Affichage des articles dont le libellé est Pap Ndiaye. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Pap Ndiaye. Afficher tous les articles

mercredi 21 septembre 2022

Je n’ai pas école !



Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan, Président de DLF et d'Erick DamaisinDélégué National pour la dignité des personnes en situation de handicap de DLF du 20 septembre 2022

Comme chaque année, ce jeudi 1 septembre, des millions d’enfants ont repris le chemin de l’école.

Mais pas pour des milliers d’enfants en situation de handicap !

Sur les 400 000 enfants en situation de handicap, 18 % n’ont aucune heure de scolarisation par semaine, 33 % en ont entre 1 h à 6h, 22 % entre 6 et 12 h, et 27 % ont plus de 12 h.

Mais comme chaque année, le ministre de l’éducation nous dit que tout va bien, que tout va mieux ! Il dit par exemple qu’ils ont créé des milliers de nouveaux contrats.
Mais comme dirait E. Macron, c’est une entourloupe !

L’entourloupe est très simple : par exemple, si une AESH avait un contrat de 20 h avec un enfant, on lui attribuera désormais 2 enfants – 10h pour chaque enfant – et donc deux contrats. L’Etat comptabilise les contrats en fonction du nombre d’heures allouées par la MDA (Maison Départementale à l’Autonomie), et non en fonction du besoin et du confort de l’enfant. Une AESH est souvent amenée à accompagner jusqu’à 4 enfants. Pour info dans le seul collège de mon fils, il manque en ce début d’année 4 AESH. Au minimum 10 enfants n’ont donc pas d’accompagnement scolaire.

Mais le pire ce sont ces milliers d’enfants handicapés qui ne pourront même pas rejoindre les bancs de l’école !

Pour les élections Présidentielles Nicolas Dupont-Aignan avait anticipé et proposé dans son programme plusieurs mesures constructives et concrètes. Les enfants handicapés et les AESH étaient au cœur du projet.

Agir pour les enfants en situation de handicap

24. Revoir le dispositif d’insertion à l’école des enfants en situation de handicap et garantir une prise en charge par l’éducation nationale dès l’âge de 3 ans
25. Augmenter le nombre d’IME (Institut Médico-Éducatif) pour les enfants en situation de handicap dont la santé ne permet pas d’être scolarisés en milieu ordinaire (1250 IME pour 65 000 places)
26. Encourager le développement de l'apprentissage de la Langue des Signes Française

 28. Simplifier les démarches et les dossiers

➔ Plus de détails sur le programme.

Si les AESH (Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap) étaient mieux rémunérées,  mieux formées et mieux considérées, le recrutement serait bien plus performant.

L’UNAPEI (Union Nationale des Associations de Parents de Personnes Handicapées d’Enfants Inadaptés) qui se bat tous les jours pour une société solidaire et inclusive lance la campagne mobilisation citoyenne « J’ai pas école ».

Les témoignages valent tous les discours :

4 ans que Kenzo est sur liste d'attente pour un IME. Toujours pas de place pour septembre. Il a passé 3 ans en grande section avec une instit' formidable qui l'accueillait 20h par semaine. Elle voulait le garder dans sa classe 1 année de plus mais l'académie a refusé. Kenzo est porteur d'une trisomie 15 il est non verbal, pas propre et aucune autonomie. Nous savons donc que le CP n'est absolument pas adapté pour lui. Il n’ira que quelques heures juste pour dire qu'il est scolarisé et le reste du temps il sera à la maison. Je ne sais même pas quand il fera sa rentrée. Nous devons faire une réunion pour organiser tout ça.

Debout La France

vendredi 2 septembre 2022

Baisse du niveau: MM. Macron et Ndiaye dans le déni



Ne voulant manquer l’embarquement pour pareille révolution, revenons donc sur le discours d’Emmanuel Macron aux recteurs, lors de leur réunion en Sorbonne du 25 août, et sur la conférence de presse de Pap Ndiaye, approfondissant le propos dès le lendemain, en présentant les trois priorités de son ministère (« excellence », « égalité des chances » et « bien-être des élèves »), ainsi que diverses mesures dont l’augmentation de l’allocation de rentrée, mesure qui pousse les élèves à l’excellence s’il en est.

