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vendredi 3 novembre 2023

La lâcheté des « élites » face à l’islam conquérant



Voyez comme ils mentent : les politiques et les faiseurs d’opinion feignent de découvrir l’affreux visage du Hamas antijuif et anti-occidental. En réalité, les couards n’ont jamais voulu dire la vérité sur l’islamisme conquérant qui se déchaîne contre Israël. Depuis trente ans, les « élites » aplaties trompent les Français en récitant l’ode d’une « religion de paix et de tolérance ». Mais le sabre a toujours été l’allié de la « Pax islamica ». Pour avoir supporté avec d’autres le pilonnage des empêcheurs de dire, j’ai pu mesurer la lâcheté de ceux qui dénoncent des racistes et des islamophobes chez les lanceurs d’alerte. 

Si Boualem Sansal ou Malika Sorel avaient seulement été entendus, la nation n’en serait pas à craindre un scénario à l’israélienne dans ses cités islamisées. « Tous collectivement, nous avons été faibles », a dit Gérard Larcher, président du Sénat, le 11 octobre sur Europe 1, en se fondant dans la masse. Mais seule la lâcheté des dirigeants hébétés a fait le lit de la « peste brune » que Gérald Darmanin dénonçait en 2018, chez les Gilets jaunes déboulant des provinces. Une fois de plus, le réel explose à la figure des dénégationnistes dans une violence qui se répand. Oui, la France abrite ses sicaires djihadistes et leurs collabos. Ils rêvent de guerre et de pogroms. Trois ans après la décapitation de Samuel Paty, Dominique Bernard, professeur de français, spécialiste de René Char et de Julien Gracq, a été égorgé, le 13 octobre, aux cris d’ « Allah Akbar » dans son lycée d’Arras par un ancien élève fiché S. 

Le pire est partout envisageable. Cependant, les responsables du désastre ne s’excuseront jamais de leurs dénis ni de leur pleutrerie. La colère des Français dupés est immense.

Les mouvements « antiracistes », qui s’étaient opposés à l’expulsion de la famille du meurtrier d’Arras en 2014,  sont les premiers responsables de la propagation islamiste. La voici révélée dans sa démence antisémite par le Hamas tueur d’enfants, de femmes et de vieillards. Sos Racisme, la Licra, le Mrap, la Cimade, la Ligue des droits de l’homme et autres sermonnaires s’acharnent encore sur les plus lucides pour les faire taire. 

L’historien de la Shoa Georges Bensoussan, poursuivi naguère en justice pour avoir dénoncé la judéophobie islamique, peut en témoigner. Les faux gentils ont permis à la haine antijuive de se faire applaudir, sous le faux nez de l’antisionisme, par la gauche perdue dans ses flatteries musulmanes. Les socialistes, communistes et écologistes, qui reprochent à Jean-Luc Mélenchon ses compromissions idéologiques avec le terrorisme palestinien et ses désinformations, étaient à ses côtés en novembre 2019 pour participer, avec les islamistes du CCIF hurlant « Allah Akbar ! », à la manifestation de la honte « contre l’islamophobie ». 

Les Frères musulmans, qui cornaquaient la démonstration parisienne, sont les mêmes qui soutiennent le Hamas à Gaza et accusent faussement les Israéliens d’y avoir tiré sur un hôpital servant de refuge à des civils. Les belles âmes collaborationnistes, encouragées par des élus tétanisés par l’islam, ont fait le lit de la bête immonde. Elle est prête à répondre aux ordres qui pourraient enflammer la contre-société.

« Je ne parlerai jamais d’ « ennemi intérieur » », avait déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian après les attentats parisiens de 2015 signés par Daesh. Ce raisonnement de vaincu reste celui de la classe politique pétocharde.

Par Ivan Rioufol le 3 novembre 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol


dimanche 29 octobre 2023

Le 3 avril 1987... Il y a mille ans



La liberté d’expression est morte depuis qu’elle est devenue, pour les tenants du gauchisme culturel, la liberté d’interdire d’expression quiconque ne pense pas comme eux. On ne compte plus les atteintes à cette liberté : interdiction à tel ou tel de donner une conférence, défense de réunir ses lecteurs dans une salle publique, une bibliothèque, une librairie, à l’École normale supérieure, à Science Po, dans des universités.

