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samedi 14 janvier 2023

Europe : la Suède bloque la répartition des migrants !



Communiqué de Nicolas Bay, Vice-Président Exécutif de Reconquête !, député au Parlement européen du 13 janvier 2023

La Suède occupe depuis janvier la présidence tournante de l’Union européenne. Stratégique, cette position – dont la France d’Emmanuel Macron n’a rien fait lors du premier semestre 2022 – permet de pousser certains dossiers… ou d’en bloquer. C’est ce que compte faire la Suède, dirigée depuis quelques mois par une coalition de droite : empêcher la conclusion d’un accord de répartition des migrants en Europe.

La France et l’Allemagne veulent absolument faire aboutir la refonte de la politique d’asile de l’UE, dont la principale proposition vise à répartir les millions de clandestins arrivés depuis 2015 sur notre continent. Rien qu’en 2022, ils sont environ 330 000 à être entrés selon Frontex ! C’est déjà la politique que mène Macron en France : envoyer les migrants dans nos campagnes... et les problèmes qui vont avec.
Plusieurs États membres de l'UE refusent catégoriquement une telle répartition, notamment l’Autriche, la Pologne et la Hongrie. Seize pays demandent de privilégier la protection des frontières, d’empêcher les migrants de rentrer et d’expulser les clandestins. C’est ce bon sens qu’a décidé d’accompagner la droite suédoise, de retour au pouvoir après des décennies de dérives immigrationnistes.
Ce changement de cap est la conséquence du score retentissant du parti de droite civilisationnelle, les Démocrates suédois, forts de 20% des votes aux dernières élections. Restés hors de la coalition gouvernementale, ils la soutiennent néanmoins au Parlement et ont permis la constitution d’une majorité. Pragmatiques, ils ont ainsi gagné d’avoir leur mot à dire lorsqu’il s’agit d’immigration et d’insécurité.
C’est aujourd’hui l’ensemble des Européens qui bénéficient du poids électoral de la droite civilisationnelle en Suède, mais plus largement on ne peut que constater le recul des options immigrationnistes défendues par Emmanuel Macron et ses alliés.

Facebook de Nicolas Bay

lundi 19 décembre 2022

Que reste-t-il de l’École qui vous a fait grandir ?



Que reste-t-il de l’École qui vous a fait grandir, qui vous a appris un métier, qui vous a donné les bases nécessaires à la réflexion ?

Presque rien. 

La France est à la dérive dans les classements internationaux.

L’École n’enseigne presque plus. Comment le pourrait-elle ?

Elle est aujourd’hui déchirée entre une idéologie woke qui la fait pourrir sur pied et un entrisme islamique qui sème la terreur.

En acceptant de devenir porte-parole du mouvement Protégeons nos enfants, il y a 4 mois, je ne me doutais pas à quel point le cancer du système scolaire était avancé.

Depuis que les 38 000 Parents Vigilants se mobilisent, leurs témoignages affluent de toute la France et donnent froid dans le dos.

Des violences inouïes s’installent dès les plus petites classes, partout en France, entretenues par un laxisme institutionnalisé…

8 jeunes sur 10 disent avoir subi des violences au sein de l’École, selon un récent sondage OpinionWay en Occitanie.

Et lorsque ça arrive, un jeune sur cinq n’ose pas en parler.

Des immigrationnistes s’invitent dans les classes, avec la complicité de trop nombreux enseignants militants et de leur hiérarchie. Les élèves voient passer Cédric Herrou, SOS Méditerranée… ou sont invités à visiter des camps d’immigrés clandestins…

Les élèves qui oseraient protester contre cette propagande sont punis !

L’académie de Nancy-Metz propose même sur son site une liste d’une cinquantaine de « livres jeunesse sur le thème de la migration », de la maternelle jusqu’au CM2.

L’endoctrinement bat son plein dans un collège du Neubourg : les élèves sont priés de réfléchir au lien entre rap et immigration avant de répondre à un questionnaire sur le parcours d’une famille de migrants… 

À Sedan, les élèves du lycée Pierre Bayle sont invités à participer au festival Migrant’Scène qui fait la promotion de l’immigration et de l’accueil des migrants. 

Dans le département du Var, une enseignante emmène en sortie scolaire ses élèves de 3e aider des migrants à Vintimille. 

