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jeudi 4 janvier 2024

Bonne Année 2024 ?



Que peut-on attendre de l’année qui commence ? L’impression qui domine est celle d’une descente sans fin dans tous les domaines, sauf bien sûr ceux de la technique dont les progrès viennent très majoritairement de l’étranger. Mais la technique offre des moyens, elle ignore la finalité. Si l’on s’interroge sur le but collectif, c’est évidemment à la politique de le déterminer et de se donner, dans la mesure du possible, les moyens de l’atteindre. Pourquoi la politique ? Parce que l’homme est avant tout le membre d’une nation, le citoyen d’une cité. Leur destin conditionne le sien, et il a sa part dans le choix de ce destin. On peut bien sûr préférer l’individu ou la communauté à la cité, mais en la trahissant ou en l’abandonnant, les traîtres, les renégats ou les déserteurs contribuent à sa ruine, et à leur propre malheur, car ils ne voient pas qu’ils sacrifient ainsi ce qui constitue leur identité, leur dignité, leur liberté. Être français, c’est être l’héritier d’une histoire, c’est partager une culture, c’est parler une langue, c’est être le citoyen d’une nation qui a joué un rôle prodigieux dans le monde, et qui n’a peut-être pas dit son dernier mot.

Les quatre, peut-être cinq, dernières décennies ont été calamiteuses pour notre pays. Depuis 1968, la société civile a été minée par un délabrement moral dont on mesure doublement les effets aujourd’hui. Les jouisseurs sans entrave ont dominé la culture, les trotskystes et maoïstes, déguisés en socialistes ont monopolisé les pouvoirs politique et médiatique. Mais l’alternance habituelle dans l’histoire de la licence et du puritanisme produit depuis vingt ans une nouvelle inquisition, une nouvelle censure. Les excès de la liberté ont fait naître une répression aussi néfaste que ce qu’elle condamne. Les signataires, en 1977, de la tribune du Monde et de Libération en faveur de la pédophilie qui continuent à occuper les premiers rangs font profil bas et viennent à résipiscence. L’acteur qui était devenu populaire avec “les Valseuses” est aujourd’hui mis au pilori parce qu’il a confondu la fiction qu’il interprétait avec la vie réelle. Mais cette furie punitive est-elle le signe d’un retour d’un retour à l’ordre ? Non. Ce que l’on condamne ce n’est pas ce qui s’oppose au Bien commun, à l’intérêt national, à la famille comme creuset de la solidarité entre les sexes et de continuité entre les générations, c’est ce qui porte atteinte en paroles ou en actes à des parties distinctes d’une société décomposée : les femmes, les homosexuels, les étrangers. Chacun semble chercher sa dignité  non dans la participation à l’ensemble mais dans une revendication vindicative au nom de l’identité à laquelle il se réduit. Le wokisme condense cette explosion mais qui pourrait voir dans cette rage destructrice l’annonce d’une nouvelle société ? Le pouvoir et la caste dirigeante traduisent cette ambivalence en institutionnalisant au plus haut niveau ce qui avait été introduit par Simone Veil comme une exception douloureuse, l’avortement, hissé dans la constitution au moment même où les naissances ne compensent plus les décès et où le renouvellement de la population ne sera assuré que par un changement de peuple.

Depuis 1981, la gauche a dominé la politique française soit en occupant le pouvoir, soit en influençant la droite, sans que les médias complices ne dressent le bilan calamiteux, ni ne fustigent les tristes personnages qui ont oeuvré à notre déclin. Aujourd’hui encore, on célèbre Jacques Delors, le désastreux ministre de l’économie de François Mitterrand, dès 1981, dont on vante le “tournant de la rigueur”.  Celui-ci n’était que l’aveu des erreurs qu’il avait commises et dont la France ne s’est depuis jamais relevée. Cet homme n’aimait pas les élections. Il préférait l’ombre et avait fui les scrutins uninominaux. En fait, il n’aimait pas la démocratie. Président de la Commission européenne où le Grand Vizir se prend pour supérieur à tous les rois dont il usurpe le pouvoir, Delors avait ainsi défini le processus européen : “une construction technocratique, progressant sous l’égide d’un despotisme éclairé”. L’Europe est un engrenage qui mécaniquement élargit, complexifie, ouvre au monde et soumet aux Etats-Unis sans que les peuples aient leur mot à dire. La France utilise une monnaie forte comme le Mark alors qu’elle a poursuivi une folle politique de dépenses publiques que seules des dévaluations pouvaient atténuer. Son industrie est exsangue. Son agriculture recule. Son patronat compte sur les immigrés pour contenir le coût du travail. La France qui n’avait aucun contentieux avec la Russie lui fait la guerre avec l’ensemble des pays européens à l’exception de la Hongrie, et pour les beaux yeux de l’Amérique. L’un des résultats les plus humiliants de cette soumission est notre départ honteux du Sahel.

