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mercredi 21 février 2024

Macron a gravement enfreint la Constitution : je saisis avec Alain Houpert le Conseil d'État ! Nicolas Dupont-Aignan (DLF) le 21 février 2024

 

Mayotte : instauration d'un Etat macroniste ?

 


Communiqué de André Rougé, Député RN au Parlement UE, Délégué à l'Outre-Mer du RN du 21 février 2024

Dans un entretien à La Voix du Nord, le sous-préfet de Dunkerque, François-Xavier Bieuville, récemment nommé à Mayotte en conseil des Ministres , s’est livré à des déclarations pour le moins incongrues.

Un préfet, grand commis de l’État, est naturellement contraint au devoir de réserve que lui confère la neutralité de sa charge. Or monsieur Bieuville s’est autorisé à émettre un jugement des plus négatifs quant à la progression du Rassemblement National, première force d’opposition du pays, dans certaines communes du département du Nord. Cette infraction à l’impartialité que lui impose sa fonction n’est pas acceptable.

Alors que Mayotte sombre dans le chaos d’une quasi-guerre civile, que l’autorité de l’État peine à s’imposer, le Président Macron et le gouvernement privilégient la tambouille politicienne et le combat électoral contre le Rassemblement National en missionnant un « Commissaire politique ».

Le nouveau monde que nous promettait Emmanuel Macron en 2017, ressemble, à regret, à l’ancien dans tout ce qu’il avait de plus sectaire et déconnecté du peuple.

En 1988, le président François Mitterrand évoquait « l’État RPR »  et fustigeait la politique de l’intolérance, des clans, des bandes et des factions !

Il est navrant, voire même inquiétant, de s’apercevoir qu’en 2024, subsiste une si regrettable politisation de la Fonction publique.

Il est urgent de rappeler au Président Macron, à messieurs Attal et Darmanin que les serviteurs de l’État n’ont, pour unique fonction que de servir l’État !

Les Mahorais, qui ont accordé à plus de 59 % leur confiance à Marine Le Pen en 2022, méritent comme n’importe quels autres citoyens français d’avoir un préfet qui considère leurs préoccupations liées à la criminalité, à l’immigration ou à la pénurie d’eau et qui soit résolu à y apporter des solutions, en l’occurrence l’instauration de l’État d’urgence.

Ces injustifiables et basses manœuvres politiciennes, que le RN ne saurait accepter et n’acceptera pas, visent à éloigner encore davantage le peuple français de la politique, et de ses représentants.

Il est grand temps d’avoir à la tête du pays des femmes et des hommes politiques réellement concernés par l’intérêt du peuple ; n’ayant comme seule boussole que l’intérêt général, et non partisan.

RN

lundi 5 février 2024

Le grand effacement, ou comment la France peut disparaître



L’effacement : à son tour, Emmanuel Macron a évoqué ce risque suicidaire lors de sa conférence de presse du 16 janvier. Mais Il s’est arrêté en chemin, excluant la France d’une possible disparition. Le président ne craint que pour l’Europe, bousculée par le chamboulement planétaire qui déboulonne l’hégémonie occidentale et invite l’UE à en rabattre. Pourtant, c’est plus dramatiquement la nation épuisée qui se vide de son peuple, comme un corps perd son sang. La révolte paysanne est celle de ce monde qui ne veut pas mourir. Or l’hémorragie, causée par une baisse des naissances des autochtones et une population musulmane prolifique, satisfait les immigrationnistes au pouvoir, pour qui un homme en vaut un autre. En 2022, un tiers des bébés avait au moins un parent né hors de l’Union européenne. Entre 2000 et 2022, les naissances issues de deux parents nés à l’étranger ont augmenté de 72%. Si la femme française ne fait plus qu’1,68 enfant, l’immigrée algérienne, avec 3,69 enfants, est plus féconde que l’Algérienne (3 enfants), selon Nicolas Pouvreau-Monti, cofondateur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (Le Figaro, 15 janvier). A ce rythme, trois ou quatre générations devraient suffire pour qu’il ne reste plus que des traces éparses de la France française réduite à être visitée, par des Franciens venus d’ailleurs, dans ses « réserves » exotiques.

Le grand effacement fait partie des mots interdits que Macron s’exerce désormais à prononcer, comme il rependrait un refrain paillard. La transgression est son frisson. Son premier ministre, Gabriel Attal, promet pareillement de « garder notre identité française ». Mais tous deux évitent d’évoquer la substitution, sous leurs yeux clos, d’un peuple par un autre, d’une civilisation par une autre. Or ce qui s’observe est non seulement une libanisation de la nation jadis homogène, mais un remplacement ethnique et culturel. Il n’est d’ailleurs permis que de s’en réjouir, au risque d’être accusé de racisme et de xénophobie. A la crise de la natalité (baisse de près de 7% en 2023) s’ajoutent la pression migratoire (depuis 1999, augmentation de 153% des titres de séjour et de 227% des demandes d’asile, soit près de 500.000 arrivées par an), une émigration des plus jeunes (54% des 18-25 ans seraient prêts à quitter la France), un exode de ceux qui fuient l’antisémitisme coranique, et un islam laissé en paix dans ses colonisations qui s’étendent. Ce n’est pas en lançant un « plan de lutte contre l’infertilité » et un « congé de naissance » ouvert aux parents que le chef de l’Etat peut espérer faire obstacle à cette disparition de l’esprit français, chassé par la technique et ses robots. Le choix de Macron de résister au RN par une « lutte contre l’immigration clandestine » avalise l’immigration légale, avec le soutien du Conseil constitutionnel. Tout reste en place pour achever la dilution du pays.

