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jeudi 30 mars 2023

Sainte Soline : pour en finir avec l’insupportable procès des gendarmes



Le Monde, Mediapart et la Ligue des droits de l’homme, trois organismes au-dessus de tout soupçon comme il se doit, ont leur version des évènements ultra-violents qui se sont déroulés aux abords de la bassine de Sainte Soline ce samedi 25 mars. Pour eux, c’est simple : les gendarmes ont empêché les secours d’approcher des blessés. Le Monde va jusqu’à titrer sans le moindre doute Sainte Soline : des élus de LFI appellent à la démission Gérald Darmanin après des révélations prouvant une entrave à l’intervention des secours.

Tout est dans le mot « prouvant »… La Nupes se déchaîne ainsi une fois de plus contre Darmanin et « les violences policières », vieux mantra rassembleur à gauche de la gauche.

Dans ce concert de propagande, il n’est pas inutile de s’en référer aux faits. D’abord, les victimes. Elles ont un profil particulier, pas tout à fait celui du bisounours. Ce sont les parents du manifestant grièvement blessé qui en parlent le mieux. Dans un communiqué signé Les Parents de Serge et daté du 29 mars 2023, ils expliquent : « Oui, Serge est fiché S, comme des milliers de militants dans la France d’aujourd’hui. Oui, Serge a eu des problèmes judiciaires, comme la plupart des gens qui se battent contre l’ordre établi. Oui Serge a participé à de nombreux rassemblements anticapitalistes – comme des millions de jeunes dans le monde qui pensent qu’une bonne révolution ne serait pas de trop ». Un Monsieur Tout le monde en somme, gentil tout plein. « Ces actes sont au contraire tout à son honneur », concluent les parents. Ils ont porté plainte pour tentative de meurtre, entrave volontaire à l’arrivée des secours, violation du secret professionnel dans le cadre d’une enquête de police et détournement d’informations. Tant qu’on y est…

Il y a ce profil. Il y a les images de Sainte Soline, il y a les dégâts humains et matériels. Et si cela ne suffisait pas, le rapport de la préfète des Deux Sèvres rive le clou. Cette manifestation, les trois organisateurs (Les Soulèvements de la terre, Bassines non merci et la Confédération paysanne) ont délibérément refusé de la déclarer en dépit des demandes de l’administration. Elle a donc été interdite. Les organisateurs sont si gentils et inoffensifs que la préfecture et la gendarmerie ont pris soin d’interdire « le port et le transport d’armes et de munitions » et « la vente, le transport et l’utilisation d’artifices et carburants au détail, acides, produits inflammables, chimiques ou explosifs ». Sympa. On apprend accessoirement dans ce rapport officiel que la Ligue des droits de l’homme, la Confédération paysanne et l’Union départementale CGT79 et Solidaires79 ont contesté par référé liberté auprès du juge administratif le 22 mars l’arrêté sur « le port et le transport d’armes par destination »… Pourquoi ?

Pas moins de 3200 gendarmes sont mobilisés à Sainte Soline. La bassine n’est qu’un prétexte. « Au vu des attaques déterminées et violentes visant les gendarmes et leurs véhicules, il apparaissait clairement que leur objectif n’était pas d’entourer le chantier de la réserve mais d’attaquer les forces de l’ordre, en causant le plus de dommages humains et matériels », écrit la préfète.

Le tout de manière parfaitement irresponsable. Car c’est à l’organisateur d’assurer la sécurité sur place et d’indiquer son dispositif à l’état. Or les brochures des organisateurs ne recommandent pas d’appeler le Samu ou les pompiers mais de crier « médic » et de « se rendre à un hôpital éloigné de l’action en cas de nécessité d’hospitalisation » !

La préfecture a malgré tout mis en place des secours à grande échelle : 5 équipages SAMU, 37 véhicules dits SDIS et un hélicoptère. Mais il était très difficile et risqué pour les secours d’approcher les zones de combat en garantissant « la sécurité des intervenants, SAMU ou pompiers » en raison de la rapidité de déplacement des groupes. Enfin les escortes de gendarmes prévues pour accompagner les secours sont directement prises à partie par les manifestants « au moins une fois », dit le rapport.