Le service public, payé par le contribuable, propose des plateaux et des tables rondes où débattent blancs bonnets et bonnets blancs. Les contradicteurs sont des faire-valoir. Questions perfides aux Rebelles, ronds de jambe de connivence pour les Soumis, proscriptions des Résistants. Ceux qui en appellent à la liberté d’expression l’interdisent au nom de la liberté d’expression. À Bordeaux, on interdit Sylviane Agacinski qui s’élève contre la traite négrière moderne qu’est la vente d’enfants ; et on invite Judith Butler qui œuvre à la marchandisation des corps et on lui décerne le titre de docteur honoris causa à l’Université de... Bordeaux. On interdit Alain Finkielkraut à Science Po Paris ; et on sollicite Houria Bouteldja, racialiste, antisioniste et décolonialiste à l’Université de Limoges. On détruit quatre cent cinquante livres de François Hollande à l’Université de Lille ; et on déroule le tapis rouge de l’Université de... Bordeaux à Jean-Marc Rouillan, d’Action directe, bien qu’il ait tué deux personnes et fait l’apologie du terrorisme en 2015 – bien que, ou peut-être plutôt parce que.

J’ai souvenir, pour ma part, qu’une pétition lancée par les freudolâtres, Élisabeth Roudinesco en tête, avait été envoyée à France Culture pour interdire la diffusion de mon séminaire de l’Université populaire de Caen consacré à Freud. Cette demande de censure avait été effectuée « au nom de la liberté d’expression » ! Le directeur de l’époque, Olivier Poivre d’Arvor, n’y a pas consenti, qu’il en soit ici remercié. La besogne fut exécutée il y a six ans par Sandrine Treiner. Je suis toujours interdit de service public, y compris dans cette maison qui affiche sans rire un slogan à se tordre : « France Culture, l’esprit d’ouverture ». C’est probablement au nom de l’esprit d’ouverture qu’ils décrètent tant de fermetures !

L’impossible débat

Le débat démocratique n’existe plus. Quant, à Front populaire, nous avons organisé une rencontre avec Éric Zemmour, qui n’était pas encore candidat, devant quatre mille personnes au palais des Congrès de Paris, L’Obs a fait paraître un article expliquant ce que cette rencontre avait donné... une heure avant qu’elle ait eu lieu ! Incestueuse, la presse maëstrichienne a ensuite fait savoir que j’étais aligné sur lui.

Quelque temps plus tard, l’Agence France Presse annonça que « j’envisageais de voter Zemmour » en oubliant que j’avais ajouté une condition : « S’il muscle son bras gauche ! » Il ne l’a pas musclé, c’est le moins qu’on puisse dire, il n’y eut donc pas de compagnonnage. Mais débattre avait suffi pour anathématiser. Peu importe que j’aie fait savoir partout que je souscrivais à son diagnostic d’une France qui allait mal, mais pas à ses solutions ; il croit à l’homme providentiel, moi au peuple providentiel ; rien n’y a fait. Nous avions débattu, nous nous sommes parlé, nous avons ferraillé et bataillé sans nous insulter, mais j’étais un allié du diable du simple fait d’avoir échangé avec lui !

Il est loin le temps béni où l’excellent Bernard Pivot pouvait inviter sur le plateau d’Apostrophes Maurice Bardèche, fasciste revendiqué, et Bernard-Henri Lévy, sans que la presse du gauchisme culturel ne titre le lendemain que BHL souscrivait à ses thèses antisémites. Il y avait aussi, sur ce plateau, un certain Gabriel Matzneff. Quelle était la thématique ? La responsabilité des intellectuels. Bardèche, l’un des inventeurs du négationnisme, y défendait un livre sur Céline, et BHL son Éloge des intellectuels. Personne n’a estimé que, par capillarité, Bernard-Henri Lévy soit devenu négationniste, ni même que Bardèche fût converti aux idéaux de BHL. Il y avait juste eu débat. C’était le 3 avril 1987, il y a mille ans.

Ces débats ne sont plus parce que la gauche culturelle voit son pouvoir menacé par une presse et des médias vraiment libres qui n’appartiennent ni à l’État ni à des milliardaires alignés sur son idéologie nihiliste.

De Gaulle avait, après-guerre, donné la culture, l’éducation, la recherche, l’université à la gauche avec laquelle il gouvernait – difficile de confier l’Intérieur, les Affaires étrangères, l’Armée aux communistes qui prenaient leurs ordres à Moscou...

