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jeudi 8 décembre 2022

Retrait du texte sur la réintégration des soignants non vaccinés : la France Insoumise fera toujours passer ses intérêts politiciens avant l'intérêt général



Communiqué du RN du 7 décembre 2022

Scandalisé par l’obstruction parlementaire menée par le gouvernement sur le texte de Caroline Fiat sur la réintégration des soignants suspendus, le groupe Rassemblement National avait fait le choix de reprendre ce texte pour que la fin de la discussion se tienne durant sa journée réservée.

En abandonnant ce texte, La France Insoumise révèle son absence totale de considération pour la défense de l’intérêt général.

Les soignants suspendus, en particulier ceux d’outre-mer qui font cruellement défaut à nos compatriotes ultramarins, apprécieront le sectarisme de La France Insoumise.

Le texte de réintégration des soignants suspendus aurait pu faire l’objet d’un vote positif d’une majorité de députés en janvier prochain. Mais, La France Insoumise préfère sacrifier les soignants en retirant son texte plutôt que de le voir discuté à l’occasion de la journée parlementaire réservée au groupe RN. 

Contrairement à leurs dires, les 59 amendements restant auraient pu être discutés rapidement et le texte voté. Cette basse reddition politicienne en dit long.

Comme au second tour de la présidentielle, La France Insoumise se révèle l’allié objectif d’Emmanuel Macron. Macronistes et Insoumis empêchent donc les soignants suspendus de reprendre le chemin des hôpitaux et autres cabinets médicaux.

De son côté, le Rassemblement National continuera toujours de défendre l’intérêt général avant les intérêts partisans : les Français le méritent, les Français l’attendent.

RN

Elisabeth Lévy : "LFI ne fait pas de la politique, mais de la démonologie"? Sud Radio le 8 décembre 2022

 

mardi 22 novembre 2022

Propositions de constitutionnalisation de l'IVG par LFI et Renaissance : l'enfer est pavé de bonnes intentions

 


Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale du 22 novembre 2022

Les propositions de modification de la Constitution proposées par la France Insoumise ou par les macronistes de Renaissance pour inscrire un droit à l’avortement dans la Constitution viennent clairement rompre l’équilibre qui existait sur cette question.

Bien qu’opposée à l’allongement du délai pour recourir à une IVG à 14 semaines tel que voté il y a quelques mois, Marine Le Pen considère qu’il faut préserver l’équilibre actuel et non graver dans notre texte suprême une disposition qui aboutirait à une augmentation voire à une disparition des délais et qui pourrait également remettre en cause la clause de conscience existant pour le personnel médical.

Ainsi Marine Le Pen propose de monter au niveau constitutionnel les dispositions actuelles sur l’avortement inscrites dans le code de santé publique.

Ces dispositions ne seraient plus modifiables, dans un sens ou un autre, que par une réforme constitutionnelle, qui devra, pour Marine Le Pen, passer par un référendum.

À l’heure où les Français sont touchés par de multiples crises et au moment où toutes les forces politiques devraient être focalisées sur la recherche de solutions pour améliorer le quotidien de nos compatriotes, il apparaît tout à fait décalé d’ouvrir un débat qui, s’il existe aux États-Unis, n’existe pas en France, aucune force politique n’envisageant de remettre en cause l’accès à l’IVG.

En outre, une jurisprudence de 2001 avait déjà considéré l’accès à l’IVG comme constitutionnel.

RN

lundi 21 novembre 2022

Après avoir rendu son logement social, Danielle Simonnet a trouvé un nouveau combat : les livreurs clandestins



La photo est belle, et elle l'arbore sur son compte Twitter : une tache blonde, un bout d'écharpe tricolore au milieu d'une marée humaine de livreurs de pizzas tous noirs ou presque. Ou encore celle-ci : toujours la chevelure, l'écharpe et la députée  haranguant ce même peuple de la diversité. Danielle Simonnet en réincarnation de Martin Luther King et Jean Jaurès en même temps. C'était donc samedi, à Paris, place de la Bastille - comme il se doit -, que la députée LFI de Paris était venue soutenir la manifestation de centaines (400, dit France Bleu) de livreurs Uber Eats.

C'est la quatrième manifestation en quelques semaines et, en pleine séquence , elle est bienvenue pour les esprits lents qui ne jurent que par Cédric Herrou et peinent à comprendre à quelle chaîne appartient ce maillon. En effet, de l' à Uber Eats, il n'y a qu'un pas, qu'ont d'ailleurs allègrement franchi les dizaines d'échappés du centre de Giens, il y a quelques jours. Danielle Simonnet a donc bien raison de mettre toute sa petite notoriété, acquise grâce à ses vingt ans de logement social de la mairie de Paris, sur ce scandale des livreurs de pizzas clandestins.

