Affichage des articles dont le libellé est Ile-de-France. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Ile-de-France. Afficher tous les articles

dimanche 16 octobre 2022

Militante condamnée pour avoir profané l’église de la Madeleine : la CEDH condamne la France… et s’enfonce dans l’ignominie


Par Grégor Puppinck le 13 octobre 2022

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) s’est placée une nouvelle fois du côté des blasphémateurs antichrétiens, en défendant la « liberté d’expression » de la militante femen qui avait profané l’église de la Madeleine à Paris en 2013. Cette femme s’était exposée, devant l’autel et le tabernacle, seins nus, tatouée, les bras en croix, portant une couronne d’épines et le voile bleu de la Sainte Vierge, et tenant « deux morceaux de foie de bœuf dans les mains, symbole du petit Jésus avorté ». Sur sa poitrine étaient inscrits les slogans « Christmas is canceled » et « 344ème salope » en référence au manifeste des 343 féministes pro-avortement en 1971.

Vous avez dit abject ? Pas pour la CEDH, qui n’a vu dans cette mise en scène macabre que l’action d’une courageuse militante féministe injustement condamnée, dont le « seul objectif » était très noble : contribuer « au débat public sur les droits des femmes, plus spécifiquement sur le droit à l’avortement ». La Cour a jugé que la protection « de la liberté de conscience et de religion » ne pouvait pas justifier cette condamnation, feignant en outre de reprocher aux juridictions françaises de ne pas avoir « recherché si l’action de la [femen] avait un caractère “gratuitement offensant” pour les croyances religieuses, si elle était injurieuse ou si elle incitait à l’irrespect ou à la haine envers l’Église catholique ». Bilan : la France est condamnée à lui verser 9800 euros.

Pour condamner la France, la Cour s’est déclarée « frappée de la sévérité de la sanction », qui n’était pourtant que d’un mois de prison avec sursis et 2000 euros d’amende. Elle a déploré que cette peine soit inscrite au casier judiciaire de la militante — comme si sa réputation avait à en souffrir — et que le sursis puisse devenir une peine de prison ferme dans l’hypothèse où elle serait une nouvelle fois condamnée pour l’exercice de sa « liberté d’expression ».

Cela devient une habitude, à la CEDH, de défendre ces attaques proférées dans les églises et contre l’Eglise. En 2018, elle avait déjà jugé que la provocation blasphématoire du groupe punk féministe des Pussy riots dans le chœur de la Cathédrale orthodoxe de Moscou était une forme d’expression protégée par la Cour. L’avocat des Pussy riots, par ailleurs cadre de l’Open Society de George Soros, est depuis devenu juge à la CEDH. La même année, la Cour avait aussi condamné la Lituanie pour avoir sanctionné des publicités blasphématoires mettant en scène le Christ et la Vierge Marie.

Islam et christianisme ne sont pas à la même enseigne

Mais sa position est toute différente s’agissant de l’islam. Souvenons-nous en, en 2018, la CEDH a soutenu la condamnation pénale d’une conférencière autrichienne à qui il était reproché d’avoir assimilé à de la « pédophilie » la relation sexuelle de Mahomet avec Aïcha, alors âgée seulement de 9 ans. La CEDH jugeait que cette conférencière n’avait pas cherché à informer objectivement le public, mais à « démontrer que Mahomet n’est pas digne d’être vénéré ». À l’appui de cette condamnation, la Cour avait considéré que parler de « pédophile » serait une « généralisation sans base factuelle », de « nature à susciter une indignation justifiée » des musulmans. Ces propos constituaient, selon la Cour, « une violation malveillante de l’esprit de tolérance à la base de la société démocratique » susceptible « d’attiser les préjugés » et « de mettre en danger la paix religieuse ».

Comment ne pas voir dans cette différence de traitement un “deux poids deux mesures”, doublé d’un coupable aveuglement ? Comment ne pas y voir les propres préjugés de la Cour ? La conférencière n’a fait que dire la vérité, avec décence et discrétion, tandis que la Femen avait pour objectif de blesser et d’offenser. Jamais la Cour n’aurait soutenu une telle mise en scène macabre si elle avait eu lieu dans une mosquée ou dans l’enceinte d’un Palais de Justice. Pourquoi condamner la première et défendre la seconde ?