C’est donc très clair : les gendarmes ont refusé de faire prendre des risques aux soignants. C’est exactement ce que dit le Samu au téléphone à la Ligue des droits de l’homme dans un document présenté par Le Monde et Mediapart comme apportant une preuve de non-assistance à personne en danger. « On n’a pas l’autorisation d’envoyer des secours sur place parce que c’est considéré comme étant dangereux », explique l’interlocuteur du Samu enregistré. Le blessé sera tout de même pris en charge dans des conditions très difficiles par un médecin de la gendarmerie avant son évacuation. Le chef du pôle urgence de l'Hôpital de Niort a donné tous les détails et explications au Parisien« Les services médicaux des organisateurs n’étaient pas au niveau : ils ont été débordés par le nombre des blessés », confirme à BV un proche du dossier au sein des forces de l’ordre.

Alors, qui est responsable ? Les forces de l'ordre ou l’extrême gauche ultra-violente et irresponsable ?

Par Marc Baudriller le 30 mars 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 1 mars 2023

Nomination de M. Thierry Tuot au Conseil d'Etat : halte à l'hypocrisie macroniste !


Communiqué de Sébastien Chenu, Député RN du Nord du 1er mars 2023

Le 6 mars, Monsieur Thierry Tuot prendra ses fonctions de président de la section de l’intérieur du Conseil d’État. Or, cette nomination, par le Conseil des ministres du 22 février dernier, soulève le doute quant à la volonté de M. Darmanin de lutter véritablement contre l’immigration clandestine et la régulation des flux migratoires en France.

En effet, si M.Tuot demeure un spécialiste de l’immigration, il est surtout tristement célèbre pour ses positions immigrationnistes notoires, développées, notamment, sous le pseudonyme de Jean Faber, dans l’essai « Les Indésirables. L’intégration à la française ».

Mais il demeure surtout l’auteur du rapport « La Grande Nation : pour une société inclusive » dans lequel il fustige la prétendue « xénophobie archaïque » et vante, dans une plaidoirie partiale et exaltée, une société multiculturelle automatiquement bienfaisante.

Ce rapport, d'ailleurs fortement décrié à l’époque par une grande partie des observateurs sereins sur la question migratoire, fourmille de lieux communs hallucinants où l'on passe du mépris affligeant pour nos compatriotes à la victimisation sans discernement des étrangers absouts de toute culpabilité. Pire, la fierté d’être français y devient « la frénétique invocation du drapeau » et nos soldats nationaux sont humiliés par l'éloge des soldats issus de l'immigration qui seraient souvent «les seuls qui versent vraiment leur sang pour la patrie».

Le département confié à M. Tuot devra « examiner les projets de texte liés à la politique intérieure du pays et notamment aux droits d’asile » et rendra des avis publics au poids certain. Cette proposition du garde des Sceaux constitue donc un véritable affront à la volonté affichée du peuple français qui demande une forte régulation des flux migratoires.  

Le « en même temps » du président Macron montre, encore une fois, son hypocrisie magistrale, conciliant les fausses intentions de fermeté prêtées aux ministres Darmanin et Dussopt avec les gages de laxisme et de dogmatisme, permettant ainsi aux mouvements gauchistes pro-migrants de dormir paisiblement.

Aussi, je condamne fermement ces coups portés ostensiblement à la souveraineté de notre territoire et à la sécurité de nos compatriotes que nous défendrons toujours en notre âme et conscience au Rassemblement National !

RN

mardi 7 février 2023

"Les chiffres de la délinquance donnés par Darmanin son truqués !" , Xavier Raufer et Stéphane Ravier (Reconquête!) sur Radio Courtoisie le 7 février 2023

 

La France doit exiger des excuses de Louis Boyard



Une fois n’est pas coutume. Difficile de ne pas donner raison à Gérald Darmanin lorsqu’il évoque l’envolée tout sauf lyrique du jeune député Nupes  dans les rangs de l’. Le ministre épingle la diatribe du jeune député LFI, ce moment « sans doute pour vos réseaux sociaux », ces 15 secondes de célébrité, ce « petit moment de reconnaissance ».