Roumanie et Bulgarie vont bénéficier de Schengen cette année. Plus les conséquences néfastes de l’immigration sautent aux yeux, plus l’Union Européenne persévère, plus la France se veut la championne de cette course au suicide. L’effondrement du niveau scolaire, la montée de la violence, le séparatisme assumé de nombreux quartiers, les ravages de la drogue sont liés à l’immigration légale et illégale. Cependant, la gauche s’est opposée à une modeste loi régulant celle-ci à la marge tout en facilitant les régularisations. Les cris d’orfraie de LFI et les sourdes réticences du pouvoir qui attend la censure du Conseil Constitutionnel ont accueilli le texte renforcé, bien légèrement, par le Sénat.

Macron, lors de ses voeux, a osé parler de détermination ! Voilà six ans qu’il est arrivé à l’Elysée grâce à un coup d’Etat médiatique et judiciaire, et voilà que la France s’enfonce dans tous les domaines. 

Des élections européennes vont avoir lieu en Juin. Ce sera l’occasion de montrer à quel niveau se situe le rejet du pouvoir macronien, mais cela n’aura aucun effet sur cet homme dont le mépris pour la démocratie et pour le peuple constitue le fond de la pensée. C’est pourquoi, plus que jamais les Français doivent exiger le recours au référendum, cette respiration de la Ve République. 

Le meilleur des référendums serait celui, constitutionnel, qui introduirait en France le Référendum d’Initiative Populaire. Ce dernier permettrait enfin aux Français de se prononcer sur toutes les questions qu’ils veulent poser plutôt que de demeurer les sujets d’une oligarchie aussi arrogante que stérile.

Par Christian Vanneste le 1er janvier 2024

Le blog de Christian Vanneste

jeudi 21 décembre 2023

Loi sur l’immigration : le jeu du « qui perd perd »



La comédie à laquelle nous assistons depuis quelques jours autour de la loi immigration nous montre une seule chose : malgré la foule innombrable de ceux qui revendiquent la victoire, tout le monde a perdu.

On peut faire beaucoup de reproches à la gauche, mais il faut lui reconnaître cette vertu, unique en l’espèce. Elle est la seule à reconnaître qu’elle a été défaite. La virulence avec laquelle elle le dit est significative. Son long hurlement à la mort indique qu’elle a perdu, au moins sur ce point, le magistère moral qu’elle exerçait sans concurrence depuis 40 ans. On passera sur les délires type « retour du IIIeme Reich » et le déni de réalité qui sous-tendent cet aveu de débâcle.

Le Rassemblement national prétend qu’il a gagné la partie. En fait, il l’a perdue lui aussi. D’abord parce qu’il a voté un texte légalisant des situations qu’il avait lui-même fixé comme des lignes rouges infranchissables : la régularisation des travailleurs clandestins. Ensuite, un vote contre du groupe du RN aurait entraîné le rejet du texte, et donc des conséquences politiques lourdes. Au moins la démission d’Élisabeth Borne, au plus une dissolution de l’Assemblée nationale. Seraient-ce de si mauvaises nouvelles ? Le RN a fait le choix de soutenir l’exécutif, ainsi renforcé dans sa capacité à continuer de détruire la France pour les quarante deux mois à venir. En tous cas, il sera désormais plus difficile de s’opposer au gouvernement, sur ce sujet à tout le moins.

