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lundi 12 décembre 2022

La face cachée du bilan d’Emmanuel Macron pour les personnes en situation de handicap



Il y a une semaine, le 3 décembre, avait lieu la Journée mondiale des personnes en situation de handicap. Nul n’est à l’abri du handicap : accidents de la vie, de la route, du travail, maladies génétiques, chroniques, la liste est longue… Le vécu d’un handicap lourd (reconnu à plus de 80 %) n’est souvent qu’indifférence, solitude ou dépendance, non-accessibilité, chômage et pauvreté, douleurs physiques ou morales, agressions, absence de vie sexuelle voire suicide. Le problème n’est pas tant la différence entre une personne valide et une personne invalide mais l’acceptation de la différence par notre société. Je suis moi-même handicapé (reconnaissance à 95 %), atteint d’une maladie génétique (rétinite pigmentaire) qui entraîne inéluctablement la cécité.

Depuis 2017, le handicap est la première cause de discriminations (emploi, logement, transport, école…). Bien avant le racisme, l’inégalité hommes/femmes et ce, même si la sensibilisation du grand public sur le handicap progresse. Profitons-en pour faire le point sur le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. À la fin du débat du second tour en 2017, il avait dédié sa « carte blanche » au handicap. Mais qu’en est-il, cinq ans après ?

On peut reconnaître quelques timides pas en avant : le droit de vote pour les personnes handicapées sans l’accord d’un juge, les droits à vie pour les personnes à handicap irréversible : plus besoin de renouveler son dossier auprès de la maison départementale de l’autonomie (MDA) et augmentation de l'allocation adulte handicapé (AAH).

Cette augmentation est toutefois une « vraie-fausse » augmentation. Car, n’étant pas calculée sur l’inflation, elle a fondu comme neige au soleil et, conséquence, la différence entre l’AAH et le seuil de pauvreté sera encore plus importante en 2023 qu’en 2017 !

Mais la présidence Macron est aussi à l'origine de pas en arrière :

- Le candidat Emmanuel Macron de 2017 avait promis de passer l’AAH au-dessus du seuil de pauvreté. Malgré la « fausse-vraie » augmentation : une promesse non tenue !

- La baisse en novembre 2019 du plafond de ressources d’environ 1.000 euros.

- La suppression de l’allocation « complément de ressources » accordée aux personnes à handicap lourd (-75 euros).

- La loi ELAN (évolution du logement, de l'aménagement et du numérique) de 2018 : 20 % de logements pour les personnes à mobilité réduite, contre 100 % auparavant.

- Le refus catégorique d’Emmanuel Macron et de Mme Sophie Cluzel (ex-secrétaire d’État au Handicap) de déconjugaliser les revenus du conjoint pour le calcul au droit de l’AAH. La majorité bloque la loi le 17 juin 2021 à l’Assemblée nationale : en réaction, une centaine de députés, dont Nicolas Dupont-Aignan, quittèrent l’Hémicycle (*).

Résultat ! le handicap est toujours, et pour la cinquième année consécutive, la première cause de discrimination et le taux de chômage des handicapés reste toujours deux fois supérieur à celui des personnes valides. À défaut de « carte blanche », le bilan de M. Macron est plus proche de la « copie blanche ». C'est un tiers de communication, un bon tiers de contre-vérités, un gros tiers d’autosatisfaction et un petit tiers de mesurettes. Oui, ça fait quatre tiers… comme dans Marius, de Pagnol.

(*) Un an après, n’ayant plus la majorité absolue à l’Assemblée nationale, le nouveau gouvernement a proposé ce qui avait été refusé vigoureusement pendant cinq ans. Hypocrisie ?

Par Erick Damaisin, Délégué national pour la dignité des personnes en situation de handicap de Debout La France, le 11 décembre 2022

Boulevard Voltaire

mardi 6 décembre 2022

Show ministériel en Guyane !

 


Communiqué de Bruno GrangéDélégué National de DLF à la Sécurité du 6 décembre 2022

Le 30 septembre, 3 ministres (G. Darmanin, É. Dupond-Moretti  et G. Attal) assistaient aux assises de la sécurité organisées en Guyane et annonçaient: le renfort (pour 6 mois) de 7 magistrats et de 3 greffiers, puis la création en septembre 2023 de 5 postes  de magistrats et 2 de greffiers, la création de 4 brigades de gendarmerie, l’implantation d’une antenne du RAID, la pérennisation d’un escadron de gendarmes mobiles (déjà présent) et des moyens pour contrôler vols et passagers en partance pour la métropole (pour lutter contre les trafics de stupéfiants), des moyens nécessaires, mais insuffisants.