L’urgence est de stopper la liquidation de la France, promue par l’idéologie mondialiste qui continue d’imprégner le sommet de l’Etat. Le temps presse. Mais il est encore possible, à condition d’un sursaut politique, d’endiguer la conquête démographique du pays et de résister à son asphyxie.

Par Ivan Rioufol le 2 février 2024

Le Blog d'Ivan Rioufol

Sébastien Béraud balance tout sur UPRTV, François Asselineau (UPR) le 4 février 2024

lundi 15 janvier 2024

"C'est un remaniement parce qu'on a personne en stock !" - Ghislain Benhessa sur Tocsin le 14 janvier 2024

 

Gabriel, l’anti-Jordan !



Macron nous refait le coup de Mitterrand avec Fabius : « le jeune Premier ministre que j’ai donné à la France ». Mais en politique comme dans la vie, l’âge ne constitue pas un critère de bien ou de mal. Certes, Jeanne d’Arc avait 17 ans quand elle rencontra Charles VII à Chinon, le duc d’Enghien 21 ans quand il remporta la bataille de Rocroi. Mais Churchill avait 66 ans quand il résista seul contre tous à l’Allemagne nazie victorieuse, alliée à l’Union soviétique, et de Gaulle 68 ans quand il fonda la Ve République. Saint-Just, l’Archange exterminateur de la Révolution, mourut à 26 ans sous la guillotine qu’il avait tant aimée pour les autres, et le maréchal Pétain avait 84 ans quand il fut appelé au pouvoir par une IIIe République aux abois. L’âge ne dit rien. Les actes tout.

Gabriel Attal s’exprime bien, maîtrise la communication et sait l’orienter en fonction de l’état de l’opinion. Son propos lors de la passation des pouvoirs - considération pour la classe moyenne, hommage à l’autorité et à l’ordre public – penchait à droite. Méfions-nous. Il vient de la gauche, version caviar, militait pour Strauss-Kahn et fréquente le club Bilderberg. Le jeune homme est l’archétype de l’oligarchie. Mirabeau disait : « Les Français sont comme les lapins, on les attrape par les oreilles. » Tâchons de ne pas ressembler à l’aimable rongeur.

Beaucoup ont souligné les différences d’origine et de formation entre Gabriel Attal et Jordan Bardella. Elles sautent aux yeux, certes, et sont symboliques mais disent peu sur le fond. L’important est le sens du devoir, du bien commun, le respect des Français et l’amour de la France.

À l’évidence, l’angoisse de l’exécutif est que la liste du RN remporte un succès éclatant aux élections européennes. Choisir un Premier ministre jeune pour contrer un président du RN jeune et talentueux est une manœuvre tactique qui peut s’avérer dangereuse pour le chef du gouvernement s’il s’implique dans une campagne à l’issue incertaine.

Il se trouve que la politique est une chose sérieuse. Contrairement à l’opinion de beaucoup, y compris de certains politiciens. Lors de la passation des pouvoirs entre Mme Borne et M. Attal, la première a évoqué la souveraineté européenne, lubie macroniste, et le second la souveraineté nationale et européenne, improbable cocktail. Cette question sera un enjeu essentiel des prochaines élections européennes. Et l’antagonisme est profond entre le RN et Renaissance.

Il existe une dynamique juridique et institutionnelle dans la succession des traités européens. C’est une erreur ou une tromperie délibérée de la sous-estimer. Cette logique imprègne « l’interprétation constructive » des traités définie par la Cour de justice de l’Union européenne. Et celle-ci a été engagée très tôt. L’arrêt Costa contre ENEL du 15 juillet 1964 en a posé les principes et vaut d’être cité : « En instituant une communauté à durée illimitée, dotée […] de pouvoirs réels issus d’une limitation de compétence ou d’un transfert d’attributions des États à la communauté, ceux-ci ont limité, bien que dans des domaines restreints, leurs droits souverains… »

Le problème est que, traité après traité, ladite communauté, devenue Union européenne, n’a cessé d’étendre ses domaines de compétence et que ceux-ci sont d’autant moins restreints qu’en vertu de l’article 5 paragraphe 3 du traité de Lisbonne, qui institue une sorte de principe de subsidiarité inversé, elle peut encore les étendre à l’infini sous prétexte d’efficacité. La souveraineté nationale, c'est-à-dire notre liberté, n’est plus qu’un souvenir et la souveraineté européenne une illusion.

Brzeziński, dans son livre Le Grand Échiquier (Édition Pluriel 2023), fait figurer la carte de l’imperium américain. L’Union européenne y figure sous la couleur réservée aux territoires sous « domination géopolitique ». Ce qui en dit long sur la réalité de la supposée souveraineté européenne. Les États membres ont perdu des pans entiers de souveraineté, mais pour rien. L’UE impose le calibrage des pommes, des règles du marché de l’électricité radicalement contraires aux intérêts français, met à mal notre agriculture mais est à la remorque des États-Unis sur le plan militaire, technique, linguistique, culturel et économique.

Le choc entre Gabriel Attal et Jordan Bardella sera frontal. Ce sera celui du déraciné contre l’enraciné. Celui d’un État européen fantasmé contre la France charnelle. Celui du mensonge de l’idéologie contre la vérité du réel. Ce sera le moment de dévoiler aux yeux des Français la réalité du projet européen, empire mort-né, et d’y opposer celui d’une Europe au service des nations. Ce sera le combat de notre liberté.

Par Stéphane Buffetaut le 14 janvier 2024

Boulevard Voltaire