Les Républicains ont perdu. Le texte qu’ils ont présenté et voulu soutenir du le Sénat à l’Assemblée nationale présente, au dire même du gouvernement, de lourdes difficultés constitutionnelles. Que restera-t-il de ce texte une fois que les « sages » du conseil constitutionnel, puis les instances européennes l’auront passé à la moulinette, sinon, un formidable coup de main au Président de la république et son Premier ministre, une fois de plus ? Sans doute pas grand-chose. À la fin du compte, ce texte ne changera rien à notre politique migratoire, alors qu’elle devrait être revue en profondeur. Qu’auront gagné Les Républicains dans cette affaire ? Quelques jours passés au centre de l’échiquier et politique, dont, plus personne ne se souviendra à la Chandeleur.

Le ministre de l’intérieur, le premier ministre et le président de la république prétendent qu’ils ont gagné. Ils ont perdu. Même si la macronie presque entière se félicite du résultat, on ne fait pas avaler des chapeaux, des couleuvres, des rubans, et je ne sais quoi d’autre à sa majorité sans conséquences. En fait, l’exécutif avait besoin d’une attitude bienveillante des oppositions de droite pour que ce texte vide soit adopté et rester tranquillement aux affaires. La brutalité du résultat oblige à reconnaître qu’il a obtenu cette bienveillance, et donc qu’il a réussi. Cela étant dit, cette réussite est trompeuse : il n’est pas dit que la majorité présidentielle puisse survivre à l’overdose de moraline qu’elle s’est injectée à répétition dans le bras gauche depuis quelques jours, et qui provoque chez les Français le renforcement d’une exaspération déjà vive.

À la fin du compte, le peuple français est encore le grand perdant de cette histoire. Il réclame à cor et à cris non pas la contention de l’immigration illégale, mais l’arrêt de l’immigration légale. Et plus largement la fin de cette complaisance paresseuse avec laquelle on autorise les étrangers à séjourner sur notre sol, où à acquérir la nationalité française, sans aucune espèce de précaution, ni d’efforts, ni de contrepartie ni de limite. Rien qui aille dans ce sens ne figure dans la loi, dont les plus modestes aspects de fermeté ne manqueront pas d’être annulés par le gouvernement des juges.

Pendant que le peuple français, assiste, désabusé, à cet effrayant concours de celui qui urinera le plus loin, la commission de Bruxelles impose ces jours-ci aux pays de l’Union européenne une politique migratoire qui rend à peu près inutile toute disposition ou toute posture qui ne nous débarrasserait pas de la tutelle de l’Europe sur la France. Une fois de plus, le parlement français s’est trompé de combat, et notre exécutif a déserté le vrai champ de bataille. Tout le monde a effectivement perdu.

Par Jean-Frédéric Poisson Président de VIA - La Voie du Peuple, le 21 décembre 2023

Boulevard Voltaire

mardi 19 décembre 2023

L'Ukraine définitivement abandonnée de toutes parts ! - Éric Denécé sur Tocsin le 19 décembre 2023

Baisse du niveau scolaire et migration de masse



C’est en Allemagne que cela se passe. En France, on ne sait pas.

La presse allemande s’émeut de la baisse du niveau scolaire mesurée tous les ans par Programme International pour le Suivi des Acquis des Élèves (plus connu sous l’acronyme PISA).

La chaîne de télévision ZDF, deuxième en terme d’audience, alerte : Les élèves allemands plus mauvais que jamais(1). Ailleurs on peut lire : La nouvelle étude Pisa accorde aux élèves en Allemagne un score misérable(2). Le Tagesschau titre : Nouvelle étude PISA Les élèves allemands obtiennent des résultats plus mauvais que jamais(3).

Ce graphique est repris par plusieurs organes de presse :

Die freie Welt titre même : PISA : Les problèmes dans les écoles allemandes sont la conséquence de l’immigration de masse(4). Et plus loin : « Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg : aucun système scolaire au monde ne peut maintenir ses normes lorsque des centaines de milliers d’élèves d’autres cultures arrivent sans compétences linguistiques.[ … ] Les lois allemandes ne sont tout simplement pas appliquées dans de nombreuses familles, où la charia s’applique plus que les lois locales. »

Et en France ?