Lire la suite sur Valeurs actuelles


jeudi 15 septembre 2022

Paris, la ville lumière… éteinte!



C’est la dernière trouvaille du progressisme écolo : éteindre la Ville-Lumière ! Les noctambules parisiens n’ont plus que quelques jours pour profiter du somptueux spectacle de la Tour Eiffel illuminée jouant avec la lune et les étoiles… Soyons honnêtes, pour la Tour Eiffel, l’éclairage sera maintenu jusqu’à 23 h45, heure de départ du dernier visiteur. Mais, pour l’Hôtel de Ville, les musées et les mairies d’arrondissements, ce sera bien le couvre-feu dès 22 heures. Même tarif pour les ponts, lesquels ne seront donc plus illuminés, sauf si l’éclairage est nécessaire à la circulation des bateaux.

Toutefois, dans sa bonté, Anne Hidalgo a refusé d’arrêter l’éclairage des rues, pour des raisons de sécurité. En attendant, la place de l’Hôtel de Ville, le carrousel du Louvre ou le Champ de Mars ont toutes les chances de devenir des coupe-gorges. En effet, sur ces sites, ce sont les monuments qui éclairent l’environnement !

Cette mesure fait partie d’un grand plan qui doit permettre à Paris de réduire de 10% sa consommation énergétique. Il est notamment prévu de baisser la température de l’eau dans les piscines d’un degré (elle passera de 27 à 26 degrés, ça devrait encore aller) et dans les bureaux municipaux (là, on passera à 18 degrés, les fonctionnaires devront sûrement prendre une petite laine). Bref, après Lille et Marseille, Paris fait un petit geste pour le climat… 

On ne va tout de même pas râler parce qu’on consomme moins d’électricité…

Si ! Parce que ce sont des économies de bouts de chandelles, c’est-à-dire de la com. Il faut montrer au bon peuple qu’on est les bons élèves de la sobriété. 

On va économiser quelques millions, sur un budget parisien qui avoisine les 10 milliards, avec une dette de 7,7 milliards (laquelle a doublé sous Anne Hidalgo). Tout ceci est donc aussi efficace que le fliquage des magasins dont on vérifiait le mois dernier s’ils fermaient bien leurs portes quand la climatisation était en marche… En se passant d’une palanquée d’aménagements absurdes et de constructions hideuses, on ferait certainement plus d’économies. 

À ces critiques, on répliquera qu’il s’agit là de mesures symboliques. D’accord, mais le symbole de quoi ? Du fait que la moraline écolo sacrifie notre statut de capitale mondiale, et l’aura de Paris en tant que Ville-Lumière, à la religion du climat ! C’est aussi une façon de nous signifier que tous les plaisirs de la vie sont coupables. Qui dira encore que Paris est une fête, quand elle sera passée de la lumière à l’ombre ? 

Alors, j’ai une bien meilleure idée pour réduire drastiquement la pollution, les émissions carbone et la dette de Paris : annulons les funestes Jeux Olympiques !

Par la rédaction de Causeur le 15 septembre 2022

mercredi 20 juillet 2022

“N**** ta mère, on va tous vous br*ler !” : La journaliste Gabrielle Cluzel menacée de mort au supermarché devant ses enfants à Versailles

 


L’éditorialiste Gabrielle Cluzel menacée de mort au supermarché devant ses enfants

La directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire, qui affirme avoir été insultée et menacée de mort alors qu’elle faisait ses courses à Versailles en compagnie de trois de ses enfants, a porté plainte. L’auteur présumé a été identifié par la police.

« Fils de pute, nique ta mère, on va tous vous brûler et vous tuer ! » Tels seraient les mots adressés à Gabrielle Cluzel, dimanche 10 juillet, par un inconnu, alors qu’elle faisait ses courses au supermarché avec ses enfants. Dans une plainte déposée au commissariat de Versailles, le 11 juillet dernier, et que Valeurs actuelles a pu consulter, la directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire et éditorialiste sur CNews raconte avoir été la cible d’insultes et de menaces de mort dans un commerce à proximité de son domicile, dans la ville des Yvelines.