Ils seraient donc 2.000 à avoir vu leur compte Uber suspendu, ces dernières semaines : tout d'un coup, cette grande entreprise philanthrope a constaté qu'il manquait quelques pièces justificatives dans ces dossiers. Ce qui ne posait aucun problème au temps béni du Covid. L'un de ces livreurs, qui manifestait à Rennes, il y a quelques semaines, explique très bien la chose : « Au départ, lorsque les livreurs s’inscrivaient sur des plates-formes Uber Eats ou Deliveroo, ils n’avaient pas besoin de justifier de leur titre de séjour ou d’une pièce d’identité. Alors, ils se sont inscrits, et aujourd’hui, ils se retrouvent déconnectés parce qu’ils n’ont pas de titres de séjour. ».

Voilà, il suffirait juste de remettre un peu d'ordre, comme quand on vous redemande pour la quinzième fois vos pièces d'identité, livret de famille, attestations de ceci ou de cela pour être recruté ou simplement postuler à un emploi. Le droit commun, quoi.

Danielle Simonnet aurait pu demander des comptes à l'entreprise et au ministre du Travail pour mettre un terme à ces situations administratives d'embauches abusives qui n'auraient pas lieu d'être dans un État de droit, comme on dit. C'est ce que préconise, plus logique et jaurésien que Danielle Simonnet, Jean-Yves Le Gallou :

Danielle Simonnet, elle, préfère la pente facile des régularisations. Aucune originalité ni aucun courage : c'est justement ce que s'apprête à faire le gouvernement au détour de sa loi Immigration. Vous savez : l'histoire des « métiers en tension » de Darmanin ? Avec la magistrale caution de Véran parlant de son ami restaurateur à Grenoble peinant à recruter (le bel alibi économique dans lequel communient LFI et macronisme), une énième régularisation devrait permettre à Danielle Simonnet de se trouver un autre cheval de bataille. Ou le même dans deux, trois ans, quand on nous rejouera la même comédie avec les passagers des Aquarius.

L'un de ces livreurs confiait à France Bleu son optimisme sur l'issue de leur mouvement. Vous savez quoi ? Moi aussi, je commence enfin à devenir optimiste, grâce à cette potion Giens-Simonnet. Et avec, bien sûr, une pincée de Meloni, de Fournas et de Zemmour.

Par Frédéric Sirgant le 20 novembre 2022

Boulevard Voltaire

jeudi 17 novembre 2022

Louis Boyard, faux rebelle, vrai bouffon


Le député insoumis Louis Boyard était jeudi soir l’invité de Cyril Hanouna. L’altercation entre le jeune parlementaire et l’animateur a suscité l’une de ces controverses dont le ventre de la médiasphère ne manque jamais de se repaitre. Si l’incident traduit la dégradation continue d’un débat public affamé de clashs et d’esclandres, il est tout aussi instructif sur ce qu’il dit des pratiques de la radicalité gauchiste, laquelle trouve dans le jeune Boyard l’une des illustrations les plus triviales de son absence d’inhibitions et de sa saturation idéologique.

L’insoumission marketée de LFI a ceci de profondément factice intellectuellement qu’elle joue sur tous les tableaux en se prétendant l’expression d’une morale dont elle s’affranchit par ailleurs

Par Arnaud Benedetti le 14 novembre 2022

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mercredi 16 novembre 2022

Méchant crêpage de chignons à gauche



Visiblement, la question n’est pas de savoir si mais quand la Nupes explosera. On savait depuis le début que le coup de génie de Mélenchon relevait en fait du syndic de faillite, pour d’une part camoufler la perte de vitesse de la gauche française, d’autre part pour consacrer l’ascendant de la  insoumise sur les socialistes et les écologistes d’EELV. Pour l’heure, en attendant de voler en éclats tout court, la belle alliance Nupes, vole en éclats de voix.

Tout part d’une tribune publiée le 1er octobre dernier (et déjà oubliée) dans le JDD, signée par 150 élus socialistes,  en vue du prochain congrès du parti à la rose qui se tiendra du 27 au 29 janvier 2023, à Marseille. Une tribune signée par le maire de Rouen ou encore Lamia El Aaraje, conseillère de Paris, proche d’Anne Hidalgo, et Claire Fita, vice-présidente de la région Occitanie, proche de Carole Delga. De proche en proche… Ces élus, anti-Nupes, en appelent à une « troisième voie » entre la ligne Faure pro-Nupes et celle d’Hélène Geoffroy, inconnue au bataillon des Français moyens, maire de Vaulx-en-Velin, et candidate au poste de Premier secrétaire face à Faure à qui elle reproche sa  d’« effacement du PS ». Donc, entre Faure et Geoffroy, une troisième voie serait possible.

