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samedi 2 juillet 2022

Les députés RN, nouveaux parias ? / Impôts, inflation ; mais où donc va notre argent ?, André Bercoff sur Sud Radio le 30 juin 2022

 

Avec sa vidéo sur le G7 Emmanuel Macron agace les réseaux sociaux



Dans une vidéo réalisée pour promouvoir son au G7, qui s’est tenu du 26 au 28 juin en Bavière, Emmanuel Macron se met en scène et fait réagir sur les réseaux sociaux.

«Comment ça va en Inde ?», «Il faut que l’on arrive à limiter l’inflation», ou encore «nous, nous continuerons de sanctionner la Russie» sont les phrases prononcées par Emmanuel Macron dans une vidéo intitulée «G7 uni pour agir». La vidéo, d’environ trois minutes, met en scène le Président de la République lors du G7, provoquant ainsi des moqueries chez les internautes.

Parmi les réactions, on peut lire sur Twitter : «Le mec c'est devenu une télé réalité», «Ptdr macron va bientôt nous sortir un son pour cette été !», «Y'en a marre des mises en scène » et «La RÉPUBLIQUE tiktok».

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Guerre en Ukraine et pétrole

Pour rappel, ce G7 devait notamment montrer que les chefs d’Etat occidentaux étaient unis contre Moscou. Les alliés ont promis de fournir un soutien financier, humanitaire, militaire et diplomatique et de rester aux côtés de l’Ukraine. L’aide financière débloquée pour ce pays en 2022 atteint désormais 29,5 milliards de dollars. Kiev devrait aussi recevoir de nouveaux armements, notamment des missiles antiaériens américains sophistiqués.

L’inflation et notamment la hausse du prix du pétrole a également été abordée. Ainsi, les pays présents prévoient également de «travailler» à un plafonnement du prix du pétrole russe et d’imposer une interdiction de l’importation d’or russe. Pour contrôler le prix de l’or noir vendu par la Russie, les sept pays «envisagent une série d’approches», y compris «une éventuelle interdiction de tous les services qui permettent le transport maritime du pétrole brut et des produits pétroliers russes», à moins que le pétrole ne soit acheté en dessous du plafond qui serait fixé.

Le 2 juillet 2O22

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Nouvel accord commercial UE – Nouvelle-Zélande : la déroute européenne du président Macron



Communiqué de Gilles Lebreton, député RN au Parlement UE du 2 juillet 2022

Naufrage, déroute… les synonymes ne manquent pas pour résumer les 6 mois de la présidence française de l’Union européenne, qui vient enfin de se terminer. Si Monsieur Macron a perdu sur tous les plans, le volet agricole illustre à lui seul l’échec absolu de son gouvernement.

En la matière, les promesses non tenues ne manquent pas. Les clauses miroirs des accords commerciaux, annoncées comme « grande cause » de cette présidence, sont au point mort. Le Plan stratégique national français, sévèrement retoqué par Bruxelles, devra se plier à des exigences environnementales insensées. Les dossiers majeurs, comme la révision des Indications géographiques, ont été oubliés. Pire encore, les accords de libre-échange ont été officiellement relancés.

Sur ce dernier élément, il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que le scénario tant redouté se réalise : la Commission européenne, avec la complicité évidente de la présidence française, vient de conclure, le 30 juin 2022, l’accord commercial avec la Nouvelle-Zélande. Parmi les engagements supplémentaires concédés par l’Union, pas moins de 38 000 tonnes de viande ovine, 10 000 tonnes de viande bovine, 15 000 tonnes de beurre et 25 000 tonnes de fromage néozélandais, produits selon des normes environnementales et sanitaires bien inférieures aux nôtres, seront déversées sur notre marché.

Cette décision incompréhensible est la preuve de la duplicité de l’UE en matière agricole. En pleine mise en place des différents plans environnementaux, la Commission nous explique que produire plus vert, c’est produire ailleurs. Ce raisonnement affligeant est un coup de couteau dans le dos de nos éleveurs, dont les conditions de travail et de revenus indignes devraient pourtant nous inciter à changer nos politiques. Ils se retrouvent aujourd’hui condamnés par les intérêts économiques d’une Union pétrie de contradictions.

Le président Macron a donc une lourde responsabilité dans cette sombre affaire. A-t-il seulement pensé à nos éleveurs bovins et ovins ? A-t-il pensé à la « souveraineté » alimentaire que ses troupes nous vendent à l’envi à chaque sortie médiatique ? Non, car ce président hors-sol n’est qu’un pion dans le grand jeu fédéraliste et libre-échangiste européen. S’il n’avait pas encore compris le sens du vote des Français aux élections législatives, comptez sur les députés nationaux et européens du RN pour le lui rappeler !

