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mercredi 21 février 2024

Ces résistants d’opérette qui saluent Manouchian



En France, les « résistants » en chaise longue plastronnent. Mais ils affrontent des ombres, en alertant sur un fascisme fantasmé. Le ridicule leur est promis. N’est pas Alexeï Navalny qui veut. Qu’on l’apprécie ou pas, l’opposant russe a laissé sa vie, dans sa prison-goulag, pour s’opposer à Vladimir Poutine et à sa dérive autocratique. Le courage de Navalny ne peut lui être enlevé. Son épouse, Ioulia Navalnaïa, est également remarquable. Elle s’est engagée à poursuivre le combat de son mari en rappelant ses mots : « Ce n’est pas honteux de faire peu. C’est honteux de ne rien faire, ou de vous laisser intimider ». Le lanceur d’alerte Julian Assange, incarcéré en Grande-Bretagne, fait partie de ces personnalités dont on devine qu’elles ne reculeront pas face aux pressions et à l’adversité. 

En comparaison, les guignolades de ceux qui, en France, hurlent en meute au retour de l’extrême droite et de la bête immonde révèlent l’effondrement de l’esprit critique. La presse de gauche se garde, majoritairement, de barrer la route au totalitarisme islamiste et à son entreprise de conquête. Elle est en revanche intarissable contre la droite, quand elle se rend coupable de dire des vérités interdites. Pour s’être cru dépositaire d’une vigilance démocratique appliquée à l’audiovisuel, Christophe Deloire, patron de Reporters sans Frontières, s’est transformé, sous les applaudissements de la caste, en dénonciateur de la liberté d’expression sur CNews et en valet des intérêts d’Emmanuel Macron dans l’organisation des futurs états-généraux de l’information, voulus par le président. 

Ce dernier s’inquiète notamment de la « commoditisation » (sic) (entendre : banalisation) du journalisme. Tout est bidon chez ces résistants d’opérette.

Le chef de l’Etat fait partie de ces poseurs, bras ballants devant les vrais dangers. Son choix d’exclure le RN et Reconquête de « l’arc républicain » (L’Humanité, lundi) relève du procédé stalinien de la diabolisation. Son appel à la « décence », pour dissuader (en vain) Marine Le Pen d’assister ce mercredi à la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, est une autre manière de traquer des fantômes pour faire passer le RN pour un mouvement fascistoïde. Ces manipulations disent la petitesse du pouvoir. 

Les trucages invitent à relativiser la résistance du Parti communiste, qui pactisa avec l’Allemagne nazie de 1939 à 1941. Faut-il rappeler à L’Humanité, qui se rengorge de l’hommage rendu ainsi aux résistants communistes et étrangers, la démarche initiée par Jacques Duclos en juin 1940 auprès d’Otto Abetz, proche d’Hitler, pour refaire paraître le journal, au nom notamment de la lutte contre le « juif Mandel » ? Faut-il rappeler ses dithyrambes après la mort de Staline ? Et les dizaines de millions de morts jamais expiés, aucun équivalent du procès de Nuremberg n’étant venu demander des comptes à cette idéologie totalitaire ? 

Ce mercredi dans Le Figaro, l’historien du communisme, Stéphane Courtois, rappelle que Manouchian fut un « modeste résistant » dont « la vraie patrie était l’URSS ». Reste la question : les vrais résistants, s’il en reste, sauront-ils enfin se faire entendre ?

Par Ivan Rioufol le 21 février 2024

Le Blog d'Ivan Rioufol


jeudi 18 janvier 2024

Macron, ce faussaire malhabile


Des mots, des amas de mots :
 Emmanuel Macron n’a su s’extraire de son travers verbeux, mardi soir, à l’issue de plus de deux heures de conférence de presse. Rien n’a justifié que le chef de l’Etat empressé s’invite, à 20h15, dans les foyers via six chaînes de télévision. La jactance présidentielle n’a fait que caricaturer davantage celui qui a affirmé : « J’assume de continuer à présider le réel ». Au contraire, Macron ne maîtrise plus le contrôle de la réalité. Il croyait pouvoir la domestiquer avec son approche orwellienne de la « double pensée », ce « en même temps » autorisant tout et son contraire. 