Cela fait des années que le niveau scolaire recule. Plus personne n’y prête attention. Et puis on se console comme on peut. Le ministère de l’Éducation nationale se dédouane en avançant que la France ne fait pas exception à la baisse généralisée des performances en culture mathématique dans l’OCDE(5).

La Bien Pensance nous interdit de penser que tout cela, c’est de la faute de l’immigration de masse, puisque celle-ci reste une « chance pour la France ».

Dans la réalité, l’école de la République qui a instruit les Français, sélectionné les meilleurs éléments, formé nos savants, est bien morte.

Déjà en 2020, nous dénoncions la part du rap dans la baisse du niveau scolaire(6).

Nos dirigeants se protègent de tout cela. Ils ne sont pas sélectionnés par des concours mais par le copinage. Notre ministre de l’Éducation nationale est l’archétype du rejeton issu de la haute bourgeoisie parisienne qui ne fréquente plus l’école publique(7).

Article de Georges Gourdin publié sur le site Nice Province info.

Eurolibertés


Sondage effrayant : 45% des Français musulmans soutiennent l'attaque jihadiste du 7 octobre

jeudi 14 décembre 2023

Réforme des traités européens : le coup d’État fédéraliste !



Lors de sa session plénière de novembre 2023, le Parlement européen a voté un rapport pour demander une révision des traités européens, qui tend à la dissolution des nations.

Bien que ce rapport soit, pour le moment, uniquement théorique, il démontre tout de même les projets de ceux qui nous gouvernent, et sur qui Emmanuel Macron est totalement aligné.

Le rapport a d’ailleurs été rédigé par le Belge Guy Verhofstadt, partisan acharné de la destruction des nations et allié des députés macronistes au Parlement européen. C’est ce même Verhofstadt qui a ouvert en grand les vannes de son pays à la submersion migratoire quand il était Premier ministre de la Belgique et qui, alors qu’il dirigeait l’Union européenne, a poussé de toutes ses forces en faveur de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne au motif que « l’Europe n’a pas vocation à être un club chrétien ».

Ce rapport est issu de la « Conférence pour l’avenir de l’Europe » qui, exactement comme les « grands débats » d’Emmanuel Macron en France, n’a été qu’une conférence fantoche dirigée de A à Z par l’Union européenne, où les conclusions étaient préparées à l’avance et où les participants, tirés au sort, se sont laissés impressionner et mener en bateau par les experts de Bruxelles, leur vocabulaire et leurs chiffres.

Le rapport révèle l’objectif de Macron et de ses amis : faire disparaître définitivement la souveraineté française pour la noyer dans un État européen.

D’abord au niveau officiel : le rapport demande que le président de la Commission européenne devienne purement et simplement le « président de l’Union », alors qu’il n’est pas élu et n’a aucune légitimité démocratique.

Ensuite, en privant de tout pouvoir les États : le texte réclame la suppression du vote à l’unanimité au sein de l’Union européenne. L’unanimité était jusqu’ici indispensable pour toutes les décisions budgétaires, de politique étrangère ou de défense et de sécurité. Cela garantissait que, dans ces domaines hautement stratégiques, les décisions convenaient à tous les États et respectaient leurs intérêts. Avec la fin de l’unanimité, l’Union européenne pourra ignorer l’opinion de la moitié des États et prendre des décisions contraires à leur volonté ou à leurs intérêts. Les autres types de vote au sein de l’Union européenne (majorité simple et « majorité qualifiée ») seront également modifiés pour arriver au même résultat : mépriser jusqu’à la moitié de l’avis des pays membres.

Les conséquences pratiques seraient la disparition de la diplomatie française et la fin de notre souveraineté en matière de défense. Car le rapport demande, en plus du reste, la création d’une armée européenne, composée des différentes armées nationales, et de mettre en commun les entreprises, industries et matériels de guerre européens sous la direction de l’Union européenne. Et comme chacun sait que c’est l’Allemagne qui dirige l’Union européenne, cela permettra à l’Allemagne de mettre la main sur la force militaire française (la seule qui soit puissante en Europe) et, surtout, sur notre force de frappe nucléaire.

