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jeudi 4 janvier 2024

Bonne Année 2024 ?



Que peut-on attendre de l’année qui commence ? L’impression qui domine est celle d’une descente sans fin dans tous les domaines, sauf bien sûr ceux de la technique dont les progrès viennent très majoritairement de l’étranger. Mais la technique offre des moyens, elle ignore la finalité. Si l’on s’interroge sur le but collectif, c’est évidemment à la politique de le déterminer et de se donner, dans la mesure du possible, les moyens de l’atteindre. Pourquoi la politique ? Parce que l’homme est avant tout le membre d’une nation, le citoyen d’une cité. Leur destin conditionne le sien, et il a sa part dans le choix de ce destin. On peut bien sûr préférer l’individu ou la communauté à la cité, mais en la trahissant ou en l’abandonnant, les traîtres, les renégats ou les déserteurs contribuent à sa ruine, et à leur propre malheur, car ils ne voient pas qu’ils sacrifient ainsi ce qui constitue leur identité, leur dignité, leur liberté. Être français, c’est être l’héritier d’une histoire, c’est partager une culture, c’est parler une langue, c’est être le citoyen d’une nation qui a joué un rôle prodigieux dans le monde, et qui n’a peut-être pas dit son dernier mot.

Les quatre, peut-être cinq, dernières décennies ont été calamiteuses pour notre pays. Depuis 1968, la société civile a été minée par un délabrement moral dont on mesure doublement les effets aujourd’hui. Les jouisseurs sans entrave ont dominé la culture, les trotskystes et maoïstes, déguisés en socialistes ont monopolisé les pouvoirs politique et médiatique. Mais l’alternance habituelle dans l’histoire de la licence et du puritanisme produit depuis vingt ans une nouvelle inquisition, une nouvelle censure. Les excès de la liberté ont fait naître une répression aussi néfaste que ce qu’elle condamne. Les signataires, en 1977, de la tribune du Monde et de Libération en faveur de la pédophilie qui continuent à occuper les premiers rangs font profil bas et viennent à résipiscence. L’acteur qui était devenu populaire avec “les Valseuses” est aujourd’hui mis au pilori parce qu’il a confondu la fiction qu’il interprétait avec la vie réelle. Mais cette furie punitive est-elle le signe d’un retour d’un retour à l’ordre ? Non. Ce que l’on condamne ce n’est pas ce qui s’oppose au Bien commun, à l’intérêt national, à la famille comme creuset de la solidarité entre les sexes et de continuité entre les générations, c’est ce qui porte atteinte en paroles ou en actes à des parties distinctes d’une société décomposée : les femmes, les homosexuels, les étrangers. Chacun semble chercher sa dignité  non dans la participation à l’ensemble mais dans une revendication vindicative au nom de l’identité à laquelle il se réduit. Le wokisme condense cette explosion mais qui pourrait voir dans cette rage destructrice l’annonce d’une nouvelle société ? Le pouvoir et la caste dirigeante traduisent cette ambivalence en institutionnalisant au plus haut niveau ce qui avait été introduit par Simone Veil comme une exception douloureuse, l’avortement, hissé dans la constitution au moment même où les naissances ne compensent plus les décès et où le renouvellement de la population ne sera assuré que par un changement de peuple.

Depuis 1981, la gauche a dominé la politique française soit en occupant le pouvoir, soit en influençant la droite, sans que les médias complices ne dressent le bilan calamiteux, ni ne fustigent les tristes personnages qui ont oeuvré à notre déclin. Aujourd’hui encore, on célèbre Jacques Delors, le désastreux ministre de l’économie de François Mitterrand, dès 1981, dont on vante le “tournant de la rigueur”.  Celui-ci n’était que l’aveu des erreurs qu’il avait commises et dont la France ne s’est depuis jamais relevée. Cet homme n’aimait pas les élections. Il préférait l’ombre et avait fui les scrutins uninominaux. En fait, il n’aimait pas la démocratie. Président de la Commission européenne où le Grand Vizir se prend pour supérieur à tous les rois dont il usurpe le pouvoir, Delors avait ainsi défini le processus européen : “une construction technocratique, progressant sous l’égide d’un despotisme éclairé”. L’Europe est un engrenage qui mécaniquement élargit, complexifie, ouvre au monde et soumet aux Etats-Unis sans que les peuples aient leur mot à dire. La France utilise une monnaie forte comme le Mark alors qu’elle a poursuivi une folle politique de dépenses publiques que seules des dévaluations pouvaient atténuer. Son industrie est exsangue. Son agriculture recule. Son patronat compte sur les immigrés pour contenir le coût du travail. La France qui n’avait aucun contentieux avec la Russie lui fait la guerre avec l’ensemble des pays européens à l’exception de la Hongrie, et pour les beaux yeux de l’Amérique. L’un des résultats les plus humiliants de cette soumission est notre départ honteux du Sahel.