(…) « Arrivée à la caisse », la journaliste constate l’arrivée de trois ou quatre personnes de « type maghrébin » selon les critères d’identification de la police, dont l’un « d’environ 40 ans », qui la reconnait. « C’est la meuf d’Itélé [ancien nom de la chaîne CNews, ndlr]. C’est une facho ! » se serait exclamé l’individu, avant de s’adresser à un employé du magasin : « Il y a des fachos dans ton magasin ! » Puis, s’adressant de nouveau à Gabrielle Cluzel : « Fils de pute, nique ta mère, on va tous vous brûler et vous tuer. »

(…) Valeurs

Le 20 juillet 2022

Fdesouche

mercredi 13 juillet 2022

Anne Hidalgo ne parle pas des "surmulots" !



"Chaque 14 juillet, je suis à la tribune en me disant, ils sont en train de me défoncer les Champs-Elysées"... Bien évidemment, madame Hidalgo en bonne socialiste qui se respecte, nous parle là des milliers de militaires et les véhicules de nos armées qui vont défiler dans la capitale pour la fête nationale.

Elle ne parle aucunement des fameux "surmulots" qui surgissent dans les rues de Paris...

mercredi 6 juillet 2022

Les embarras d’Olivier Klein, nouveau ministre du Logement qui veut favoriser le financement des mosquées



Olivier Klein, ou la figure emblématique de la dérive de la gauche française. Maire de Clichy-sous-Bois, le nouveau ministre âgé de 55 ans fut d’abord communiste avant de devenir socialiste et de finalement rejoindre la Macronie triomphante en 2020. Sa marque de fabrique ? Les « quartiers difficiles ». Ils ont fait de lui une sorte de Jean-Louis Borloo de centre gauche.

Accédant enfin au maroquin tant convoité, le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement tweete : « Immense émotion au moment où le président de la République et la Première ministre (sic) me nomment ministre délégué à la Ville et au Logement aux côtés de Christophe Béchu. Cet honneur rejaillit sur tous les enfants de nos quartiers populaires ! » Voilà une sortie appelant au moins plusieurs réflexions.

La première : pourquoi remercier les enfants, alors que ce sont leurs parents qui votent ? La deuxième, et toujours à propos d’enfants, c’est que Christophe Béchu, tout nouveau ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, maire d’Angers et par ailleurs sénateur UMP, fut un vigoureux opposant au mariage homosexuel, craignant que ce dernier ne nous entraîne vers la PMA et la GPA. Ça risque donc de twister dans pas longtemps au sein des forces de progrès.

La troisième, c’est qu’Olivier Klein va désormais devoir se dépêtrer d’une autre contradiction majeure. Car le peuple issu de l’ qui l’aurait, à l’en croire, fait roi risque bien, fort de sa foi islamique et de ses croyances ancestrales, de ne goûter que de loin les dingueries sociétales plus avant évoquées. Pensant éviter ce sujet brûlant, Klein affirme néanmoins en 2016, sur France Bleu : « On a eu tort de ne pas mettre en place le droit de vote aux étrangers… Il faut aller plus loin sur le financement des mosquées. » Fort bien.

Mais est-ce un choix  aussi judicieux que ça ? Surtout quand Marianne nous révélait, le 21 janvier dernier : « Selon un sondage IFOP pour la revue Écran de veille, les électeurs des  les plus défavorisées porteraient leurs voix sur Marine Le Pen, talonnée par Jean-Luc Mélenchon. » Et François Kraus, directeur du pôle /actualité de cet institut, de préciser : « Nous avons retenu ce que l’INSEE considère comme les villes de périphérie. […] Nous avons pris les 10 % les plus pauvres en nous fondant sur le salaire médian par habitant. En bref, nous avons Bobigny, mais pas Neuilly ! » Et parmi ces habitants sondés, il y a évidemment nombre de Français d’origine immigrée et de confession musulmane. Tout cet échantillon penche pour Le Pen. De quoi relativiser la portée du fameux vote « islamo-gauchiste » dont Jean-Luc Mélenchon se targue si souvent…

Pour autant, est-il certain que le besoin de repères, identitaires comme sécuritaires, exprimé par ces populations exogènes, souvent en première ligne face au délitement de notre société, puisse se trouver satisfait par les tweets hautement déconnectés d’Olivier Klein ? Simple exemple : « Trop souvent présentées comme la cause des maux de la société, ces familles et leurs enfants continuent à être montrés du doigt par tous ceux qui ne connaissent nos quartiers qu’à travers des images et des commentaires stéréotypés. »

Au-delà du verbiage de circonstance, Klein oublie un peu vite que des milliards d’euros sont déversés sur ces « quartiers » depuis des décennies, alors qu’on en fait nettement moins pour la Creuse ou le Morvan, départements de France autrement plus déshérités. Mais peut-être s’agit-il là d’un autre « stéréotype »… En attendant, si  navigue manifestement à vue, Olivier Klein, lui, rame à l’évidence dans la brume. L’arrivée au port s’annonce cocasse.