 en a besoin. Lorsqu’on vit dans un autre univers, il faut de temps à autres s’assurer qu’on existe réellement. Pour Boyard, l’exercice est assez simple. Il reprend sans le moindre recul la mythologie révolutionnaire en carton pate du petit communiste contemporain. Toutes les idées simples, veules, répétées par l’extrême gauche remontent alors à la surface sans avoir été digérées. Cela donne, ce 7 février à l’Assemblée nationale, ce qu’il doit prendre pour un brillant effet de manche anti-flics. « Je n’ai pas de leçons à recevoir d’un ministre qui instrumentalise la police à des fins politiques, qui dit que la police n’a jamais tué ». Il évoque « les contrôles abusifs à la couleur de peau ». Et poursuit, il est lancé. « Vous volez deux ans de vie aux  et à leurs parents avec votre , vous affamez dans les universités, vous écrasez les lycéens sous la pression de Parcours sup, vous les condamnez par votre inaction climatique, vous les noyez dans le chômage et les bas salaires, vous pensiez qu’ils allaient se laisser faire ? Non ! Vous les réprimez, nous les soutenons ! » Et Boyard, survolté, la voix égosillées, d’en appeler à ses protégés, aux jeunes damnés de la terre : « Étudiants, bloquez toutes les universités du pays ! Lycéens, … » Il ne finira pas, son micro est coupé.

Chaque époque depuis le XIXème siècle a la gauche qu’elle mérite. La France a eu Jaurès, Clémenceau, Mitterrand. A la tête du PC, Marchais était matois, Lajoinie fit ce qu’il put, Fabien Roussel n’est pas si malhabile. Aujourd’hui, la Nupes, qui ne cesse de surprendre dans le pire, offre une tribune dans les rangs de l’Assemblée à ce mini-Lénine de cour de récréation, prêt à soulever les lycées, les collèges demain et peut-être les écoles primaires sans autre mobile que de se donner le frisson du chauffeur de salles.

Car tout est imaginaire chez . Dans le monde de Louis Boyard, la police est une bande de tueurs à gages à la main du pouvoir, ivre de contrôles au faciès, tous racistes de la pire eau. Le pouvoir vole la vie des , rien que cela. Cela ne lui suffit pas, il les affame, comme Lénine au temps des koulaks. Parcours sup écrase les lycéens et le ministre condamne son peuple par « l’inaction climatique », cette tarte à la crème qu’on garnira de tous les ingrédients vrais ou faux de l’imaginaire écologiste. Ce n’est pas tout, le pouvoir, décidément divin, a le tort de ne pas offrir à chaque lycéen un salaire de Pdg et à chaque non diplômé un emploi en or. Sur ce constat délirant, l'énergumène se donne tous les droits, en appelle au blocage des universités et des lycées. Le bébé pyromane, plus gonflé qu’un ballon sonde chinois au-dessus du territoire américain, a définitivement quitté le monde tangible. Ces dernières heures, il a mis ses idées à exécution, appelant à bloquer la fac de Rennes.

Pour une fois, Darmanin n’a pas vu des Anglais déchaînés mais un député français pitoyable et déconnecté. « Oui Monsieur le député, vous êtes la caricature de ce que j’essaie de dénoncer dans Le Parisien, c’est-à-dire la bordélisation du pays, répond le ministre de l’Intérieur. Oui, Monsieur le député, vos propos prêteraient à rire s’ils n’étaient pas si grave de la part d’un représentant de la nation ».

Et Darmanin de défendre l’honneur des policiers vomis par cet élu du peuple. « Ceux qui gardent notre sécurité, qui meurent sous le couteau du terrorisme, les policiers, ces petites gens, ces ouvriers de la sécurité, vous les réinsultez ici en disant qu’ils tuent. C’est une honte. Ce mépris social qui est le vôtre… », commence le ministre. On n’en entendra pas plus, le micro a été coupé.

 vit ailleurs. Dans son monde à lui, tout est injuste sauf lui. Tout est cruel, sauf lui. Tout est méchant, sauf lui. Tout est orgueil, sauf lui. Cet ego surdimensionné doit désormais prononcer des excuses. Des excuses aux policiers qui risquent leur peau pour la sécurité des Français face aux concentrés de haine de la trempe de Louis Boyard. Des excuses au ministre qui représente la France et, en l’occurrence, les forces de l’ordre. Des excuses à nos policiers qui font leur devoir. Des excuses à l’ toute entière qu’il salit de ses numéros indignes de fort en gueule et d’athlète de foire. Des excuses aux Français qui lui versent un salaire et ont le droit de dire à ce révolutionnaire en barboteuse d’aller faire le fier ailleurs que dans cette enceinte historique. Des excuses à la France qui souffre d’assez de maux pour qu’un élu les aggrave pour se donner des frissons.