À la lumière de ce rapport, on comprend mieux les décisions d’Emmanuel Macron, comme la suppression du corps diplomatique, qui détruit notre réseau diplomatique, ou encore la fusion programmée de l’industrie française de défense dans un ensemble européen, au risque de donner à l’Union européenne l’accès à tous nos brevets technologiques exceptionnels (Rafale, Puma, Leclerc…) que nous avons obtenus grâce à notre génie et à notre travail, et que l’Europe récupérerait sans rien faire.

Le but final est clair et a été avoué à de très nombreuses reprises : c’est d’imposer un État européen unique à la place des nations européennes.

Enfin, le rapport répète une nouvelle fois les folies idéologiques de l’Union européenne, dont la théorie du genre, en demandant que les traités éliminent toute mention des hommes et des femmes et parlent seulement des « genres » à la place.

C’est bien la preuve que ce projet est avant tout inspiré par une propagande mondialiste qui vise à détruire les fondements mêmes de notre civilisation européenne.

Lors des élections européennes, le 9 juin 2024, les peuples européens, en élisant au Parlement européen le plus grand nombre possible de députés patriotes, pourront s’opposer à l’horrible rapport Verhofstadt, qu’il faudrait d’ailleurs plutôt appeler Macron-Verhofstadt, car il est parfaitement conforme, dans le fond comme dans la forme, à la volonté d’Emmanuel Macron, pour qui la France est insignifiant,e et qui se rêverait bien en « président de l’Union européenne ».

Tribune libre de Jean-Lin Lacapelle, député RN au Parlement européen du 14 décembre 2023

Boulevard Voltaire

mardi 12 décembre 2023

Marion Maréchal nous présente son nouveau QG + interview le 11 décembre 2023



Ce lundi 11 décembre, Marion Maréchal, candidate tête de liste aux élections européennes et vice-présidente du parti Reconquête, inaugurait son nouveau QG de campagne, en plein cœur de Paris.

Entourée d'Éric Zemmour et des principaux cadres du mouvement, la candidate a fait le point sur son début de campagne qu'elle affirme réussie, car « Reconquête est déjà la boussole idéologique des européennes à venir ». Des locaux qui lui permettront donc de « propulser la dynamique » avec toute la logistique de campagne nécessaire.

Après une visite express du QG avec le président de Génération Z, Stanislas Rigault, la jeune candidate tête de liste se livre sur son état d'esprit (avant le vrai lancement de janvier) au micro de notre journaliste Inès Chopard.

Par Inès Chopard le 11 décembre 2023

Boulevard Voltaire

dimanche 10 décembre 2023

La vérité apparaît enfin ! 5 mensonges s'effondrent sur la crise du Covid-19 : #NDA67

François Asselineau sur les Incorruptibles le 10 décembre 2023

« Métiers en tension » : la propagande d’Envoyé spécial



France 2 milite pour la régularisation des clandestins et ne s’en cache pas. Alors que le projet de loi Immigration est actuellement débattu à l’Assemblée nationale, la chaîne publique diffusait, jeudi 7 décembre, son Envoyé spécial sur les fameux « métiers en tension ». Le discours y était peu ou prou le même que celui défendu, quelques jours plus tôt, par une commissaire européenne : les migrants sont formidables et notre société s’écroulerait sans eux.

Au fait, il gagne combien, ce sans-papiers ?

Pour en convaincre le Français encore un peu sceptique, l’inénarrable Élise Lucet s’est rendue dans un restaurant italien du XVe arrondissement de Paris où l’attendait Gianni, le patron des lieux. L’homme était prêt. Sa tirade en hommage à Bakari, son employé sans papiers, a été parfaitement recrachée : « Il est super. Tous les jours, il est là, toujours en avance, jamais en retard, jamais absent. Trouvez-moi un seul Français qui fait ce que Bakari fait aujourd’hui ! Personne ne veut faire la plonge, personne ne veut faire du nettoyage avec des horaires pas possibles. Plus personne ne veut faire ça. » En face, la journaliste était à deux doigts d’applaudir.

