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mardi 17 janvier 2023

Référendum pour les Retraites : Bloquons le Gouvernement sans bloquer le pays !



Communiqué de DLF du 17 janvier 2023

Nicolas Dupont-Aignan  a présenté ce matin son projet de « référendum d’initiative partagée » pour obliger le Gouvernement à consulter, par référendum, les Français, sur le maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans.

Pour obtenir les 185 signatures, de Députés ou Sénateurs, préalables au recueil des signatures des Français (10% du corps électoral) pour mettre en œuvre ce référendum, il a appelé les forces politiques à mettre de côté leurs divergences, pour se rassembler sur l’essentiel.

Il a également demandé aux Français d’inciter leurs parlementaires à signer ce projet d’appel à l’arbitrage du peuple.

  1. Une réforme inutile : le régime des retraites par répartition n’est pas menacé.

En 2022, le régime est excédentaire à hauteur de 3,2 milliards d’euros. La part du produit intérieur brut consacrée aux retraites est prévue, dans la pire des prévisions du Conseil d’orientation des retraites (COR), en légère augmentation en 2032 (14,5%), puis en baisse en 2050 (14,1%) contre 13,7% en 2021.

Le COR prévoit, au pire, un léger déficit en 2030 (7 à 10 milliards) sur un montant total de retraites versées aujourd’hui de 346 milliards. Cela représente l’augmentation récente du versement net de la France à l’Union européenne (de 5 à 12 milliards en quelques années), ou la moitié du coût financier annuel des millions de fausses cartes Vitale (20 milliards).

Plutôt que de faire souffrir les retraités, et les sacrifier une nouvelle fois, chassons les vrais gaspillages financiers de la France.

Cette réforme ne vise pas à empêcher un déficit grave, mais tout simplement à réduire, sous l’influence de Bruxelles, la part de notre richesse nationale réservée à nos retraités, et à ouvrir un nouveau marché aux fonds de pension, pour compléter l’insuffisance future des retraites des Français.

2. Une réforme dangereuse : les retraités vont être paupérisés.

Comment, dans un pays qui licencie les seniors dès 55 ans, peut-on demander l’augmentation de l’âge légal de départ à la retraite, qui va contraindre une majorité des non retraités, entre 62 et 64 ans, à toucher les minimas sociaux ?

En 2019, Emmanuel Macron le clamait lui-même haut et fort :

« Est-ce qu’il faut reculer l’âge légal de départ à la retraite qui est aujourd’hui à 62 ans ? Je ne crois pas. (…) Vous ne savez déjà plus comment faire après 55 ans. (…) On doit d’abord gagner ce combat avant d’expliquer aux gens, mes bons amis travaillez plus longtemps, ça serait hypocrite. »

Seulement 30% des 60-64 ans ont un emploi, et les recruteurs ne sont pas enclins à changer cette politique. Ainsi, selon une récente étude réalisée par Indeed, 4 chefs d’entreprises sur 10 n’envisagent pas d’employer une personne de plus de 45 ans dans un futur proche.

Ce ne sont pas les 60-64 ans qui vont prendre les métiers en tension (infirmières, soignants, enseignants, conducteurs de train ou de bus), ce ne sont pas eux, dans une ère du tout numérique, qui formeront les plus jeunes sur les nouvelles technologies. La précédente réforme, qui a augmenté l’âge de départ de 60 à 62 ans, n’a eu aucune influence sur le taux d’emploi des ouvriers, des aides à domicile ou des métiers du bâtiment.

Au vu du faible taux d’emploi précédemment cité, l’inactivité est, et restera, conséquente chez les seniors. Le passage de 62 à 64 ans va, de fait, réduire la période d’activité prise en compte pour l’établissement des pensions, qui seront encore plus faibles qu’auparavant.

Les économies voulues par le Gouvernement seront principalement financées par ceux qui ont commencé à travailler très jeune, qui, pour avoir une retraite à taux plein, devront travailler « gratuitement », c’est-à-dire sans gagner de nouveaux droits de retraite, puisqu’ils auront déjà cumulé assez de cotisations à 62 ans.