Par Marc Baudriller le 7 février 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 16 novembre 2022

Pourquoi l’ « humanisme » de Darmanin sonne faux



L’humanisme, porté en sautoir en guise de respectabilité, est un artifice qui sonne faux. « Si vous étiez en responsabilité, auriez-vous laissé mourir ces 44 enfants ? », a lancé mardi Gérald Darmanin à la députée RN Laure Lavalette. L’élue questionnait le gouvernement sur son attitude conciliante face à l’Ocean Viking et ses 234 immigrés. « Nous avons fait preuve d’humanisme, vous auriez laissé mourir ces enfants ! », s’est défendu le ministre de l’Intérieur. Il a annoncé que 44 « rescapés », accueillis dans un centre de loisirs, avaient été reconnus mineurs et pris en charge par l’Aide à l’enfance, tandis que seuls 44 illégaux seront expulsés. Le droit d’asile a été reconnu pour la majorité des clandestins, qui seront répartis dans onze pays d’Europe. Reste cette question : les bons sentiments suffisent-ils à faire une bonne politique ? Et la réponse est évidemment non. 

Darmanin, qui expliquait cet été vouloir « incarner le bon sens populaire », dissimule le renoncement de l’Etat à défendre ses frontières derrière un prêchi-prêcha de défroqué. Le refuge du gouvernement dans le camp des mirobolants signe sa lâcheté. Il va de soi que les passagers malades avaient à être pris en charge. Mais le chantage humanitaire des ONG, auquel a cédé l’Etat en s’en flattant, réduit la politique a un sentimentalisme qui annonce l’abandon de toute fermeté face à l’immigration qui force les portes et s’impose à une Europe culpabilisée.

Les dirigeants politiques servent-ils encore à quelque chose, quand ils se montrent incapables d’être garants de l’intégrité du territoire, au prétexte d’exhiber leur générosité et de faire la leçon? Dans son dernier essai (1), Bérénice Levet remarque : « Le parti de la déraison est préféré et l’obsession de donner des gages de son appartenance au camp du Bien triomphe de toute autre considération ». L’essayiste rappelle cette réplique de Raymond Aron à ceux qui lui reprochaient sa « dramatique sécheresse » : « Nous que la misère des hommes n’empêche pas de vivre, qu’elle ne nous empêche pas au moins de penser. Ne nous croyons pas tenus de déraisonner pour témoigner nos bons sentiments ». Darmanin, toujours soucieux de dénoncer les «  populistes », serait bien inspiré d’entendre ce conseil. 

Car il est peu probable  que l’argumentaire humaniste, agité depuis des décennies au prix d’innombrables mensonges sur les bienfaits de l’immigration, suffise encore à convaincre l’opinion. Quand Darmanin s’en prend au « Front National » sur cette affaire de navire indésirable, il promeut en réalité le Rassemblement National dans son rôle de lanceur d’alerte. Les sondeurs ne semblent pas se presser pour demander l’avis des Français sur l’attitude du pourvoir face à l’Ocean Viking. 

Il m’étonnerait qu’ils approuvent l’angélisme de Darmanin.