Mai 68 a généré une gauche soixantaine-huitarde qui s’en est donnée à cœur joie en se recasant chez Mitterrand, grand recycleur de trotskistes. Ceux-là ont détruit ce qu’ils ont touché. On commence à le dire, ça commence à se voir, à se savoir : ils défendent leur peau de chagrin idéologique comme des satrapes le dos au mur. 

Quand ils entendent une voix qui ne vient pas de leur meute, ils sortent leur revolver.

Par Michel Onfray le 29 octobre 2023

Le JDD


lundi 23 octobre 2023

Suisse: les raisons taboues de la poussée de l’UDC et de l’échec des Verts



La victoire du premier parti du pays au détriment des écologistes ce dimanche a bien eu lieu comme prévu. Mais cela ne suffit pas à certains commentateurs pour qu’ils reconnaissent que l’immigration et le wokisme suscitent des critiques au sein de la population.

Ras-le-bol

Il suffit d’avoir des conversations de tous les jours avec des gens de différents milieux pour être au courant que les dizaines de milliers de nouveaux arrivants en Suisse (plus de 80 000 personnes en 2022, soit un bon pourcent de la population) sont un motif de préoccupation et, disons-le, de ras-le-bol, auprès d’une partie des citoyens. Dire cela, ce n’est pas encore affirmer que cette préoccupation est justifiée. Mais juste qu’elle existe. Pourtant, on trouve encore des éditorialistes pour rappeler que l’UDC a imposé cette thématique durant la campagne et qu’au fond, c’est par ce travail de rabâchage que l’immigration est devenue l’un des trois principaux soucis des habitants de ce pays.

Tant de conditionnels dans les analyses, de citations derrière lesquelles se cacher, pour ne pas assumer cette évidence: la Suisse connaît la croissance démographique parmi les plus galopantes d’Europe et l’immigration qui en est la cause n’est de loin pas ressentie comme un bienfait par tous les habitants. Pas étonnant que l’UDC ait opéré une forte progression (+3,3% des voix) aux élections fédérales de ce dimanche, récupérant deux tiers de ses sièges perdus lors du scrutin de 2019 et atteignant les 28,6%, loin devant le Parti socialiste (18%).

Alors oui, l’UDC est la formation à disposer du plus grand budget, oui, elle communique des chiffres pas toujours exacts et sans le sérieux que le sujet exige, oui, le contexte international du terrorisme islamiste peut favoriser une demande de sécurité, mais ce qui suit est vrai également: les statistiques de criminalité de l’année passée montrent que 62% des meurtres, 65% des viols et 75% des vols sont le fait d’étrangers. Et certains résidents de ce pays, de nationalité suisse ou non, d’origine helvétique ou non, constatent simplement que les transports publics sont bondés, que la proportion d’élèves à ne pas maîtriser le français augmente, que le deal est largement pratiqué par une certaine population et qu’il est très visible dans certaines villes…

Sur le wokisme, un même aveuglement

Encore une fois, rien ne dit que l’UDC apportera une solution à ces problèmes. Ceux-ci sont néanmoins réels. Il appartient à tous les partis d’en prendre acte. Et cela vaut aussi pour les observateurs, qui ont été trop nombreux sur les plateaux et dans les colonnes de journaux à tourner autour du pot. On devrait pouvoir parler d’intégration, de sécurité, de dépenses sociales, d’asile ou de contingents au même titre que le pouvoir d’achat, un autre thème majeur de l’année. Par peur du réel, on préfère dénoncer son traitement par l’adversaire plutôt que de le regarder tel qu’il est.

C’est au fond ce même aveuglement qui pousse à ne pas prendre au sérieux le « sociétalisme » des Verts comme l’une des raisons, voire la principale, de leur échec national (-4%). Le wokisme parsème le petit monde académique dont cette formation écologiste est devenue le satellite, ne serait-ce que par le profil de ses élus. Cette tendance impopulaire à la dictature des ressentis et à la moralisation de tout a également bien fait son nid dans le domaine des médias. D’où la tendance à ne pas nommer ce grand éléphant dans la pièce, objet d’empoignades à la table familiale, et à résumer les événements à l’inflation et à ce qui se passe au Proche-Orient. 

