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jeudi 28 septembre 2023

Quand Sandrine Rousseau vole au secours des encagoulés-barre-de-ferisés !

 

Samedi 23 septembre à Paris, une voiture de policiers appelés pour une intervention totalement étrangère à une manifestation contre « les violences policières », est caillassée et attaquée par des énergumènes encagoulés et armés de barres de fer ; pour se dégager, un policier sort du véhicule en brandissant son arme : le tact dans l’agression étant d’estimer jusqu’où la « bravitude » devient dangereuse, les fiers guerriers de l’ultragauche (comme on dit désormais) font illico presto un sage rétropédalage. 

La voiture des forces de l’ordre peut donc poursuivre son chemin sans que le moindre coup de feu ait été tiré… pas même en l’air !

Tout est donc bien qui finit bien pour cette agression, sauf peut-être pour certains manifestants qui auraient pu préférer que le sang coule afin d’en tirer des bénéfices médiatiques.

Faute de sang médiatique, reste néanmoins l’exploitation politique : Sandrine Rousseau, députée écologiste de la capitale, a immédiatement, via un tweet indigné, volé au secours des encagoulés-barre-de-ferisés !

Les malheureux ayant été, très probablement, comme on l’imagine, traumatisés d’avoir été braqué par un policier – inadmissible intimidation policière, s’il en est – elle dénonce aussitôt : « Un geste inadmissible ! »

Entraver la mobilité de forces de police en caillassant leur véhicule, puis en le frappant n’étant certes aucunement une « attitude inadmissible », elle ! Qui plus avec des barres de fer qui, rappelons-le, sont, selon la législation des « armes par destination, c’est-à-dire un objet dont la fonction initiale est détournée afin de blesser ou tuer »…

Toute considération sans objet pour la passionaria écologiste qui n’aura donc pas jugé utile de manifester, ne serait-ce que pour la forme, sa désapprobation, son indignation, sa condamnation et réclamé avec force trémolo dans la voix la damnation (au moins morale)… des agresseurs des forces de l’ordre ! Bien au contraire !

Certes, la dame es-dingueries est coutumière des déclarations outrancières, inappropriées, scandaleuses ou simplement farfelues, au choix… et Satan sait que la palette de ses imprécations politiques est copieusement fournie.

Est-il nécessaire de répéter qu’elle n’aura sans doute été motivée, une fois de plus, que par l’obsession de faire parler d’elle ? Encore et toujours. Pour tout et n’importe quoi pourvu que « ça buzz », toujours plus haut, toujours plus fort !

Et toujours plus odieux, hélas !


Par Philippe Randa le 27 septembre 2023

Eurolibertés


mercredi 27 septembre 2023

La version masculine de Sandrine Rousseau enfin disponible



Un nouveau comique va-t-il reléguer Sandrine Rousseau parmi les hurluberlus de second plan ? Le candidat se nomme Thomas Portes et vient de démontrer qu'il avait la capacité de faire oublier la tenante du titre. Celle qui voyait une nostalgie du nazisme lorsque Marine Le Pen posait à bord d'une Coccinelle Volkswagen se voit aujourd'hui dépassée par le député LFI de Seine-Saint-Denis.

L'objet de la paranoïa qui déclenche les rires sur les réseaux sociaux concerne, cette fois-ci, une simple date. La voiture n'était qu'une mise en bouche. Le postulant triomphe avec l'affiche de Jordan Bardella censée faire allusion à une atrocité nazie survenue à Tulle, le 9 juin 44. Dans cette ville, le parti a distribué des tracts. Ladite affiche clame : « Vivement le 9 juin ! » Thomas Portes a décrypté le message subliminal. Horreur, malheur.

Jordan Bardella et ses troupes fascistes appellent les habitants à fêter joyeusement cet épisode sanglant. La révélation est tambourinée sur X, accompagnée du traditionnel vomissement gauchiste. Le système digestif de Thomas Portes est au plus mal, mais il a fait son devoir. Les Tullistes savent désormais que la menace est à leur porte. Empilez frigos et matelas sur des charrettes et fuyez avant qu'il ne soit trop tard.