(1) Le courage de la dissidence, L’Observatoire

Par Ivan Rioufol le 16 novembre 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol


Laure Lavalette (RN) : "Ocean Viking : l'État se retrouve complice des passeurs" sur Sud Radio le 16 novembre 2022

mardi 15 novembre 2022

Démographie: entre immigration massive et politique nataliste, il faut choisir

 

Alors que le vieux continent connaît d’innombrables problèmes sociaux, culturels, sécuritaires à la suite d’un demi-siècle d’immigration massive, les simples propos d’un député sur les migrants ont provoqué les cris d’orfraie de toute la classe politique. Dans le même temps, Gérald Darmanin a annoncé vouloir intensifier ce processus migratoire en accordant davantage de titres de séjours à des travailleurs clandestins sous prétexte que ces derniers se trouvent dans des secteurs d’activité « tendus ». Il provoque ainsi un appel d’air à destination des migrants traversant la Méditerranée, de plus en plus nombreux suite à la bombe démographique africaine[1]. En parallèle à cette immigration sans frein qu’il est interdit de contester, l’Europe connaît un hiver démographique[2] sans précédent, le tout favorisé par un discours écologiste dé-nataliste. 

Plutôt que de lancer un vaste plan nataliste en France, les idéologues modernes expliquent donc que l’immigration représente pour les pays développés la seule solution pour « permettre de combler le solde démographique naturel, d’ores et déjà négatif» [3]. Notre société est devenue tellement passive face aux défis modernes qu’elle nous exhorte à accepter la fameuse « transition démographique » artificielle promue par Emmanuel Macron au lieu d’exalter la solution naturelle que toute société saine devrait défendre.

À rebours des progressistes qui nous assènent un discours fataliste (« il n’y a rien à faire contre les flux migratoires ») et culpabilisateur (« il faut avoir moins d’enfants pour sauver la planète »), nous devons être résolument tournés vers le futur de notre pays. Et cela passe par la démographie. Ainsi, nous souhaitons promouvoir pour la France, et pour l’avenir de notre continent, la relance de la natalité et la fin de l’immigration massive, par humanisme et par réalisme ! Par humanisme, car tout déracinement d’un individu à sa terre est un drame absolu, surtout si nous n’avons à lui offrir que des conditions de vie lamentables. Par réalisme par ce que, au-delà des questions économiques, la question démographique est indissociable de la question de l’éducation : quels Français voulons-nous pour demain ? Que nous importe que nous ayons chaque année 300 000, 400 000 ou 500 000 naissances supplémentaires si nous ne sommes pas capables d’éduquer correctement cette jeunesse ? Or, l’immigration massive présente justement un problème éducatif : nous sommes devenus incapables d’assimiler les masses qui se présentent à nos frontières, qu’en sera-t-il demain de leurs enfants et petits-enfants ? François Bayrou, notre nouveau « commissaire au plan », a eu le mérite d’évoquer ce problème aux derniers États généraux de la natalité : pour lui, la solution migratoire n’est « pas une solution d’évidence », notamment parce qu’elle « présente des difficultés sociales et culturelles»[4].

Nous rajouterons, parce que ce sujet doit être abordé pour de bon, que la « politique nataliste » ne présente pas en soi de problème écologique, contrairement à ce qui est affirmé par ceux qui prophétisent la fin de l’espèce humaine sur tous les plateaux de télévision. Puisqu’il est avéré qu’une famille de trois enfants en France (3.221 Kg de CO2 par an) a un bilan carbone moins important qu’un célibataire globalement plus consumériste (10.685 Kg de CO2 par an)[5], pourquoi défendent-ils sans cesse la dé-natalité ? Si vraiment l’empreinte carbone est la clé du problème environnemental, alors pourquoi ne voit-on pas les adeptes d’Attac, d’Extinction-Rébellion ou de Dernière Rénovation promouvoir des politiques familiales ? À l’inverse, il n’est pas vraiment sérieux de prétendre vouloir sauver les générations futures en stérilisant les générations présentes : l’« éco-anxiété » dont souffriraient certains jeunes[6] biberonnés aux scénarios de science-fiction du GIEC[7] ne doit pas les empêcher d’avoir un raisonnement censé… Qu’ils se concentrent d’abord sur les porte-conteneurs, fruits de la mondialisation sauvage, et qui représentent chaque année 2,6% des émissions mondiales[8], avant de stériliser notre avenir. 