RN

lundi 27 juin 2022

Le Green Deal européen menace nos ports en Méditerranée




Après un refus initial lors de la première plénière de juin (attribuable, notamment, au vote « contre » de vos députés RN), le Parlement européen a finalement adopté en séance de rattrapage des textes majeurs du paquet climat « Fit for 55 », dont l’objectif est censé viser, à terme, la neutralité carbone du continent européen. Dans les mesures adoptées se trouve la création de quotas d’échange carbone pour le transport maritime, qui met en danger la compétitivité de nos ports d’armateurs.

Concrètement, cela signifie que les émissions de gaz à effet de serre du secteur maritime – jusqu’alors exonéré, contrairement aux grandes industries – vont désormais être intégrées dans le marché du carbone de l’Union européenne. Les armateurs se verront ainsi contraints d’acheter des permis carbone de l’Union européenne pour couvrir les émissions provenant d’échanges intra-européens, mais aussi de transports internationaux commençant ou se terminant dans un port de l’UE.

Inévitablement, il se crée alors un risque d’évitement de la part des armateurs désireux de ne pas être inclus dans ce système, qui choisiront alors de transiter vers des pays non membres de l’UE. C’est ainsi que les ports de Marseille et de Sète par exemple, déjà fragilisés par les années Covid, verront diminuer leur fréquentation au profit des installations des pays de la rive sud de la Méditerranée.

Au lieu de se servir du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières comme d’un outil protectionniste, Bruxelles décide comme à l’accoutumée d’en faire un instrument anti-compétitif et punitif… qui se retourne contre nous, comme chaque fois.

Les élus français du groupe Identité et Démocratie condamnent l’impact inéluctablement négatif du Paquet climat européen sur nos ports les plus importants. Ils soulignent également que le Green Deal n’évitera pas les fuites d’émission de carbone aux marges de l’Europe.

Accélérer la décarbonation à l’heure où les États européens doivent renforcer leur indépendance est une option périlleuse. C’est le choix de la relocalisation des activités productives dans nos pays qui doit être privilégié car il répondra aussi bien aux impératifs écologiques que stratégiques.

Communiqué de France Jamet, Député RN au Parlement UE du 27 juin 2022

RN


mardi 21 juin 2022

Faute de gaz russe, l’Europe brûle plus de charbon



Après l’Allemagne qui a annoncé un recours accru au charbon pour compenser les baisses de livraisons de gaz russe, c’est au tour des Pays-Bas de faire une pause dans leur trajectoire de sortie du combustible fossile le plus polluant.

Le ministre néerlandais de l’Énergie et de l’Environnement, Rob Jetten, a annoncé lundi que son gouvernement avait «décidé de lever immédiatement les restrictions de production pour les centrales électriques au charbon de 2022 à 2024». Cela signifie, a-t-il précisé, que «les centrales peuvent à nouveau fonctionner à pleine capacité au lieu du maximum de 35 %». Les Pays-Bas étaient parvenus à réduire la part du charbon comme source de production de l’électricité de 40 %, en 2015, à 10 % en 2020, selon l’Agence internationale de l’énergie.

Dimanche, c’est l’Allemagne qui a annoncé un retour au charbon pour faire tourner ses centrales. Son ministère de l’Économie et du Climat assure qu’il maintient son objectif d’abandonner totalement le charbon en 2030. Cette échéance figure parmi les points clés du contrat de coalition négocié l’an dernier entre le social-démocrate Olaf Scholz et ses partenaires libéraux et écologistes. Le géant russe Gazprom a réduit ses livraisons de gaz à l’Allemagne la semaine dernière, invoquant des raisons techniques, juste au moment où le chancelier Scholz se rendait à Kiev.

Par Fabrice Nodé-Langlois le 20 juin 2022

Lire la suite sur Le Figaro

mercredi 15 juin 2022

Quand le Parlement européen devient fou


Le Parlement européen vient de voter l’interdiction de commercialiser toute voiture thermique (essence) à partir de 2035. Ce n’est pas dans si longtemps: 12 ans. La voiture à essence est l’un des fondements de la civilisation moderne, l’outil de nos déplacements professionnels ou personnels. Elle est une clé de notre liberté. Le véhicule électrique est beaucoup plus couteux et d’utilisation complexe (question des bornes). La production des voitures à essence représente des millions d’emplois qui font vivre les familles. La reconversion de toute l’industrie automobile européenne dans un délai de 12 ans semble parfaitement utopique. 

Ce vote imposant une date couperet est monstrueux de stupidité à trois égards: la production d’électricité (hors nucléaire, lui aussi banni) suppose des gigantesques émissions de carbone encore plus polluantes; l’Europe est seule à s’imposer un tel fardeau contrairement à la Chine, l’Inde, l’Amérique et l’Afrique, dès lors, ses réductions d’émission de CO2 (500 millions d’habitants sur 8 milliards) seront une goutte d’eau dans l’océan; le coût d’un véhicule électrique est bien supérieur et les pays du Sud ne seront pas équipés de bornes électriques, d’où une fantastique perte de compétitivité… Il s’explique par le terrorisme intellectuel mâtiné de masochisme et de haine de soi: s’imposer de futures souffrances par pénitence, même si cela ne sert à rien. 