La vague d'effroi attendue fait place à une déferlante de moqueries et d'indignation. « À ce stade, ça n'est plus de la bêtise, c'est de la démence »commente Alexandre de Galzain, journaliste au Livre noir. Le 9 juin évoqué sur l'affiche est la date des élections européennes pour lesquelles le parti fait campagne. L'ex-porte-parole de Sandrine Rousseau a suivi la formation accélérée pour se ridiculiser en toutes occasions. Il manquait au modèle son équivalent masculin. Ses premiers pas dans l'affabulation politique sont prometteurs.

L'homme s'était déjà fait remarquer par une photo le montrant pied posé sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt. Son aptitude à rejoindre l'école impressionniste du délire gauchiste est avéré. Pas à une baliverne près. Toujours partant quand il est question de se discréditer. Une chance pour la NUPES !

Pour tenter de revenir sur le devant de la scène, Sandrine Rousseau s'est livrée à un examen du 10 juin. Sa découverte ne manque pas d'inquiéter les milieux parano-gauchistes. C'est le lendemain du 9 ! L'heure de la mobilisation a sonné. Si rien n'est fait, le 11 juin arrivera. Plein de députés bottés et casqués auront déjà pris possession du Parlement européen. Thomas Portes en sera réduit à raconter des histoires drôles dans un cabaret de chansonnier. Chaque jour qui passe est un calvaire pour la mouvance écolo-dingo.

Par Jany Leroy le 26 septembre 2023

Boulevard Voltaire

vendredi 10 février 2023

La résurrection des syndicats est un théâtre de grands boulevards



Cette fois, ce sont les agriculteurs qui débarquent ce mercredi à Paris. Ils entendent protester contre l’inflation des normes phytosanitaires imposées sous la pression des écologistes, notamment aux producteurs de betteraves sucrières qui supportent des importations déloyales. Ce « monde du travail » des champs n’est pas moins respectable que celui des villes qui emplit les médias. L’apparente résurrection de la CGT, de la CFDT ou de Sud dans les manifestations « du peuple » masque l’absence d’une partie des classes populaires. Celles-ci se tiennent à l’écart de ces antiques processions conservatrices. Cette France d’en bas, rappelle le géographe Christophe Guillhuy (1), « ne demande pas la charité, mais un travail correctement rémunéré et encadré par le droit qui lui offre une sécurité ». Le rejet du travail supplémentaire, clef de voute des mouvements qui mobilisent prioritairement la fonction publique et les salariés des grandes entreprises privées, n’est pas une obsession partagée par tous. 

Le « droit à la paresse », revendiqué par Sandrine Rousseau (EELV) en même temps que l’assistanat, est un idéal citadin qui n’est pas celui de la France rurale et travailleuse. Celle-ci est largement plus préoccupée par son effacement politique, l’inflation qui vient, voire la guerre qui se précise. Les agriculteurs mécontents révèlent une partie de cet autre monde oublié. Ils font partie de cette France modeste qui porte un idéal qui dépasse les seules revendications matérialistes ou consuméristes.

A Paris, les défilés de mardi ont rassemblé 57.000 manifestants, dans un rituel syndical immuable depuis des décennies. Reste que ce théâtre de grands boulevards s’essouffle. La CGT menace d’ailleurs de « monter d’un cran » et de radicaliser les oppositions. Les députés de la Nupes ont déjà pris de l’avance en semant à l’Assemblée un désordre qui contraste avec la bonne tenue de la rue.  En réalité, la capitale n’est plus le lieu où se lançaient jadis les grands mouvements de protestation, voire les révolutions. Déjà il y a quatre ans, les Parisiens s’étaient gardés de rejoindre les Gilets jaunes débarqués des provinces pour tenter de réveiller le monde d’en haut. 10.000 «  foulards rouges », bourgeois de Paris affolés par la plèbe, avaient même défilé aux cris  pavloviens de : « Le fascisme ne passera pas ! » (voir mon blog du 28 janvier 2019)

En fait, les plus modestes ont été chassés des grandes métropoles, et de la capitale tout particulièrement, devenue financièrement inabordable. Comme le remarquait Pierre Vermeren dans Le Figaro du 1 er février, « cette situation a contribué à la disparition du peuple de Paris au tournant du XXI e siècle, un des plus grands phénomènes sociologiques de notre temps. Avec lui, la gouaille, l’humour et l’impertinence ont quitté les rues de la capitale ». 

L’OPA des syndicats sur le peuple ne doit pas faire illusion.