Ainsi se renforcent les tabous. Et les partis qui en profitent peuvent jubiler : un bel avenir leur est assuré.

Par Jonas Follonier (journaliste suisse) le 23 octobre 2023

Causeur

lundi 16 octobre 2023

École : ce qui nous menace, ce n’est pas l’islamisme, c’est l’extrême droite !


Le jeudi 12 octobre, La Voix du Nord publie un article, sous le titre « Pour les profs, un manuel "d'autodéfense intellectuelle" contre l'extrême droite ». Le vendredi 13 octobre, un professeur d'Arras est sauvagement assassiné par un jeune Tchétchène fiché S pour islamisme radical. De quel côté vient le danger ? La réponse devrait être évidente pour tous. Ce n'est apparemment pas le cas.

Le collectif CAALAP (Coordination antifasciste pour l'affirmation des libertés académiques et pédagogiques), emmené notamment par Sophie Djigo, engagée dans le soutien aux migrants à Calais, s'inquiète de voir l'extrême droite « en train d'infiltrer les établissements scolaires via les élections [de parents d'élèves] organisées ces 13 et 14 octobre ». L'appel de ce collectif, qu'on peut lire sur Internet, est éloquent : « Dans un contexte général de montée en puissance de l’extrême droite en France, une offensive fasciste frappe actuellement violemment l’enseignement […]. Il nous semble crucial de faire front ensemble, à tous les niveaux de l’enseignement et de la recherche, tou.te.s visé.e.s de manière violente par le négationnisme d’extrême droite. »

La FSU-SNUipp, syndicat majorit gaucaire dans les écoles primaires, a, de son côté, dans un communiqué publié le 6 octobre, dénoncé l'« offensive de l’extrême droite sur l’école », visant notamment le réseau national des Parents vigilants, créé à l'initiative d'Éric Zemmour, accusé de « surveiller au plus près les projets pédagogiques ainsi que la mise en place des programmes d’éducation à la vie affective et sexuelle ». Cette offensive serait « à corréler directement à sa haine des luttes pour l’égalité des sexes ou contre les discriminations et toutes les formes de racisme ». Vous l'aurez compris, la menace pour nos écoles et pour la France, ce n'est pas l'islamisme, c'est, comme le dit Mathieu Bock-Côté sur CNews« l'extrême drouate » !

On trouve des journaux comme Libération pour abonder dans ce sens. Le 10 octobre, sous le titre « Les profs face à l’entrisme de l’extrême droite à l’école : il ne faut absolument pas céder », il dénonce « une pression couplée à une désinformation massive que les syndicats observent avec inquiétude ». Son analyse est la même que celle du collectif CAALAP, dont il fait la promotion, la même que celle de la FSU-SNUipp, qui veut faire croire aux professeurs des écoles et à l'opinion publique que l'extrême droite s'infiltre insidieusement dans les établissements scolaires.

Une même idéologie les anime, qu'on l'appelle « l'idéologie woke » ou « l'islamo-gauchisme ». Des militants aguerris, qui se font passer pour des lanceurs d'alerte, cherchent, en dignes héritiers de Big Brother, à subvertir les capacités de discernement et à imposer leurs normes. C'est ainsi qu'on peut lire, dans la profession de foi du CAALAP, qu'« enseigner la réalité des faits sur l’histoire coloniale, sur la Shoah, les questions migratoires ou encore la théorie du genre devient une prise de risques, et l’enseignement, un métier dangereux ». On croit rêver : ce n'est pas l'islamisme qui conteste ces enseignements, c'est l'extrême droite !

Force est de constater que ces militants déploient toute la panoplie des minorités révolutionnaires qui veulent imposer leur idéologie à la majorité et attribuent à leurs adversaires les méthodes totalitaires qu'ils emploient eux-mêmes. Ils prétendent « expliquer la différence entre savoirs et opinions » mais confondent leurs propres opinions avec la vérité. Ils dénoncent le réveil de « l'hydre fasciste » alors qu'ils sont eux-mêmes des collaborateurs objectifs de l'islamisme, qui est le fascisme d'aujourd'hui.

Par Philippe Kerlouan le 16 octobre 2023

Boulevard Voltaire


samedi 14 octobre 2023

Drame à Arras : après Samuel Paty, Dominique Bernard ! À qui le tour ?



