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vendredi 25 novembre 2022

Éric Zemmour: «L’union des droites est la seule issue»



Il y a un an, une rumeur court: je veux me présenter à la primaire des LR… Des réunions de crise s’organisent chez LR pendant que les éditorialistes défilent à la télévision pour prédire ma «sérieuse chance de victoire au regard de la base zemmourisée de LR». Affolés, les dirigeants de ce parti ajoutent une clause à leurs statuts pour m’en interdire l’accès. Malin, Éric Ciotti reprend mot à mot mes propos et gagne sa place au second tour de la primaire, en annonçant qu’il voterait pour moi contre Macron. Il me l’avouera en riant au téléphone: «J’ai fait toute ma campagne sur ton nom!»

Un an plus tard, le même Ciotti, pour se racheter une vertu, hurle avec les loups de gauche contre moi, puis contre le député RN, M. de Fournas. Loin de moi l’idée d’accabler le pauvre Ciotti. Il n’est pas le seul: c’est le destin de LR de se soumettre au centrisme. C’est même son ADN, depuis que Chirac l’a fondé pour faire l’alliance «de la droite et du centre». Cette alliance condamne LR à donner des gages au centre qui, lui-même, donne des gages à la gauche. Les Français de droite sont ainsi sans cesse floués, trompés, trahis.

«Les LR sont condamnés»

Il faut briser ce cercle infernal. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai fondé le parti Reconquête!. Chez nous, il n’y a pas de «cordon sanitaire» avec le RN ; pas d’alliance avec le centre non plus. Nous faisons l’union des droites et cela se voit dans nos instances et nos fédérations, comme cela s’est traduit dans les urnes avec mes 2,5 millions d’électeurs venus à parts égales de LR et du RN.

Nicolas Sarkozy me l’a dit lors de notre déjeuner«Les LR sont condamnés. Ils n’ont pas d’avenir. Leur destin est de finir écartelés entre Macron et toi.» Quand on demande aux électeurs LR s’ils veulent l’union des droites, une moitié est contre et l’autre pour. La moitié contre a voté Macron dès le premier tour de la présidentielle et non Pécresse, car ils ont préféré l’original à la copie. Ils ne voteront ni Wauquiez ni Retailleau, car ils préféreront un parti au gouvernement à un vieux parti qui n’a plus touché au pouvoir depuis plus d’une décennie.

Tout le reste des LR souhaite l’union des droites, et beaucoup ont voté pour moi. Pécresse a ainsi perdu le dernier enjeu symbolique de sa campagne, finissant derrière moi le 10 avril ; j’ai donc été le quatrième homme de cette élection, plaçant Reconquête! comme premier parti de droite. Ces Français ne veulent ni du socialisme mariniste ni de la fausse fermeté LR. Je me sens proche d’eux, car comme eux, je fais partie de la tradition du RPR. Ils ont le même discours que Reconquête! sur l’école, le travail, le mérite, contre le wokisme et sur l’identité de la France. Ils ont compris que mon positionnement, équidistant entre le RN et LR était dans l’intérêt de la France et dans le sens de l’histoire.

Partout en Europe, en Suède, en Italie, et même en Israël, c’est l’union des droites qui gagne les élections. Seule la France refuse encore cette évidence. Giorgia Meloni a fait 4 % en 2018 ; elle gouverne aujourd’hui l’Italie parce qu’elle a rassemblé toutes les droites. En France, chacun pense gagner seul, alors que cela fait déjà trois présidentielles que nous perdons. Sortons de cette spirale funeste, retrouvons-nous sur le sujet qui nous rassemble tous: la défense de la France.

Par Eric Zemmour, Président de Reconquête ! le 25 novembre 2022

Le Figaro

jeudi 24 novembre 2022

Besançon : la statue de Victor Hugo souillée, la mairie écologiste crie au racisme



Les Français ont décidément un incroyable talent dès lors qu’il s’agit de résoudre, la mine grave, des problèmes qui ne se posent pas. L’ubuesque polémique relative à des jets de peinture blanche sur une statue de Victor Hugo, trônant à Besançon sur l’esplanade des Droits-de-l’homme, survenue ce lundi 21 novembre, le démontre mieux que bien.

L’œuvre est signée Ousmane Sow, sculpteur sénégalais à l’immense talent. Pour le situer, on dira qu’on échangerait bien la plus modeste de ses créations contre l’œuvre entière d’un Jeff Koons, faisan emblématique de l’art conceptuel dont l’un des acheteurs les plus frénétiques n’est autre que Bernard Arnault, équivalent contemporain, en matière de jobardise friquée, du Monsieur Jourdain de Molière.

Pour Anne Vignot (EELV), mairesse de tous les Bisontins et de toutes les Bisontines, l’affaire est entendue, dès le lendemain : « Les valeurs de la République, à côté de Victor Hugo, c’est liberté, égalité, fraternité, solidarité et, surtout antiracisme. » Après le triptyque républicain, place au quinté dans l’ordre, en quelque sorte. À lire Le Point« à Besançon, des néonazis "blanchissent" des œuvres d’art municipales ».

Pour L’Est républicain, la cause est là aussi d’avance entendue : « Anne Vignot a porté plainte après ces dégradations ressemblant à un "white facing", et on ignore quel était le message des malfaiteurs. » Bref, ça se complique. « Néonazis » ou pas ? Ce, d’autant plus qu’un « black face », on connaît. C’est un Blanc qui se grime en Noir. Mais un « white facing » ? Laver plus blanc que blanc ? C’est le sketch de Coluche. Plus blanc que blanc, c’est aussi transparent qu’Anne Vignot.