Roumanie et Bulgarie vont bénéficier de Schengen cette année. Plus les conséquences néfastes de l’immigration sautent aux yeux, plus l’Union Européenne persévère, plus la France se veut la championne de cette course au suicide. L’effondrement du niveau scolaire, la montée de la violence, le séparatisme assumé de nombreux quartiers, les ravages de la drogue sont liés à l’immigration légale et illégale. Cependant, la gauche s’est opposée à une modeste loi régulant celle-ci à la marge tout en facilitant les régularisations. Les cris d’orfraie de LFI et les sourdes réticences du pouvoir qui attend la censure du Conseil Constitutionnel ont accueilli le texte renforcé, bien légèrement, par le Sénat.

Macron, lors de ses voeux, a osé parler de détermination ! Voilà six ans qu’il est arrivé à l’Elysée grâce à un coup d’Etat médiatique et judiciaire, et voilà que la France s’enfonce dans tous les domaines. 

Des élections européennes vont avoir lieu en Juin. Ce sera l’occasion de montrer à quel niveau se situe le rejet du pouvoir macronien, mais cela n’aura aucun effet sur cet homme dont le mépris pour la démocratie et pour le peuple constitue le fond de la pensée. C’est pourquoi, plus que jamais les Français doivent exiger le recours au référendum, cette respiration de la Ve République. 

Le meilleur des référendums serait celui, constitutionnel, qui introduirait en France le Référendum d’Initiative Populaire. Ce dernier permettrait enfin aux Français de se prononcer sur toutes les questions qu’ils veulent poser plutôt que de demeurer les sujets d’une oligarchie aussi arrogante que stérile.

Par Christian Vanneste le 1er janvier 2024

Le blog de Christian Vanneste

jeudi 14 décembre 2023

Réforme des traités européens : le coup d’État fédéraliste !



Lors de sa session plénière de novembre 2023, le Parlement européen a voté un rapport pour demander une révision des traités européens, qui tend à la dissolution des nations.

Bien que ce rapport soit, pour le moment, uniquement théorique, il démontre tout de même les projets de ceux qui nous gouvernent, et sur qui Emmanuel Macron est totalement aligné.

Le rapport a d’ailleurs été rédigé par le Belge Guy Verhofstadt, partisan acharné de la destruction des nations et allié des députés macronistes au Parlement européen. C’est ce même Verhofstadt qui a ouvert en grand les vannes de son pays à la submersion migratoire quand il était Premier ministre de la Belgique et qui, alors qu’il dirigeait l’Union européenne, a poussé de toutes ses forces en faveur de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne au motif que « l’Europe n’a pas vocation à être un club chrétien ».

Ce rapport est issu de la « Conférence pour l’avenir de l’Europe » qui, exactement comme les « grands débats » d’Emmanuel Macron en France, n’a été qu’une conférence fantoche dirigée de A à Z par l’Union européenne, où les conclusions étaient préparées à l’avance et où les participants, tirés au sort, se sont laissés impressionner et mener en bateau par les experts de Bruxelles, leur vocabulaire et leurs chiffres.

Le rapport révèle l’objectif de Macron et de ses amis : faire disparaître définitivement la souveraineté française pour la noyer dans un État européen.

D’abord au niveau officiel : le rapport demande que le président de la Commission européenne devienne purement et simplement le « président de l’Union », alors qu’il n’est pas élu et n’a aucune légitimité démocratique.

Ensuite, en privant de tout pouvoir les États : le texte réclame la suppression du vote à l’unanimité au sein de l’Union européenne. L’unanimité était jusqu’ici indispensable pour toutes les décisions budgétaires, de politique étrangère ou de défense et de sécurité. Cela garantissait que, dans ces domaines hautement stratégiques, les décisions convenaient à tous les États et respectaient leurs intérêts. Avec la fin de l’unanimité, l’Union européenne pourra ignorer l’opinion de la moitié des États et prendre des décisions contraires à leur volonté ou à leurs intérêts. Les autres types de vote au sein de l’Union européenne (majorité simple et « majorité qualifiée ») seront également modifiés pour arriver au même résultat : mépriser jusqu’à la moitié de l’avis des pays membres.