Le Hamas avait appelé à une « journée de colère » dans le monde entier, ce 13 octobre. En France, il a été entendu.

Vendredi, à 11 heures, Mohammed Mogouchkov, un Ingouche de 20 ans fiché S pour radicalisation, s’est introduit dans le lycée Gambetta d’Arras armé d’un couteau. Au cri d’Allah Akbar, il a égorgé un professeur de français, Dominique Bernard, et blessé grièvement deux autres personnels de l’établissement. Il faut saluer le courage de la victime qui a tenté de repousser l’assaillant tandis que les élèves était confinés dans leur classe, recroquevillés sous les tables. À 11 h 53, dans un tweet qu’il a ensuite retiré, le député LFI David Guiraud se disait « dans l’attente des motifs de cet acte immonde ». Gageons que David Guiraud est assez nul au Cluedo. Il se gratte la tête mais, vraiment, il ne voit pas. L’indice « Allah Akbar » ne le met sur aucune piste.

Plus perspicace, sa collègue Mathilde Panot fait, elle, un rapprochement avec le troisième anniversaire de l’assassinat de Samuel Paty. De fait, le criminel était aussi un Tchétchène (ou plutôt, pour être précis, un Ingouche). Elle évite soigneusement de voir le moindre lien avec les menaces du Hamas, craignant sans doute qu’on lui rappelle son refus de qualifier l'organisation de terroriste. Aucun membre de La France insoumise n'a osé (encore) arguer du traitement inique dont ont fait l’objet les Ingouches en Russie - colonisés comme les Tchétchènes, ils formaient avec eux une république autonome sous l'Union soviétique - pour expliquer l'agression. La famille de l’assassin de Samuel Paty comme, semble-t-il, celle du meurtrier de Dominique Bernard, a été accueillie en France avec le statut de réfugié.

Un unique point commun

Notons que les deux motifs - l’anniversaire de l’assassinat de Samuel Paty et l’exhortation au jour de colère - ne sont pas incompatibles. Il y a quelques jours, Ramzan Kadyrov avait fait part, avec tambours et trompettes, de son soutien à la Palestine, proposant de déployer des combattants tchétchènes. Aussitôt dit, aussitôt fait. En France ! La France qui, ayant accueilli à tout-va avec bêtise, naïveté, inconséquence et idéologie, le monde entier sans même prendre la peine de trier le bon grain de l’ivraie en a importé toutes les guerres. Que la dépouille de l'assassin de Samuel Paty ait été accueillie en héros chez lui, qu’une rue porte son nom devraient avoir alerté en haut lieu quant à l’état d’esprit général en Tchétchénie (et en Ingouchie). Rien ne le montre.

On évite, aussi, de réfléchir à ce qui unit tout ce beau monde. Quel point commun entre un Ingouche et un membre du Hamas, séparés par des milliers de kilomètres ? Aucun. Sinon l’islam. C’est au cri d’Allah Akbar qu’on tue des bébés israéliens. C’est au cri d’Allah Akbar qu’on tue des profs en France. Parfois, comme à Dijon en juin 2020, les communautés tchétchènes et maghrébines se battent pour, chacune, asseoir leur suprématie sur tel ou tel territoire qui n’est déjà plus le nôtre. Mais c’est à la mosquée que se signe l’armistice. C’est le lieu de convergence.

Mathilde Panot - c’est assez rare pour le signaler - remercie les policiers « qui ont interpellé l’assaillant ». Pour l’avoir arrêté ou pour l’avoir épargné ? On se souvient qu’en 2020, pour Samuel Paty, un blog de la mouvance d’extrême gauche hébergé par Mediapart avait accusé la police, qui avait abattu l’assassin, de « barbarie ». Avec ce terroriste de 20 ans en parfaite santé échoit à la Justice une de ces nouvelles patates chaudes qu’elle est incapable de gérer.

Quand défaillances riment avec faiblesses

On apprend déjà que que la famille aurait dû être expulsée en 2014… mais que la CIMADE, le MRAP ou encore le PCF local avaient réussi à faire échouer la procédure.

On apprend aussi que les deux frères de l’assaillant, Movsar et Souleyman Mogouchkov, avaient déjà eu maille à partir avec la Justice pour motif terroriste. L'un d'entre eux purge encore sa peine à la Santé.

On apprend, enfin, que l’individu lui-même était surveillé et avait été contrôlé la veille. Sans être arrêté, faute de motif probant.