Jusque-là, on était dans des disputes intestines, voire intestinales, au sein d’un PS devenu crépusculaire et groupusculaire. Quelque chose qui n’intéresse personne, sauf quelques spécialistes ou passionnés qu’on s’arrache dans les dîners du mercredi soir. Quand l’affaire prend un tour plus amusant.

Invité sur le plateau de Public Sénat, le très charismatique  est interrogé, ce 15 novembre, sur cette troisième voie. Réponse réaliste de celui qui a tout compris des questions de rapports de forces : « Je ne comprends pas cette ligne. Qui peut sérieusement penser qu’un parti de gauche peut s’imposer seul ? Même Mélenchon, avec 22 %, n’a pas réussi à accéder au second tour. Avec nos 1,5 %, nous aurions été bien en peine ». Et là, un petit camarade socialiste se tenait en embuscade. En l’occurrence, le sénateur de  David Assouline, proche d'Hidalgo : « On va continuer à te l’expliquer cher Olivier. Cet accord électoral ne peut pas devenir le cadre  et stratégique pour que la gauche redevienne majoritaire dans le pays. Il faut engager les Refondations, populaires mais jamais populistes, nécessaires pour unir toute la gauche ». Apparemment, ils lui ont déjà expliqué, à Olivier, mais il n’aurait donc pas tout compris…

Mais la polémique, qui aurait pu rester interne au PS et donc n’intéresser personne ou tout du moins pas grand monde, prend alors un nouveau tournant, lorsque l’actrice Sophie de La Rochefoucauld, bien connue des fans de Plus Belle la Vie, suppléante et attachée parlementaire de Sophia Chikirou, député de la 6e circonscription de Paris, proche de Jean-Luc Mélenchon (encore une proche !), entre dans la danse : « Fermez la Assouline. Vous osez donner des leçons de  avec vos 2% La gauche ne se refondera pas avec vous qui êtes de droite ». 

Une sorte de mix entre le « Taisez-vous Elkabbach » de Georges Marchais et une maxime de l’ancêtre de l’Insoumise du Bottin mondain (« Le silence est le parti le plus sûr de celui qui se défie de soi-même »). C’est alors que la sénatrice socialiste de Paris, Marie-Pierre de La Gontrie, proche d’Anne Hidalgo (on pourra appeler cette polémique picrocholine la « guerre des proches »), rappelle, malgré sa noblesse moins ancienne, la haute et puissante dame de La Rochefoucauld à ses devoirs et à la bienséance d’une presque duchesse à tabouret : « Ressaisissez vous : Vous êtes suppléante de députée LFI et son attachée parlementaire et parlez à un sénateur comme Hanouna au député Boyard ? » 

On se régale. Cette mauvaise langue de Saint-Simon aurait fait son miel de tout cela.

Par Georges Michel le 16 novembre 2022

Boulevard Voltaire

lundi 14 novembre 2022

13 novembre : Sandrine Rousseau et le « terrorisme islamique »

 


Il s'agit d'une nouvelle interprétation de la belle figure imposée, souvent interprétée à gauche : celle de l'arroseur arrosé. « Ils sont prêts à bondir au moindre mot suspect/Et partent en délire dès qu'il est prononcé », chante Jean-Pax Méfret à propos du camp du Bien dans « Pas politiquement correct ». Eh bien, cette fois encore, « ils » n'ont pas déçu. Le problème, c'est que, de temps en temps, dans ces tirs de saturation citoyens et responsables, qui mitraillent si fort qu'ils n'ont pas toujours le temps de viser, il y a des fratricides. Et cette fois, c'est sur la plus improbable des victimes que cette pluie de haine en ligne s'est abattue : Sandrine Rousseau. Incroyable mais vrai.

Il faut dire que la pasionaria de la gauche radicale a fait la gaffe de trop, a commis le péché suprême, lors des commémorations du 13 novembre. On sait que l'hommage aux victimes est un passage obligé mais, comme en de nombreuses autres occasions, il y a l'art et la manière. Et Sandrine, la pauvre, a tweeté ceci : « Il y a 7 ans, le  islamique touchait la France en son cœur culturel, festif et sportif. » Patatras ! « Le  islamique. » Et puis quoi, encore. Deux heures plus tard, l'écologiste a corrigé « islamique » en « islamiste », mais c'était trop tard. Une avalanche de commentaires d'électeurs de la NUPES a déferlé sur Sandrine. Parce que, bon, les gens qui tuent au nom d'Allah n'ont pas de motivations islamiques, mais ils ont des convictions islamistes. T'as compris, Sandrine ? Ça n'a rien à voir.