Elle a encore redoublé d’admiration lorsque le restaurateur s’est mis à détailler les trésors de malice dont il a fait preuve pour que son protégé puisse se maintenir sur le territoire. Tout occupée à hocher de la tête, Élise Lucet a malencontreusement omis d’interroger le restaurateur sur le salaire auquel il paie le courageux Bakari. Il faut croire qu’on ne parle pas de ces choses bassement matérielles, sur France Télévisions… Le mystère restera également entier sur les conditions de vie du migrant. Quelles sont ses aides et allocations perçues ? Où et par qui est-il logé ? L’histoire ne le dit pas, mais l’essentiel était ailleurs : faire la promotion de l’esclavage moderne à une heure de grande écoute.

Salauds de Français !

L’émission de service public s’est poursuivie avec le témoignage émouvant d’autres clandestins « absolument indispensables ». « Il n’y a pas que dans la restauration que des travailleurs sans papiers sont devenus essentiels », assène alors la présentatrice dont la voix se voile lorsqu’elle évoque ces forçats qui « se rendent tous les jours au travail avec la peur au ventre, la peur d’être arrêtés ».

Exemple dans les exploitations agricoles bretonnes où les illégaux originaires d’Afrique tiennent le haut du pavé. On y croise, notamment, ce Guinéen de 26 ans, employé illégalement dans le ramassage des cocos de Paimpol. « Je n’ai jamais vu un Français qui travaille dans les champs depuis que j’ai commencé. Les Africains, eux, ne connaissent pas de sous-métiers. Vous, les Français, vous avez peut-être honte de travailler dans les cocos. Nous, on ne choisit pas, on n'a pas honte de venir chercher de l'argent dignement, de nous salir pour gagner l’argent. » 

Imaginez un seul instant de tels propos tenus par un Blanc à l’encontre des Africains ! Le malheureux serait déjà en garde à vue pour incitation à la haine raciale.

Un militantisme anti-national

Mais ce racisme-là passe crème sur les antennes de service public. Tout comme la promotion éhontée de l’immigration illégale. Le combat des gauchistes à carte de presse est clair comme de l’eau de roche : favoriser l’immigration, régulariser les sans-papiers et accorder ensuite les mêmes droits à tous, nationaux comme étrangers. Car dans leur émission, les journalistes d’Envoyé spécial n’ont pas manqué de s’indigner du fait que les travailleurs africains n’ont droit ni à l’assurance maladie ni au chômage, « contrairement aux salariés français ».

On devine déjà leur prochain cheval de bataille : la fin de toute préférence nationale et l’octroi du droit de vote aux étrangers.

Par Jean Kast le 10 décembre 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 29 novembre 2023

UE : ce projet de révision des traités pour finir d’écraser les nations



Le 22 novembre, le Parlement européen a adopté une résolution « tendant à la révision des traités ». Cela s’est fait dans une relative indifférence : le monde avait les yeux tournés vers Gaza, la France vers Crépol. L’intitulé lui-même, rébarbatif, semblait indiquer un énième ajustement bureaucratique.

Or, il n’en est rien. Il s’agit de « remodeler l’Union », au prétexte de la guerre en Ukraine et des défis auxquels sont confrontés les Etats membres alors que l’Union européenne est appelée à s’élargir toujours plus. Élargissons donc aussi ses compétences dans les domaines de l’environnement, de la santé publique, de l’éducation, du commerce, de la défense, de la lutte contre les discrimination !

Cette résolution, explique le député européen RN Jean-Paul Garraud à BV« venait d’eurodéputés des groupes Renaissance, de la gauche, des Verts, du centre droit (PPE) et des socialistes ». Elle était soutenue par la Commission européenne et sa présidente, Ursula von der Leyen. Et, bien sûr, Emmanuel Macron. Leur but ? « Réduire les États à des entités condamnées à obéir sans réagir », analyse M. Garraud, en réaffirmant « la primauté du droit de l’UE sur celui des États ».

Bientôt un président de l'Union européenne ?