Lors de l’audience de rentrée de la Cour d’appel de Cayenne, la première Présidente avait décrit « une justice en état de délabrement » (audiences déjà bouclées pour un an, risque de remise en liberté de détenus du fait de l’impossibilité de traiter leurs recours dans les délais réglementaires).

Par ailleurs, maître Landry (bâtonnier) avait évoqué le manque de 26 magistrats et de 6 greffiers et le procureur de la république près de tribunal judiciaire de Cayenne avait décidé que les personnes interpellées avec moins de 1,5 kg de cocaïne, feraient l’objet d’un classement sans suite, afin

de « diminuer la charge que le trafic de stupéfiants fait peser sur l’ensemble de la chaîne pénale » et permettre de mobiliser des moyens sur « les violences et les trafics d’armes ». Cette instruction a été annulée, sans mesures nouvelles pour améliorer le traitement des enquêtes sur les violences, alors que le taux d’homicides est 11 fois supérieur à celui de l’Hexagone.

Peu d’annonces pour lutter contre l’orpaillage illégal et l’immigration irrégulière (si ce n’est la ratification d’un accord de coopération avec le Surinam) et rien pour l’exécution des peines ; alors que la situation de la prison de  Rémire-Montjoly ne s’est guère améliorée depuis la visite en  2019 de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (personnel en sous-effectif, suroccupation et conditions d’hébergement indignes favorisant un climat de violence).L’ouverture du centre pénitentiaire de Saint Laurent du Maroni (actée depuis 2017) est maintenant envisagée pour 2027.

Nos gouvernants semblent avoir pris acte que les problématiques en Guyane ne sont pas insulaires (comme le pensait le premier ministre en 2020). Mais les Guyanais sont échaudés par les promesses qui ne se traduisent pas par une amélioration de leur quotidien. En affichant la volonté de fermer un robinet alimentant l’Hexagone en cocaïne, ce déplacement ministériel était surtout une opération de communication  vis-à-vis des métropolitains.

En Guyane, violences et insécurité sont les symptômes d’une société paupérisée (53 % de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté). Ceci aurait dû être pris en compte, si le déplacement ministériel avait réellement visé à améliorer la sécurité des Guyanais.

Avec Nicolas Dupont-Aignan, nous estimons que la situation de nos compatriotes de Guyane doit être abordée avec sérieux et bon sens. Ắ côté de mesures visant à doter forces de l’ordre et services de la justice des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions, son programme pour l’élection présidentielle 2022 proposait des réponses spécifiques aux difficultés des Outre-mer (investissements pour l’avenir et l’emploi, formation, plan sanitaire, continuité territoriale avec la métropole, partenariat avec l’environnement régional)…

Debout La France

jeudi 17 novembre 2022

Repositionnement : Espoir pour les chercheurs, pour les malades mais… pas pour l’Etat !



Communiqué de Véronique Rogez, Déléguée DLF à la santé du 16 novembre 2022

Parmi les nombreuses incohérences du gouvernement pendant la crise sanitaire, nous en avons déjà parlé, subsiste pour moi la grande question des traitements.

C’est la 1ère fois dans l’histoire de la médecine qu’on dit à des malades «  restez chez vous avec du Paracétamol », n’allez pas voir votre médecin, attendez de ne plus pouvoir respirer pour faire le 15 !

Après l’Hydroxychloroquine , molécule très ancienne utilisée par des millions d’êtres humains, subitement devenue une molécule toxique alors qu’elle était en vente libre sans ordonnance juste avant le Covid, et interdite de prescription sur la base d’une étude du Lancet qui s’est avérée une fausse étude ; cette molécule entrainerait de graves problèmes cardiaques !

Après l’Ivermectine, molécule également ancienne, pas chère et très bien tolérée et qui, sur le terrain avec les médecins qui l’ont prescrite, donne de très bons résultats ..Ces médecins ont été dénoncés par la Sécurité Sociale et convoqués à l’Ordre,

Après même l’Azithromycine, antibiotique classique donné dans les suppurations bronchiques, reproché aussi dans les prescriptions ,

Ce qui m’a le plus choquée dans ces incohérences, c’est ce qui s’est passé avec l’Institut Pasteur de Lille et très bien raconté dans l’émission d’ARTE du 10 Octobre 2022 : « molécule miracle : chronologie d’un espoir ».