Les conséquences pratiques seraient la disparition de la diplomatie française et la fin de notre souveraineté en matière de défense. Car le rapport demande, en plus du reste, la création d’une armée européenne, composée des différentes armées nationales, et de mettre en commun les entreprises, industries et matériels de guerre européens sous la direction de l’Union européenne. Et comme chacun sait que c’est l’Allemagne qui dirige l’Union européenne, cela permettra à l’Allemagne de mettre la main sur la force militaire française (la seule qui soit puissante en Europe) et, surtout, sur notre force de frappe nucléaire.

À la lumière de ce rapport, on comprend mieux les décisions d’Emmanuel Macron, comme la suppression du corps diplomatique, qui détruit notre réseau diplomatique, ou encore la fusion programmée de l’industrie française de défense dans un ensemble européen, au risque de donner à l’Union européenne l’accès à tous nos brevets technologiques exceptionnels (Rafale, Puma, Leclerc…) que nous avons obtenus grâce à notre génie et à notre travail, et que l’Europe récupérerait sans rien faire.

Le but final est clair et a été avoué à de très nombreuses reprises : c’est d’imposer un État européen unique à la place des nations européennes.

Enfin, le rapport répète une nouvelle fois les folies idéologiques de l’Union européenne, dont la théorie du genre, en demandant que les traités éliminent toute mention des hommes et des femmes et parlent seulement des « genres » à la place.

C’est bien la preuve que ce projet est avant tout inspiré par une propagande mondialiste qui vise à détruire les fondements mêmes de notre civilisation européenne.

Lors des élections européennes, le 9 juin 2024, les peuples européens, en élisant au Parlement européen le plus grand nombre possible de députés patriotes, pourront s’opposer à l’horrible rapport Verhofstadt, qu’il faudrait d’ailleurs plutôt appeler Macron-Verhofstadt, car il est parfaitement conforme, dans le fond comme dans la forme, à la volonté d’Emmanuel Macron, pour qui la France est insignifiant,e et qui se rêverait bien en « président de l’Union européenne ».

Tribune libre de Jean-Lin Lacapelle, député RN au Parlement européen du 14 décembre 2023

Boulevard Voltaire

mardi 12 décembre 2023

Marion Maréchal nous présente son nouveau QG + interview le 11 décembre 2023



Ce lundi 11 décembre, Marion Maréchal, candidate tête de liste aux élections européennes et vice-présidente du parti Reconquête, inaugurait son nouveau QG de campagne, en plein cœur de Paris.

Entourée d'Éric Zemmour et des principaux cadres du mouvement, la candidate a fait le point sur son début de campagne qu'elle affirme réussie, car « Reconquête est déjà la boussole idéologique des européennes à venir ». Des locaux qui lui permettront donc de « propulser la dynamique » avec toute la logistique de campagne nécessaire.

Après une visite express du QG avec le président de Génération Z, Stanislas Rigault, la jeune candidate tête de liste se livre sur son état d'esprit (avant le vrai lancement de janvier) au micro de notre journaliste Inès Chopard.

Par Inès Chopard le 11 décembre 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 29 novembre 2023

UE : ce projet de révision des traités pour finir d’écraser les nations



Le 22 novembre, le Parlement européen a adopté une résolution « tendant à la révision des traités ». Cela s’est fait dans une relative indifférence : le monde avait les yeux tournés vers Gaza, la France vers Crépol. L’intitulé lui-même, rébarbatif, semblait indiquer un énième ajustement bureaucratique.

Or, il n’en est rien. Il s’agit de « remodeler l’Union », au prétexte de la guerre en Ukraine et des défis auxquels sont confrontés les Etats membres alors que l’Union européenne est appelée à s’élargir toujours plus. Élargissons donc aussi ses compétences dans les domaines de l’environnement, de la santé publique, de l’éducation, du commerce, de la défense, de la lutte contre les discrimination !