L’exemple le plus significatif de la décrédibilisation du récit officiel a été de l’entendre, sur les émeutes urbaines de juillet dernier, rejeter tout lien avec l’immigration au prétexte que les jeunes insurgés, très majoritairement issus du Maghreb, « étaient de nationalité française, pour la quasi-totalité nés en France ». Pour le président, ces casseurs, qui criaient souvent « Allah Akbar ! », n’auraient été motivés que parce qu’ils « s’ennuyaient ». 

Macron s’est également félicité de l’efficacité de l’Union européenne, notamment dans sa promotion des vaccins anti-Covid dont il persiste à vanter l’efficacité en dépit de leurs protections médiocres et de leurs effets secondaires importants. C’est ce même président indifférent aux faits qui s’est inquiété sans vergogne de la survenue d’une « génération de complotistes » formés par les réseaux sociaux à avoir « un rapport faussé à la vérité ». Comment, dans ces conditions, croire en la sincérité de Macron quand il dit vouloir se battre « pour que la France reste la France », en s’appropriant au passage les mots d’Eric Zemmour et d’Eric Ciotti ?

Macron est un faussaire de plus en plus malhabile : il ne survit que par son aisance dans le verbe et une propagande qui contourne le réel. Parmi les maigres annonces d’hier soir, celle d’une obligation à suivre des cours de théâtre au collège marque l’empreinte d’un président qui excelle dans la mise en scène et le jeu de rôle. Mais sa déconnection des gens ordinaires lui fait répéter les mêmes erreurs sur la meilleure manière de contrer le RN, qu’il nomme « Front national ». Ce n’est pas seulement en luttant « contre l’immigration clandestine » que Macron peut espérer faire reculer Marine Le Pen

Celle-ci est portée par le sentiment d’abandon qu’éprouvent des Français face à une immigration légale qui bouscule les fragiles équilibres sociologiques et culturels. Le « grand effacement » est un risque que Macron a évoqué à propos de la place de l’Europe dans les bouleversements géopolitiques. « Il ne s’agit pas de notre pays », a-t-il même précisé. Or c’est justement cette perspective d’une dilution de la France qui devrait mobiliser ses inquiétudes. La chute de la natalité (moins 6,6% en 2023) conjuguée à la forte et féconde immigration musulmane sont autant de facteurs pouvant laisser craindre, avant la fin de ce siècle, en de profonds changements civilisationnels. 

En réponse, Macron a promis « un plan de lutte contre l’infertilité ». En rire, ou en pleurer ?

Par Ivan Rioufol le 17 janvier 2024

Le Blog d'Ivan Rioufol

mercredi 10 janvier 2024

L’impossible mission de Gabriel Attal



Il aura fallu sept ans pour qu’Emmanuel Macron, face au récif du RN, vire de bord. La question est de savoir s’il n’est pas trop tard pour éviter le naufrage. Le capitaine du Titanic n’avait pu le détourner à temps de l’iceberg. La nomination de Gabriel Attal comme premier ministre, hier, se veut symbolique d’une modernité juvénile et d’un « effet waouh », si prisé par la Macronie. Mais sa mission, imposée dans l’urgence, semble impossible. Le chef de l’Etat a invité l’habile communicant, 34 ans à « mettre en œuvre le projet de réarmement et de régénération » annoncé dans ses voeux, ceci dans « la fidélité à l’esprit de 2017 : dépassement et audace ». 

En réalité Attal de Couriss (particule maternelle qu’il avait naguère rajoutée), enfant bien né d’une haute bourgeoisie parisienne progressiste, aura le courage des idées des autres. C’est d’ailleurs la caractéristique de cette gauche convertie au réalisme, qui tente en urgence de quitter en douce les chimères des idéologies pour s’approprier les thèmes de la droite pragmatique. Déjà, dans les années 70, le gauchisme de l’époque (André Glucksmann, Claude Lefort, Cornélius Casoriadis, etc.) avait su récupérer le combat antitotalitaire longtemps mené sous les injures par la seule droite anticommuniste. Dans tous les cas de figure, un socialisme à bout de souffle court après la modernité. Or l’histoire qui s’écrit ne puise rien dans le vide bavard de la majorité présidentielle, uniquement soucieuse de sa survie.

Attal a un talent politique. Son passage à l’Education nationale (5 mois) a été remarquable par les quelques décisions immédiatement appliquées (abaya, renvoi des élèves harceleurs, classes de niveau, etc). Mais quand Gérald Darmanin souligne qu’il veut, lui, « finir le travail qu’il a commencé », le ministre de l’Intérieur souligne en creux le maigre bilan de l’ambitieux qui lui a brûlé la priorité à Matignon. Le premier ministre sera jugé aux actes. De ce point de vue, un préalable vote de défiance parlementaire, demandé par LFI, n’aurait pas de sens. 