Parmi les twittos qui couvrent d'injures la brave députée écolo, on trouve assez peu de membres du patriarcat oppressif, censément responsable de tous les maux et habité, jusque dans les tréfonds de son ADN, par des pulsions de violence. Non, apparemment, ce sont plutôt des électeurs de la NUPES, d'habitude pleins de bienveillance, qui accusent  d'avoir rejoint Zemmour, d'être devenue islamophobe, de tenir des propos « dangereux » (on se demande bien pour qui)... « Ne me fais pas regretter mon vote », dit cette utilisatrice de Twitter, dont le nom de profil est en arabe et qui arbore un drapeau palestinien. « Tu reprends la rhétorique de l'extrême droite national-sioniste », dit un certain Israfil, en hommage à l'archange de l'islam qui soufflera dans sa trompette pour annoncer le jour du Jugement. Curieux, cette convergence des pseudos...

Sur le fond, comment peut-on être assez aveugle et assez pointilleux à la fois pour considérer qu'il y a un  islamiste, mais pas de terrorisme islamique ? Ceux qui considèrent que cet amalgame fait du mal aux musulmans prennent, il me semble, le problème à l'envers : c'est justement parce qu'il y a un problème de terrorisme pratiqué par des individus se réclamant de l'islam que les musulmans qui le désapprouvent doivent se rendre plus visibles et marquer leur solidarité avec les démocraties occidentales dont ils sont les citoyens. Sandrine Rousseau, en vérité, n'a pas commis de faute de français... pour une fois. On se souvient de sa récente sortie « Nous avons la gorge qui grattions, les yeux qui brûlions » qui rappelait les riches heures des valets dans les comédies de Molière. Cette fois, elle a été grammaticalement correcte. À défaut de l'être politiquement.

Par Arnaud Florac le 14 novembre 2022

Boulevard Voltaire

lundi 7 novembre 2022

Affaire Fournas : les Français pas dupes de la NUPES !



L’Assemblée nationale vient d’être le théâtre d’une formidable manipulation stalinienne contre Grégoire de Fournas et le Rassemblement National. Rappelons brièvement les faits. Le député LFI Carlos Martens Bilongo expose sur un ton calme la situation du navire Ocean Viking de l’association SOS Méditerranée, qui a l’habitude de croiser aux limites des eaux territoriales de Libye pour aller recueillir des embarcations de migrants illégaux. Il reprend les arguments émotionnels habituels sur la situation de détresse des pauvres gens et la nécessité de les recevoir dans les ports européens. Chacun sait que ces actions font, depuis des années, le jeu des passeurs et ne sont pas sans arrière-pensées. Alors que M. Martens Bilongo évoquait la détérioration des conditions météorologiques rencontrées par le navire, le député RN Grégoire de Fournas s’exclame : « Qu’il retourne en Afrique » (compte rendu de l’Assemblée nationale). Son adversaire ne s’en émeut pas le moins du monde et se borne à dire : « Pas du tout. » À l’évidence, il ne se sent pas visé car, en effet, il ne l’était pas.

Immédiatement, certains dans le groupe LFI voient le parti à tirer de cette interpellation, mentent de façon éhontée en affirmant que leur collègue était victime d’une odieuse agression verbale raciste, ce que démentent à la fois le compte rendu et les témoignages des huissiers. Mais la machine médiatico-politique s’emballe sur ce mensonge qui fait le tour de la planète. Certes, l’interpellation ne faisait pas dans la nuance et ne répondait pas à la complexité du problème des flux migratoires ininterrompus de l’Afrique vers l’Europe, question sur laquelle l’Union européenne a démontré son impuissance et la convention de Dublin son caractère inadapté. Mais il ne s’agissait que d’un débat à l’Assemblée nationale, pas d’une conférence internationale sur la question. 

La conclusion est connue, le bureau de l’Assemblée a prononcé la sanction la plus lourde alors qu’elle ait pu trouver sous prétexte d'une « manifestation troublant l’ordre ou qui provoque une scène tumultueuse » sans retenir la mise en cause personnelle d’un député. Ce qui valide bien la défense de M. de Fournas. Décision aussi illogique qu’injuste, mais il est vrai que nous sommes dans le droit fil d’un procès stalinien et non dans la recherche de la vérité.