Dans un autre collège à Juan-les-Pins, les élèves sont obligés d’assister au spectacle « Féministe pour Homme » et de payer 8 euros… 

À Bordeaux, des drag queens interviennent auprès des enfants pour leur parler de la vie sexuelle et affective…

Le pire c’est que dans leur folie, tous ces idéologues font mine de ne pas voir que l’égalité et la paix sociale sont en réalité menacées par les influences islamiques.

Les Parents Vigilants nous en rapportent de nombreux faits. 

  • Il est courant de voir à la cantine des tables interdites aux « infidèles » (ou aux « porcs », selon le type d’insultes).
  • Des petits musulmans refusent de tenir la main à des filles lors des sorties scolaires.
  • Des musulmanes s’abstiennent d’aller à la piscine ou au gymnase.
  • Les enseignants sont de plus en plus confrontés à des refus d’enlever le voile ou autre vêtement musulman.

Ce n’est pas qu’un effet de mode. Ce sont aussi des influences organisées de l’étranger.

Avant la rentrée, le Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation avait déjà alerté sur cet entrisme « fréro-salafiste », visant les plus jeunes pour déstabiliser la France. Les mois qui ont suivi l’ont confirmé.

En face, les enseignants ont peur de reprendre les élèves. La décapitation de Samuel Paty a marqué les esprits et le ministère n’a rien fait pour les rassurer.

Alors ils s’autocensurent. Selon un sondage récent de l’Ifop, plus de la moitié des enseignants ont été confrontés à des contestations d’enseignement pour motifs religieux. En éducation civique, en histoire, en science et vie de la Terre et même en éducation artistique et musicale !

La maison est en feu.

Et pour éteindre l’incendie, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

Les Parents Vigilants sont de plus en plus nombreux à alerter et même à repousser les adversaires !

Par exemple, l’enseignante de philosophie dans le Nord n’a pas pu traîner ses élèves dans le camp d’immigrés clandestins. Grâce aux Parents Vigilants.

Alors les militants de gauche dans les établissements commencent à réfléchir. Les Français les ont laissés entrer dans l’École, sans rien dire ?

Ils sentent le vent tourner.

Grâce aux Parents Vigilants.

Accompagnez le mouvement !

Rejoignez les Parents Vigilants ! : Protegeons nos enfants (protegeons-nos-enfants.fr)

Le 18 décembre 2022

Ecole & Nation

jeudi 15 décembre 2022

Destruction totale du pays : bienvenue en Ukrai... non ! En France ! - Gilbert Collard (Reconquête!) sur TV Libertés le 15 décembre 2022

Maroc contre Europe: la Coupe du Monde du Choc des civilisations?



La Coupe du monde est-elle l’occasion pour une certaine rivalité amicale entre les nations ou pour l’expression d’attitudes revanchardes voire vengeresses contre l’Occident ? Le président de la FIFA, Gianni Infantino, semble y voir surtout une opportunité pour une grande auto-culpabilisation historique, lui qui a fait la déclaration suivante : « Pour ce que nous, les Européens, avons fait au cours des 3000 dernières années, nous devrions nous excuser pendant les 3000 prochaines années avant de donner des leçons au Qatar ». L’attitude de supporteurs et de joueurs de pays maghrébins, notamment du Maroc, suggère, de différentes manières, qu’à leurs yeux il y a bien une revanche à prendre sur les anciennes nations colonisatrices, comme si eux croyaient moins au « vivre ensemble » prêché par les idéologues immigrationnistes qu’à un véritable choc des civilisations.

Quand la fête se transforme en émeute

Les victoires des « Lions de l’Atlas » face à la Belgique (27 novembre), à l’Espagne (6 décembre) et au Portugal (10 décembre) ont donné lieu à des scènes d’affrontements avec les policiers : aux Pays-Bas, en France et en Belgique, surtout dans l’enclave marocaine de Molenbeek, en banlieue de Bruxelles.

Preuve de l’importance des enjeux géopolitiques, les joueurs et supporters marocains ont fêté leurs victoires en brandissant le drapeau palestinien. Le 6 décembre, aux Champs-Elysées, les supporteurs du Maroc ont fêté leur triomphe aux cris de « Free Palestine ! », et des images ont montré des supporteurs mettant le feu à un drapeau d’Israël. Le même soir, d’autres supporteurs ont installé leur drapeau sur la façade de la Mairie d’Amiens Nord.  En plus de ces épisodes d’importance symbolique, de nombreux autres incidents violents ailleurs en France, comme le pillage de commerces et d’un camion à Avignon, contrastent avec les célébrations sans incident de la communauté portugaise de France, pourtant beaucoup plus nombreuse que la marocaine.