Les classes modestes seront, une nouvelle fois, les premières victimes, alors qu’elles ont, comparativement aux classes les plus riches, une espérance de vie bien inférieure (29% des hommes les plus modestes sont décédés à 64 ans contre 6% des hommes à très fort revenus).

Non content de contraindre une partie de la population à vivre au RSA, cette réforme ne fera que multiplier le nombre de travailleurs qui, auront commencé très jeune, mais n’auront jamais eu le loisir de profiter de leur retraite.

Le Gouvernement, pour tromper les Français, promet une pension minimale de 1200 € mais cela vaut uniquement pour les carrières complètes. Or, la réforme présentée va entraîner de fortes discontinuités de carrière.

3. Pour solidifier le régime de retraite par répartition, des solutions existent.

Plutôt que de multiplier des réformes successives réduisant les dépenses de retraite, il faut, pour rendre durable à moyen terme le régime de retraite par répartition, se concentrer sur les recettes qui dépendent de la création d’emplois sur le sol français et de la natalité :

  • Seule une politique incitant à produire en France, et à relocaliser nos industries, permettra de baisser le taux de chômage à 5%, ce qui représenterait une dizaine de milliards de recettes supplémentaires pour les caisses de retraite.
  • Renouer avec une vraie politique familiale, en revenant sur les suppressions d’aides décidées par François Hollande et Emmanuel Macron, ce qui permettrait d’augmenter la natalité et de préserver le ratio actifs-inactifs pour les décennies à venir.

Seul un référendum, issu d’une vaste mobilisation populaire, dépassant les clivages politiques, peut permettre de bloquer le Gouvernement sans bloquer le pays.

Debout La France

samedi 7 janvier 2023

Ultra-moderne solitude : La Poste expérimente la fin des tournées du facteur

 

France Info à relayé cette assez triste nouvelle :  va expérimenter, dans plusieurs communes de ce qu'il est convenu d'appeler la France périphérique, la disparition des tournées quotidiennes du facteur. D'un point de vue strictement rationnel, cette disparition, pour le moment expérimentale, rassurons-nous, va de pair avec la suppression, depuis le 1er janvier 2023, du timbre rouge, jadis réservé aux courriers urgents. Il n'y a plus que des timbres verts. Et, donc, moins de facteurs.

Ce changement n'est pas seulement rationnel. Il est aussi - allons-y d'un mot ronflant - ontologique. La lettre est désormais au courriel ce que la nationale est à l'autoroute : d'un côté, il y a le chemin de traverse, la lenteur sympathique, le temps consacré à profiter des choses, à former les lettres comme à la communale sur du beau papier, ou à prendre les virages, la vitre entrouverte sur la campagne en été ; de l'autre, l'ordre de la vitesse, les lignes droites, les fibres optiques, les télépéages et les boîtes saturées d'informations. Georges Pompidou aurait écrit quelque part, en marge d'une note officielle, qu'à côté des autoroutes des Trente Glorieuses, il faudrait laisser de la place aux petites routes et à la flânerie. En tout cas, il s'était ému que l'on abatte les arbres au bord de nos vieilles routes de France. Il aurait sans doute salué la survie de , pourtant de plus en plus anachronique.

Et les facteurs, alors ? On les supprime ?

Dans l'imagerie populaire, le facteur assure le lien social, par exemple avec le chien qui lui mord les mollets ou avec l'épouse volage (qui donne tout naturellement naissance au « fils du facteur »). Il était le prolongement naturel du colporteur d'autrefois, qui donnait des nouvelles, qui en prenait aussi. En certaines occasions, il découvrait même les petits vieux, morts seuls, dans des maisons loin de tout. Il arrivait à vélo, dans le temps, avec le bruit familier de la sonnette, puis en voiture (comme le facteur antillais des Visiteurs, dont la 4L sera massacrée par un Godefroy de Montmirail en grande forme). Aujourd'hui, c'est souvent en triporteur ou en fourgonnette qu'il apporte les colis. Point de camion blanc antédiluvien comme ceux de nombreux livreurs Amazon, point de colis fragile balancé par-dessus le portail ou carrément volé : le facteur est bien élevé et, surtout, il représente, dans les petits villages, une survivance de l'État, bien peu jacobin quand il s'agit de lien social.