L’histoire est d’autant plus baroque que Béatrice Soulié, veuve de l’artiste, affirme au Point : « C’est un acte raciste. C’est une œuvre magnifique. Je suis très triste de cette violence et du monde actuel qui lui laisse place. […] Cette polémique née autour de la statue de Victor Hugo, ce n’est pas un problème artistique, c’est politique. » Il est vrai qu’il faut aussi prendre en compte ce menu détail : la statue du grand homme, coulée dans le bronze, vient d’être rénovée.

Le gag, c’est que sur l’affaire, Béatrice Soulié a dit à peu près tout et son contraire, si l’on en croit Télérama : « Elle a, dans un premier temps, exprimé sa déception face à un "Victor Hugo noir qui n’a jamais été l’intention d’Ousmane" et signalé un problème au niveau de la "chemise très blanche et le collier de barbe". » Pour tout arranger, nous dit l’hebdomadaire, « les Bisontins étaient habitués, depuis vingt ans, à côtoyer un Victor Hugo aux tonalités plus vertes ».

Pas la peine d’avoir fait les beaux-arts pour savoir que le bronze, c’est sombre. Sculpté dans ce noble métal, même David Bowie pourrait ressembler à Louis Armstrong et  à Omar Sy. Pis : le bronze est connu pour devenir verdâtre, quand il est exposé aux éléments. Lui rendre sa couleur d’origine ne signifie en rien une quelconque stigmatisation de nos amis Martiens ou même de ce brave Shrek, l’ogre flatulent qu’on sait. Bizarrement, sont moins de notoriété publique les influences artistiques d’Ousmane Sow, tel qu’en témoigne sa fiche Wikipédia : « C’est en 1984, inspiré par les photos de Leni Riefenstahl représentant les Nouba du Sud-Soudan, qu’il commence à travailler sur les lutteurs de cette ethnie et réalise sa première série de sculptures : Les Nouba. En 1988 naîtront Les Masaï, en 1991 Les Zoulou et, enfin, en 1993, Les Peul. »

Comment se fait-il que ceux qui se réjouissent des déboulonnages de statues de tel ou tel personnage historique s’indignent d’un jet de peinture sur celle de ce brave Victor Hugo qui, tour à tour royaliste et républicain, laïcard et bondieusard à la fois, en a sûrement vu bien d’autres ? À moins qu’Anne Vignot ne nous éclaire de ses lumières, on ne voit pas.

Par Nicolas Gauthier le 24 novembre 2022

Boulevard Voltaire


lundi 24 octobre 2022

La langue française en danger

 

Depuis la mort de Jacqueline de Romilly, est-il excessif voire injuste, de dire que l’Académie Française a négligé, sous la pression féministe, l’héritage latin de notre langue ? Au point de déclarer, contre toute logique linguistique, au cours de cette bataille homérique, mortifère, qu’est la « féminisation de notre langue », cette chose comique, que la lettre -e, octroyée, par bienveillance aux dames, devait rester lettre muette !

Je suis une des premières à avoir claironné, dans les journaux en ligne, et inlassablement, depuis cinq ans, que la lettre -e était un cheval de Troie, au moment même où certain.e.s, dont une Académicienne, se réjouissaient qu’avec le “e” les femmes étaient rendues…visibles même si cette visibilité se faisait au prix de leur mutisme. A présent, on s’émeut, à juste titre, mais ô combien tard ! de l’épidémie de l’inclusive, partout, dans les administrations et l’Education Nationale. Pour y couper court, n’aurait-il pas fallu que l’Académie Française rappelât, sans état d’âme, et répétât, au besoin, des évidences qui tiennent en quelques phrases : le genre grammatical n’est pas le sexe, le -e n’est aucunement un suffixe féminin, un substantif n’est pas un adjectif, variable en « genre et en nombre», l’orthographe française est étymologique et non pas phonétique, on ne décrète pas la nouvelle genèse de notre langue en 2022. Et le président de la République devait rappeler, par la voix du premier ministre, et en personne, s’il le fallait, l’Ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) , garante de l’unité de notre langue, donc de notre pays, car l’histoire de la langue, en France, a toujours été un combat.

Avec l’idéologie féministe, à présent, on voit couplés, ad nauseam, fanatisme et ignorance. Pour parler “la langue de Molière”, on s’y emploie! Tous les jours, c’est la phrase de Toinette dans le Malade Imaginaire disant à Argan : « Ignorantus, ignoranta, ignorantum »! Sauf qu’il n’est plus temps de rire. Ou de labourer la mer en constatant l’archipélisation de notre pays, le délitement de ceci et de cela : il faut y remédier par des mesures concrètes. Oui, notre langue est attaquée : elle est même en danger de mort. Je ne sais ce que vaut l’initiative de Zemmour qui demande l’engagement actif des parents d’élèves pour dénoncer l’emprise des idéologies à l’école. Ce que je sais, c’est qu’il serait bon de ne plus tenir à l’écart, comme on le fait, certains philologues — fussent-ils agrégés de Lettres classiques, discipline que l’on veut voir disparaître car elle témoigne, de manière éclatante, de l’héritage latin de notre langue.

A quand « ma Générale » ou « ma Colonelle » dans la bouche présidentielle, un jour de 14 juillet ? Nul ne doute, en effet, que les sapeuses pompières et les chasseuses alpines sont dans les starting-block des dictionnaires à venir. Mais pourquoi pas « médecine » pour le féminin de médecin? Un Professeur au collège de France, pardon, une professeure, n’a-t-elle pas été faite Chevalière de la légion d’Honneur ? Pourquoi, direz-vous ? Parce qu’on n’arrête pas le progrès ! 