Par Ivan  Rioufol le 10 février 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

lundi 6 février 2023

Rats, migrants, insécurité, loyers fous : le Paris d’Hidalgo se vide, selon l’Insee



C’est Le Parisien qui l’écrit en une le 5 février : «  perd ses habitants. » De fait, « en dix ans, 123.000 personnes ont quitté la capitale ». Et si la capitale continuait à se dépeupler à ce rythme, elle compterait, en 2050, moins de 2 millions d’habitants, prédit l’INSEE.

La Saint-Valentin et son business approchant à grands pas, la télévision d’État nous offre en fin de JT une mini-série sur les villes et l’amour. Elle s’ouvre sur « la ville la plus romantique du monde », à ce qu’il paraît. C’est peut-être encore vrai pour les étrangers et les touristes en mal de chromos, de 2CV Citroën et d’accordéon. Ça l’est nettement moins pour les Parisiens qui, eux, s’enfuient vers des cieux plus vivables.

Rivale de longue date de l’actuel maire  (actuellement maire du VIIe arrondissement) a vivement réagi sur Twitter : «  est devenue une ville qu’on fuit : voilà le bilan que la majorité socialiste-verts aura à assumer en 2026 ! » Pas faux…

Fin décembre, l’INSEE a publié ses chiffres : depuis 2012, les Parisiens prennent la poudre d’escampette et la fuite s’est accélérée pour atteindre en moyenne 12.400 personnes par an entre 2014 et 2020 et 123.000 personnes en dix ans. Une chute entamée à la fin du mandat Delanoë et poursuivie une décennie durant sous la houlette d’Anne Hidalgo.

Devant ces chiffres, la mairie de  fait comme d’habitude : réponse à côté de préférence. Oui oui, la mairie compte s’attaquer à ce désamour. Et comment ? En accroissant le parc de logements publics, moins chers, et en adaptant la ville aux enfants.

Des logements publics et sociaux, il y en a pléthore, à Paris. Il y a même des arrondissements (ceux du nord de la capitale) où l’on a l’impression de ne voir que cela. Reste à savoir qui en bénéficie. Et si  est le seul département francilien à perdre des habitants, c’est parce que la vie y est devenue cauchemardesque entre rats, immigration folle, , saccage des quartiers, saleté, tout pour les vélos et des loyers de folie.

Avec une densité de population intra-muros supérieure à New York et même à New Delhi, la capitale française devient insupportable à vivre au quotidien. D’autant qu’aux « désagréments » cités plus haut, il faut ajouter des transports en commun sursaturés malgré l’augmentation sévère du passe Navigo, les manifestations et les défilés qui paralysent ce qu’il reste de circulation un jour sur deux, la hausse de 52 % de la taxe foncière en 2023. Et, en prime, la panique des Jeux olympiques en plein cœur de ville dès l’année prochaine.

Surtout, la ville a totalement changé de visage, avec des quartiers dorénavant 100 % ethniques : indien autour de la gare de l’Est, chinois à Belleville et dans le Xe, vietnamien et thaï dans le XIIIe, maghrébin puis africain de Stalingrad à Barbès, ouvert aux camps de migrants vers la porte de la Villette, avec des « marchés aux voleurs » institutionnels sous le métro aérien et porte de Clignancourt… Et puis, sur les berges de la Seine et dans ce tout petit cœur de ville qui démarre dans le Marais pour rejoindre l’avenue Montaigne et les Champs-Élysées, il y a le  du grand luxe, celui de l’intelligentsia friquée qui se rend à vélo ou en voiture de fonction à la nouvelle Samaritaine, remontant une rue de Rivoli désormais dévolue aux deux-roues…

Les  qui le peuvent se sont échappés de leurs quartiers saccagés, abandonnant une ville qu’ils ne reconnaissent plus. Les familles ont fui, elles aussi, chassées par les prix et par la contrainte scolaire d’une « mixité sociale » trop souvent synonyme de baisse de niveau…

 vit encore de souvenirs, mais la capitale est à l’image du pays : sur la pente savonneuse et fatale du déclassement.