Yves Montand ne pourrait plus faire la course à bicyclette avec la fille du facteur. L'expérience sera un succès, on l'étendra à tous les jours de la semaine. Puis on n'enverra plus de lettres. Et chacune et chacun, toutes et tous, enfermé.e.s dans l'ultra-moderne solitude que chanta Alain Souchon, mourra seul dans sa petite bulle. Peut-être créera-t-on, pour recycler les postiers, selon une tradition tenace de ce gouvernement, un numéro gratuit pour faire passer la mesurette. 

Souhaitons seulement que, pour une fois, il ne soit pas vert mais jaune. Ce sera toujours ça.

Par Arnaud Florac le 7 janvier 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 5 janvier 2023

Médecine en crise


Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen le 5 janvier 2023


2023 commence à peine, et déjà pas un jour ne passe sans qu’une profession médicale n’alerte sur le manque d’effectifs ou de moyens. Alors qu’à l’hôpital de Thionville 93% des infirmiers sont en arrêt maladie, c’est au tour des médecins libéraux grévistes d’annoncer la poursuite de leur mobilisation jusqu’au 8 janvier, gardant ainsi leurs cabinets portes closes. Il n'y a pas de répit pour la santé des Lorrains : plus les jours passent, plus la palette de soins proposée se réduit.

Nous alertons pourtant depuis des années : la ruralité est la première victime de la désertification médicale dans notre pays ! Parce qu’à cette pénurie de médecins s’ajoute la baisse de pouvoir d’achat des Français, c’est aujourd’hui plus de 6 Français sur 10 qui ne peuvent plus se soigner.

À tous les niveaux, le bateau sanitaire français et son maillage territorial prennent l’eau. Les coupes budgétaires et l’obsession de la rentabilité à tout prix ont eu raison de nos hôpitaux, pendant que la pression bureaucratique ingérable décourage l’installation des médecins libéraux. Derrière ces constats, des drames humains : attente interminable, personnel à bout de souffle, erreurs médicales.

Depuis longtemps nous proposons des solutions claires pour remédier à cette situation : redonner confiance à l’hôpital public en allégeant la pression bureaucratique et en sortant des considérations comptables, recruter en masse du personnel soignant et revaloriser leurs salaires et leurs statuts, encourager l’installation des médecins libéraux, notamment dans les zones en pénurie...

Sans un État stratège, l’issue ne peut être que fatale. Prenons les bonnes décisions pour sauver la vie de nos concitoyens !

RN



Marion Maréchal vous souhaite à tous une belle année 2023 !

 

mercredi 4 janvier 2023

La Révolution du Réel est en marche



Emmanuel Macron passera-t-il l’année 2023 ? Elu pour cinq ans et doté d’une énergie intacte, la question peut paraître absurde. Pourtant, elle se pose. 

Lui-même n’est-il pas traversé par ce doute quand il s’agacerait, selon Le Parisien : « Plus personne ne tient aucune troupe » ? Oui, la France, apparemment résignée et démobilisée, demeure imprévisible. Ni les partis, ni les syndicats, ni les autres corps intermédiaires ne peuvent prétendre maîtriser la colère qui parcourt en profondeur le pays trahi par ses élites et ses représentants. Chacun le pressent : il suffirait d’une étincelle pour embraser le pays inflammable, quatre ans après les Gilets jaunes. Macron pourrait alors être à la merci d’un possible dégagisme, à la suite d’un référendum perdu, d’une démission, d’une destitution qui sait ? 

Cette étincelle pourrait partir du dossier des retraites, du prix du pain, du gaz, de l’inflation galopante. Elle sera alimentée plus surement par l’incapacité du chef de l’Etat à comprendre la détresse qui gagne la nation qu’il est censé protéger. Ses interminables vœux du 31 décembre (près de 20 minutes d’autosatisfactions comptables) en ont été une démonstration parmi d’autres. Son appel à « ne pas céder à l’esprit de division » peut être compris comme un renoncement à répondre aux multiples fractures.