C’est pourquoi notre école est en tête des tableaux d’excellence dans les classements mondiaux !

Par Marie-Hélène Verdier le 24 octobre 2022

Causeur

vendredi 30 septembre 2022

Propagande woke dans les écoles : et si les élus locaux changeaient la donne ?



Alors que M. Pap Ndiaye faisait sa première rentrée en tant que ministre (woke-compatible) de l’Éducation nationale et de la jeunesse, les partisans d’Éric Zemmour lançaient leur campagne d’information « Protégeons nos enfants » dont Boulevard Voltaire s’est fait récemment l’écho. Via Internet et le formidable réseau des militants de Reconquête, cette initiative permet de contrer l’hégémonie de la gauche « progressiste » au sein des établissements scolaires. Chacun sait qu’une minorité de professeurs militants, accompagnés par une myriade d’associations et de syndicats subventionnés, font de l’école un lieu de propagande gauchiste. Les idéologues du « Grand Endoctrinement » ciblent délibérément nos enfants et adolescents.

Face à l’offensive woke au sein de l’Éducation nationale, Reconquête fait, à juste titre, feu de tout bois : site Internet dédié, réseaux sociaux, conférence d’Éric Zemmour sur le thème de l’École le 25 septembre, pétition, distribution de tracts et collecte de témoignages.

Cette campagne salutaire gagnerait en visibilité si elle s’appuyait sur les élus locaux. Notre pays compte plus de 500.000 conseillers municipaux (pour la plupart bénévoles), plus de 4.000 conseillers départementaux et 1.758 conseillers régionaux. Or, les collectivités ont chacune une compétence en matière de politique éducative (écoles pour les communes, collèges pour les départements et lycées pour les régions). Même si l’essentiel des compétences reste entre les mains du ministère, les assemblées locales sont amenées très régulièrement à voter pour leur politique scolaire et périscolaire. Les collectivités subventionnent également de nombreux acteurs du monde éducatif.

Les élus locaux, majoritairement non encartés, sont dans leur quasi-totalité hermétiques aux délires intersectionnels de l’extrême gauche. Comme la plupart des Français, ils sont soucieux du bien-être des enfants et de la neutralité du service public. Il serait bon que cette très grande majorité silencieuse et de bon sens, aux prises avec la réalité du terrain, prenne clairement position contre l’entrisme woke à l’école. Comme je l’ai fait dans mon conseil municipal à Frontignan, les élus peuvent, à chaque débat sur les politiques scolaires et périscolaires, demander le vote de résolutions interdisant la propagande auprès de nos enfants. Même les conseillers d’opposition peuvent faire entendre leur voix grâce aux amendements et aux vœux.

Nos collectivités, qui investissent plus de 36 milliards d’euros dans le système éducatif français, ont la légitimité démocratique et les moyens pour faire échec au « Grand Endoctrinement ». Car l’idéologie woke, portée par des groupuscules ultra-minoritaires très actifs, ne progresse dans nos écoles que par l’inaction des gens de bon sens. Si des milliers de collectivités prennent des mesures contre ce fléau, si des dizaines de milliers d’élus prennent la parole dans nos assemblées locales pour protéger nos enfants, ce sera une victoire idéologique notable contre le gauchisme le plus délirant.

En nommant Pap Ndiaye, Emmanuel Macron a envoyé un signal d’encouragement aux activistes woke. Les élus de proximité soucieux du bien commun peuvent agir et envoyer un signal inverse : la France des territoires n’a pas dit son dernier mot !

Par Gilles ArdinatConseiller municipal d'opposition à Frontignan (34) Professeur agrégé d’histoire-géographie, universitaire et militant souverainiste le 29 septembre 2022

Boulevard Voltaire

samedi 24 septembre 2022

En Amérique latine aussi, la résistance au wokisme s’organise



Contrairement à ce que l’on pourrait de façon un peu superficielle penser, non, l’Amérique latine n’est pas complétement épargnée par la montée du mouvement woke. Dans des pays en développement, ce courant apparaît d’ailleurs encore plus déconnecté de la réalité des « gens ordinaires », s’harmonisant mieux avec les envies de safe space venant avec un certain confort.

Au Chili, le président Gabriel Boric représente bien cette nouvelle gauche dont les préoccupations ne sont pas exactement celles d’un peuple devant composer avec un taux d’inflation jamais vu depuis 1992 et la montée de l’insécurité. Un pays où le revenu annuel moyen était d’un peu moins de 13 000 euros en 2019.

Un wokisme à la chilienne

Élu en décembre 2021, le président de 36 ans a promis de rénover un pays de 20 millions d’habitants encore hanté par le régime Pinochet et où l’influence de forces conservatrices près des églises chrétiennes n’a pas fini de se faire ressentir. Le 4 septembre, au Chili, le rejet par référendum du projet de nouvelle constitution s’explique en grande partie par ce manque de complicité entre la population et ce courant quelque peu bobo dont les représentants ont souvent étudié en Occident.

62% des électeurs ont dit non à la nouvelle Magna Carta. L’un des principaux buts du projet était de faire une place de choix aux peuples indigènes, à l’égalité homme-femme et à l’environnement, auquel on accordait des droits sans demander aux citoyens des devoirs.

Deux gauches, deux projets complémentaires

Grosso modo, deux gauches en sont venues à coexister en Amérique latine : une gauche plus économique, plus « traditionnelle » et plus populiste, représentée par des politiciens comme le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, et une gauche plus identitaire, plus branchée et plus « woke », représentée par des politiciens comme Gabriel Boric.