Reste que son abandon de poste, alors que l’Ecole s’effondre, ne fait pas apparaître une sincérité. Lors de la passation de pouvoir avec Elisabeth Borne, Attal a aligné les mots des « populistes », cette engeance qui répugne Macron, avant de filer auprès des inondés du Pas-de-Calais. Il a parlé des « classes moyennes », assuré qu’il fallait « garder le contrôle de notre destin », « renforcer la souveraineté nationale, celle de l’Europe, en maîtrisant notre immigration », etc. Néanmoins, Macron reste le vrai premier ministre, dans une V eme République claquemurée qui redoute d’avoir à se confronter au peuple. 

Contrairement à ce qu’affirme la Macronie, les questions économiques et sociales ne sont pas l’essentiel. Les priorités des Français sont, selon un sondage du Parisien, le pouvoir d’achat (48%), la sécurité (39%), l’immigration (37%). La jeunesse d’Attal ne peut faire oublier le vieux monde sclérosé dont il est le produit. Peut-on faire une politique de droite quand on est de gauche ? 

Il est permis d’en douter.

Par Ivan Rioufol le 10 janvier 2024

Le Blog d'Ivan Rioufol


jeudi 21 décembre 2023

Un grand bordel pour une petite loi ! - Les colères de Collard - Gilbert Collard sur TV Libertés le 23 décembre 2023

Loi sur l’immigration : le jeu du « qui perd perd »



La comédie à laquelle nous assistons depuis quelques jours autour de la loi immigration nous montre une seule chose : malgré la foule innombrable de ceux qui revendiquent la victoire, tout le monde a perdu.

On peut faire beaucoup de reproches à la gauche, mais il faut lui reconnaître cette vertu, unique en l’espèce. Elle est la seule à reconnaître qu’elle a été défaite. La virulence avec laquelle elle le dit est significative. Son long hurlement à la mort indique qu’elle a perdu, au moins sur ce point, le magistère moral qu’elle exerçait sans concurrence depuis 40 ans. On passera sur les délires type « retour du IIIeme Reich » et le déni de réalité qui sous-tendent cet aveu de débâcle.

Le Rassemblement national prétend qu’il a gagné la partie. En fait, il l’a perdue lui aussi. D’abord parce qu’il a voté un texte légalisant des situations qu’il avait lui-même fixé comme des lignes rouges infranchissables : la régularisation des travailleurs clandestins. Ensuite, un vote contre du groupe du RN aurait entraîné le rejet du texte, et donc des conséquences politiques lourdes. Au moins la démission d’Élisabeth Borne, au plus une dissolution de l’Assemblée nationale. Seraient-ce de si mauvaises nouvelles ? Le RN a fait le choix de soutenir l’exécutif, ainsi renforcé dans sa capacité à continuer de détruire la France pour les quarante deux mois à venir. En tous cas, il sera désormais plus difficile de s’opposer au gouvernement, sur ce sujet à tout le moins.

Les Républicains ont perdu. Le texte qu’ils ont présenté et voulu soutenir du le Sénat à l’Assemblée nationale présente, au dire même du gouvernement, de lourdes difficultés constitutionnelles. Que restera-t-il de ce texte une fois que les « sages » du conseil constitutionnel, puis les instances européennes l’auront passé à la moulinette, sinon, un formidable coup de main au Président de la république et son Premier ministre, une fois de plus ? Sans doute pas grand-chose. À la fin du compte, ce texte ne changera rien à notre politique migratoire, alors qu’elle devrait être revue en profondeur. Qu’auront gagné Les Républicains dans cette affaire ? Quelques jours passés au centre de l’échiquier et politique, dont, plus personne ne se souviendra à la Chandeleur.

Le ministre de l’intérieur, le premier ministre et le président de la république prétendent qu’ils ont gagné. Ils ont perdu. Même si la macronie presque entière se félicite du résultat, on ne fait pas avaler des chapeaux, des couleuvres, des rubans, et je ne sais quoi d’autre à sa majorité sans conséquences. En fait, l’exécutif avait besoin d’une attitude bienveillante des oppositions de droite pour que ce texte vide soit adopté et rester tranquillement aux affaires. La brutalité du résultat oblige à reconnaître qu’il a obtenu cette bienveillance, et donc qu’il a réussi. Cela étant dit, cette réussite est trompeuse : il n’est pas dit que la majorité présidentielle puisse survivre à l’overdose de moraline qu’elle s’est injectée à répétition dans le bras gauche depuis quelques jours, et qui provoque chez les Français le renforcement d’une exaspération déjà vive.

