux talents et de nombreuses personnes douées de leurs mains à l’inactivité ainsi qu’à la précarité et au déclassement qui en découle. On prend conscience aujourd’hui du gâchis monumental qui a été fait.

Actuellement, il est venu le temps de la réindustrialisation et des relocalisations comme nous l’avons toujours défendu. Il est l’heure de valoriser l’apprentissage ainsi que toutes les filières qu’il comporte pour alimenter et irriguer nos territoires qui aujourd’hui manquent cruellement de main-d’œuvre.

Il est d’autant plus urgent d’agir rapidement que l’Union européenne s’était lancée dans un texte fin de l’année dernière pour favoriser de nouvelles voies de migration légale pour faire venir « des talents » du monde entier. Dans les faits, il ne n’agit ni plus ni moins pour les institutions bruxelloises de s’emparer du sujet de la formation et des compétences nécessaires sur le marché de l’emploi pour faire croire que l’immigration insoutenable que subissent les Français se justifie aux yeux de nos besoins économiques.

Le procédé est bien rodé et la solution semble toute trouvée : « les maux dont souffre notre pays se régleront par l’immigration » répètent les européistes comme s’il suffisait de l’affirmer pour que cela devienne vrai !

Inutile de le dire : nous contestons totalement cette vision!

C’est d’autant plus vrai qu’au niveau national, le gouvernement englué dans son inaction n’agit pas à la mesure des enjeux. Pourtant il suffit d’observer les acteurs locaux pour voir que l’apprentissage a le vent en poupe à l’image de ce lycée professionnel vosgien Camille-Claudel qui attire de plus en plus d’élèves en apprentissage. La recette fonctionne, puisque ceux qui intègrent par exemple les sections hôtellerie-restauration, métiers de la pierre et du commerce sont assurés de trouver un travail à la fin de leur cursus et les entreprises locales bénéficient d’une main-d’œuvre qualifiée prête à l’emploi.

Grâce à cette action « gagnante-gagnante », c’est tout un pan du territoire français qui revit !

Nous voulons généraliser ce cas d’école qui permettrait d’aller de l’avant, afin de défendre notre savoir-faire à la hauteur de ce qu’il mérite.

Nos talents sont en France, n’en déplaise à nos adversaires!

RN

mardi 6 septembre 2022

La démocratie contre les régimes autoritaires communistes



Tribune de Dominique Bilde , député RN au Parlement européen du 02 septembre 2022

Depuis la fin de la guerre froide et la chute de l’URSS, l’OTAN poursuit une expansion à l’Est en direction de la Russie. La chronologie des adhésions se termine aujourd’hui par la Finlande et la Suède, qui sont entrées dans l’OTAN il y a quelques mois. Cela augmente la distance de frontière juxtaposée entre l’OTAN et la Russie. Deux pays manquent à l’appel et font tampons entre le bloc de l’Est et le bloc de l’Ouest, notamment la Biélorussie (Belarus). La volonté de faire partie de nos institutions a amené la Russie à déclarer la guerre contre l’Ukraine afin de garder une barrière entre elle et le monde occidental avec un pays neutre.

L’essence même de l’alliance atlantique est la lutte contre une menace à la démocratie ou bien à l’ordre international. La lutte idéologique contre le communisme est aussi l’un de ses fondements. L’avenir de cette alliance « trusté » par l’impérialisme américain se trouve entre les mains des États-Unis dont la défense de l’Europe dépend. Une extension européenne de cette alliance est à double tranchant au vu des menaces de la Russie qui se sentira directement concernée. Le rôle des Européens dans leur sécurité est primordial.

Le constat est simple. La conjoncture actuelle fait état d’une chose. L’objectif de l’OTAN est de renforcer ses positions à l’Est de l’Europe et dans les Balkans face à la menace russe. C’est pourquoi l’OTAN va réhabiliter une base aérienne en Albanie. Cette base est un lieu stratégique pour les alliés, car les risques d’instabilité dans cette zone ont augmenté depuis l’attaque de l’Ukraine. D’un point de vue géopolitique, la Russie a été reléguée du rang de partenaire à celui d’ennemi de la coalition de l’Atlantique.