Par Nicolas Gauthier le 5 juillet 2022

Boulevard Voltaire

dimanche 3 juillet 2022

Rachel Keke, députée du Val-de-Marne : "...des individus sont tués par les forces de l’ordre"

 


Rachel Keke, députée insoumise était accompagnée du désormais célèbre Louis Boyard et de Mathilde Panot , chef de fil des députés du parti de Mélenchon au Palais Bourbon à la marche en soutien à la famille d'Adama Traoré à Persan dans le Val d'Oise.

L'élue de la République en a profitée : " La peine de mort a été abolie en France. On refuse de vivre dans un pays où il y a une telle impunité quand des individus sont tués par les forces de l’ordre. Ce n’est pas la police qui gouverne"

Cette phrase me laisse pantois !

Steph FG

dimanche 26 juin 2022

Législatives : seul élu Debout La France, Nicolas Dupont-Aignan siègera en indépendant



Réélu pour un sixième mandat consécutif, dimanche 24 juin dans la 8e circonscription de l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan ne rejoindra aucun groupe parlementaire avant la rentrée des députés, le 28 juin prochain. 

Si le président de Debout la France l’avait affirmé dès le soir de son élection, la décision a été confirmée samedi 25 juin, à l’issue d’un conseil national de son parti. Ce dernier « a arrêté à l’unanimité le principe d’indépendance de Debout la France à l’Assemblée nationale », relate Europe 1.

Dans son communiqué, le bureau national de DLF constate que « l’abstention des dernières élections a démontré une crise morale et une perte de confiance des Français envers le monde politique ». Une situation qui fait dire à la formation souverainiste qu’elle souhaite, plus que jamais, « offrir aux Français l’alternative crédible qui manque ». En conséquence, DLF demande « à son président de ne rallier aucun mouvement »

Jusque-là, le nom de Nicolas Dupont-Aignan était cité, avec celui d’Emmanuelle Ménard, comme ceux de personnalités susceptibles de rallier le groupe du Rassemblement National.

Lire la suite sur Valeurs actuelles

samedi 18 juin 2022

Paris : un homme entre la vie et la mort après avoir été attaqué à la hache



Une agression dune rare violence. Après avoir été attaqué à la hache en pleine rue à Paris ce samedi 18 juin, un homme est en réanimation, entre la vie et la mort, à lhôpital HenriMondor de Créteil (Val-de-Marne).

SelonLe Parisien,ce sont deux promeneurs qui ont retrouvé la victime peu après minuit, gisant au sol, couverte de sang et la boîte crânienne enfoncée, rue Buzenval, dans le 20e arrondissement. Pendant ce temps, le suspect, lui, se volatilisait vers la rue de Bagnolet, hache pleine de sang à la main. 

Un agresseur en « état divresse »

Un équipage de la brigade anticriminalité (BAC) est parvenue à retrouver l’auteur présumé des faits un peu plus loin de la scène de crime, mais sans sa hache. Le portrait dressé auprès des policiers par les témoins était claire : l’individu mesure environ 1,75 mètre, a des cheveux mi-longs noirs et des vêtements sombres, est « de type indo-pakistanais » et… se trouve « en état d’ivresse ».  