Quant à lui, le nouveau président colombien, Gustavo Preto, apparaît comme une synthèse des deux courants, lesquels ne sont pas non plus totalement incompatibles. Le premier préfère la lutte des classes, le second la lutte des races, en somme, dans une civilisation marquée par de fortes inégalités héritées du régime colonial. En juin, c’était d’ailleurs la toute première fois de leur histoire que les Colombiens élisaient un président de gauche. Une citoyenne noire est aussi devenue pour la première fois vice-présidente : l’écologiste et féministe Francia Márquez.

Face au retour en force de la gauche sur le continent, au grand désarroi de Washington, mais aussi face à la critique de l’idée même de la famille, ils sont de plus en plus de figures publiques à s’opposer de manière décomplexée à ce qu’ils voient comme une décadence. Ils prennent la parole pour stopper la montée du transgenrisme, de l’écriture inclusive et d’un écologisme pour riches dans des pays comme le Mexique, où la seule culture du recyclage consiste pour les plus pauvres à récupérer divers matériaux pour des besoins plus économiques qu’écologiques.

Le phénomène Agustín Laje

Parmi ceux qui résistent : l’intellectuel Agustín Laje, un Argentin de 33 ans, plus motivé que jamais à faire battre en retraite cette gauche woke. Comment ? D’abord, en fédérant toutes les forces de droite (conservatrices, libertariennes, libérales, patriotes etc.) sous la bannière d’une « Nouvelle Droite » hispanophone – à ne pas confondre avec la Nouvelle Droite française, nuance qu’il fait lui-même.

Agustín Laje multiplie les interventions publiques et les conférences aux quatre coins de l’Amérique latine, suivi par 627 000 personnes sur Twitter et par 520 000 sur Facebook. On comprend vite le sérieux de sa démarche quand on lit qu’il reçoit l’appui du célèbre commentateur américain Ben Shapiro, du président du parti Vox en Espagne, Santiago Abascal, et de l’un des fils du président brésilien Jair Bolsonaro, le député fédéral Eduardo Bolsonaro.

Dans son récent ouvrage La Batalla cultural publié aux éditions HarperCollins, Agustín Laje retrace la généalogie de cette gauche selon laquelle il faut déconstruire la culture au nom d’un paradis diversitaire à venir. Il termine avec de fortes propositions programmatiques en vue de rétablir l’ordre culturel garant du maintien d’un « nous ». L’auteur estime que Mai 68 est un tournant à partir duquel la gauche a délaissé en bonne partie l’économie pour se concentrer sur la culture comme instrument supposé de domination.

« J’espère que ce livre pourra servir à tous ces “guérilleros culturels” qui, aujourd’hui dispersés et fragmentés, mènent avec bravoure leurs batailles culturelles. J’espère que nous pourrons un jour former quelque chose de plus grand que nos petites cellules politiquement incorrectes », écrit-il.  Lequel des deux camps remportera la bataille ?

Par Jerôme Blanchet-Gravel le 20 septembre 2022

Causeur

jeudi 8 septembre 2022

Pleurer avec Sandrine ou rire avec Sardine, il faut choisir



Dans les remous de l’affaire Denis Baupin, après avoir beaucoup pleuré sur tous les plateaux télé, Sandrine Rousseau, militante et responsable au sein d’EELV, quitte le parti en 2017. Elle semble alors résignée à vivre dans l’anonymat, loin de ses ex-collègues, à l’abri du virilisme, de la masculinité toxique, des méchants qui possèdent une voiture diesel et des salauds qui mangent des entrecôtes. Mais, après trois années d’intenses réflexions et de prometteuses expérimentations déconstructives sur son mari, Sandrine Rousseau reprend sa carte à EELV, se présente à la primaire des Verts et est battue de très peu par Yannick Jadot.

Le Surmoi de Dame Rousseau

Requinquée par cette simili-victoire, elle décide alors de faire sauter les faibles contreforts d’un surmoi déjà très entamé. Ses dernières vacances ont été consacrées au déblayage des quelques gravats qui traînaient encore sur ce chantier de démolition psychique. La rentrée politique de Dame Rousseau démarre par conséquent sur les chapeaux de roue et de la manière la plus foutraque et la plus consternante : un livre maigrelet et répétitif pour accuser les hommes et l’Occident de tous les maux, une réflexion azimutée sur le barbecue qui serait un « symbole de virilité », la dénonciation d’un compte parodique sur Twitter qui serait piloté par « l’extrême-droite » pour la « cyber-harceler », des propositions d’encadrement sévère de la caricature et de l’humour qui ne serviraient qu’à « maintenir la hiérarchie sociale, parce que cette hiérarchie sociale, elle est importante pour réaliser le profit et la croissance. » Visiblement, il n’y pas que le couvercle du surmoi qui est parti à la benne.

Sandrine Rousseau peut compter sur des soutiens de poids, presque aussi risibles qu’elle. Clémentine Autain la suit de près dans cette quête d’un monde débarrassé d’à peu près tout ce qui peut le rendre plus chaleureux et humain. Les hommes mangent plus de viande que les femmes et « les personnes qui décident de devenir végétariennes sont majoritairement des femmes » ? Un seul moyen, d’après elle, pour rectifier le tir et « aller vers l’égalité » : « il faut s’attaquer au virilisme ». 