Tant de bêtise et de jubilation à se faire du mal est confondant… Et grand silence universel sur une telle aberration!

Par Maxime Tandonnet le 11 juin 2022

samedi 28 mai 2022

La ré-industrialisation sera rurale ou ne sera pas



C’est un antagonisme évident aux yeux de tous. Industrie et  s’opposent comme l’eau et le feu, comme deux mondes, comme deux époques révolues. Dans l’inconscient collectif, c’est l’usine qui poussa le « paysan français » à déserter sa campagne pour rejoindre la ville et changer la nature de son travail. Alors oui, le progrès technique et les ruptures technologiques ont considérablement augmenté les rendements, sans parler des changements de consommation qui ont poussé les paysans vers les villes usines, mais Franklin Mendels avait théorisé ce qu’il est communément admis d’appeler la « proto-industrialisation ». 

Ce phénomène, initié dès le XVIIIe siècle, avant la révolution industrielle, est l’apparition d’une production industrielle complémentaire de l’activité agricole dans laquelle les familles paysannes trouvèrent de nouvelles ressources. On voit éclore à cette période des ateliers ruraux utilisant des ressources naturelles de proximité (laine, bois, lait..), rapidement compétitifs du fait des coûts de transport faibles et à la main-d’œuvre accessible et travailleuse. On peut même remonter jusqu’au XVIIsiècle avec l’implantation des manufactures pour la fabrication des produits de haut rapport, destinés au pouvoir royal et à l’exportation. Celles-ci étaient presque toujours implantées dans les espaces ruraux pour des questions évidentes de logistique, de place et surtout d’accès simplifié aux ressources. Un localisme et des circuits courts, des concepts tellement d’actualité.

Mais une question demeure ? Que reste-t-il de l’industrie française ? Selon l’INSEE, l’industrie représente 13,5 % du PIB pour 12 % des emplois. Elle représentait un tiers du PIB en 1950. La chute est vertigineuse et indiscutable.

Pour reconstruire, il faut déconstruire la  menée depuis quarante ans en favorisant en premier lieu l’environnement fiscal. Cette fiscalité étouffante qui est portée sur les impôts de production aggrave la compétitivité de nos industries. Il est encore nécessaire de diminuer cet impôt de 30 milliards pour atteindre un niveau acceptable de prélèvements sur la production et, donc, la valeur ajoutée des entreprises. Il faut ensuite réorienter géographiquement ces entreprises par une fiscalité attractive dans les zones rurales désindustrialisées et proches des centres-bourgs, en mettant en place des zones franches. Pour pousser les entrepreneurs à s’installer dans ces zones, nous devons simplifier les démarches administratives, et surtout en abaissant (au taux réduit de 15 %) les impôts sur les sociétés pour dégager des bénéfices.

Autre levier essentiel de la réindustrialisation, la commande publique devra être le moyen d’orienter les fonds de l’État vers la production française, locale en premier lieu. La préférence nationale devra s’appliquer pour les marchés publics. En achetant français, on favorise la production française, CQFD.

L’État devra retrouver sa vocation colbertiste en créant une stratégie par filière : aéronautique, portuaire, métallurgie, automobile, électronucléaire... en adaptant les contraintes législatives, environnementales, sociales à ces différentes activités stratégiques.

Enfin, il sera nécessaire de réenraciner ces entreprises dans les zones rurales en mettant fin aux droits de succession complètement fous qui poussent les industriels à vendre aux fonds américains ou chinois nos savoir-faire parfois ancestraux. La PME industrielle familiale est l’idéal économique que nous devons viser.

Par Clément Galante, Président des jeunes du CNIP le 28 mai 2022

vendredi 22 avril 2022

La France va livrer des canons Caesar aux forces ukrainiennes, selon Ouest-France



Dans un entretien exclusif à Ouest-France, Emmanuel Macron a révélé que des canons Caesar allaient être envoyés aux forces ukrainiennes, dont 40 artilleurs vont être formés en France.

chacun prend ses responsabilités avec ses équilibres politiques, et je ne m’immisce pas dans la vie politique des uns et des autres. Nous sommes très coordonnés. J’ai parlé avant-hier au Chancelier Scholz sur ce sujet. Nous livrons quand même des équipements conséquents, des Milan aux César en passant par plusieurs types d’armements. Je pense qu’il faut continuer sur ce chemin. Avec toujours une ligne rouge, qui est de ne pas entrer dans la cobelligérance.

Comme le rappelle Ouest-France, « le Caesar français est un camion tout-terrain équipé d’un canon de 155 mm, capable de frapper une cible à 40 km avec une excellente précision. Il est fabriqué par Nexter et a été exporté dans sept pays dont l’Arabie saoudite, le Danemark et la République tchèque. »

Ouest France

Le 22 avril 2022