Une fois encore, l’extrême gauche et la gauche ont fait preuve de leur insupportable prétention à incarner la vertu. Dangereuse prétention. Robespierre ne glorifiait-il pas « la terreur sans laquelle la vertu est impuissante » (discours à la Convention du 5 février 1794). Et nous sommes bien dans une logique d’intimidation et de mensonge de nature totalitaire. Cette gauche, ce « camp du progrès », qui se prétend l’incarnation du bien est d’une insondable indécence, elle qui, historiquement, a soutenu, été complice ou a encensé des régimes parmi les plus criminels de l’Histoire humaine : la terreur jacobine, la terreur bolchevique, Pol Pot, Mao, Castro, Hô Chi Minh, et qui ne s’émeut guère de la permanence des régimes communistes totalitaires en Chine, en Corée du Nord, au Vietnam, au Laos ou à Cuba. 

Faut-il leur rappeler le génocide vendéen, les décrets de terreur rouge de Lénine, les crimes de l’Armée rouge de Trotski, le Goulag, la dékoulakisation, Katyń, les purges de Staline, pourtant adulé en son temps, l’écrasement dans le sang de la révolté hongroise, le génocide des Khmers rouges (Le Monde, égal à lui-même, avait titré « la ville est libérée », le 17 avril 1975, quand Pol Pot avait conquis Phnom Penh), les boat people vietnamiens ou cubains. Leurs drapeaux rouges sont aussi imbibés de sang que les drapeaux rouges frappés de la croix gammée et les deux totalitarismes frères ennemis concourent dans le crime de masse. En matière de respect de la personne humaine, cette gauche française néo-marxiste léniniste qui, à l’image de Mélenchon, aime à se réclamer de Robespierre, tyran totalitaire « made in France », criminel contre l’humanité et génocidaire (Jacques Villemain, Génocide en Vendée, 2020), ne devrait que se taire.

Si cette gauche est indécente, la « Macronie », elle, est écœurante de suivisme et de mauvaise foi. Sans la moindre retenue, elle a fait sienne l’interprétation mensongère de LFI. Le RN est la seule opposition sérieuse à notre pathétique président de la République, tous les moyens sont donc bons pour le diaboliser, y compris une phrase sortie de son contexte et déformée, car la vérité importe peu : « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. »

Les LR, comme à leur habitude, ont été affligeants de lâcheté et se sont montrés pour ce qu’ils sont, les supplétifs de la majorité relative de Macron. À la vérité, seuls Nadine Morano, François-Xavier Bellamy et Bruno Retailleau ont sauvé ce qui reste d’honneur à cette formation.

Cette misérable palinodie démontre une fois encore les complicités « naturelles » qui lient les membres de l’oligarchie médiatique et politique pour maintenir un système qui gouverne mal et croit encore se défendre bien. Tout cela n’aura qu’un temps. Comme disait Abraham Lincoln : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. » 

Le Rassemblement National vient d’élire Jordan Bardella à sa tête. Il pourrait bien donner du fil à retordre à « l’establishment ».

Par Stéphane Buffetaut, vice-président du CNIP le 6 novembre 2022

Boulevard Voltaire

samedi 5 novembre 2022

Notre “élite” est-elle seulement incompétente, ou trahit-elle ? (3)



“Gloire aux pays où l’on parle, honte aux pays où l’on se tait.” Cette phrase fut prononcée par Georges Clémenceau devant l’Assemblée. Elle prend un singulier relief aujourd’hui quand des députés trahissent l’Institution à laquelle ils appartiennent et écrivent ainsi un chapitre supplémentaire au livre déjà bien long du naufrage de la Ve République, organisé systématiquement par des flibustiers de la démocratie et les pilleurs d’épaves de la France. Le député De Fournas vient d’être condamné à la peine la plus lourde possible au sein de l’Assemblée, à savoir son exclusion pour une quinzaine des travaux parlementaires et la division de son indemnité de moitié pour une durée de deux mois. Cette sanction rarissime, la seconde seulement au cours de la Ve République, n’a aucun fondement. Elle atteint le coeur même de l’institution parlementaire puisqu’elle censure la parole d’un élu du peuple, détenteur de la fonction tribunicienne qui consiste au sein de l’hémicycle à être pleinement libre de ses propos. 