La communication gouvernementale s’enferme dans un monde fictif, falsifié. Ce hors sol est révélateur de la difficulté du chef de l’Etat à se mettre à la hauteur des enjeux civilisationnels qui seront aussi ceux de 2023. Sa vision technocratique et auto-satisfaite d’une gestion maîtrisant, à ce jour, le chômage et l’inflation passe à côté des souffrances d’un pays profond qu’il a contribué à diviser en stigmatisant durant plus de cinq ans les «  populistes », l’ « extrême droite », la « lèpre qui monte », etc. Les fractures sociales, identitaires, territoriales, informatiques, sanitaires sont autant de plaies sur lesquelles Macron a déversé son sel tout en appelant, avec une perversion puisant dans sa personnalité narcissique, à la « bienveillance ». 

Celle-ci consistera, dès ce mois de janvier, à déverser à nouveau de l’argent public en abondance afin de tenter d’éteindre les colères : une politique du « quoi qu’il en coûte » qui a jusqu’à présent, il est vrai, répondu à son objectif soporifique. Mais qui paiera ? En attendant, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a su illustrer à son tour ce que sera le récit officiel à venir, déconnecté des faits. Commentant la nuit de la Saint Sylvestre (90.000 policiers et gendarmes mobilisés au plan national), il l’a qualifiée de « sans incidents notables » : 490 interpellations, 690 voitures incendiées, 233 tirs de mortiers. La Révolution du Réel n’a pas encore atteint les palais de la République. Mais c’est elle qui est en marche…

Par Ivan Rioufol le 4 janvier 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

mardi 3 janvier 2023

Le Canada veut interdire aux étrangers d’acquérir une maison ou un appartement pour privilégier les citoyens



Le Canada vient de prendre une mesure radicale. Depuis le 1er janvier 2023, les étrangers n’ont plus le droit d’acheter de logements, et cela, pour une durée de deux ans. Lors de la campagne électorale de 2021, le Premier ministre Justin Trudeau avait proposé cette mesure dans son programme. Cette dernière vise à lutter contre le manque d’appartements et de maisons.

Cela fait plusieurs mois que le pays d’Amérique du Nord subit une sévère crise du logement. Comme une majorité de nations, le Canada est en proie à l’inflation. L’été dernier, la Banque du Canada a relevé quatre fois les taux d’intérêt. Une action qui a eu des conséquences non négligeables. « À moins qu’il y ait une grosse baisse du prix des maisons, ce qu’on n’entrevoit pas, forcément, lorsque les taux d’intérêt augmentent, ça limite l’accessibilité davantage », souligne l’économiste Jean-François Perreault, interrogé par Radio-Canada. Des prix qui augmentent, mais les salaires sont devenus insuffisants pour accéder à la propriété. Selon plusieurs études, il est nécessaire de percevoir un salaire de 220.000 dollars canadiens par an (167.000 euros) afin d’acquérir une maison. De l’autre côté, le salaire moyen était de 65.773 dollars par an (soit 50.250 euros) en septembre 2021. Si acheter devient difficile, louer l’est aussi, avec une augmentation des loyers de plus de 10 %. À titre d’exemple, avant le 1er juillet 2022, le Québec comptait « 750 ménages locataires qui n'avaient pas trouvé de logement », résume la porte-parole du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) Véronique Laflamme.

Face à l’ampleur du phénomène, le gouvernement de Justin Trudeau a décidé de privilégier les citoyens canadiens face aux étrangers. À noter qu’il est cocasse, pour ce gouvernement très permissif sur l’immigration, de prendre des décisions privilégiant le natif plutôt que l’immigré. Cela étant dit, le Premier ministre a prévu des exceptions pour les  ou les résidents permanents. Le Canada reste LE pays ayant inscrit dans sa Constitution le multiculturalisme. Mais l’exécutif semble prendre cette mesure au sérieux, puisqu’il prévoit une « amende de 10.000 dollars (6.877 euros) pour les non-Canadiens qui achèteront une propriété résidentielle ainsi que pour toute personne qui aidera à effectuer une transaction interdite », précise Radio-Canada.