De son côté, le topinambourin Julien Bayou, après avoir proposé d’interdire les piscines et les jets privés, dénonce « une approche genrée des comportements alimentaires ». Quant au brocolique Aymeric Caron, il continue de crier haro sur ceux qu’il appelle « les viandales », de préconiser la baisse drastique, voire l’arrêt total de la production de viande en s’appuyant sur le rapport du GIEC, le petit livre rouge des Verts, et se réjouit de la décision du cucurbitacesque maire de Grenoble de ne plus servir que des menus végétariens dans les écoles primaires de sa ville et de la viande ou du poisson uniquement à la demande expresse des parents d’élèves. Enfin, le journal Libération décrit l’enfer viriliste de « l’Homme (sicdevant son barbecue, remuant une saucisse comme s’il s’agissait du saint Graal, […] déposant triomphalement son entrecôte saignante sur la table familiale avec la satisfaction du devoir accompli ». On voit par-là que l’abus de légumineux peut provoquer de sérieux effets indésirables : somnolence intellectuelle, désorientation, vomissements graphomaniaques, vertiges, éréthisme cérébral, convulsions linguistiques, excitation nerveuse, prurit neuronal, nausées, etc.

Faut-il arrêter de se moquer de Sandrine Rousseau ?

Aussi brutale puisse-t-elle paraître, une question doit quand même être posée : Sandrine Rousseau est-elle bête ou feint-elle la bêtise ? Après tout, Mme Rousseau a peut-être décidé de faire semblant d’être bête afin de se permettre des outrances attirant forcément les  projecteurs médiatiques. Le résultat n’est pas mauvais. Mais les déclarations loufoques et les tweets délirants se succèdent et nous devons nous résigner à envisager la moins bienveillante de ces deux options. Mme Rousseau n’est d’ailleurs pas la seule, parmi les représentants de la Nupes, à montrer les signes d’une apathie intellectuelle que les spécialistes de la chose disent parfois confondre avec la crétinerie, et une absence d’humour que seul un manque d’intelligence explique, disent les mêmes experts.

Nous nous vengeons de cette bêtise, réelle ou feinte, en nous moquant et de la personne et de l’idéologie politique que cette dernière promeut si lourdement. Le rire devient alors un moyen de défense, une arme facétieuse remplaçant efficacement le trop brutal et pourtant mérité coup de pied aux fesses. Grâce à Bergson nous pouvons dire que le rire que provoque Mme Rousseau est « avant tout, une correction. Fait pour humilier, il doit donner à la personne qui en est l’objet une impression pénible (1) ». Oui, l’objet du rire peut se sentir humilié ; surtout s’il manque d’humour. Cherchant alors maladroitement à dénoncer un trait d’esprit dont il est la cible, il se prend les pieds dans son esprit de sérieux et finit, ridicule, sous une nouvelle risée : « Celui qui ne sait point recourir à propos à la plaisanterie, et qui manque de souplesse dans l’esprit, se trouve très souvent placé entre la nécessité d’être faux ou d’être pédant.[…] C’est la plaisanterie qui doit faire justice de tous les travers des hommes et de la société. C’est par elle qu’on évite de se compromettre. C’est elle qui atteste notre supériorité sur les choses et les personnes dont nous nous moquons, sans que les personnes puissent s’en offenser, à moins qu’elles ne manquent de gaieté ou de mœurs (2) ».

Une représentante des offensés professionnels

Dans un monde imparfait et qui le restera, au milieu des catastrophes qui ont eu lieu et de celles qui, immanquablement, surviendront, le rire sauve l’homme et atteste son humanité. Mais on ne fait pas rire avec de bons sentiments : nous rions du quidam qui s’étale de tout son long sur le trottoir verglacé, du député qui débite sérieusement des âneries à la télévision, du distrait qui se cogne à un poteau, de Guillaume Meurice qui se prend pour Desproges. Nous rions des situations les plus éprouvantes et les plus monstrueuses, pour ne pas sombrer dans la mélancolie ; nous rions des préjugés péjoratifs nous concernant (individu ou groupe), pour en atténuer les effets délétères. L’humour issu des camps nazis ou soviétiques, des ghettos juifs, des régimes totalitaires, évoque avec volubilité les horreurs qui hantent les nuits d’insomnie pour en chasser momentanément la noirceur absolue. Caustique, parodique, malicieux, ironique, cruel, noir, spirituel, l’humour était encore possible dans le temps historique et réel. Dans le monde terrifiant des écoféministes et des révolutionnaires intersectionnels, celui des offensés professionnels, celui des commissaires politiques, celui de la déréalisation totalitaire du réel, l’humour est condamné à mort, le rire doit être étouffé dans l’œuf. À la place : censure, contrôle, procès, jugement, sanction.

Sandrine Rousseau sourit en promettant des lendemains qui chantent. Mais son sourire, triste et mécanique, ressemble de plus en plus à celui des illuminés et des fanatiques, et ses oukases démentiels ne laissent que peu de doute sur son esprit obtus et totalitaire. Elle espère un monde dans lequel « tout est politique ». Elle prévoit des « transformations à opérer » pour réglementer le rire, empêcher les caricatures envers certaines personnes, corriger l’humour. Elle envisage des brigades de surveillance jusque dans les cuisines et les alcôves. Le lamentable et risible opuscule auquel elle a participé (3) a joyeusement inspiré des commentateurs badins sur le site de vente en ligne le plus fréquenté. « Très utile pour démarrer son barbecue. Prend feu rapidement », décoche l’un d’entre eux. Un autre, très déçu, use d’un efficace humour de salle de garde et annonce résolument à quelle activité hygiénique il destine les quelques 70 pages de ce « torche-cul ». Le compte parodique de Sardine Ruisseau est plus subtil, raison pour laquelle il a dépassé en nombre d’abonnés celui de Sandrine Rousseau. Cette dernière, se couvrant à nouveau de ridicule, dénonce une fantomatique fachosphère derrière tous ceux qui se moquent d’elle. Les rires redoublent.