Ainsi, la question écologique ne sera pas réglée par la dénatalité de l’Europe. Et la question de l’hiver démographique européen ne doit pas être réglée par l’immigration, mais par une véritable politique nataliste. Celle-ci doit permettre aux foyers de vivre dans des conditions décentes, dans un logement adapté à la taille d’une famille, avec des emplois stables pour au moins l’un des membres de la famille, et suffisamment de pouvoir d’achat pour prendre soin des enfants. Or, force est de constater que l’inverse est appliqué actuellement : les jeunes générations souffrent d’instabilités brutales sur le plan économique ou en termes d’emploi, elles sont souvent démotivées faute de logement adapté pour agrandir la famille, elles sont particulièrement touchées par les impôts depuis que le plafond du quotient familial a été raboté par deux fois en 2014. Et que dire du pouvoir d’achat actuel des Français torpillé par la politique économique désastreuse de nos gouvernants et par la crise qui s’aggrave de jour en jour ?

La situation actuelle est-elle en mesure de promouvoir la natalité, de permettre aux parents de donner une éducation adaptée à leurs enfants et aux écoles une instruction même basique ? Notre modèle social est-il en mesure de promouvoir les solidarités familiales indispensables à la stabilité et à la confiance en soi des jeunes couples ? Ou bien ne promeut-il au contraire qu’un individualisme coupable et une lutte des sexes stérile ? Nous sommes au carrefour de notre civilisation : l’avenir de nos enfants se joue autour de cette question démographique. Il est crucial que nous y mettions les moyens adéquats en repensant la famille et en l’aidant à s’épanouir dans un monde qui semble l’avoir oubliée, ou qui ne la considère que sous son aspect purement économique.

[1] « Basculement. La démographie africaine, une révolution mondiale qui va façonner le XXIe siècle », Courrier international, le 15/10/2022.

[2] « Grand entretien : Gérard-François Dumont et l’hiver démographique européen », Observatoire de l’immigration et de la démographie, le 24/08/2021.

[3] « Dans les pays développés, la migration est désormais le premier facteur de la croissance de la population »Le Monde, le 28/07/2022.

[4] « Les états généraux de la natalité (RCF) », AFC France, le 19/05/2021.

[5] « Ce qu’il faut savoir sur le bilan carbone des Français », L’Express, le 28/03/2011.

[6] « Les jeunes générations peuvent-elles surmonter leur éco-anxiété ? »National Geographic, le 02/07/2022.

[7] « Climat : les 12 mensonges du GIEC – Politique & Eco avec Christian Gerondeau », TVLibertés, le 25/04/2022.

[8] « Porte-conteneurs, supertanker, navires de croisières… Ces bateaux géants causent une importante pollution de l’air », France Info, le 25/01/2019.

Par Jean-Frédéric Poisson, Président de VIA le 15 novembre 2022

Causeur

vendredi 11 novembre 2022

Mieux vaut en rire #96 - L’HOMÉLIE de la mère Cotillard, et l’Ocean Viking anti-raciste ! Boulevard Voltaire, le 11 novembre 2022

 

Eric Zemmour (Reconquête!)sur Cnews le 11 novembre 2022

 

Communiqué de David Rachline, Maire de Fréjus,vice-président du Rassemblement National



La décision du gouvernement et de la présidence de la République française d'accueillir, contrairement à l'Italie, le bateau Ocean Viking, à Toulon, marque un nouveau renoncement des dirigeants français.

En théorie garant des intérêts supérieurs de la France et des Français, le pouvoir macroniste a une nouvelle fois choisi de céder aux injonctions idéologiques et/ou intéressées d'organisations acquises au globalisme et au libre-échangisme débridés.

Nul ne s'étonnera de trouver parmi celles-ci la Commission européenne, présidée par l'inénarrable Ursula von der Leyen, plus préoccupée par les désidératas des puissants de ce monde que par les intérêts vitaux des peuples européens. On s'étonnera davantage hélas, de trouver parmi ces lobbyistes du capitalisme mondialisé, les héritiers - d'aucuns diraient les résidus -  de la gauche française, jadis en charge de la défense des intérêts du monde du travail et des catégories populaires.

Car si tout un chacun peut évidemment être sensible à la détresse de ces migrants économiques, fuyant autant la pauvreté que l'absence de perspectives, il faudrait être aveugle pour ignorer la situation dramatique dans laquelle se trouve notre pays, en tous domaines ou presque. Le chômage de masse, la pauvreté grandissante, la paupérisation générale, y compris des catégories sociales autrefois aisées, la violence qui gangrène les quartiers populaires, la crise énergétique, que nul n'ignore, devraient conduire tout gouvernement un tant soit peu responsable à faire preuve de fermeté.