Une suite de défaillances, nous dira-t-on, dont les responsabilité sont difficiles à imputer ? En fait de défaillances, il n’y en a véritablement qu’une : faire semblant de surveiller toutes les chambres, les recoins, les placards à balais de la maison France pour y débusquer des islamistes tout en laissant la porte d’entrée ouverte à deux battants et à tous vents.

Par Gabrielle Cluzel le 13 octobre 2023

Boulevard Voltaire

mardi 19 septembre 2023

Les idéologues au pouvoir, complices des invasions migratoires



Pour les migrants, la voie est libre. L’Europe « humaniste » n’engagera pas l’épreuve de force contre les invasions organisées. Elles ont pris pour cible, cette fois, la petite île italienne de Lampedusa (6000 habitants). Ces derniers jours, plus de 10.000 Africains, embarqués depuis Sfax (Tunisie) sur près de 400 embarcations, ont pris d’assaut cette entrée occidentale laissée sans défense depuis trente ans. Le gouvernement français feint de s’émouvoir de ces jeunes hommes qui disent, devant les caméras, vouloir rejoindre la France et ses aides sociales. En réalité, le gouvernement s’en tiendra, comme l’Union européenne, à des postures dissimulant leur acquiescement idéologique. 

Ainsi, Gérald Darmanin a-t-il promis ce lundi matin sur Europe 1, d’ « être ferme ». Mais Serge July rappelle, dans Libération de jour, ce que déclarait le ministre de l’Intérieur le 6 décembre 2022 devant l’Assemblée : « Nous pensons que l’immigration fait partie de la France et des Français depuis toujours. L’immigration est un fait. Il ne sert à rien d’être contre ». Cette conviction, qui réjouit Libé, est également celle d’Emmanuel Macron pour qui « la France a toujours été un pays d’immigration ». Cette vision, historiquement fausse, rejoint ce que disait jadis François Mitterrand : « Les immigrés en France sont ici chez eux et quiconque tient un autre raisonnement tient le raisonnement de la haine et de la ségrégation raciste ». Le « progressisme », qui défend la société ouverte et post-nationale, est prêt à accompagner cette submersion que le pape lui-même, rejoint par Jean-Luc Mélenchon, défend au nom d’une fraternité humaine hémiplégique.

Il ne faut rien attendre des actuels dirigeants européens ou français : ils ont choisi de baisser les bras devant une immigration de peuplement qu’ils ne voient pas comme un danger pour la cohésion nationale. En réalité, le poids de l’idéologie mondialiste les imprègne jusqu’à les aveugler sur les effets, pourtant dès à présent désastreux, des chocs de cultures et de civilisations. « Un bébé est mort à Lampedusa », a argumenté Darmanin ce matin en reprochant à Marion Maréchal de s’être rendue immédiatement sur place. François Gemenne, co-auteur du 6 ème rapport du Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat (Giec), a qualifié la représentante de Reconquête ! de « pin-up » puis de « charognarde », en dévoilant du même coup l’emprise dogmatique du Giec et son terrorisme intellectuel. Le registre de l’émotion avait déjà conduit en 2015 la chancelière Angela Merkel à ouvrir unilatéralement les portes de l’Allemagne, sous les applaudissements des belles âmes, à un million de Syriens, après la divulgation de la photo d’un enfant noyé échoué sur une plage turque. 

Reste que ces idéologues, fascinés par l’Autre, affichent leur profond mépris pour les peuples autochtones qui s’inquiètent de leur survie. Simon Leys avait noté : « Dans un système totalitaire, chaque fois que le bon sens entre en conflit avec le dogme, c’est toujours le bon sens qui perd ». En finir avec le dogme.

Par Ivan Rioufol le 19 septembre 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

jeudi 7 septembre 2023

Antilepénisme primaire : Jean-Michel Aphatie et Libération sonnent le tocsin !



C’est la rentrée pour tout le monde, monde politique et monde médiatique confondus. Sans surprise, Jean-Michel Aphatie s’illustre par une de ces sorties dont il détient le peu enviable secret. Ainsi, dans « Quotidien », l’émission de Yann Barthès diffusée ce 4 septembre par TMC, affirme-t-il, à propos de Jordan Bardella, président du Rassemblement national : « Son jeune âge témoigne bien du côté écervelé du jeune homme. Il se croit le patron, mais il n’est pas le patron. » Bref, Marine Le Pen serait toujours aux commandes.