Signe que l’Union européenne avance ses pions, la résolution évoque l’idée d’un « président de l’Union européenne ». La Commission européenne deviendrait alors « l’exécutif européen ». Autrement dit, « les technocrates bruxellois, bien aidés par ces eurodéputés hors-sol et sans attache, continue J.-P. Garraud, souhaitent mettre fin à nos nations afin de créer un grand ensemble européen où seul le marché importe. Ils comptent sur le profit économique pour unir les Européens, faisant fi des nombreuses différences qui les séparent pourtant : culturelles, linguistiques, etc. Cela va bien au-delà du fédéralisme, c'est de l’impérialisme. »

Pour asseoir cet impérialisme, il est nécessaire de désamorcer par avance les blocages que peuvent faire certains pays, empêcheurs de tourner en rond. La résolution demande d'abolir la nécessité de l’unanimité pour un certain nombre de décisions. Le Parlement européen « réclame le renforcement de la capacité d’action de l’Union, en augmentant considérablement le nombre de domaines dans lesquels les actions sont décidées par un vote à la majorité qualifiée ». C’était, figurez-vous, un vœu qu’exprimait Emmanuel Macron en mai 2022 - qui sait si, ayant tout raté en France, il ne se voit pas en premier président de l’Union européenne, avec des États aux ordres ?

Marine Le Pen, dès le lendemain du vote, a résumé la situation sur France Info : le rapport à l’origine de la résolution « dépouille en réalité les nations de l'intégralité quasiment de leur souveraineté ». Soupçonneuse, France Info s’est penchée sur la question et a bien été obligée de l’admettre : s’il faut faire la part de l’interprétation dans l’analyse de Marine Le Pen, il y a aussi du vrai. Ce n’est pas de l’ordre du fantasme.

Un grand plan de déconstruction de l'Europe 

Cette captation de souveraineté se fait évidemment - les Tartuffes ! - en réaffirmant les « valeurs démocratiques » que devraient promouvoir aussi bien l’éducation que la « politique commerciale commune ». Et le genre, donc ? On ne parlera plus d’instaurer « l’égalité entre les hommes et les femmes » mais « l’égalité de genre ». Cela renvoie, dit le Conseil de l’Europe« à des notions plus larges d’égalité en relation à l’identité de genre (les attentes et normes sociales associées à ce qui est masculin et féminin) et à l’orientation sexuelle ».

Pour Jean-Paul Garraud, se révèle par ces injonctions « une vraie volonté de ces gens de tout déconstruire, de faire disparaître nos repères, dont le genre fait partie, afin de nous noyer tous dans cette grande masse qu’est l’économie de marché ». Ce primat du marché régit aussi l'immigration, fût-ce contre les peuples : selon la résolution, l'UE vise à assurer par sa politique migratoire « la capacité à répondre aux besoins de main-d’œuvre du marché unique pour soutenir la situation économique des États membres ». Quand on vous dit que c'est pour votre bien !

Contre cette volonté d’asservir les États par la technocratie et des valeurs qui ne sont pas celles de l’Europe, se sont élevés les groupes Identité et Démocratie (auquel appartiennent les eurodéputés RN), celui des Réformistes et Conservateurs européens (ECR), les élus du Fidesz hongrois. La résolution l’a emporté à une courte majorité : 291 voix pour, 274 contre et 44 abstentions.

Et maintenant ? Rien n’est joué pour autant. Jean-Paul Garraud nous donne rendez-vous aux européennes 2024 : « Si ce texte est grave par le fond et la volonté folle de ses auteurs, il n’en reste pas moins une résolution sans application. Rien n’est donc encore fait, conclut-il, et l’élection en juin prochain d’une majorité patriote au Parlement européen doit absolument bloquer cela. » 

Disons clairement à l'Union européenne notre avis sur ces questions... tant qu'on en a encore le droit.

Par Samuel Martin le 27 novembre 2023

Boulevard Voltaire


Immigration : L'objectif de l'UE que l'on vous cache

lundi 20 novembre 2023

Deux peuples pour une patrie ?



Étymologiquement, la patrie est la terre des pères. Elle suppose donc un lien charnel à travers le temps entre un peuple et une terre donnée, dessinée par des frontières qui ne sont pas tant ce qui sépare que ce qui définit.