Revanche sur la Reconquista et références islamiques

Sur les réseaux sociaux les supporters du Maroc ont publié de nombreux visuels s’inscrivant dans une perspective historique de revanche notamment contre l’Espagne, considérée coupable d’avoir osé se libérer de sept siècles d’occupation arabe en menant sa Reconquista. Sur internet, tel montage revisite la composition de l’équipe avec les conquérants arabes de l’Espagne, tel autre diffuse une carte d’Al Andalus avec le commentaire, « It’s back ».

« Cette victoire appartient à tout le peuple marocain, tous les peuples arabes, et tous les peuples musulmans du monde », a commenté de son côté le joueur Sofiane Boufal. Difficile d’imaginer l’ampleur du scandale si un joueur de l’équipe nationale d’Italie, de France ou d’Espagne avait revendiqué son succès au nom « de tous les peuples européens, de tous les peuples chrétiens ».

La dimension islamique de l’enjeu s’exprime d’ailleurs sous de multiples aspects. Par exemple, les joueurs marocains pratiquent la prière islamique pour célébrer leur victoire ou avant une séance de tir au but et n’hésitent pas à appeler directement à rejoindre l’islam au cri « d’Allah akbar ». Le Hamas a félicité l’équipe marocaine pour sa victoire sur le Portugal.[1]

Sur le site du mensuel marocain francophone Le Courrier de l’Atlas, le journaliste Abdellatif El Azizi analyse la victoire du Maroc dans un article intitulé de manière significative, « Football. La reconquête » : « Bien sûr, nous n’avons pas libéré la Palestine, nous n’avons pas repris nos territoires occupés de Sebta et Mellilia, c’est certain que l’Occident continue de piller nos richesses, mais il y avait du bonheur à regarder ces jeunes joueurs redonner de la joie à des populations dépitées par l’hégémonie sportive des anciens colons ». Il poursuit : « Chez nos ennemis d’hier, ce n’était pas encore la panique mais il semble que déjà̀ une peur sourde gagne le monde occidental. Alors, si le foot est devenu la continuation de la guerre par d’autres moyens, tant mieux […] »Il conclut : « La blessure de l’Andalousie […] n’a jamais été totalement pansée entre ces deux pays qui se regardent en chiens de faïence malgré cette réconciliation de façade. Il n’y a qu’à observer la profusion de vidéos évoquant l’Andalousie ou le chef de guerre Tarek Ibn Ziyad pour s’en convaincre ». Ce dernier étant un des conquérants arabes historiques de la péninsule ibérique, on ne peut pas être plus clair : derrière ce match entre l’Espagne et le Maroc se cachaient ses rancœurs historiques multiséculaires contre l’Occident. Car le monde arabo-islamique ne s’est toujours pas remis de ce qu’il considère comme une humiliation et il entend bien laver l’affront chaque fois qu’il en aura l’opportunité. Une vision que confirme à So Foot l’écrivain marocain Abdellah Taïa : « il se joue dans le parcours des Lions quelque chose de l’ordre du post-colonial. Je suis à El Jadida, une ville fondée par les Portugais. Dans la rue, dans les conversations, j’entendais : « On s’est débarrassés des Portugais, des Espagnols et bientôt des Français ». Le parallèle historique est évident. C’est encore plus fort dans le cas de la France qui conserve une grande influence au Maroc. Il existe donc un sentiment de revanche »

Les risques de limmigration

Dès lors, se pose la question : ne manquerait-t-on pas au principe de précaution en continuant de laisser venir s’installer chez nous par millions des personnes dont au moins un certain nombre pensent qu’ils ont une revanche à prendre sur l’Occident? Faisons le bilan de l’immigration marocaine. En France, la communauté marocaine représentait 1,5 millions en 2015, mais aujourd’hui elle représente probablement 2 millions d’individus sur 3 générations (selon l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, article à paraître dans Causeur). Le Maroc est la première terre d’origine des mineurs non-accompagnés (MNA) dont la généreuse contribution statistique à la délinquance des grandes villes est reconnue. Dans les prisons, les Marocains sont aussi la deuxième nationalité la plus représentée derrière les Algériens et même la première au niveau européen avec près de 12.000 détenus. Avec un taux de fécondité des immigrées marocaines largement supérieur à celui des Françaises natives (3,4 enfants par femme contre 1,9 enfants par femme française native) et 34% des Marocains qui souhaitent émigrer, la pression démographique marocaine est intense. D’autant que chaque année, environ 30 000 primo-visas sont offerts au Maroc, avec un record de 35192 en 2021, et 19% des naturalisations françaises sont accordées à des Marocains. Pourtant, 42,7% des Marocains de plus de 15 ans qui vivent en France étaient chômeurs ou inactifs en 2017.