Selon l’agence nationale des statistiques, les étrangers représentent moins de 5 % des propriétaires de logements au Canada. Malgré la volonté affichée de résoudre la crise, des experts estiment que les résultats seront peu visibles car la part de propriétaires étrangers est bien trop faible pour avoir un changement notable.

Par Kevin Tanguy le 3 janvier 2023

Boulevard Voltaire

Lettre de Jordan Bardella aux boulangers



Lettre de Jordan Bardella, Président du RN du 3 janvier 2023

Madame, Monsieur,

La hausse du coût de l’énergie vous frappe durement et menace vos activités, avec une facture d’électricité qui explose.

Face à cette situation intenable, Emmanuel Macron et son gouvernement ne semblent pas mesurer l’urgence de votre situation : la mesure d’amortissement de prix de 20% pour les professionnels n’est pas suffisante.

Quel paradoxe de voir le président de la République se réjouir de l’inscription de la baguette au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco, mais condamner, par son inaction, des milliers d’artisans-boulangers à fermer le rideau, pris à la gorge par une inflation hors de contrôle.

Depuis maintenant plus d’un an, le Rassemblement National propose d’agir vite et fort pour vous permettre de faire face, notamment par la sortie des règles européennes de fixation des prix de l’électricité. En indexant votre facture d’électricité sur les prix du gaz, ce mécanisme absurde a directement conduit au renchérissement insupportable des factures d’énergie.

Il est possible d’en sortir immédiatement, sans rompre nos échanges avec nos voisins, et de retrouver des prix beaucoup plus raisonnables pour soulager durablement votre profession. Le Portugal et l’Espagne l’ont fait. C’est une question de bon sens et de volonté politique. Remettre en cause ces règles européennes permettra de reprendre le contrôle et de rétablir des prix règlementés bas, correspondant au coût de production français, sans que ne cela coûte un centime aux contribuables.

Le bouclier de pouvoir d’achat proposé par Marine Le Pen vise à rendre aux Français les fruits de leur travail afin d’améliorer leur pouvoir d’achat et de consommer dans vos commerces. Il prévoit ainsi la suppression de la TVA sur un panier de cent produits de première nécessité, ainsi que la baisse de 20 à 5,5% de la TVA sur l’ensemble des produits énergétiques (électricité, gaz, carburants, fioul…).

Comme tous les Français, nous refusons l’abandon des artisans-boulangers. Vous êtes ces figures familières qui font vivre nos traditions et nos territoires, avec le goût du travail bien fait et le souci de proposer un produit unique, consommé chaque jour par des millions de nos compatriotes.

Sans ses artisans-boulangers et leur savoir-faire, sans ses 33 000 boulangeries, la France n’est plus tout à fait la France : votre production n’est pas qu’un bien de consommation, elle est un motif de fierté nationale.

Vous pouvez compter sur notre entière détermination pour vous défendre.

RN

lundi 19 décembre 2022

Tarifs de l’énergie : le gouvernement entendra-t-il le cri de détresse de nos boulangers ?



Les boulangers français seront-ils les premiers à tomber sur le front de la guerre imposée par la hausse vertigineuse des prix de l'énergie ? Y aura-t-il encore baguette, pain de campagne, galette des rois et viennoiseries en janvier ? Poser la question ne relève malheureusement plus de la collapsologie complotiste.

Il suffit d'échanger avec son boulanger (le mien a déjà arrêté de chauffer la boutique) ou de lire la presse quotidienne régionale. Par exemple le témoignage de Lilian Cordon, dans Ouest-France, boulanger à côté de Niort qui n'y va pas par quatre chemins : « Si ça se trouve, le 31 décembre, on plie bagage »« On nous laisse mourir ». Car comme tout boulanger, Lilian a un œil sur le fournil, et l'autre sur les comptes. Et ils ne sont pas bons : pour lui comme pour tous ses confrères, c'est la « triple peine » : une crise Covid qui a laminé les trésoreries, une inflation des matières premières (farine, beurre, sucre, sel, etc.) et enfin le coup de grâce de l'envolée des tarifs du gaz et de l'électricité, indispensables pour les fours mais aussi pour tous les appareils de l'entreprise, en l'occurrence « trois chambres de fermentation, quatre frigos, deux fours, sans oublier les vitrines réfrigérées dans le magasin ».