Il a le droit d’exprimer ce que le citoyen aimerait pouvoir dire sans l’oser, y compris de penser qu’une loi est mauvaise puisqu’il a le pouvoir de la changer. On comprend que l’Assemblée elle-même limite ce pouvoir puisque la Justice ne peut théoriquement juger des discours tenus dans l’enceinte du pouvoir législatif. Bien sûr, l’insulte, l’injure, la diffamation doivent y être sanctionnées suivant les modalités prévues par le règlement intérieur, mais en aucun cas l’expression d’une pensée politique conforme aux idées du groupe auquel appartient l’élu, qui sont justement celles pour lesquelles les électeurs l’ont choisi. Or, dans le cas présent, un procès d’intention idéologique a permis, grâce à la déformation grossière du sens d’une phrase, d’obtenir une condamnation qui frappe notre démocratie plus que le député visé lui-même.

Cette sanction est une infamie. D’abord, elle ne s’explique que par la mauvaise foi de ceux qui l’ont votée. Un député d’origine africaine membre de la France Insoumise, c’est-à-dire de l’extrême-gauche évoque lors d’une question d’actualité un bateau de migrants en Méditerranée qui ne peut accoster en Europe. Il s’agit  d’un navire transportant dans l’illégalité des clandestins suivant le processus habituel : une association s’intègre par idéologie dans le flux migratoire illicite en prenant en charge les passagers abandonnés volontairement au large des côtes par des passeurs. Sous couvert de mission humanitaire, elle est complice de ce trafic mené contre la volonté des Etats européens et de leurs peuples à l’instigation de groupes de pression intolérants qui polluent la démocratie dans toute l’Europe en imposant leurs priorités contre la volonté populaire grâce à une presse de connivence. Très logiquement, le député de Fournas commente à haute voix  : “Qu’il retourne en Afrique”. Il s’agit du bateau, et ce disant le membre du RN exprime le refus de tout laxisme envers l’immigration illégale, en ligne avec les idées de son groupe. Le compte-rendu est précis. Il n’a pas dit : “retourne en Afrique”, comme la triste présidente de l’Assemblée le prétend, et n’a même pas prétendu utiliser le pluriel, suivant l’alternative sémantique proposée par les casuistes de nos médias : si c’est “ils”, ce sont les migrants, si c’est “il”, ce peut être le député noir qui posait la question, et alors c’est raciste. 

Non, c’est “il”, c’est le bateau, et ce n’est pas raciste sauf pour de nombreux “représentants” du Peuple français à commencer par la Nupes et une partie de la macronie qui pensent que toute opposition à l’immigration est raciste. A LFI, c’est donc clair : singulier ou pluriel, c’est raciste, et pour noircir le trait, ils affirment que celui-ci s’adressait au collègue d’origine africaine, et non aux migrants. Cette interprétation ne résiste pas une seconde à l’audition de la séance. L’auteur confirme et clarifie immédiatement son propos tandis que la “victime” n’adhère au sens donné par ses collègues que lorsque ceux-ci l’ont convaincu de l’opportunité politique de la polémique. Que les partisans du pouvoir et plus encore les députés LR dont la lâcheté n’est, hélas, pas nouvelle, aient conforté cette manipulation, ce mensonge collectif et intéressé, est une insulte à l’Assemblée et à leur écharpe.

En effet, on pouvait croire que malgré le laisser-aller vestimentaire, comportemental et langagier de l’extrême-gauche, cette vulgarité affichée qui est une injure au Peuple qu’elle représente, il subsisterait néanmoins des vestiges de la dignité d’un statut prestigieux, un minimum de solidarité avec tous ceux qui partagent cet honneur, un reste de respect de la vérité, dès lorsqu’on la connaît. Non, il fallait au moment où le Rassemblement National élit son président, démontrer que ce parti n’était pas dédiabolisé, qu’il conservait son essence nauséabonde et sulfureuse. Pour le ramassis de la Nupes, triste survivance de 1793, il fallait se refaire une santé sur le dos d’un parti dont l’opposition était plus intelligente, fût-ce au prix d’une manipulation éhontée. Pour le marais macronien, c’était une occasion de rejeter les extrêmes. Pour LR, ce mouvement décérébré et sans épine dorsale, c’était un nouvel étalage de sa vacuité. Ces “députés” ont fait de l’Assemblée Nationale, un instrument de leurs tactiques politiciennes, ont préféré l’efficacité de la manoeuvre à la vérité. La majorité des médias a suivi en titrant toujours sur le “racisme”, en bons spécialistes de la désinformation et de la calomnie.