Il ne serait pas juste que Dieu soit le seul à se rire des hommes qui se plaignent des conséquences dont ils chérissent les causes. Monsieur Mélenchon se plaignant des sirènes de police qui l’empêchent de dormir, voilà qui est drôle. Voilà un joli motif de moquerie. Se moquer de ces tristes figures, ridiculiser ces “docteurs graves” contemporains, railler ces baudruches, en gros et en détail, démolir par le rire ces cuistres, engloutir sous nos torrents de rires ces ravis de la crèche politique, est une mission de salut public. Cela demande une certaine discipline facilitée par un constat simple : tout, absolument tout ce qui fait le fonds de commerce progressisto-wokiste de ces énergumènes de foire relève de la bouffonnerie. Soyons sans pitié, écrasons sous nos avalanches de rires ces pitres. Et souvenons-nous que « le comique exige, pour produire tout son effet, quelque chose comme une anesthésie momentanée du cœur. Il s’adresse à l’intelligence pure (1). »

(1) Henri Bergson, Le rire, Essai sur la signification du comique.

(2) Chamfort, Maximes et Pensées.

(3) Adélaïde Bon, Sandrine Roudaut, Sandrine Rousseau, Par-delà l’androcène, Éditions du Seuil.

Par Didier Desrimais le 7 septembre 2022

Causeur

vendredi 15 juillet 2022

La Commission européenne finance des ateliers « drag queen » pour les jeunes ! |



Le député européen allemand Nicolaus Fest vient de révéler que la Commission européenne finance de nombreux ateliers « drag queen » pour les jeunes, via le programme Erasmus+ dédié au soutien à l’éducation. Ce n’est pas tant une surprise, venant de la Commission qui pavoise en permanence des drapeaux arc-en-ciel sur ses bâtiments ou ses réseaux sociaux, et a lancé le 1er juin dernier - avec la bénédiction de sa présidente Ursula von der Leyen - une campagne « Le futur est queer ».

Rien qu’en 2021, au moins 220 000 euros de subventions ont été accordés à « TransYouth », « Au-delà du genre » ou encore « Drag it up », afin d’apprendre à des jeunes « la marche en talons hauts et d’autres méthodes pour brouiller les rôles de genre binaires traditionnels ». Certains projets sont régulièrement reconduits, tel « Dragtivism » qui a reçu plus de 105 000 euros pour organiser, entre 2018 et 2022, quatre sessions de dix jours pour une trentaine de personnes « à partir de seize ans »…
Cela n’est qu’une minuscule partie de la galaxie militante LGBT, financée par notre argent grâce à quelques fonctionnaires européens complaisants. Au total, ce sont plusieurs millions voire dizaines de millions d’euros qui ont été dilapidés ainsi, faisant vivre une myriade de groupuscules propagandistes comme l’International Lesbian and Gay Association, au service de l’idéologie du genre et de la transidentité expliquées aux enfants.
La Commission européenne se veut à la pointe de ce combat supposé « progressiste », qui vise en réalité à tout déconstruire, des modèles familiaux naturels au sexe des individus, et à pousser des enfants à questionner leur « genre ».

Il est grand temps que Bruxelles et les activistes LGBT cessent d’interférer avec l’éducation, notamment sexuelle, qui doit rester la prérogative des parents : pas touche à nos enfants !

Communiqué de Nicolas Bay, Vice-Président de Reconquête ! du 15 juillet 2022

Facebook de Nicolas Bay

mercredi 22 juin 2022

La nouvelle Conquête

 

Les derniers mois ont été passionnants. Pour la première fois depuis longtemps, la question nationale a occupé le devant de la scène.

Les Québécois ont dû redécouvrir qu’à terme, leur existence comme peuple est compromise. 

L’anglicisation de Montréal, puis celle de Laval, et demain, celle des 450 leur réserve un destin d’étrangers en leur propre pays. La conscience collective vient de heurter brutalement la réalité.

Dans ce nouveau paysage, sont apparus les nouveaux adversaires du Québec français. 

Français

Ils le traitent avec la même condescendance qu’il y a quelques décennies, mais ils ont changé de langage. C’est désormais au nom du progressisme qu’ils nous expliquent que nous sommes de trop dans notre pays. L’historique madame condescendante de chez Eaton prend désormais les traits d’un militant américanisé faisant la promotion de la théorie du «racisme systémique»

On l’a vu aux Francofolies, récemment: des employés sont désormais obligés de parler anglais dans les réunions. 

Quel cruel révélateur! Dans un festival voué à la célébration de la langue française, il faut se soumettre, de nouveau, à la langue de l’empire et de ses représentants locaux.

Mais je l’ai noté, un nouvel argumentaire antinationaliste s’impose. Il explique que c’est au nom de l’ouverture à l’autre, de la diversité et de l’inclusion qu’il faut nous soumettre. 

Autrement dit, exiger de vivre et travailler en français au Québec, en 2022, consisterait à aller contre l’ouverture à la diversité.

Mais les Québécois commencent enfin à comprendre ce qui se cache derrière ce vocabulaire mielleux. 

Quand on parle aux Québécois francophones ce langage, c’est une manière de leur dire que leur identité prend trop de place. C’est une manière de dire que la majorité historique francophone est composée de ploucs, de bouseux, de xénophobes, de racistes.

Petite observation: cette opposition hargneuse à l’identité québécoise est souvent portée par des militants prétendent aimer le Québec. Mais il ne faut pas se laisser bluffer. Cette ruse rhétorique leur sert surtout de caution pour ensuite vomir sur tout ce qui fait que le Québec est le Québec.