Bien la peine de se prétendre lepénologue avisé pour répéter ce que tout le monde sait. Mais Jean-Michel Aphatie n’est-il pas tout aussi « écervelé », l’excuse de l’âge en moins, quand il affirme, le 22 février 2019, à propos des gilets jaunes : « Évidemment, il ne s’agit pas de dire qu’ils sont antisémites, le propos n’est pas celui-là. » Mais que « détestent les gilets jaunes ? La banque, la finance, les parlementaires, les élites […] Or, qu’est-ce que l’idéologie antisémite ? C’est de ne pas aimer la banque, les parlementaires, les élites et croire […] que tout serait de la faute des juifs. On assiste donc à un croisement entre les deux idéologies. »

Quand la gauche joue à se faire peur…

A priori, tout cela n’a ni queue ni tête, sauf à savoir que certaines têtes de gauche sont prêtes à tous les tête-à-queue, prompts qu’ils sont à peindre des diables sur les murs pour, ensuite, faire mine de s’effrayer de leurs propres gribouillis, tel qu’en témoigne cette une de Libération, ce 5 septembre : « Extrême droite, le sondage qui fait peur. »

Voilà ce qui arrive, après s’être enivré de trop de potion magique antilepéniste : la gueule de bois n’est jamais loin. Et ceux qui font « peur » aujourd’hui seraient plutôt les mélenchonistes que les marinistes, qu’on en juge.

À la question consistant à savoir si le RN est plus, ou moins, crédible que LFI. 36 % pour l’un contre 19 % pour l’autre. La compétence ? 35 % contre 18 %. En revanche, le RN est perçu comme « radical » par seulement 25 % des sondés, contre 27 % pour LFI. Pour deux autres sujets qui fâchent, la « violence » et la « dangerosité », les Français paraissent avoir anticipé les votes à venir : le RN est jugé « violent » par 22 %, chiffre qui monte à 32 % pour LFI ; tandis que le premier est tenu pour « dangereux » par 18 % des mêmes sondés considérant que LFI l’est plus encore, avec 36 % d’opinions négatives.

On s’étonne que ces journalistes puissent s’étonner, car voilà ce qui survient quand les députés insoumis prennent l’Assemblée nationale pour une aire de pique-nique (ta mère !)…

Marine Le Pen ? Panique à bord chez Libération !

La suite de cette enquête ? De quoi inquiéter la rédaction de Libération, qui constate que la cote de Marine Le Pen ne cesse de grimper. Certes, elle totalise encore 51 % d’opinions négatives, mais 13 % de moins qu’en novembre 2021. Les opinions positives ? 37 %, avec 10 % de plus depuis la même date. Le reste a de quoi désespérer les journalistes de ce quotidien.

Peut-elle apporter des solutions utiles aux Français ? 44 % (+8 %), contre 42 % (-12 %).

A-t-elle la stature d’un chef d’État ? 42 % (+14 %), contre 45 % (-16 %).

Représente-elle bien des gens comme vous ? 37 % (+10 %), contre 48 % (-15 %).

A-t-elle les compétences pour sortir la France des crises actuelles ? 25 % (+8 %), contre 49 % (-13 %).

De quoi pousser Dov Alfon à sonner le « tocsin », titre de son éditorial du jour, affirmant au passage que « Libération s’engage à faire du traitement de l’extrême droite une priorité éditoriale ». Il est vrai qu’au moment où les banlieues sont susceptibles de s’enflammer à la moindre étincelle, que la gauche ne sait plus vraiment bien où elle habite – affaire de l’abaya oblige –, que la guerre menace en Europe, cette « priorité » s’imposait en effet.

Mieux : Frontal sera donc prochainement la nouvelle arme de destruction massive à destination de Marine Le Pen. Soit une énième lettre confidentielle propre à vaincre le péril à venir. Confidentielle ? Tout comme les ventes du journal jadis créé par Serge July, qui avait alors une tout autre gueule, avant de devenir bulletin paroissial pour dames patronnesses d’un antifascisme sans fascistes.

Comme quoi les « décervelés » ne sont pas toujours ceux qu’on croit.

Par Nicolas Gauthier le 7 septembre 2023

Boulevard Voltaire