Il n’y a aucun racisme dans l’intervention de De Fournas, sauf à penser que toute opposition à l’immigration est raciste. Il y en a au contraire beaucoup chez ceux qui ont projeté sur autrui leur manière de penser, à savoir qu’un député français noir est un noir avant d’être député. C’est vrai que si de Fournas l’avait cru, il n’aurait sans doute pas évoqué l’Afrique, mais c’est précisément parce qu’il n’est pas raciste qu’il l’a fait. Il a le malheur de privilégier l’intérêt national, et c’est cela qui est devenu impossible sous la pression d’une idéologie dominante, minoritaire dans la population, mais majoritaire dans les médias et dans notre prétendue élite. 

Un Etat qui accorde la suprématie à une idéologie qui va jusqu’à criminaliser les opinions divergentes est plus proche d’un régime totalitaire que d’une démocratie libérale. L’antiracisme est parvenu à faire de la priorité nationale évidemment légitime un crime de la pensée, comme aurait dit Orwell, qui vise à interdire toute résistance au remplacement de population et à l’effacement de l’identité française. C’est à cette entreprise suicidaire que la majorité des députés s’est livrée, mi par idéologie, mi par calcul politicien.

Le pouvoir législatif écrasé par la personnalisation du pouvoir présidentiel, laminé par l’abus du 49-3 qui permet au président de passer outre son absence de majorité dans le pays, s’est aujourd’hui discrédité. Sans séparation des pouvoirs, la France n’est évidemment plus une démocratie digne de ce nom. La macronie l’a trahie et tuée !

Par Christian Vanneste le 5 novembre 2022

Le blog de Christian Vanneste

On décrypte "L'INCIDENT" de l'Assemblée nationale, VA + le 4 novembre 2022

vendredi 4 novembre 2022

Terrorisme intellectuel à l’Assemblée nationale !



A certains moments, on est obligé de se pincer pour se confirmer qu’on ne rêve pas.

Nous venons d’en avoir un nouvelle preuve avec la dernière bouffonnerie qu’a organisée la « représentation nationale », à l’occasion des questions au gouvernement, mercredi 2 novembre.

Un député LFI interpelle le gouvernement à propos d’un bateau de migrants, en provenance d’Afrique, en difficulté pour accoster sur nos côtes du fait d’une mauvaise météo.

Il n’a pas le temps de terminer son intervention qu’un député RN lance « qu’il retourne en Afrique ! ».

Toute personne sensée comprend qu’il s’agit du bateau… qui n’a qu’à rebrousser chemin puisqu’il ne peut accoster, et n’a donc qu’à retourner d’où il vient, l’Afrique.

Mais voilà, il se trouve que le député LFI est… noir.

Les provocateurs de la LFI voient immédiatement comment exploiter la situation et créer un incident notoire.

Ces sinistres membres de la LFI font semblant de comprendre que le « Qu’il retourne en Afrique ! » s’adresse au député « noir » et non au bateau.

C’est donc une épouvantable agression « raciste » contre un membre du parlement.

Scandale… interruption de séance, regroupement de députés face au « perchoir », émoi de l’assistance. Bref, la totale.

Aujourd’hui, le Bureau de l’Assemblée nationale va se réunir. Il est composé de 22 membres, dont 3 membres du RN. A l’ordre du jour : la sanction qu’encoure ce député RN pour sa déclaration « raciste ».

Il y a 4 sanctions possibles dans le règlement de l’Assemblée nationale : Rappel à l’ordre, rappel à l’ordre avec inscription au PV (avec perte d’une partie de l’indemnité parlementaire), la censure (avec exclusion temporaire - quinze jours maximum - de l’Assemblée nationale) et la censure avec exclusion temporaire (jusqu’à deux mois maximum).

Si le Bureau de l’Assemblée décide de proposer la sanction la plus lourde, c’est l’Assemblée en séance plénière qui doit la décider par un vote.

Tous les groupes, autres que le RN, demandent la sanction la plus lourde.

Tout le monde l’a compris ce sera donc une vote politique. En fait, pour ou contre le RN !

L’affaire est donc pliée avant même le vote. Ce sera donc certainement la sanction maximum.

Que faut-il retenir de tout cela :

  • Il est interdit de se déclarer opposé à l’immigration
  • Ce crime ayant été commis par ce député RN, il doit être impitoyablement châtié.

Manuel Bompard (LFI) a fait pour sa part une déclaration stupéfiante : « Si cela avait été un député breton, le député RN n’aurait pas dit cela »… En clair, le député LFI concerné n’est pas un député « normal ». Pour Bompard, il est avant tout un homme… noir.

C’est une déclaration clairement raciste. Normal, Bompard est englué dans la « lutte des races » chère à la LFI. Wokiste un jour, wokiste toujours !