À la fin du compte, le peuple français est encore le grand perdant de cette histoire. Il réclame à cor et à cris non pas la contention de l’immigration illégale, mais l’arrêt de l’immigration légale. Et plus largement la fin de cette complaisance paresseuse avec laquelle on autorise les étrangers à séjourner sur notre sol, où à acquérir la nationalité française, sans aucune espèce de précaution, ni d’efforts, ni de contrepartie ni de limite. Rien qui aille dans ce sens ne figure dans la loi, dont les plus modestes aspects de fermeté ne manqueront pas d’être annulés par le gouvernement des juges.

Pendant que le peuple français, assiste, désabusé, à cet effrayant concours de celui qui urinera le plus loin, la commission de Bruxelles impose ces jours-ci aux pays de l’Union européenne une politique migratoire qui rend à peu près inutile toute disposition ou toute posture qui ne nous débarrasserait pas de la tutelle de l’Europe sur la France. Une fois de plus, le parlement français s’est trompé de combat, et notre exécutif a déserté le vrai champ de bataille. Tout le monde a effectivement perdu.

Par Jean-Frédéric Poisson Président de VIA - La Voie du Peuple, le 21 décembre 2023

Boulevard Voltaire

« La poudre de perlimpinpin restera une valeur sûre de cette mandature macroniste" - Nicolas Vidal sur Tocsin le 21 décembre 2023

jeudi 14 décembre 2023

Macron, naufrageur du Titanic



Le Titanic est en train de sombrer. Pour ne pas avoir voulu voir l’iceberg de l’insécurité identitaire, en dépit des alertes, Emmanuel Macron doit être tenu pour responsable du rejet préalable, lundi par les députés, du projet de loi sur l’immigration présenté par Gérald Darmanin. Là est le naufrage. Une insurrection parlementaire a répondu, enfin, aux arrogances répétées du chef de l’Etat et du ministre de l’Intérieur. Cette sorte de « gilet-jaunisation » des élus, naguère timorés, vient en écho à l’exaspération de l’opinion confrontée à une caste incapable d’entendre le peuple dans ses angoisses existentielles. « Je sais où je veux emmener le pays », avait pompeusement déclaré Macron en mai 2018 devant Jean-Pierre Pernaud, sur TF1. 

En réalité, les objectifs du président, illisibles dans leur « en même temps » indécis, ont toujours été à rebours des attentes des oubliés de la classe moyenne. Ces Français sont confrontés, eux, à une préférence immigrée qu’ils doivent non seulement prendre en charge financièrement mais qui est devenue insupportable dans ses injustices quotidiennes (prestations sociales, santé et école gratuites, logement prioritaire, etc.) Or l’immigration est, et restera, un sujet qui ennuie le monarque et sa cour. L’obsession de la macronie est de donner tort, coûte que coûte, au RN et à la droite « populiste ». Ceux-ci ont pourtant des solutions pour mettre un terme à l’invasion migratoire (près de 500.000 arrivées par an !), qui alimente un islam colonisateur et revanchard et accentue le déclin de la nation.

Macron restera dans l’histoire comme l’ultime naufrageur d’une France abîmée par près d’un demi-siècle de décisions ubuesques inspirées par des idéologues hors-sol. Jamais les guerres extérieures n’ont autant affaibli la nation que les politiques suivies par des « élites » adeptes du mondialisme et du grand mélangisme. L’orgueil présidentiel va tout faire ces prochaines semaines pour faire oublier le désaveu parlementaire. Il a dès à présent ressorti son mépris, adressé à ceux qui ont osé l’humilier dans une coalition il est vrai baroque (Verts, LFI, LR, RN). 