Il en va des intérêts vitaux de notre pays et de notre peuple !

Las, de Macron à Darmanin, nos dirigeants ne semblent désormais plus capables que de gesticuler pour parvenir, une fois encore, à tromper les Français. Ou, comme on l'a vu récemment, d'utiliser la moindre maladresse pour tenter de discréditer leurs adversaires politiques.

Il est plus que temps pour la France de se doter d'un gouvernement et d'une présidence responsables et déterminés, faisant primer en toutes circonstances les intérêts du peuple, contre la tyrannie du libre-échangisme et du profit, et ses charognards sans scrupules que sont les passeurs et autres trafiquants d'êtres humains.

C'est notre responsabilité d'élus et dirigeants du Rassemblement National, que de nous préparer à assumer ces responsabilités, au service des Français.

RN

jeudi 10 novembre 2022

Un nouveau Lampedusa à Toulon ?

Métiers en tension : pourquoi l’immigration ?



La France est un pays formidable. Avec un taux de chômage de 7,4% de la population active selon l’INSEE, nous serions au plein-emploi voire au sur-emploi !

Une preuve ? Cette litanie d’entreprises de toutes tailles qui nous expliquent ne pas trouver de candidats pour les postes qu’elles proposent, sur une liste de métiers longue comme le bras. La DARES estime à 363 000 ces postes non-pourvus, chiffre finalement assez stable dans le temps depuis des années. D’où l’appel du patronat à régulariser des immigrés clandestins et à en laisser venir davantage.

Au fond, de quoi ce débat est-il le révélateur ? Il montre tout d’abord que le chômage n’est pas qu’un problème de croissance économique insuffisante. Il existe en effet nombre de sociétés qui ont un carnet de commandes suffisamment rempli pour recruter davantage et donc créer un surcroît de richesse.  

Cela concerne des métiers techniques, certains nécessitant une formation courte ou longue mais en tout cas pointue, d’autres requérant une formation plus légère comme les aides-soignants, camionneurs, livreurs, commis de cuisine, ouvriers du bâtiment, etc. Voilà pour l’offre d’emploi.

En face, nous avons une demande d’emploi s’élevant à 3,2 millions de chômeurs de catégorie A (c’est-à-dire qui ne travaillent pas du tout) auquel il faut ajouter environ 2,2 millions de personnes en catégorie B et C qui sont en sous-emploi (c’est-à-dire travaillant à un temps partiel imposé).

Ne nous leurrons pas : le chômage zéro n’existe pas. Pas même dans les pays les plus performants. Toujours est-il que nous sommes à des niveaux bien supérieurs à ceux correspondant au « plein emploi » au sens économique du terrme, qui s’étagent entre les 3,5% des Pays-Bas et les 5.5% de l’Allemagne.

Nous avons donc un taux de chômage d’environ 2% supérieur à ce qu’il devrait être pour que nous puissions nous déclarer en pénurie de main-d’œuvre globale, soit environ et théoriquement 600 000 personnes que l’on devrait mettre au travail avant de devoir recourir à de la main-d’œuvre qui n’est pas présente sur notre territoire.

Dès lors, comment expliquer ce fossé entre emplois non-pourvus et main-d’œuvre en surplus numérique ? Quatre explications principales permettent de répondre à cette question.

  • Des chômeurs trop longtemps éloignés de l’emploi qui n’arrivent plus à se réintégrer le marché du travail. C’est ce que la science économique appelle l’effet « travailleur découragé » ;
  • L’inadéquation entre la formation du demandeur d’emploi et les offres d’emplois, ce que la science économique appelle le « mismatch » entre l’offre et la demande sur le marché du travail ;
  • L’absence de mobilité des demandeurs d’emploi ;
  • Un manque de motivation pour le travail dans un contexte où les minimas sociaux et la débrouille permettent des revenus souvent proches des emplois les moins bien payés. Une juxtaposition et un mélange de fracassés de la vie que la solidarité nationale doit évidemment prendre à sa charge, de « bras cassés » et de « branleurs » que la nation doit aussi assumer, encore que pour ces derniers on se demande bien pourquoi et encore combien de temps.

