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vendredi 28 octobre 2022

Une association LGBT attaque Le Robert en ligne : le mot « famille » parlait d’un père et d’une mère…



On l'a échappé belle. Sans la vigilance de l'Association des familles homoparentales (ADFH), c'était le drame. Je ne sais pas si vous mesurez bien à côté de quoi nous venons collectivement de passer : je vous invite, pour cela, à consulter le replay de BFM TV. On y apprend que Le Petit Robert en ligne proposait (on a peine à le croire) cette définition du mot « famille » : ensemble des personnes vivant sous le même toit, en particulier le père, la mère et les enfants.

Aïe aïe aïe... un papa et une maman... on commence comme ça et on termine par Hitler. C'est, en creux, ce qu'a suggéré l'ADFH, qui a envoyé le tweet suivant :


On note le clin d'œil, menace voilée et souriante de notre époque d'emojis à double sens. Manière d'établir une connivence mais aussi de signifier : « C'est peu rétrograde, si tu vois ce que je veux dire. Et tu sais ce qu'on leur fait, aux rétrogrades. » Message d'ailleurs reçu 5/5 par la directrice du dictionnaire, qui se répand en excuses : le dictionnaire papier est remis à jour régulièrement, on ne comprend pas, c'est le drame, vraiment désolé, croyez bien, sachez qu'à l'avenir, tout ce qui est en mon pouvoir, etc.

On ne va pas citer pour la millième fois Albert Camus sur le fait de mal nommer les choses. Laissons au camp d'en face les citations de terminale générale que les filles de ma génération écrivaient au Stabilo™ sur leurs cahiers de textes. Il y a une  postmoderne de ce qu'on appelle les définitions circulaires. Je vous suggère, à ce propos l'excellent documentaire américain What is a woman?, qui s'intéresse au phénomène trans. Le réalisateur pose à des « transgenres », à des activistes et à des psy progressistes la question « Qu'est-ce qu'une femme ? » L'un.e d'entre elleux, pour parler leur langage, répond « C'est quelqu'un qui se définit comme une femme ». Il embraye : « OK, mais qu'est-ce qu'une femme, du coup ? » « Erreur 404 » en face de lui. Définition circulaire, c'est-à-dire absence de définition. Ainsi, dans le cas qui nous intéresse, de la famille.

Une famille, c'est quoi, alors ? Un agrégat de gens qui se définissent comme famille. Et puis voilà. Le Petit Robert peut dormir tranquille. Au passage, l'ADFH stigmatise les familles nombreuses en faisant allusion à « un père, une mère et cinq enfants ». Pourquoi cinq ? Parce que c'est beaucoup, je suppose, et que c'est donc rétrograde. Ceux-là, les papa-maman-beaucoup de gosses, on peut s'en moquer, c'est gratos et ce n'est pas pénalement répréhensible.

L'écrivain américain d'anticipation Ray Bradbury n'aurait pas pensé à ça : il n'y a plus besoin de brûler les dictionnaires, quand on s'arrange au préalable pour qu'ils ne définissent plus rien. La famille, on peut au moins se mettre d'accord là-dessus avec nos contradicteurs, est la cellule de base de la société. Mais qu'est-ce qu'une société, quand on n'y partage même plus le sens des mots et que toute communication y devient, de fait, impossible ?

Par Arnaud Florac le 27 octobre 2022

Boulevard Voltaire

lundi 24 octobre 2022

La langue française en danger

 

Depuis la mort de Jacqueline de Romilly, est-il excessif voire injuste, de dire que l’Académie Française a négligé, sous la pression féministe, l’héritage latin de notre langue ? Au point de déclarer, contre toute logique linguistique, au cours de cette bataille homérique, mortifère, qu’est la « féminisation de notre langue », cette chose comique, que la lettre -e, octroyée, par bienveillance aux dames, devait rester lettre muette !