Il ne faut pas exclure de voir Macron, soucieux de sauver les apparences, multiplier les initiatives pour feindre une maîtrise qu’il n’a plus. Cicéron avait déjà prévenu : « Plus l’effondrement d’un Empire est proche, plus ses lois sont folles ». En attendant, le chef de l’Etat a involontairement réussi non seulement à placer l’immigration comme le sujet politique central, mais aussi à rompre définitivement le lien entre la macronie et les Républicains. Quarante députés LR sur cinquante-huit ont en effet voté le rejet préalable, en refusant ainsi la « main ouverte » que Darmanin leur tendait, y compris au prix de promesses, pour certains, d’effectifs supplémentaires en policiers ou en gendarmes. Les Verts, à l’initiative de la motion, ont réussi pour leur part à tenir la chandelle dans l’esquisse du rapprochement LR-RN sur l’immigration. 

La chute de Macron oblige les droites à se tenir prêtes.

Par Ivan Rioufol le 13 décembre 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

 

vendredi 3 novembre 2023

La lâcheté des « élites » face à l’islam conquérant



Voyez comme ils mentent : les politiques et les faiseurs d’opinion feignent de découvrir l’affreux visage du Hamas antijuif et anti-occidental. En réalité, les couards n’ont jamais voulu dire la vérité sur l’islamisme conquérant qui se déchaîne contre Israël. Depuis trente ans, les « élites » aplaties trompent les Français en récitant l’ode d’une « religion de paix et de tolérance ». Mais le sabre a toujours été l’allié de la « Pax islamica ». Pour avoir supporté avec d’autres le pilonnage des empêcheurs de dire, j’ai pu mesurer la lâcheté de ceux qui dénoncent des racistes et des islamophobes chez les lanceurs d’alerte. 

Si Boualem Sansal ou Malika Sorel avaient seulement été entendus, la nation n’en serait pas à craindre un scénario à l’israélienne dans ses cités islamisées. « Tous collectivement, nous avons été faibles », a dit Gérard Larcher, président du Sénat, le 11 octobre sur Europe 1, en se fondant dans la masse. Mais seule la lâcheté des dirigeants hébétés a fait le lit de la « peste brune » que Gérald Darmanin dénonçait en 2018, chez les Gilets jaunes déboulant des provinces. Une fois de plus, le réel explose à la figure des dénégationnistes dans une violence qui se répand. Oui, la France abrite ses sicaires djihadistes et leurs collabos. Ils rêvent de guerre et de pogroms. Trois ans après la décapitation de Samuel Paty, Dominique Bernard, professeur de français, spécialiste de René Char et de Julien Gracq, a été égorgé, le 13 octobre, aux cris d’ « Allah Akbar » dans son lycée d’Arras par un ancien élève fiché S. 

Le pire est partout envisageable. Cependant, les responsables du désastre ne s’excuseront jamais de leurs dénis ni de leur pleutrerie. La colère des Français dupés est immense.

Les mouvements « antiracistes », qui s’étaient opposés à l’expulsion de la famille du meurtrier d’Arras en 2014,  sont les premiers responsables de la propagation islamiste. La voici révélée dans sa démence antisémite par le Hamas tueur d’enfants, de femmes et de vieillards. Sos Racisme, la Licra, le Mrap, la Cimade, la Ligue des droits de l’homme et autres sermonnaires s’acharnent encore sur les plus lucides pour les faire taire. 

L’historien de la Shoa Georges Bensoussan, poursuivi naguère en justice pour avoir dénoncé la judéophobie islamique, peut en témoigner. Les faux gentils ont permis à la haine antijuive de se faire applaudir, sous le faux nez de l’antisionisme, par la gauche perdue dans ses flatteries musulmanes. Les socialistes, communistes et écologistes, qui reprochent à Jean-Luc Mélenchon ses compromissions idéologiques avec le terrorisme palestinien et ses désinformations, étaient à ses côtés en novembre 2019 pour participer, avec les islamistes du CCIF hurlant « Allah Akbar ! », à la manifestation de la honte « contre l’islamophobie ». 

Les Frères musulmans, qui cornaquaient la démonstration parisienne, sont les mêmes qui soutiennent le Hamas à Gaza et accusent faussement les Israéliens d’y avoir tiré sur un hôpital servant de refuge à des civils. Les belles âmes collaborationnistes, encouragées par des élus tétanisés par l’islam, ont fait le lit de la bête immonde. Elle est prête à répondre aux ordres qui pourraient enflammer la contre-société.

« Je ne parlerai jamais d’ « ennemi intérieur » », avait déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian après les attentats parisiens de 2015 signés par Daesh. Ce raisonnement de vaincu reste celui de la classe politique pétocharde.

Par Ivan Rioufol le 3 novembre 2023

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