Et personne ne trouve à redire à une pareille déclaration.

Rappelons enfin qu’il y a quelques semaines un député macroniste avait fait en séance à l’Assemblée nationale, un salut nazi.

Pour lui la sanction avait été… un simple rappel à l’ordre. Sans inscription au PV (donc sans sanction financière). Et aucun bien-pensant n’avait trouvé à y redire. L’indignation à géométrie variable !

Au final, retenez que tous les coups les plus tordus seront faits aux patriotes… qu’on se le dise.

Le 4 novembre 2022

Synthèse nationale

« Qu'il retourne en Afrique » : La France Insoumise nous mène en bateau !, Gilbert Collard (Reconquête !) le 4 novembre 2022

 

« Qu’ils retournent en Afrique » : la grande manip ?



« Dehors », ont hurlé de concert NUPES et majorité présidentielle, cet après-midi, à l’Assemblée nationale.

Alors que le député LFI Carlos Bilongo interpellait le gouvernement sur le sort des bateaux de migrants, le député RN du Médoc Grégoire de Fournas s'est manifesté depuis son siège. « Qu’ils retournent en Afrique », dit-il avoir crié. « Qu'il retourne en Afrique » ou « retourne en Afrique », prétendent avoir entendu les députés NUPES. La saillie a fait se lever dans les rangs et contraint la présidente de l’Assemblée nationale à demander une suspension de séance.

Profitant de la pause, les députés NUPES ont enchaîné les tweets rageurs. « "Retourne en Afrique" lancé par un député nazillon du RN lorsque mon collègue a fait sa question au gouvernement. DEHORS le facho qui a osé dire cette horreur ! DEHORS ! Il n’a plus rien à faire à l’Assemblée », réagit David Guiraud. « En plein Hémicycle, alors qu'il est en train de poser une question au gouvernement, voilà comment est interrompu notre collègue. La haine raciste, crasse, débridée qui s'exprime au cœur de la République », tweete, de son côté, Danièle Obono. Sandrine Rousseau, Benjamin Lucas… alliance d'opportunité, même Gérald Darmanin condamne : « Racisme d’un député à l’Assemblée nationale : du FN au RN, le nom change, mais les références hideuses et les habitudes ignobles restent. Quelle honte. »


Mais qu'en est-il, en fait ? La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a déclaré : « Nous avons du personnel qui est en charge du compte rendu, qui a des enregistrements. Nous allons pouvoir établir la matérialité des faits. » Du côté du RN, on crie au coup monté. « Mon collègue a crié "Qu’ils retournent en Afrique" en parlant des bateaux de migrants et non de notre collègue de La France insoumise », s’agace un élu du groupe RN. En tout cas, le compte rendu officiel de l’Assemblée, qui note par écrit tous les propos officiels et hors micro, est formel, rapporte LCP dans un tweet supprimé depuis (le compte rendu n’est pas encore public à l’heure où nous écrivons ces lignes) : Fournas a dit « Qu’ils retournent en Afrique ». Une phrase politiquement forte, mais à aucun moment la question des origines et de la couleur de peau de son collègue ne se pose. « L'alliance de l'extrême malhonnêteté entre La France insoumise et le gouvernement est pitoyable et ne trompera personne »s’est ému Jordan Bardella« Grégoire de Fournas a évidemment parlé des migrants transportés en bateaux par les ONG qu’évoquait notre collègue dans sa question au gouvernement. La polémique créée par nos adversaires politiques est grossière et ne trompera pas les Français »a réagi pour sa part Marine Le Pen.

Le député Carlos Bilongo et ses collègues de la NUPES maintiennent en tout cas le caractère raciste et personnel de l’intervention du député Fournas : « On m’a insulté moi et tous les citoyens français qui ont cette couleur de peau. »

Grégoire de Fournas, le principal intéressé, a réagi sur BFM TV : « Je regrette la manipulation de LFI qui cherche des incidents de débat pour ne pas parler du fond [...]. J’assume totalement que les bateaux de migrants n’ont pas à venir dans les ports européens. » Quoi qu’il en soit, il sera difficile de prouver quoi que ce soit : « il » et « ils » se prononcent identiquement. Le dernier mot appartiendra à la présidente du palais Bourbon. Cela risque d’être une affaire de bonne foi. Dans tous les cas, demander à ce que les bateaux de clandestins reviennent à leur point de départ, c'est une opinion politique (que chacun a le droit de combattre). 

Le reste, c’est de la chienlit.

Par Marc Eynaud le 3 novembre 2022

Boulevard Voltaire