Cette classification autoriserait a priori à penser que, notre pays ayant une strate de citoyens quasi inemployables, il faudrait, en conséquence, accroître le flux d’immigrés qui feraient les boulots que les Français ne veulent ou ne peuvent pas faire.

Le raisonnement pourrait à peu près tenir debout si nous étions en situation de plein-emploi pour la main-d’œuvre étrangère déjà présente sur notre sol. Mais nous en sommes loin. Très loin.

Car si les citoyens de l’Union européenne résidants chez nous ont un taux de chômage à peu près équivalent à celui des Français, il est de près du triple pour les étrangers hors-UE (majoritairement nord-africains et sub-sahariens). Chiffres de la fachosphère ? Du tout. C’est l’INSEE qui le dit.

Que nous enseigne ce chiffre ? Que les immigrationnistes, parmi lesquels figurent de nombreux patrons présentant depuis des décennies l’immigration comme utile pour le marché du travail et la consommation, nous ont purement et simplement trompés et abusés. Si nous avions effectivement eu besoin de tous ces gens, comme ils le prétendent depuis tant d’années, ils seraient en emploi avec un taux de chômage « frictionnel » de 3-5% et non pas de 20% et plus !

Mieux. Ce problème ne touche pas que les étrangers hors-UE mais également les immigrés de ces mêmes régions du monde devenus Français par naturalisation et en particulier par le droit du sol. Que nous racontent les pleureuses professionnelles de la précarité des « cités » ? Leur antienne est désormais célèbre à force d’avoir été ânonnée depuis si longtemps : « Ces pauvres jeunes n’ont pas de travail ! »

Et c’est plutôt vrai. Dans les 1 500 « Quartiers Prioritaires de la Ville », nom élégant pour décrire les territoires où le grand remplacement est très largement achevé et qui abritent 5,5 millions d’habitants, le taux d’emploi est déplorable. Non seulement les jeunes y sont 2,5 fois plus au chômage que les jeunes des territoires moins défrancisés, mais les femmes et les mères travaillent structurellement nettement moins que les femmes et mères « françaises nées françaises » ou les Européennes présentes en France. Ce dernier constat a des conséquences dramatiques, tant le travail à deux est essentiel dans les ménages enkystés dans des jobs mal rémunérés comme le sont souvent les immigrés extra-européens. Un seul SMIC, celui du père quand il vit encore dans le foyer, pour faire vivre une famille de 4, 5, 6 (et plus) personnes, c’est la précarité assurée et ce, malgré les aides sociales. Une famille monoparentale immigrée sans emploi vivant des minimas sociaux, c’est une catastrophe. Ces deux situations sont très largement répandues et ce ne sont certainement pas les travailleurs sociaux et les assos qui nous contrediront.

Pourquoi ces jeunes sont-ils autant dans la précarité officielle ? Nous précisons « officielle » parce que le trafic de drogue fait apparemment vivre, et assez bien, environ 230 000 personnes dans ces quartiers. Passons. Échec scolaire et « discriminations » : voilà les deux explications bêlées depuis des décennies.

La première, l’échec scolaire, est une réalité statistique qui d’ailleurs contribue à dégrader le niveau général moyen de notre éducation nationale. Quant aux discriminations, il s’agit d’un mélange de ressenti et de résultats d’enquêtes menées par des universitaires ouvertement de gauche.         

Finalement, le bilan économique et social (sans même évoquer le bilan sécuritaire…) de certaines immigrations est négatif. Beaucoup de chômage, une faible mobilité sociale transgénérationnelle et des besoins sociaux qui dépassent largement leur contribution économique. En effet, quand des populations cumulent faible taux d’emploi, bas salaires, familles nombreuses et délinquance exacerbée, même le plus convaincu des économistes gaucho-« progressistes » aura du mal à soutenir que les maigres cotisations payées ainsi que la faible consommation de produits nationaux, compensent la masse des prestations versées et des autres coûts supportés par la collectivité. 

Par Jean Messiha et Frédéric Amoudru le 10 novembre 2022

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