Ce sont les nouveaux Rhodésiens

On pensera ainsi à une militante bien connue de l’extrémisme anglophone, qui se fait passer pour une journaliste, et qui se demandait récemment, en faisant la victime, s’il était possible d’aimer et de chanter le Québec dans une autre langue que le français. 

Cette question tordue cherche à faire passer l’affirmation du français pour une persécution des communautés issues de l’immigration. Mieux: on fait semblant que l’anglais est menacé au Québec et on présente la loi 101 comme une loi tyrannique. 

Tordu

Ces militants vont jusqu’à instrumentaliser odieusement la situation des autochtones pour expliquer que les Québécois ne sont pas vraiment chez eux.

C’est désormais au nom d’un Québec «bilingue», donc anglais, «inclusif», donc multiculturaliste, qu’on cherche à effacer l’identité québécoise. 

Comme s’il s’agissait de s’en emparer symboliquement pour mieux en chasser la majorité historique francophone. Comme s’il s’agissait de s’en emparer de l’intérieur. 

Ceux qui ont le sens de l’histoire y verront une nouvelle Conquête. 

Par Mathieu Bock-Côté le 22 juin 2022

Le Journal de Montréal


samedi 18 juin 2022

L'avenir ?



"Ce matin de 2035, mon fils de 8 ans m’a fait une crise et a menacé d’appeler le 119, car je refuse qu’il aille à l’école en jupe & avec du vernis aux ongles. Ma fille Julie de 15 ans, qui se sent «non-binaire», m’a traité de «boomer», car j’ai refusé de l’appeler «iel» en parlant d’elle et parce que je refuse de changer son prénom à l’état civil. Elle veut s’appeler «Jul» pour ne pas qu’on puisse supposer son genre. Et aussi parce que Jul est son chanteur préféré.

« Je pars au boulot à vélo car depuis la loi Hidalgo de 2026, la voiture (même électrique) est interdite dans les grandes agglomérations. Je parcours donc 35 km tous les jours à vélo. Avec la chaleur de ce mois de juillet, j’arrive au boulot trempé et décoiffé. Mais ce n’est pas grave, c’est le cas de tout le monde : ici, personne ne se regarde et personne ne se juge, car c’est passible d’une amende et, éventuellement, d’une peine de prison selon la gravité de la remarque.
« Mon patron me fait savoir qu’il m’a mis un blâme car, hier, j’ai écrit un mail sans écriture inclusive et qu’une cliente s’en est plainte. La prochaine fois, c’est la porte ! Il faut que je fasse attention à ce que j’écris et à comment je l’écris. Et aussi à ce que je dis…
« Ma nouvelle collègue, qui partage mon bureau, n’est pas là aujourd’hui, car c’est sa semaine de «congé menstruel». C’est un congé mis en place depuis 2023 afin de «permettre aux personnes possédant un vagin» (sans distinction de genre, pour éviter d’éventuelles stigmatisations) de rester à la maison, pour motif de règles douloureuses, une semaine par mois.
« Grâce à son absence, je peux donc exceptionnellement fermer la porte de mon bureau. En effet, après le mouvement #MeToo, la France a imposé l’interdiction de «portes closes» lorsque des employés de genres différents travaillent ensemble. Certaines entreprises créent même des «espaces safe», c’est-à-dire des bureaux sans aucun homme hétérosexuel pour éviter tout risque d’agression sexuelle.
« À midi, pour la pause déjeuner, je n’apporte plus de viande dans mes plats car j’en avais marre de me faire traiter de «carniste», de «spéciste» ou carrément d’arriéré par mes autres collègues - pour la majorité devenus végans. Par ailleurs, lorsque je fais les courses au supermarché et que j’ose m’acheter un rare morceau de poulet à 45 euros le kilo, je me fais systématiquement dévisager par les autres clients, emplis de dégoût.
« Le soir, tout en grignotant mon bol d’insectes accompagnés de pousses de soja [bien plus éco-responsable que mon bifteck d’antan], je peux enfin me distraire devant un film Netflix : c’est l’histoire de Napoléon, joué ici par Omar Sy, et Joséphine, sa femme, jouée par une actrice mexicaine dont le nom m’échappe. La parité dans ce film est parfaitement respectée et on apprend, par ailleurs, que Napoléon était bisexuel, afro-américain et musulman. Le film a d’ailleurs obtenu 12 Oscars, battant ainsi le précédent record de 11 statuettes, remporté par «Titanic», un vieux film qui racontait l’histoire grotesque d’un couple blanc hétérosexuel, voyageant dans un paquebot de luxe au début du XXe siècle.
« Le film terminé, je décide de me glisser dans mon lit pour continuer ma lecture du moment «La Gloire de parent n°1». [Pour les plus anciens comme moi, ce livre s’appelait autrefois «La Gloire de mon père», et faisait partie de la série 'Souvenirs d’enfance', de Marcel Pagnol]. Je vais, d’ailleurs, bientôt attaquer «Le Château de parent n°2» qui est la suite du premier.

J’ai hâte. "

dimanche 22 mai 2022

Pap Ndiaye : à woke toute !