À Taïwan, l’enjeu pour les États-Unis et donc par déduction pour l’OTAN est de garder une emprise territoriale par le biais de la bonne entente avec l’île de Taïwan pour continuer à appliquer un soft power dans le Pacifique. L’annexion de Taïwan par les Chinois serait regrettable pour ce peuple qui veut conserver son indépendance. Les manœuvres d’exercices sont le même procédé que les Russes pour entrer en Ukraine. La vieille technique de la condition sans retour se pratiquait déjà au 20e siècle pour déclencher une guerre.

Pour les alliés de l’OTAN, les perspectives d’actions se trouvent dans le soutien à ces pays en guerre dans la limite du possible afin de ne pas attirer les foudres de ces virulents pays autoritaires.

La situation est critique et l’enjeu de taille. L’OTAN va faire face à des problématiques importantes dans les années à venir et l’issue des situations que nous allons rencontrer dépendra de la capacité des États membres à répondre de concert aux épreuves. La réponse quand bien même serait-elle coordonnée doit se faire de manière souveraine, dans le respect des intérêts nationaux afin de ne pas tomber sous le dictat d’une puissance impériale qui nous serait nocif.  La crise énergétique qui arrivera cet hiver due aux politiques relatives au nucléaire, qui nous ont démunis de notre souveraineté énergétique ne devrait pas aider les choses. Les relations diplomatiques doivent primer sur la violence.

RN

jeudi 7 juillet 2022

Présidence Tchèque de l’UE, le social oublié



UE : recherche social désespérément

Après la très médiatisée Présidence française du Conseil de l’UE, c’est aujourd’hui au tour de la République tchèque d’accéder pour 6 mois à la Présidence. Le Président du gouvernement s’est donc prêté aujourd’hui à l’exercice protocolaire de la présentation du Programme de travail devant les députés européens, à Strasbourg.

Dans un discours de 20 minutes, il présente les priorités du Conseil, et donc de l’UE, pour cette fin d’année : aide et reconstruction de l’Ukraine, souveraineté énergétique et approvisionnement en énergie, menaces cyber, renforcement des capacités de défense de l’UE… Des causes parfois tout à fait honorables, voire nécessaires.

Pourtant, à l’heure où nous subissons les conséquences directes du conflit en Ukraine et alors que de nombreux experts commencent à alerter sur l’hiver difficile, voire le déclassement social qui nous menace pour cette fin d’année 2022, une dimension est absente des priorités : le social.

Une brève mention, en début et fin de discours, pour nous rassurer sur le fait qu’ils n’oublient pas « ces aspects-là », mais sans détail. Nos concitoyens apprécieront de savoir que leurs situations au quotidien, leurs difficultés à boucler les fins de mois, ou simplement à faire leur plein, et leurs inquiétudes pour la suite ne sont qu’un « aspect » non oublié. 

L’UE refuse comme souvent de prendre ses responsabilités, elle qui nous entraine dans un conflit qui ne nous concerne pas, et vote des sanctions qui nous pénalisent autant – voire plus – que les Russes. Et au lieu d’envisager d’aider ses États membres à se sortir de cette situation, Bruxelles reste silencieuse. Quand il s’agit d’assumer, elle préfère laisser les pays se débrouiller seuls.

Faute d’un cadre réfléchi et efficace, le gouvernement Macron se réfugie derrière ses « chèques », perfusions d’argent frais qui se veulent « justes et équitables », une solution envisageable sur le court terme, mais intenable sur la durée. Il serait temps que tous assument le fait que, sans réformes profondes, nous sortirons abattus de cette crise.

Nos concitoyens méritent mieux qu’une Union silencieuse et un gouvernement incapable d’envisager l’avenir, et vous pouvez compter sur vos élus du Rassemblement National pour faire entendre vos préoccupations et vos inquiétudes dans les assemblées.