Le conflit déclenché par les terroristes du Hamas contre Israël semble être un épisode tragique d’une guerre sans fin de deux peuples qui se battent pour une même terre que chacun clame être sa patrie. La solution politique « idéale » était sans doute celle proposée par l’ONU en 1947 : deux États et Jérusalem sous statut de ville internationale. Elle est caduque aujourd’hui, en tous les cas pour Jérusalem. Quant aux deux États, la guerre actuelle et la politique de colonisation en Cisjordanie en rendent l’horizon de plus en plus lointain.

Ce conflit qui se déroule à l’autre extrémité de la Méditerranée s’est exporté chez nous et vient bousculer notre classe politique et notre nation. Or, cette réplique « sismique » n’est pas le fruit du hasard mais celui de la lâcheté, de l’aveuglement idéologique et de l’irresponsabilité de nos politiciens de droite et de gauche depuis quarante ans. Énième preuve que la politique est une chose sérieuse et que les mauvaises décisions peuvent porter leurs effets pendant des générations.

La fracture de civilisation est bien là

Avoir laissé s’installer en France des populations nombreuses pétries par l’islam, leur avoir octroyé la citoyenneté française facilement et quasi automatiquement pour leurs enfants, avoir accepté un large regroupement familial étaient porteurs de fracture civilisationnelle. En dépit de toutes les postures idéologiques, les sociétés multiculturelles sont aisément multi-conflictuelles et l’afflux migratoire massif sans politique volontariste d’assimilation a conduit à l’impasse. Comme dit le proverbe populaire : « Qui sème le vent récolte la tempête. »

Emmanuel Macron, en suggérant que sa participation à la marche contre l’antisémitisme aurait pu être interprétée comme hostile aux musulmans résidant en France ou étant citoyens français, a lui-même importé le conflit de deux peuples pour une même patrie chez nous ! Sa valse-hésitation à propos de la guerre à Gaza ne traduit pas le « en même temps » cher au Président mais la peur d’une explosion des banlieues islamisée. Éric Zemmour, en parlant d’un peuple français de souche judéo-chrétienne et d’un « peuple islamo-gauchiste », fait une analyse qui va dans le sens de celle du Président sur l’unité de la nation en péril. La faute à qui ?

Il n’y a pas de « peuple islamo-gauchiste » mais une communauté musulmane de nationalité française qu’une faction islamo-gauchiste entend exploiter sur le plan électoral et instrumentaliser dans une optique révolutionnaire. Or, une part de ces musulmans de nationalité française politiquement islamisés adhère à la démarche de LFI. La question qui se pose est de savoir si, parmi les six à huit millions de musulmans résidant en France, la majorité seraient fidèles au pays dont ils ont la nationalité ou à « l’umma islamiyya », la communauté musulmane, en cas de conflit ou de prise de position internationale qui ne coïnciderait pas avec la politique des États arabo-musulmans.

Guerre civile ou unification ?

Dans nombre de pays occidentaux se pose ce dilemme du fait de politiques irresponsables. Et tout particulièrement en France, où réside la plus importante minorité musulmane. Or, nos politiciens aveugles semblent découvrir soudain une guerre de civilisation qui, pourtant, existe depuis treize siècles.

La guerre civile n’est pas une option politique. C’est un danger. La dynamique démographique est inquiétante et une Europe islamisée n’aurait rien à voir avec l’Europe judéo-chrétienne qui est notre matrice. Tout comme les terres de l’ancien Empire byzantin n’ont plus rien à voir avec la civilisation byzantine, en dehors de ruines et de minorités chrétiennes régulièrement persécutées.

Le conflit ne peut être évité que par la fermeté, l’exigence et non la soumission. Cela passe par la restriction de l’accès à la nationalité française et du regroupement familial, la déchéance de nationalité pour les binationaux hostiles à la France, l’exécution des obligations de quitter le territoire, la fin du laxisme judiciaire, la lutte contre les trafics qui gangrènent les banlieues, le redressement de l’école… 

Un immense chantier gouvernemental sur des années. Plus que jamais, la maxime de Louis XVIII est d’actualité : « Il ne faut pas être roi de deux peuples et tous les efforts de mon gouvernement tendent à faire que ces deux peuples, qui n’existent que trop, finissent par n’en faire qu’un. » Est-ce encore possible ?

Par Stéphane Buffetaut le 19 novembre 2023

Boulevard Voltaire