Ancien chercheur à l'EHESS, essentiellement connu comme spécialiste de la question des discriminations à l'encontre des Noirs, ancien membre du « conseil scientifique » du CRAN et désormais ancien président du « musée de l'Immigration », M. Pap Ndiaye coche toutes les cases de la gauche « Terra Nova », altermondialiste, décoloniale, victimaire, repentante, bref, . Se déclarant lui-même, selon la formule consacrée - en forme d'automatisme langagier -, un pur « produit de la méritocratie républicaine » (pas celle des années 1960, qui pouvait parfois amener la banlieue - toutes races confondues - à Louis-le-Grand ou à Henri-IV, mais celle qui amène Henri-IV et Louis-le-Grand en banlieue... racisée), fondée essentiellement, non sur les talents, mais sur la discrimination positive, sa nomination ne peut que contenter les thuriféraires des « réécritures racisées » de l'Histoire et autres prophètes d'une « Histoire mondiale de la France ». Ou comment l'indigénisme militant, que représente à merveille M. Ndiaye, fait parfaitement bon ménage avec l'ultralibéralisme du consumérisme interclasses.

Nul doute qu'il fera bon ménage avec Mme Abdul Malak, nouveau ministre de la Culture, que  dit « très investie dans les projets d'éducation populaire et la défense de la diversité des cultures ».

Le remplacisme global, désormais totalement décomplexé, s'inscrit dans la continuité d'une  indigéniste assumée et la mise à distance de la francité non métissée, non créolisée, bref... républicaine.

À l'heure où, dernier avatar des revendications musulmanes, le  fait son entrée dans la sphère publique via Grenoble, ces deux ministères signifient clairement la rupture civilisationnelle du macronisme, annoncée clairement à Alger en 2017 : « Il n'y a pas de culture française mais des cultures françaises. » L’égalité, sans doute ? Reste que, visiblement, certaines cultures semblent désormais plus égales que les autres.  et Ladj Ly gardent donc toutes leurs chances pour 2027.

Par Olivier Milza de Cadenet le 21 mai 2022

samedi 21 mai 2022

Le gouvernement Borne ? Un non-évènement, juste quelques crachats de plus de Macron



Je vais vous faire une confidence… je me fous complètement de ce gouvernement car il y a beau temps que je n’attends rien d’autre que des horreurs venant de Macron.

Alors si je n’avais pas malgré tout le souci de RR et celui de vous informer et de vous permettre d’échanger dans les commentaires, je n’aurais pas mis  » gouvernement » sur google au milieu de l’après-midi alors que j’étais en train de me régaler en programmant le prochain article cinéma de Jules Ferry pour dimanche, un régal et bien plus…

Oui il a fallu que je me force pour abandonner le roman noir des années 50 pour les vilains yeux de l’équipe à ripper de brouillard de Borne-Macron…

Je ne m’étendrai pas. Chronique d’une mort annoncée. Les copains et les coquins. Les mondialistes les plus fous, les plus immigrationnistes, les plus islamophiles, les plus européistes…

A l’Elysée rien ne change, à part qu’on a beau croire avoir touché le fond, cela n’arrive jamais. On descend chaque jour de plus en plus bas.

Redoublent, les plus affreux, les plus monstrueux, les plus inhumains, évidemment : Darmanin, Lemaire, Dupont-Moretti Et la gourdasse européiste écolo-dingo Montchalin à l’écologie… Evidemment ! A la santé ? Une LREM tarée qu’on connaissait déjà, Brigitte Bourguignon, ministre délégué à la santé sous Castex. Il faut dire qu’elle avait donné des gages : présidente de la commission d’enquête parlemeantaire sur la crise sanitaire, elle avait veillé à ce que son maître Macron ne soit pas embêté. Toute peine méritant salaire, la voici récompensée. Un maroquin, c’est juste le su-sucre aux caniches qui ont fait le beau. Rien de bien nouveau. Que du vieux, du réchauffé, du périmé, du pourri, du moisi.

D’ailleurs je vous laisse savourer le jeu des chaises musicales entre ministres, secrétaires d’Etat, porte-parole…  Pas un(e) qui fasse bander !

https://www.lemonde.fr/politique/live/2022/05/20/elections-legislatives-2022-en-direct-le-nouveau-gouvernement-annonce-a-16-h-15-depuis-l-elysee_6126907_823448.html

Voyons, au hasard, 2 des petits nouveaux (le reste, c’est de la roupie de sansonnet), la fine fleur c’est Pap N’Diaye, Macron nous en dégotté un de compétition, c’est à peu près comme si  Houria Bouteldja était notre ministre de l’Education nationale…

Un Ministre de l’Education nationale FRANCAISE qui s’appelle Pap (Zemmour, ne nous quitte pas !)  Ndiaye, historien (aïe, on les connaît les historiens contemporains qui ont le vent en poupe), s’intéressant au social. Re-Aïe. Il  a été prof à Sciences po. Re-Aïe. Cerise sur le gâteau, il est directeur du Musée de l’immigration et il a participé à des réunions interdites aux Blancs et où on pratique l’écriture inclusive !!!! Il était au Conseil scientifique du CRAN !!! 

Pour lire toutes les casseroles et horreurs qu’il traîne, voir sur F de Souche

Ça a le mérite d’être clair. La bataille fait rage entre Macron-Mélenchon  à qui donnera les plus de gages aux immigrés et wokistes. Pourvu qu’ils s’entre-tuent, moi je suis contente.

Bon, les copains, on se le construit ce maquis, réel et virtuel ? On se la construit cette société alternative ? Aldous Huxley (Meilleur des Mondes) et Ray Bradbury  (Fahrenheit 451) avaient déjà montré  que toute société totalitaire génère des sociétés secrètes, des solidarités, des mondes parallèles.  En tout cas il s’agit de travailler sinon à notre protection, à notre survie au moins à celle de nos descendants qu’on ne peut laisser européaniser, marquer comme du bétail, vaxxiner, transformer en petits Chinois obéissants.
Par Christine Tasin le 20 mai 2022