Communiqué de Dominique Bilde, députée RN au Parlement UE du 7 juillet 2022

RN

vendredi 24 juin 2022

Élargissement de l’Union européenne : le saut dans l’inconnu



Le sommet avec les Balkans, ce jeudi 23 juin, a bien pu faire chou blanc, la pression monte sur un éventuel élargissement de l’Union européenne.

Si quatre pays de cette région étaient, jusqu’à présent, candidats – outre la Bosnie-Herzégovine, candidate potentielle et le Kosovo, qui se fait fort d’officialiser sa demande avant la fin de l’année, la crise ukrainienne aura bouleversé cet échéancier.

C’est, en effet, par une large majorité que le Parlement européen aura adopté, jeudi 23 juin, une résolution appelant à l’intégration de deux nouvelles venues (l’Ukraine et la Moldavie), auxquelles il convient d’ajouter, pour faire bonne mesure, la Géorgie.

Faut-il rappeler que parmi les intéressés, tous campent résolument dans la catégorie des pays à « revenu moyen supérieur », telle que définie par la Banque mondiale ?

Un doux euphémisme, s’agissant de l’Albanie, par exemple, où le salaire mensuel moyen (brut !) plafonne à 454 euros. Quant à l’Ukraine, elle se voit même ravalée à la catégorie de « revenu moyen inférieur » – situation que la guerre n’aura vraisemblablement fait  qu’ exacerber…

On imagine donc aisément que certains États membres fassent preuve d’une relative frilosité. « L’Ukraine ne remplit pas pour l’heure suffisamment » les critères européens, aurait ainsi tenté, timidement, une note danoise. Après avoir esquissé une nébuleuse « communauté politique européenne », Emmanuel Macron se cantonne, lui, à un prudent quant-à-soi…

Combien de temps l’ambiguïté pourra-t-elle perdurer ?

Certes, Bruxelles a pour l’heure pu botter en touche, en arguant du veto bulgare à l’ouverture des négociations avec la Macédoine du Nord. Une opposition opiniâtre, motivée par d’obscures querelles historiques et linguistiques entre les deux pays, mais qui pourrait, toutefois, être levée incessamment.

Nos dirigeants se retrouveraient alors acculés, et contraints de prendre, enfin, leurs responsabilités devant des opinions publiques nationales souvent farouchement hostiles à tout nouvel élargissement.

Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement UE du 24 juin 2022

Rassemblement National


mercredi 15 juin 2022

Islam dans le Grand Est, en France et dans le monde : quand Erdogan tire les ficelles


Un centre religieux sponsorisé par la Turquie d’une valeur de 100 millions de dollars ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est bien sur le sol américain que cela se passe. Et ce n’est que l’avatar le plus saisissant de l’expansionnisme religieux turc.¹

Je l’avais souligné récemment, la mainmise d’Ankara sur le continent africain, par exemple, s’étend dans l’indifférence marquée d’un Occident plus soucieux de réserver ses foudres aux mercenaires de la firme Wagner. 

En effet, entre les accords de coopération militaire, la vente de matériel (en particulier, les fameux drones de la société Bayraktar, « dirigée par un des gendres du président » )² ou encore la multiplication d’ambassades, les ambitions du sultan néo-ottoman éclatent au grand jour. 

S’y ajoute la construction de mosquées, sous l’impulsion de la présidence des Affaires religieuses (Diyanet), même dans un pays à majorité chrétienne comme le Ghana.

Mais si les velléités d’Ankara concurrencent nos propres intérêts en Afrique, leur manifestation en Occident est plus préoccupante pour nous. Et point n’est besoin de regarder de l’autre côté de l’Atlantique. En Europe, la Turquie serait l’État le plus influent en matière de pratique islamique. ³

Quand le pays ne missionne pas ses propres imams pour prêcher la bonne parole, il se mêle, par exemple, de la formation religieuse. La « lutte contre l’islamophobie » constitue, par ailleurs, un prétexte habile pour légitimer une telle ingérence.