Par Marie Delarue le 6 février 2023

Boulevard Voltaire

samedi 17 décembre 2022

Résistance à la démence wokiste



Le Figaro étudiants: À Sciences Po Paris, les étudiants ont la possibilité d’apprendre à danser le tango, le cha-cha-cha, la rumba et autres danses de salon chaque semaine. Mais à la rentrée prochaine, les étudiants ne retrouveront pas Valérie P., leur professeur de danse, qui enseigne dans le 15e arrondissement. Jugée «sexiste» par plusieurs élèves, l’enseignante a vu son contrat prendre fin après huit ans de service en tant que vacataire, selon nos confrères du Parisien . La raison: elle a refusé de remplacer les termes «homme-femme» de son cours par «leader-follower».

Rien n’est plus lamentable que l’évolution de l’IEP de Paris, dit Science po et jadis, l’Ecole libre des sciences politiques. L’abandon de l’adjectif libre en 1945 était sans doute prémonitoire… Autrefois, cette école était un véritable outil de réflexion et de formation des cadres de l’Etat et du secteur privé grâce à un enseignement de qualité fondé sur l’histoire, l’économie et le droit public à l’image d’André Siegfried, Jacques Chaptal, etc. [J’ai moi même fréquenté avec bonheur Sc po Paris pendant plusieurs années]

Aujourd’hui, cet établissement tend à devenir une sorte de laboratoire des modes idéologiques et plutôt qu’un foyer de l’esprit critique, un instrument de formatage aux nouvelles formes de la pensée totalitaire, dont le wokisme, cette idéologie venue des US qui prône la déconstruction et l’abolition de la différence sexuelle. Une professeur de danse a démissionné après la dénonciation de plusieurs étudiants qui l’accusent de discrimination. Elle affirme que ses déboires viennent du fait qu’elle a refusé de renoncer à l’usage des mots homme-femme. Cette affaire combine la délation, l’intolérance, et la logique de la table rase. Tout pour plaire… Après le scandale Duhamel (« la grande famille) »il est triste d’assister ainsi au déclin de ce fleuron de l’université française. 

Avec l’abandon du concours d’entrée et le recrutement des étudiants sur dossier – permettant de s’assurer de la conformité au moule idéologique – science po paris a franchi une étape. La résistance est donc venue d’un personnalité, professeur de danse courageuse qui a refusé de céder au dogme (elle-même ancienne élève). Que des personnalités courageuses soient capable de ne pas céder est un encouragement important.

Par Maxime Tandonnet le 12 décembre 2022

Le blog de Maxime Tandonnet


mercredi 7 décembre 2022

Le RN s'opposera à toutes hausses des tarifs des transports en Il-de-France



Communiqué de Wallerand de Saint Just, président du groupe RN au Conseil régional d’Île-de-France et de François Paradol, représentant RN au conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités du 6 décembre 2022

Lors du conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités (IDFM) de ce mercredi 7 décembre 2022 doit être votée l’évolution tarifaire des transports en commun d’Île-de-France. Les différents scénarios et projections tarifaires envisagés par Valérie Pécresse prévoyaient des augmentations insoutenables pour les usagers franciliens, avec des augmentations allant jusqu’à 36% suivant les offres et un passe Navigo flirtant avec les 100 euros mensuels.

Les élus du Rassemblement National s’opposent fermement à toute hausse des tarifs, quand bien même serait-elle minimisée à la veille du conseil d’administration par l’annonce opportune de Clément Beaune, ministre des Transports, d’accorder une aide exceptionnelle de 200 millions d’euros pour Île-de-France Mobilités et qui devrait permettre de contenir le passe Navigo à 84,10 euros, soit une augmentation de près de 12%.

Dans un contexte d’inflation record, de hausse de l’insécurité, de grèves à répétition, d’offre de transport réduite et fortement dégradée faisant des trajets de millions de Français un véritable calvaire, le principe même d’une hausse des tarifs est inenvisageable pour les usagers. Il s’agit également d’un non-sens écologique, au moment où la préoccupation environnementale exigerait des transports en commun aux tarifs plus abordables.

Depuis de nombreux mois, le Rassemblement National alerte sur l’impasse financière d’IDFM au vu des trajectoires engagées. Avec un encours de la dette estimé à 23 milliards d’euros en 2031, les gabegies financières et projets pharaoniques à l’utilité contestable soutenus par Valérie Pécresse, la lutte insuffisante contre la fraude ou encore son refus de remettre en cause la réduction tarifaire pour les clandestins auront fortement pesé. Si la précédente gestion socialiste continue de laisser des traces, la majorité de Valérie Pécresse est comptable de la dérive d’IDFM et des hausses tarifaires à venir pour les usagers.