Explications : l’Institut Pasteur de Lille possède une banque de plus de 2000 molécules et les compétences qui vont avec pour les étudier ; il décide collectivement de travailler à trouver la molécule capable d’inhiber la réplication du virus et à tester la moindre activité anti-covid et cela dès 2020.

On parle de repositionnement de molécule : il s’agit de rechercher une action anti-virale à partir de produits déjà commercialisés pour une autre indication thérapeutique, dont la toxicité chez l’humain a déjà été évaluée ; ce qui – en théorie- réduit considérablement les délais de mise à disposition puisque tout est déjà connu. Rapidité et connaissance du produit sont donc 2 avantages fondamentaux en ces temps d’urgence. Après des jours et des nuits de recherche, ils sélectionnent le CLOFOCTOL qui diminue la charge virale du porteur et diminue donc la contagion : un grand espoir naît.

Il s’agit d’un suppositoire antibiotique utilisé depuis les années 70 sous le nom d’OCTOFENE pour soigner les infections respiratoires bénignes et retiré du marché en 2005 car d’utilité limitée. Il s’administrait même à des nourrissons et avait donc une sécurité d’usage depuis des décennies ; totalement inoffensif et de plus un prix dérisoire ! Cette molécule tant espérée montre ensuite son effet sur l’épithélium de poumon humain dès l’été 2020.

«  Nous sommes en guerre » et une nouvelle arme est trouvée. Mais les pouvoirs publics sont absents et refusent de financer la suite des études !

La CAPNET : comité de pilotage national des essais thérapeutiques sur le Covid, créée fin 2020 pour prioriser les études à fort potentiel afin de les accélérer,  s’agace de l’empressement des chercheurs à vouloir passer à l’homme et recule l’attribution du Label de Priorité Nationale de Recherche.

Et c’est une entreprise privée : LVMH croyant en ce projet et avec des attaches dans la région qui accepte de financer les études !

Les résultats sont sans appel et montrent sur les souris une diminution de la charge virale et de l’inflammation pulmonaire : cette molécule est donc un antiviral efficace très prometteur et les chercheurs sont très confiants pour lancer le traitement en 2021 .Mais le label de priorité nationale n’est toujours pas accordé : comment l’utilisation d’un antiviral en France n’est pas une priorité ? On maitrise le risque, on connait le bénéfice potentiel et on ne décide pas de tenter le coup ?? Il faut des procédures très longues comme pour une molécule inconnue, même pour une maladie grave sans traitement, alors qu’il s’agit de repositionnement d’une molécule très connue ; en pleine pandémie, on impose les 3 phases comme pour tout médicament !

Le 7 avril 2021, le Label de priorité nationale est enfin là mais il faut attendre encore 2 mois pour avoir l’accord de l’ANSM ! Ce qui va être fatal au projet.

Les chercheurs ont mis à peine 2 mois pour trouver la molécule d’espoir puis ont baissé les armes dans cette bataille contre l’administration, contre qui ils n’auraient jamais dû se battre …

Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé cette situation absurde dans un tweet et une vidéo du 14 juin 2021, cette passivité de l’Etat, cette volonté de blocage, cette incapacité ou ce cynisme à vouloir tout concentrer sur le vaccin alors que, entre le Paracétamol et le «  vaccin », il y avait place pour des traitements qui auraient pu sauver des vies.

Il s’agit d’un scandale d’Etat, avec une incapacité de nos dirigeants à faciliter leurs recherches. Il s’agit même dans ce cas de mépris total pour tout le travail de ces chercheurs, complètement déconsidérés.

Le combat contre le virus s’est transformé en combat contre les chercheurs, contre les médecins prescripteurs qui ont soigné et voulu respecter leur serment d’Hippocrate, contre ces molécules inoffensives, en faveur du  « tout vaccin ».

A Debout la France, nous soutenons ces chercheurs qui n’ont pas compté leurs heures, qui y ont cru, qui sont mis devant le fait accompli que jamais on ne saura si cette molécule pouvait sauver des vies !

C’est pour nous, sûrement, un des évènements qui résume le mieux l’absurdité de la gestion de crise par l’Etat, mais surtout sa responsabilité.

Debout La France

Débat sur la politique énergétique de la France, Nicolas Dupont-Aignan (DLF) à l'Assemblée nationale le 16 novembre 2022

samedi 22 octobre 2022

Le jour où Dassault disparaîtra … et où Exxelia restera "français" : une fiction ?