Pourquoi il est « très intelligent de prendre des contractuels », mais pas trop quand même 

En moins d’une heure de parole chacun, et à quelques mois du changement de locataire de la rue de Grenelle, il est frappant de constater que les discours des deux hommes d’État ne convergent pas. Le président, en fervent libéral, soutient qu’il est « très intelligent de prendre des contractuels », et que les difficultés de recrutement de cette rentrée ne sont « ni nouvelles » ni « supérieures » à celles des rentrées précédentes, quand son ministre admettait un recul considérable du nombre de candidats aux concours de l’enseignement dès son audition à l’Assemblée nationale, le 2 août. Certains concours, faute de candidats et donc de marge de sélection, se voient transformés en examens, comme le Capes de mathématiques, dont la barre d’admission était de 8/20 en 2019, de quoi faire rêver les bacheliers…

La récente conférence de presse du ministre était donc le moment opportun pour admettre l’ampleur des problématiques de recrutement, qui appellent un « choc d’attractivité », formule lourde de sens dans la bouche d’un fonctionnaire dont le style technocratique est habituellement celui de la retenue. En effet, la proportion de contractuels annoncée (presque 10% dans le secondaire) est considérable si l’on note par exemple que les collégiens suivent des cours répartis en dix matières au moins : cela revient à dire qu’au moins un enseignant pour chaque classe n’aura pas suivi de formation préalable, n’aura pas forcément de diplôme universitaire dans la matière enseignée et aura potentiellement échoué à un concours de recrutement dont la difficulté est pourtant toute relative. Et si le ministre propose un « concours exceptionnel » de titularisation des vacataires, c’est bien la faiblesse du niveau des candidats qui semble devoir faire exception.

La conférence était aussi l’occasion pour le ministre de récuser la formule des « job datings », ce dont on ne peut que se réjouir, le « job » étant pour l’Académie française un « petit emploi occasionnel, de faible rémunération », ce qui en dit long sur la considération des rectorats ayant repris la formule pour les enseignants dont ils sont chargés. À cet égard, notons l’insistance du président à l’égard des recteurs, quand il les invitait à accorder un « droit à l’erreur » aux directeurs et professeurs, appelant de ses vœux l’instauration d’un « processus de confiance » entre les rectorats et les enseignants. L’« innovation pédagogique » étant confiée à ces derniers, ainsi qu’aux directeurs, l’on peut se demander s’il n’y a pas là les prémices d’une remise en cause d’un système par lequel les enseignants se voient subordonnées à un corps administratif de bureaucrates n’ayant pour la plupart jamais enseigné ni au premier ni au second degré, comme c’est le cas de Jean-Michel Blanquer, dont la carrière dans l’enseignement se limite à quelques années d’enseignement dans le supérieur, et de Pap Ndiaye, dans une moindre mesure. Imaginerait-on un général d’armée n’ayant jamais porté l’uniforme ?

Une « hausse historique » du budget de l’éducation, qui profitera surtout… au ministère du Travail !

À en croire Emmanuel Macron, la hausse des salaires est un sujet déjà abordé « plein de fois », et dont l’efficacité serait toute relative. Notons tout de même que c’est de la bouche du ministre de l’Éducation de son premier quinquennat qu’avait retenti la promesse d’une « revalorisation historique », laquelle devait être l’occasion d’attribuer une enveloppe de 700 millions d’euros, puis seulement 500, aux salaires des professeurs, auquel il avait finalement fallu ajouter les autres personnels du ministère, fractionnant encore un peu plus la répartition du montant dont l’annonce a fait plus grand bruit que la répartition. Si l’enveloppe avait été répartie également sur l’année 2021, la « revalorisation historique » se serait élevée à environ 10€ par mois et par tête. Autrement dit, pas de quoi fêter l’événement « historique » en sabrant le champagne aux frais du ministère avant quelques trimestres de scrupuleuses économies. 

Quant aux récentes annonces relayées par Gabriel Attal, il est consternant de noter que la hausse des crédits « de l’Éducation, du Travail et des Solidarités » (prévue à 11,4 milliards d’euros pour 2023), habilement présentés comme un ensemble dont l’éducation serait le pilier, concerne avant tout… le travail et l’emploi (6,7 milliards). L’enseignement se voit donc allouer 3,6 milliards, contre trois milliards pour la Défense. L’on comprend néanmoins le rapprochement entre école et travail, d’autant plus qu’Emmanuel Macron ne cesse de donner les chiffres du nombre d’alternants comme preuve quantifiable et donc incontestable de la réussite du précédent ministre. Un simple coup d’œil au sommaire de la synthèse publiée par la Cour des Comptes en juin aurait pourtant suffi à revenir à la réalité. Résumons : la « hausse inédite des effectifs [est] en décalage avec l’objectif traditionnel d’insertion professionnelle des jeunes les moins qualifiés », d’où les « limites persistantes d’accès à l’apprentissage pour certaines catégories de jeunes », le tout couronné par un « déséquilibre financier de France compétences préoccupant ». C.Q.F.D.