Au conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités comme au Conseil régional d’Île-de-France, les élus Rassemblement National s’opposeront à toute hausse de tarifs des transports en commun et seront les relais du ras-le-bol croissant des usagers de la région-capitale.

RN

lundi 21 novembre 2022

Après avoir rendu son logement social, Danielle Simonnet a trouvé un nouveau combat : les livreurs clandestins



La photo est belle, et elle l'arbore sur son compte Twitter : une tache blonde, un bout d'écharpe tricolore au milieu d'une marée humaine de livreurs de pizzas tous noirs ou presque. Ou encore celle-ci : toujours la chevelure, l'écharpe et la députée  haranguant ce même peuple de la diversité. Danielle Simonnet en réincarnation de Martin Luther King et Jean Jaurès en même temps. C'était donc samedi, à Paris, place de la Bastille - comme il se doit -, que la députée LFI de Paris était venue soutenir la manifestation de centaines (400, dit France Bleu) de livreurs Uber Eats.

C'est la quatrième manifestation en quelques semaines et, en pleine séquence , elle est bienvenue pour les esprits lents qui ne jurent que par Cédric Herrou et peinent à comprendre à quelle chaîne appartient ce maillon. En effet, de l' à Uber Eats, il n'y a qu'un pas, qu'ont d'ailleurs allègrement franchi les dizaines d'échappés du centre de Giens, il y a quelques jours. Danielle Simonnet a donc bien raison de mettre toute sa petite notoriété, acquise grâce à ses vingt ans de logement social de la mairie de Paris, sur ce scandale des livreurs de pizzas clandestins.

Ils seraient donc 2.000 à avoir vu leur compte Uber suspendu, ces dernières semaines : tout d'un coup, cette grande entreprise philanthrope a constaté qu'il manquait quelques pièces justificatives dans ces dossiers. Ce qui ne posait aucun problème au temps béni du Covid. L'un de ces livreurs, qui manifestait à Rennes, il y a quelques semaines, explique très bien la chose : « Au départ, lorsque les livreurs s’inscrivaient sur des plates-formes Uber Eats ou Deliveroo, ils n’avaient pas besoin de justifier de leur titre de séjour ou d’une pièce d’identité. Alors, ils se sont inscrits, et aujourd’hui, ils se retrouvent déconnectés parce qu’ils n’ont pas de titres de séjour. ».

Voilà, il suffirait juste de remettre un peu d'ordre, comme quand on vous redemande pour la quinzième fois vos pièces d'identité, livret de famille, attestations de ceci ou de cela pour être recruté ou simplement postuler à un emploi. Le droit commun, quoi.

Danielle Simonnet aurait pu demander des comptes à l'entreprise et au ministre du Travail pour mettre un terme à ces situations administratives d'embauches abusives qui n'auraient pas lieu d'être dans un État de droit, comme on dit. C'est ce que préconise, plus logique et jaurésien que Danielle Simonnet, Jean-Yves Le Gallou :

Danielle Simonnet, elle, préfère la pente facile des régularisations. Aucune originalité ni aucun courage : c'est justement ce que s'apprête à faire le gouvernement au détour de sa loi Immigration. Vous savez : l'histoire des « métiers en tension » de Darmanin ? Avec la magistrale caution de Véran parlant de son ami restaurateur à Grenoble peinant à recruter (le bel alibi économique dans lequel communient LFI et macronisme), une énième régularisation devrait permettre à Danielle Simonnet de se trouver un autre cheval de bataille. Ou le même dans deux, trois ans, quand on nous rejouera la même comédie avec les passagers des Aquarius.

L'un de ces livreurs confiait à France Bleu son optimisme sur l'issue de leur mouvement. Vous savez quoi ? Moi aussi, je commence enfin à devenir optimiste, grâce à cette potion Giens-Simonnet. Et avec, bien sûr, une pincée de Meloni, de Fournas et de Zemmour.

Par Frédéric Sirgant le 20 novembre 2022

Boulevard Voltaire

vendredi 4 novembre 2022

« Qu’ils retournent en Afrique » : la grande manip ?



« Dehors », ont hurlé de concert NUPES et majorité présidentielle, cet après-midi, à l’Assemblée nationale.