Communiqué de
Lionel Mazurié, Délégué national au numérique de DLF du 20 octobre 2022

Le jour où Dassault disparaîtra, je pleurerai. Jeune ingénieur chez Dassault Systèmes, son émanation, nous allions aux "zazas" déjeuner … Il y avait des photos, l’histoire industrielle de notre pays. Il y avait le récit, celle d’un homme, Marcel Bloch et de ses hommes et femmes qui ont fait rêver des enfants avec leurs machines d’acier … n’en déplaise à la maire de Poitiers.

Surtout, ça serait le passé. Le repli. Il faudrait "décarboner", "démétaliser", dériveter même ? Le français d’aujourd’hui doit être un citoyen "vert", retenu, immobile, consommateur raisonné, arraisonné comme un bateau-ivre ? Américanisé, digitalisé … uberisé. Les vols en jet privé, en Falcon, c’est irresponsable, la défense c’est diabolique, l’industrie c’est moche. 

Tout ce qui est fumée … c’est le mal. Le vent c’est bien.

On dit qu’une entreprise ne vit que le temps de trois ou quatre générations humaines …

Le mariage forcé de Dassault avec les allemands, pour le projet Scaf, est calamiteux, politiquement avant tout. Comme Gaia-x l’est pour un cloud souverain européen !

Bref.

Mais parfois on tue une entreprise dès sa nécessité de la renommer avec un joli nom qui finit par un "a" ou avec un "n" nasal pour prendre un nom à consonnance anglo-saxonne afin de faire "international" … DCN devint Naval Group, France Telecom, Orange, GDF Suez, Engie , EDF découpée en Enedis, le GIAT devint Nexter … Avec le nom , le récit disparaît et l’absorption à venir passe mieux.

Et puis, il y a les sous-traitants car la financiarisation rend nécessaire de sécuriser une entreprise et de faire des économies d’échelles, de diminuer les risques par le recours à la délégation de service … de rentabiliser, de produire du dividende.

Exxelia, une société française, est actuellement menacée du rachat par les américains, Heico Corporation.

Alors, bien ou mal ?

Exxelia est déjà sous fonds britanniques. Elle est sans doute une brique de l’histoire électromécanique française qui subsiste. Elle est implantée à l’étranger aussi.

Cette société équipe nos Rafales et les Falcons de Dassault aviation, nos sous-marins et bâtiments de la marine, la fusée Ariane ...

Qu’un grand tycoon, magnat français, déjà internationalisé, hors-sol, rachète Exxellia n’y changerait pas grand-chose sans doute.

Comment protéger des filières d’exception et d’indépendance ? Quelle est notre stratégie nationale ou que n’est-elle pas plutôt ? Peut-être même qu’Exxellia est déjà dépendante de fournisseurs asiatiques pour ses matières premières : le monde est poupée … russe.

Pendant ce temps dans nos grandes écoles, comme Polytechnique, les lobbies agissent pour faire changer de cap nos jeunes élites qui dirigeront, ou pas, les grands établissements de l’état, dans le public ou dans le privé, les grandes entreprises … que ce soit l’énergie, l’automobile, l’aéronautique, le constat est le même, il faut muter, démonter, … Il y aura deux mondes : la sphère d’influence américaine, forte de ces entreprises leaders et décomplexées, la sphère "orientale" avec les équivalents avec une frontière bien loin de la France totalement astreinte au mondialisme atlantiste occidental.

Alors oui, nos financeurs Caisse des Dépôts – Bpifrance, des fonds français, pourraient-ils mettre les quelques millions nécessaires plutôt que de soupoudrer des startups qui ne rêvent que d’une seule chose, être rachetées par un GAFAM ? Ces deux organismes de l’état français pourraient-ils jouer leurs rôles souverains et patriotiques ? Le gros mot est lâché.

Photonis, fabricant d’équipement de vision nocturne, qui avait défrayé la chronique il y a trois ans, a échappé au rachat américain, par son entrée, en février 2021, dans un fond français nommé HLD, déjà investisseur dans MVG et Rafaut (renommé en Aresia), fournisseur du Rafale.

HLD a été fondée par un X-Mines, comme quoi, il existerait une rémanence et une résonnance particulière des grands corps de l’état … français …

Rêvons d’un tel sursaut inespéré pour Exxelia. Il nous reste quelques mois.

Debout La France