Au Pays-Bas, la « Mocro Mafia » marocaine qui gère le trafic de drogue fait régner la terreur dans le pays. Une centaine de morts dans des règlements de compte, des attaques au lance-roquette et à la voiture-bélier contre des médias trop curieux (Panorama et De Telegraaf), l’assassinat d’un journaliste et la mise sous protection rapprochée de la princesse et du Premier ministre suite à des tentatives d’enlèvement ont bouleversé la tranquillité du pays des tulipes.

Enfin, en Belgique, le pays est au seuil du basculement démographique : 20% de la population est d’origine étrangère, principalement marocaine.  A Molenbeek-Saint-Jean, l’épicentre des célébrations des victoires du Maroc dans le pays, une scène a d’ailleurs provoqué le malaise sur les réseaux sociaux : le procureur du Roi des Belges Yassine Sellika, a été surpris apparemment en train de célébrer la victoire du Maroc face à la Belgique. Cette ville de 80.000 habitants est devenue la base arrière du djihadisme en Europe. C’est là qu’avait trouvé refuge Salah Abdeslam. La contribution de l’immigration marocaine au terrorisme islamique fait d’ailleurs frémir. Le meurtrier de Thomas Monjoie, policier belge égorgé il y a 15 jours à Schaerbeek dans la banlieue de Bruxelles ? Yassine Mahi : belgo-marocain. Le terroriste du Thalys, condamné cette semaine à la perpétuité ? Ayoub El Khazzani : français d’origine marocaine. Les terroristes du 13 novembre 2015 ? Les frères Abdeslam et Bilal Hadfi : français d’origine marocaine, et Abdelhamid Abbaoud : belgo-marocain. Et ceux des attentats de Bruxelles et Zaventeen de mars 2016 qui sont jugés ce mois-ci ? Mohammed Abrinni, Khalid et Ibrahim El Bakraoui : belges d’origine marocaine, et Najim Laachraoui : belgo-marocain. L’assassin des policiers égorgés à Magnanville ? Larossi Abbala : français d’origine marocaine. Et le terroriste qui a tué le gendarme Arnaud Beltrame à Trèbes ? Radouane Lakdim : Français d’origine marocaine.

Le match de ce mercredi sera-t-il donc un épisode du choc sportif des civilisations, celui d’une revanche historique contre l’ancien colonisateur teintée de prosélytisme islamique ? Pour cette mission, les joueurs du Maroc peuvent compter sur le soutien de tous les pays arabo-musulmans qui rêvent autant de voir l’un des leurs en finale du Coupe du Monde que d’humilier les Français. Victoire ou défaite, faut-il craindre le pire pour cette soirée ?

[1] Les victoires du Maroc seraient même fêtées par les brigades armées du Hamas.

Par Damien Rieu, Reconquête! le 14 décembre 2022

Causeur

mardi 13 décembre 2022

Ça passe crème : pour une journaliste du service public, Zemmour « n’a rien d’un être humain » !

 

Éric Zemmour était invité, ce week-end, sur BFM TV pour faire face à un festival de mauvaise foi journalistique, face à trois interrogateurs qui lui coupaient la parole, lui reprochaient de ne rien proposer de concret ou voulaient absolument lui faire tenir des propos racistes. Le clou du spectacle fut peut-être, en termes de médiocrité, l'exercice pénible au cours duquel le président de Reconquête dut réciter la composition de l'équipe de France. Il a été bien bon de se plier à cette farce, face à un jury unanimement hostile. Tant pis, et ce n'est pas bien grave car, pour le reste, Zemmour a été plutôt solide dans la défense de son programme et de ses idées.

Comme après chaque interview sur BFM TV, les séquences les plus marquantes de l'entretien ont été diffusées sur Twitter, accompagnées d'un sobre résumé. L'une de ces vignettes indiquait :

Bon. On peut ne pas être d'accord sur ce propos et considérer que le match France- sera sans doute un moment fort de liesse populaire dans la communauté des binationaux (qui, de l'avis des journalistes de BFM TV, étaient unanimement « doublement heureux »). En revanche, étant arrivé quatrième à l'élection présidentielle et dirigeant le premier parti de France en nombre d'adhérents, on peut également convenir qu'Éric Zemmour a le droit d'être invité et même de s'exprimer à la télévision.