Cela fait des mois que les boulangers tirent la sonnette d'alarme. En octobre, franceinfo s'était fait l'écho du cas d'un boulanger de  pris à la gorge par l'explosion de sa facture d'électricité, passée de 3.000 à 9.000 €/mois !

C'est toute une profession qui sent le sol se dérober sous ses pas, le petit boulanger seul à son compte comme le propriétaire d'une chaîne de boulangeries. Comme Maxime Lefebvre, d'Amiens, interrogé un mois plus tard, toujours sur franceinfo : « Sur l'ensemble de mon entreprise, ma facture d’électricité pourrait passer de 120.000 à 450.000 euros par an… C’est un modèle qui n’est plus tenable. » Chez tous, le même constat, la même perspective désespérante : la clef sous la porte en 2023.

Ce qu'ils dénoncent tous, c'est le manque de visibilité, l'absence de bouclier tarifaire semblable à celui dont les particuliers bénéficient et puis aussi, souvent, l'impéritie des gouvernements qui ont créé cette situation en saccageant  et notre électricité  bon marché.

Ils s'adaptent, rationalisent les cuissons, éteignent les enseignes, mais cela ne suffira pas. Nous pouvons les aider en les soutenant par nos commandes et nos achats. Mais cela ne suffira pas non plus. Le  a une responsabilité immense et le devoir de répondre rapidement à ces angoisses bien compréhensibles.

Certes  a fait beaucoup de communication. Le 21 novembre, en visite sur le terrain en Bourgogne, il avait eu un mot pour les commerçants et les boulangers : « Nous ne laisserons tomber aucune entreprise, aucune PME. Certainement pas les boulangeries, avec lesquelles nous avons beaucoup travaillé. Les boulangeries, c’est le pain quotidien, c’est le commerce de proximité. Les boulangers ont besoin de soutien, ils auront notre soutien ». Sentant la colère monter, le ministre a dû annoncer une batterie de mesures pour les boulangers il y a une semaine, le 9 décembre. Mais toujours pas le bouclier tarifaire demandé par la profession indispensable pour tenir en 2023.

Pour Cristel, une boulangère du centre-ville de Toulouse, interrogée par RMC, la réaction est cash : « Il est gentil mais ses guichets, ses numéros verts, je ne sais pas de quoi il parle» Alors, « stop aux belles paroles ». Un enjeu aussi urgent, autant économique que civilisationnel, mérite en effet plus que de belles paroles.

Par Frédéric Sirgant le 18 décembre 2022

Boulevard Voltaire


"Retraites, pouvoir d'achat, chômage : retour aux réalités après le mondial !, Eric Revel sur Sud Radio le 19 décembre 2022

Les Affranchis - Il va falloir que l'on recompte les biftons ! - Philippe Béchade sur TV Libertés le 19 décembre 2022

 

samedi 17 décembre 2022

EDF annonce six mois de retard supplémentaires pour la mise en service de son réacteur nucléaire EPR



Nouveau revers pour EDF à Flamanville (Manche). L'énergéticien a annoncé, vendredi 16 décembre, six mois de retard supplémentaires pour la mise en service de son réacteur nucléaire EPR. Celui-ci doit désormais démarrer d'ici à la mi-2024 au lieu de fin 2023, avec un nouveau surcoût de 500 millions d'euros, lié pour l'essentiel au maintien des personnels et des entreprises sur place.

Ce nouveau délai porte le retard total de mise en service du réacteur à 12 ans par rapport à la date de démarrage initialement prévue. Des retards qui ont fait flamber le coût total du projet, en chantier depuis 2007, qui est passé de 12,7 à 13,2 milliards d'euros.

(...) TF1info

Le 17 décembre 2022

TV Libertés

samedi 10 décembre 2022

La mort programmée des artisans et des commerçants - Alexandra Faure, boulangère, sur Radio Courtoisie le 9 décembre 2022

 

Coût de l’énergie : des centaines de milliers d’entreprises vont mourir !