Cette résolution, explique le député européen RN Jean-Paul Garraud à BV« venait d’eurodéputés des groupes Renaissance, de la gauche, des Verts, du centre droit (PPE) et des socialistes ». Elle était soutenue par la Commission européenne et sa présidente, Ursula von der Leyen. Et, bien sûr, Emmanuel Macron. Leur but ? « Réduire les États à des entités condamnées à obéir sans réagir », analyse M. Garraud, en réaffirmant « la primauté du droit de l’UE sur celui des États ».

Bientôt un président de l'Union européenne ?

Signe que l’Union européenne avance ses pions, la résolution évoque l’idée d’un « président de l’Union européenne ». La Commission européenne deviendrait alors « l’exécutif européen ». Autrement dit, « les technocrates bruxellois, bien aidés par ces eurodéputés hors-sol et sans attache, continue J.-P. Garraud, souhaitent mettre fin à nos nations afin de créer un grand ensemble européen où seul le marché importe. Ils comptent sur le profit économique pour unir les Européens, faisant fi des nombreuses différences qui les séparent pourtant : culturelles, linguistiques, etc. Cela va bien au-delà du fédéralisme, c'est de l’impérialisme. »

Pour asseoir cet impérialisme, il est nécessaire de désamorcer par avance les blocages que peuvent faire certains pays, empêcheurs de tourner en rond. La résolution demande d'abolir la nécessité de l’unanimité pour un certain nombre de décisions. Le Parlement européen « réclame le renforcement de la capacité d’action de l’Union, en augmentant considérablement le nombre de domaines dans lesquels les actions sont décidées par un vote à la majorité qualifiée ». C’était, figurez-vous, un vœu qu’exprimait Emmanuel Macron en mai 2022 - qui sait si, ayant tout raté en France, il ne se voit pas en premier président de l’Union européenne, avec des États aux ordres ?

Marine Le Pen, dès le lendemain du vote, a résumé la situation sur France Info : le rapport à l’origine de la résolution « dépouille en réalité les nations de l'intégralité quasiment de leur souveraineté ». Soupçonneuse, France Info s’est penchée sur la question et a bien été obligée de l’admettre : s’il faut faire la part de l’interprétation dans l’analyse de Marine Le Pen, il y a aussi du vrai. Ce n’est pas de l’ordre du fantasme.

Un grand plan de déconstruction de l'Europe 

Cette captation de souveraineté se fait évidemment - les Tartuffes ! - en réaffirmant les « valeurs démocratiques » que devraient promouvoir aussi bien l’éducation que la « politique commerciale commune ». Et le genre, donc ? On ne parlera plus d’instaurer « l’égalité entre les hommes et les femmes » mais « l’égalité de genre ». Cela renvoie, dit le Conseil de l’Europe« à des notions plus larges d’égalité en relation à l’identité de genre (les attentes et normes sociales associées à ce qui est masculin et féminin) et à l’orientation sexuelle ».

Pour Jean-Paul Garraud, se révèle par ces injonctions « une vraie volonté de ces gens de tout déconstruire, de faire disparaître nos repères, dont le genre fait partie, afin de nous noyer tous dans cette grande masse qu’est l’économie de marché ». Ce primat du marché régit aussi l'immigration, fût-ce contre les peuples : selon la résolution, l'UE vise à assurer par sa politique migratoire « la capacité à répondre aux besoins de main-d’œuvre du marché unique pour soutenir la situation économique des États membres ». Quand on vous dit que c'est pour votre bien !

Contre cette volonté d’asservir les États par la technocratie et des valeurs qui ne sont pas celles de l’Europe, se sont élevés les groupes Identité et Démocratie (auquel appartiennent les eurodéputés RN), celui des Réformistes et Conservateurs européens (ECR), les élus du Fidesz hongrois. La résolution l’a emporté à une courte majorité : 291 voix pour, 274 contre et 44 abstentions.

Et maintenant ? Rien n’est joué pour autant. Jean-Paul Garraud nous donne rendez-vous aux européennes 2024 : « Si ce texte est grave par le fond et la volonté folle de ses auteurs, il n’en reste pas moins une résolution sans application. Rien n’est donc encore fait, conclut-il, et l’élection en juin prochain d’une majorité patriote au Parlement européen doit absolument bloquer cela. » 

Disons clairement à l'Union européenne notre avis sur ces questions... tant qu'on en a encore le droit.

Par Samuel Martin le 27 novembre 2023

Boulevard Voltaire


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