Je suis une des premières à avoir claironné, dans les journaux en ligne, et inlassablement, depuis cinq ans, que la lettre -e était un cheval de Troie, au moment même où certain.e.s, dont une Académicienne, se réjouissaient qu’avec le “e” les femmes étaient rendues…visibles même si cette visibilité se faisait au prix de leur mutisme. A présent, on s’émeut, à juste titre, mais ô combien tard ! de l’épidémie de l’inclusive, partout, dans les administrations et l’Education Nationale. Pour y couper court, n’aurait-il pas fallu que l’Académie Française rappelât, sans état d’âme, et répétât, au besoin, des évidences qui tiennent en quelques phrases : le genre grammatical n’est pas le sexe, le -e n’est aucunement un suffixe féminin, un substantif n’est pas un adjectif, variable en « genre et en nombre», l’orthographe française est étymologique et non pas phonétique, on ne décrète pas la nouvelle genèse de notre langue en 2022. Et le président de la République devait rappeler, par la voix du premier ministre, et en personne, s’il le fallait, l’Ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) , garante de l’unité de notre langue, donc de notre pays, car l’histoire de la langue, en France, a toujours été un combat.

Avec l’idéologie féministe, à présent, on voit couplés, ad nauseam, fanatisme et ignorance. Pour parler “la langue de Molière”, on s’y emploie! Tous les jours, c’est la phrase de Toinette dans le Malade Imaginaire disant à Argan : « Ignorantus, ignoranta, ignorantum »! Sauf qu’il n’est plus temps de rire. Ou de labourer la mer en constatant l’archipélisation de notre pays, le délitement de ceci et de cela : il faut y remédier par des mesures concrètes. Oui, notre langue est attaquée : elle est même en danger de mort. Je ne sais ce que vaut l’initiative de Zemmour qui demande l’engagement actif des parents d’élèves pour dénoncer l’emprise des idéologies à l’école. Ce que je sais, c’est qu’il serait bon de ne plus tenir à l’écart, comme on le fait, certains philologues — fussent-ils agrégés de Lettres classiques, discipline que l’on veut voir disparaître car elle témoigne, de manière éclatante, de l’héritage latin de notre langue.

A quand « ma Générale » ou « ma Colonelle » dans la bouche présidentielle, un jour de 14 juillet ? Nul ne doute, en effet, que les sapeuses pompières et les chasseuses alpines sont dans les starting-block des dictionnaires à venir. Mais pourquoi pas « médecine » pour le féminin de médecin? Un Professeur au collège de France, pardon, une professeure, n’a-t-elle pas été faite Chevalière de la légion d’Honneur ? Pourquoi, direz-vous ? Parce qu’on n’arrête pas le progrès ! 

C’est pourquoi notre école est en tête des tableaux d’excellence dans les classements mondiaux !

Par Marie-Hélène Verdier le 24 octobre 2022

Causeur

lundi 4 juillet 2022

Le gouvernement de E. Macron promeut l’enseignement de l’arabe dans les écoles élémentaires !



Alors que la presse se fait l’écho de l’explosion des atteintes à la laïcité dans les écoles, majoritairement liées à l’islam, le gouvernement d’E. Macron vient de publier, le 21 juin, le décret 2022-916 instaurant la possibilité, pour les élèves des écoles élémentaires, de suivre des cours de langue arabe.

Découlant d’un nouvel accord entre la France et l’Algérie, signé en juin 2021 et remplaçant celui de 1981, ce décret fixe le cadre de cet enseignement optionnel et prévoit notamment que les enseignants dispensant les cours d’arabe seront mis à disposition par l’Algérie.

Si ces cours de la langue arabe s’adressent très certainement à des élèves dont les ancêtres viennent de l’autre côté de la mer méditerranée, cet enseignement ne risque pas de favoriser l’assimilation de populations parfois réfractaires au mode de vie occidental. 

Par ailleurs, alors qu’en 2020, il a été constaté que 47% des élèves de sixième peinent à lire aisément le français à haute voix, le gouvernement d’E. Macron préfère donc promouvoir l’enseignement de l’arabe plutôt que d’axer ses efforts pour remédier à la dramatique baisse du niveau scolaire, pallier la pénurie d’enseignants et lutter contre l’entrisme de l’islamisme radical en milieu scolaire.

Communiqué de Jean-Paul Garraud , député RN au Parlement UE du 4 juillet 2022

RN