Mes propres terres du Grand Est ont d’ailleurs essuyé les plâtres de cet entrisme décomplexé. Le COJEP (Conseil pour la justice, l’égalité et la paix), créé en 1992, serait « le bras armé politique d’Erdogan ». Il aurait été fondé par « d’anciens islamistes du Millî Görüş» et par des « Loups gris nationalistes », selon Savvas Kalenteridis et Constantin Pikramenos ⁴ dans leur ouvrage consacré au service secret turc. Ce profil peu engageant n’empêche pas l’organisation d’avoir régulièrement son rond de serviette au Conseil de l’Europe ou au Parlement européen… ⁵

Un état des lieux alarmant – mais pas autant que l’apathie de nos dirigeants face à ce péril.

Tribune de Dominique Bilde, députée RN au Parlement européen le 10 juin 2022

 

1 « La diplomatie des mosquées » Courrier International, 9 juin 2022.
² « À la pointe de cette nouvelle offensive stratégique : la commercialisation de drones « made in Turkey » par la société Bayraktar, dirigée par un des gendres du président. » « Pourquoi la Turquie se tourne-t-elle vers l’Afrique ? » Le Figaro, 28 mars 2022.
³ « La diplomatie des mosquées » Courrier International, 9 juin 2022.
 MIT – Le Service secret turc: Guerre sur tous les fronts, Savvas Kalenteridis, Constantin Pikramenos, V.A Edition, 2020.
⁵ « La diplomatie des mosquées », Courrier International, 9 juin 2022.

mercredi 25 mai 2022

L’intolérable chantage migratoire algérien



Communiqué de Dominique Bilde, député européen RN du  25 mai 2022

Après avoir opposé une fin de non-recevoir à la France s’agissant du retour des migrants, ne voilà-t-il pas qu’Alger déployait, en mars, un chantage analogue à l’encontre de l’Espagne !

En cause : la décision du pays de se ranger du côté du plan d’autonomie du Sahara occidental présenté par le Maroc. Une solution déjà saluée, en 2020, par les États-Unis. Un revers de taille pour le Front Polisario et son allié algérien. 

Si les manœuvres d’Alger tombent mal, à l’heure où les franchissements illégaux de frontières battent à nouveau des records, elles ne sont guère surprenantes.

La tendance de pays pivots des routes migratoires vers l’Europe à faire valoir leur position géographique comme arme de négociation constitue un travers répandu. La Turquie d’Erdogan est, par exemple, coutumière de cette pratique. N’avait-elle pas, en 2016, arraché de l’Union européenne un accord sur les migrations, adossé à une enveloppe de six milliards d’euros ?

Dans le cas de l’Algérie, ce rebondissement couronne une mauvaise volonté tenace. Une lecture cursive des données de la Commission européenne démontre que le pays figure parmi les lanternes rouges du rapatriement de migrants, avec un taux de retour de 4,8 % en 2020. Selon un rapport du Sénat, l’Algérie s’arc-bouterait volontiers sur le protocole sanitaire ou son refus des vols groupés pour justifier sa frilosité. Quoi qu’il en soit, les éloignements forcés depuis la France sont en chute libre : de 1 652 en 2019 à 5 seulement en janvier et février 2022…

Bien consciente que la crainte d’une submersion migratoire constitue un enjeu géopolitique, Alger fait donc feu de tout bois. Si la stratégie est éculée, elle interpelle en tout cas sur la vulnérabilité d’une Europe et d’une France à la merci de tels procédés. 

Pourtant, de l’octroi de visas à la coopération dans un vaste éventail de secteurs, nous ne devrions pas manquer de leviers pour imposer à Alger, ainsi qu’à tant d’autres pays partenaires, un contrôle migratoire approprié. Et il faudrait, surtout, que l’Europe forteresse devienne enfin davantage qu’un slogan…