Alors que le député LFI Carlos Bilongo interpellait le gouvernement sur le sort des bateaux de migrants, le député RN du Médoc Grégoire de Fournas s'est manifesté depuis son siège. « Qu’ils retournent en Afrique », dit-il avoir crié. « Qu'il retourne en Afrique » ou « retourne en Afrique », prétendent avoir entendu les députés NUPES. La saillie a fait se lever dans les rangs et contraint la présidente de l’Assemblée nationale à demander une suspension de séance.

Profitant de la pause, les députés NUPES ont enchaîné les tweets rageurs. « "Retourne en Afrique" lancé par un député nazillon du RN lorsque mon collègue a fait sa question au gouvernement. DEHORS le facho qui a osé dire cette horreur ! DEHORS ! Il n’a plus rien à faire à l’Assemblée », réagit David Guiraud. « En plein Hémicycle, alors qu'il est en train de poser une question au gouvernement, voilà comment est interrompu notre collègue. La haine raciste, crasse, débridée qui s'exprime au cœur de la République », tweete, de son côté, Danièle Obono. Sandrine Rousseau, Benjamin Lucas… alliance d'opportunité, même Gérald Darmanin condamne : « Racisme d’un député à l’Assemblée nationale : du FN au RN, le nom change, mais les références hideuses et les habitudes ignobles restent. Quelle honte. »


Mais qu'en est-il, en fait ? La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a déclaré : « Nous avons du personnel qui est en charge du compte rendu, qui a des enregistrements. Nous allons pouvoir établir la matérialité des faits. » Du côté du RN, on crie au coup monté. « Mon collègue a crié "Qu’ils retournent en Afrique" en parlant des bateaux de migrants et non de notre collègue de La France insoumise », s’agace un élu du groupe RN. En tout cas, le compte rendu officiel de l’Assemblée, qui note par écrit tous les propos officiels et hors micro, est formel, rapporte LCP dans un tweet supprimé depuis (le compte rendu n’est pas encore public à l’heure où nous écrivons ces lignes) : Fournas a dit « Qu’ils retournent en Afrique ». Une phrase politiquement forte, mais à aucun moment la question des origines et de la couleur de peau de son collègue ne se pose. « L'alliance de l'extrême malhonnêteté entre La France insoumise et le gouvernement est pitoyable et ne trompera personne »s’est ému Jordan Bardella« Grégoire de Fournas a évidemment parlé des migrants transportés en bateaux par les ONG qu’évoquait notre collègue dans sa question au gouvernement. La polémique créée par nos adversaires politiques est grossière et ne trompera pas les Français »a réagi pour sa part Marine Le Pen.

Le député Carlos Bilongo et ses collègues de la NUPES maintiennent en tout cas le caractère raciste et personnel de l’intervention du député Fournas : « On m’a insulté moi et tous les citoyens français qui ont cette couleur de peau. »

Grégoire de Fournas, le principal intéressé, a réagi sur BFM TV : « Je regrette la manipulation de LFI qui cherche des incidents de débat pour ne pas parler du fond [...]. J’assume totalement que les bateaux de migrants n’ont pas à venir dans les ports européens. » Quoi qu’il en soit, il sera difficile de prouver quoi que ce soit : « il » et « ils » se prononcent identiquement. Le dernier mot appartiendra à la présidente du palais Bourbon. Cela risque d’être une affaire de bonne foi. Dans tous les cas, demander à ce que les bateaux de clandestins reviennent à leur point de départ, c'est une opinion politique (que chacun a le droit de combattre). 

Le reste, c’est de la chienlit.

Par Marc Eynaud le 3 novembre 2022

Boulevard Voltaire

mercredi 19 octobre 2022

L’ancien Premier ministre Jean Castex recasé comme PDG de la RATP



Le 19 octobre 2022

L’ancien chef du gouvernement, Jean Castex, va être nommé PDG de la RATP. La Haute autorité de transparence de la vie publique (HATVP) a rendu un avis en ce sens, rapporte Le Figaro. Mercredi 19 octobre, l’Élysée a confirmé dans un communiqué qu’Emmanuel Macron « envisage(ait) » de nommer son ancien chef de gouvernement à la tête de la RATP. Son dossier doit maintenant être validé par les commissions parlementaires puis par le Conseil des ministres.  

L’ex-Premier ministre d’Emmanuel Macron devrait succéder à Catherine Guillouard, qui avait remis sa démission à la rentrée pour motif personnel.

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