« Je me suis demandé si c’était vrai ou si c’était mes yeux qui fonctionnaient mal, treize ans d’une vie balayés en un courrier, ce n’est pas facile ». Celle qui parle ainsi à France 3 est la boulangère de Malbuisson, une petite ville du Doubs. Une contrée où il ne fait pas chaud. Malgré cela elle a déjà coupé le chauffage dans sa boulangerie, mais les recommandations du ministre Véran ne suffiront pas à sauver son commerce.

Comme plus de la moitié des entreprises française, la boulangère doit en effet renouveler son contrat d’approvisionnement en énergie au 1er janvier 2023 et le courrier d’ vient de lui donner le coup de grâce : avec une augmentation de 400%, sa facture d’électricité va passer de 7.000 à 28.000 euros par an. Quelle entreprise peut le supporter ? Pas celle de Madame Desmousseaux qui le dit tout net : « On ne pourra pas survivre à ça ».

Alors, pendant que son confrère nous serine son slogan pour déficients mentaux – je baisse, j’éteins, je décale –, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire annonce deux mesures choc. Primo un « amortisseur » pour toutes les entreprises de moins de 250 salariés, « qui fait que toutes les factures qu’aujourd’hui un artisan boulanger reçoit, il faut qu’il défalque 20 %, ça sera 20 % de moins. J’ai d’ailleurs demandé aux énergéticiens, lorsqu’ils envoient leurs factures, qu’ils mettent ces 20 % ! Que le boulanger puisse se dire, ça ne va pas être autant que je pensais, ça ne va pas être 1.000 euros, ça va être 800 ». Certes, c’est 5.600 euros de moins pour la boulangère de Malbuisson, mais sa facture va tout de même passer de 7.000 à 22.400 euros. Secundo, dit le ministre, « nous maintiendrons le guichet électricité, qui devait être supprimé au 1er janvier 2023, pour alléger un peu plus la facture des artisans, de toutes les PME qui consomment beaucoup d’électricité, ça représentera un allègement… jusqu’à 35 % de leur facture ».

Les boulangeries, les restaurants, l’industrie… tous sont concernés. Dans les Bouches-du-Rhône, un exemple, on estime que 80.000 emplois seraient de ce fait menacés. Le président de l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône se confie à  Bleu Provence : « Toutes les entreprises sont touchées. (…) Pour vous donner exemple, dans un restaurant sur Marseille qui gère une trentaine de salariés, la facture était de 58.000 euros en 2021. En 2023, elle va passer à 136.000 euros. Il y a aussi l'agroalimentaire. Dans ce secteur, la facture passe de 52.000 à 590.000 euros. Donc là, il faut arrêter. Moi, je veux bien qu'on dise aux entreprises de baisser d'un degré et de faire des gestes éco-responsables pour qu'il n'y ait pas de coupures. Mais attendez, ce n'est pas un risque de coupures là, c'est juste qu'on va fermer ! »

Il est donc à craindre que les « amortisseurs » et le « plan de résilience » de Bruno Le Maire soient de bien peu d’effet, d’autant plus qu’au 1er janvier 2023 il va falloir ajouter à cette hausse vertigineuse des factures d’électricité le remboursement des PGE et la hausse des taux d’intérêt…

Mais qu’importe, la  est encore assez riche pour faire des cadeaux. Il faut le croire en tout cas puisqu’on nous a annoncé jeudi la gratuité des préservatifs pour les 18-25 ans. On ne nous dit pas de quel sexe, mais après la gratuité des protections périodiques, c’était inévitable. Interrogé par France Info, le Dr Pugliese, spécialiste du VIH et des IST, trouve la chose insuffisante : « Il faut passer à la vitesse supérieure », dit-il. Cela parce qu’il existe « des différences d'exposition des  au risque d'IST en fonction de leur pratique sexuelle et de leur statut social. Par exemple, l'épidémie VIH n'est pas contrôlée chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes »

Mince alors ! Bon, sinon, et pour la boulangère de Malbuisson, on fait comment ?

Par Marie Delarue le 10 décembre 2022

Boulevard Voltaire

Ils nous font le coup de la panne ! Gilbert Collard (Reconquête!) le 9 décembre 2022