Ce n'est apparemment pas ce que pense Khadija Toufik, journaliste rédactrice au service économie de France Télévisions. En réaction à ce tweet, qui ne faisait que rapporter un propos, elle a posté, avec un certain laconisme qui n'excluait pas l'agacement : « On s'en fiche, de ce qu'il raconte! Par pitié, arrêtez de donner la parole à cet individu qui n'a rien d'un être humain. » C'est tout d'abord paradoxal. Si vraiment « on s'en fiche de ce qu'il raconte », on peut l'inviter tant qu'on veut puisque, de toute façon, personne ne s'y intéresse. À moins que ce « on » ne fasse pas référence à toute la nation française ? On va y revenir. Plus surprenante - quoique - est la seconde phrase : l'expression « par pitié », en ouverture, est purement rhétorique, puisqu'il ne s'agit pas vraiment d'une supplique désespérée. L'impératif « arrêtez de donner la parole », lui, ne souffre, dans l'esprit de Khadija Toufik, pas la moindre contradiction. Qu'on arrête de donner la parole à Zemmour, et puis voilà. On ne fait pas ça, imagine-t-on, au prorata des suffrages, sinon le  et les écolos vont avoir du mal à se frayer un chemin jusqu'aux plateaux de télé.

Au vrai, la raison pour laquelle on ne devrait pas inviter Éric Zemmour dans les médias nous est livrée dans la fin de la phrase : « cet individu » n'aurait « rien d'un être humain ». On pense irrépressiblement à la phrase de von Zimmel, le méchant SS de OSS 117: Rio ne répond plus qui tentait d'humaniser les nazis (« Et lorsque nous sommes tristes, ne pleurons-nous pas, comme vous ? »). Convenons ensemble, quitte à être un peu premier degré, qu'Éric Zemmour, si c'était un affreux nazi (ce qui ne manquerait pas de piment), posséderait tout de même l'ensemble des caractéristiques d'un être humain : nombre de vertèbres, longueur du tube digestif, présence d'yeux ou d'oreilles, langage articulé...

Ou alors... ou alors ses propos le déshumaniseraient d'emblée : il serait inhumain car il n'aurait pas les bonnes valeurs. Mme Toufik n'a peut-être pas mis assez de coups de Stabilo™ sur ses fiches de philosophie politique : la déshumanisation de l'adversaire, telle qu'elle a été montrée par Carl Schmitt dans La Notion de politique (Calmann-Lévy), est un symptôme paradoxal de l'universalisme postmoderne qui explique un grand nombre de purges et de massacres. Comme il y a, dans la pensée contemporaine, des « valeurs universelles » qui font (supposément) de nous les membres d'une commune humanité, on part du principe que celui qui ne professe pas les mêmes valeurs que celles de la doxa n'est pas seulement un adversaire, c'est un être « inhumain ».

Ainsi de Zemmour qui, parce qu'il ne s'extasie pas devant le comportement des supporters franco-marocains, est un « individu qui n'a rien d'un être humain ». C'est sur ce constat que prennent appui, dans les dictatures du monde entier, les persécutions, l'ostracisme, le harcèlement médiatique, les agressions physiques : qui n'adhère pas au socle de « valeurs » en carton édicté par les humanistes autoproclamés ne mérite pas le qualificatif d'être humain. Sans verser dans la pleurniche familière au camp d'en face, Khadija Toufik ne dit-elle pas, en creux, que cet être inhumain, non seulement ne mérite pas de parler, mais peut-être pas de vivre ? C'est ce que disaient, puisque la sortie prochaine du film Vaincre ou mourir s'y prête, les « humanistes » du Comité de salut public à propos des Vendéens.

Bravo, en tous les cas, à France Télévisions pour cette embauche qui fait honneur à l'esprit maison, c'est-à-dire à l'esprit des médias financés par le contribuable. Parmi les citoyens qui paient pour entendre ou lire de tels propos, on peut statistiquement présumer que 7 % d'entre eux (ceux qui ont voté Zemmour) ne sont pas humains non plus - et encore, on ne sait pas ce que Mme Toufik pense des électeurs du Rassemblement National. Que fait-on de cet Audimat™ qui fait honte à l'humanité ? Selon que vous serez de gauche ou de droite, les jugements médiatiques vous rendront humain... ou pas !

Par Arnaud Florac le 12 décembre 2022

Boulevard Voltaire