Lire la suite sur Valeurs actuelles

vendredi 17 juin 2022

« C’est un peu le nouveau Barbès » : la place du Trocadéro submergée par la délinquance



A l’instar du Champ-de-Mars ou des Champs-Elysées, où il ne fait plus bon se promener une fois la nuit tombée, la célèbre place du Trocadéro est également devenue le terrain de jeu d’une délinquance hors de tout contrôle. 
Selon Le Figaro, l’esplanade et les jardins qui surplombent la scène sont la proie de voleurs qui détroussent passants et touristes, n’hésitant pas à faire preuve de violence pour arriver à leurs fins. Ces délinquants, très majoritairement des mineurs isolés étrangers originaires du Maghreb, sont parfois même armés de couteaux ou de tessons de bouteille.
« Le Trocadéro est devenu un point de fixation de la délinquance. C’est un peu le nouveau Barbès. Il y a beaucoup de vols à l’arraché et de vols avec violences », constate auprès du quotidien Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP).
« On ne reconnaît plus la France »
Au Figaro, les riverains et habitués du quartier confient ne plus se faire d’illusion sur l’une des places les plus iconiques de la capitale : « Je ne rentre jamais seule en passant par le bas du Trocadéro le soir ou la nuit car je ne me sens pas en sécurité », explique par exemple une jeune femme de 20 ans, qui confie « ne plus reconnaître la France ». D’autres témoignages confirment la prudence avec laquelle il faut aborder le quartier, particulièrement à la nuit tombée : « Il y a pas mal de gens bizarres qui traînent le soir, j’évite de m’y promener avec ma copine ».
Les touristes, hélas, sont moins au fait de la tournure qu’ont pris les choses à Paris. Ils constituent donc la cible prioritaire des mineurs isolés qui sévissent au Trocadéro, presque impunément. « La police interpelle mais la situation administrative des mis en cause rend les choses compliquées : certains ont plusieurs identités et des majeurs se disent mineurs. Et ceux qui bénéficient de l’excuse de minorité ne sont pas expulsables », ne peut que constater Matthieu Valet.
Lire la suite sur  Valeurs actuelles

samedi 4 juin 2022

C'est lui qui le dis



"Saint-Denis a tous les atouts pour incarner ce qui doit être un rêve européen"

Jack Lang (82 ans) ancien ministre de la Culture et de l'Education nationale dans divers gouvernements socialistes et président de l'Institut du monde arabe depuis 2015.

L'ancien ministre de François Mitterrand souhaite ardemment que Saint-Denis puisse devenir la « capitale européenne de la culture » en 2028 , rapporte le quotidien  Le Parisien.

jeudi 2 juin 2022

Le déni des faits, au cœur du Mal français



Que vaut la parole de l’État ? Elle devrait être d’or ; elle est de plomb. Elle assène, accuse, falsifie. Elle devient semblable aux propagandes des régimes épuisés  : ne sachant plus convaincre de leur utilité, leurs dirigeants ne survivent que grâce au trucage, au déni des faits, à la désignation de faux coupables. C’est cette pente qui s’observe en France quand le pouvoir, incapable de maîtriser l’élémentaire mission de sécurité publique, en vient à tordre des évidences pour dissimuler ses carences. Samedi, les violences autour du Stade de France (Seine-Saint-Denis), à l’occasion de la finale de football de Ligue des champions, ont été largement le fait de jeunes bandits et de détrousseurs des cités voisines. Ils s’en sont pris aux supporteurs britanniques et espagnols venus pour le match Liverpool-Real Madrid. Or le récit officiel s’entête à taire cette réalité.

Gérald Darmanin, auditionné par le Sénat mercredi, n’a pas corrigé ses accusations du samedi : elles désignaient « des milliers de “supporteurs” britanniques sans billet, ou avec de faux billets », coupables selon le ministre de l’Intérieur d’avoir « forcé les entrées et, parfois, violenté les stadiers ». Pourtant, très vite, cette version hâtive avait été contredite par les images, les témoignages, les profils des interpellés. Matthieu Valet assurait dès dimanche au Figaro, en tant que représentant du syndicat indépendant des commissaires de police, parlant de fauteurs de violences : « Il s’agit de voyous des cités voisines qui procèdent à de la délinquance de proximité. » La presse internationale (400 millions de téléspectateurs) confirmait cette version. Cependant, ni Darmanin ni la nouvelle ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, ne veulent admettre la responsabilité essentielle des racailles dans ce chaos. Accepter l’omerta ?

Se méfier des serments grandiloquents : ils font briller les mots pour éviter les actes. Tout juste nommée premier ministre, Élisabeth Borne avait pris l’engagement « de ne pas mentir ». Or c’est dans un mensonge d’État que s’enferment le ministre de l’Intérieur et celle des Sports, contre toute raison.

Par Ivan Rioufol le 2 juin 2022