Refonder, réinstaller, révolutionner… mais pas restaurer !

Arrêtons-nous sur un autre élément de discours de notre cher président. Celui-ci dit vouloir « refonder l’école », dans son discours aux recteurs (c’est-à-dire lui trouver de nouvelles fondations) et – en même temps dirait-on – « la réinstaller sur ses fondations ». Les deux expressions étant employées immédiatement à la suite dans le discours, l’auditeur y entend presque des synonymes. Au-delà d’une vocation ratée pour les métiers du bâtiment (il est également question de « bâtir de l’intelligence collective », comme il était précédemment question de « bâtir l’école de la confiance » sur le site du ministère), l’on perçoit chez Emmanuel Macron un certain malaise autour du socle qu’il sera question de remplacer ou non. De manière tout à fait regrettable, les recteurs n’ont pas eu la bonne idée de l’interrompre par un « D’où parles-tu, camarade ? » – la Sorbonne était pourtant le lieu idoine… – et nous ne saurons donc jamais ce qu’il aurait répondu. Le conseil national de la refondation, partant des mêmes fondations douteuses, semble voué au même avenir obscur.

Au-delà des recteurs, le président répond tout de même aux nostalgiques des jours heureux de l’instruction publique, en des termes non moins inquiétants : « je connais la force du collège unique ». Sa force, c’est 13% d’échec au brevet des collèges, pourtant censés donner à chacun le bagage rudimentaire sans lequel la langue n’est pas maîtrisée dans son usage le plus courant, de même que les dates élémentaires de l’histoire de France, les pourcentages, une compréhension élémentaire du corps, de la physique, des raisons pour lesquelles il ne faut pas mettre les doigts dans la prise, etc. En outre, ce chiffre, déjà suffisamment alarmant quand il est pris isolément, ne tient pas compte de ceux qui ont suffisamment redoublé pour ne jamais atteindre la troisième avant la sortie du cursus scolaire. En France, en 2022, il est donc plus simple (en probabilités) de réussir le baccalauréat que le brevet des collèges (91% de réussite contre 87…). Enfin, pour citer les deux représentants de l’État, « un collégien sur quatre ne possède pas le niveau attendu à l’entrée en sixième » (Macron), et « un collégien sur quatre n’a pas le niveau attendu en fin de troisième » (Ndiaye le lendemain). Reste à savoir lequel des deux a mal lu sa fiche, ou s’ils se sont concertés pour nous donner, à eux deux, de quoi confirmer l’hypothèse selon laquelle le collège unique ne servirait à rien d’autre qu’à faire végéter les élèves pendant quatre années au cours desquelles leur niveau demeurerait inchangé.

Concernant d’autres fiascos comme le baccalauréat en contrôle continu, pas de restauration non plus, et tout projet académique semble ainsi devoir être tourné vers l’« innovation », quand il ne s’agit pas de « révolution ». La question d’un travail sérieux sur ce qui a fait la réussite de l’école d’hier n’est même pas envisagée, tant Emmanuel Macron est engagé dans la course à l’innovation. L’école serait-elle la start-up du futur ?

L’étrange visage de l’excellence

Il est donc tout à fait prévisible que le même malaise subsiste autour de la portion congrue à conserver quand il s’agit d’un autre terme lui aussi associé depuis toujours à l’enseignement : l’excellence. Dans l’une de ses conférences de presse de rentrée, Jean-Michel Blanquer présentait « l’élévation du niveau général » comme une de ses priorités, pour accomplir à la place… l’élévation générale du niveau (scolaire, mais pas intellectuel), en distribuant le baccalauréat comme un bon point au contingent d’élèves restés dans le cursus scolaire jusqu’à la terminale. Quand Pap Ndiaye affirme, dans la même lignée, que « Nous allons poursuivre la transformation de la voie professionnelle pour en faire plus encore une filière d’excellence dans toutes ses dimensions », l’on peut se demander où atterrira le satellite Ndiaye dans sa recherche des autres dimensions, mais surtout comment il est possible d’être plus excellent, sauf à faire de l’excellence un concept dont on a rendu la valeur toute relative.

Et il semble que ce soit bien cette deuxième définition qui doive être retenue à l’aune du discours d’Emmanuel Macron : à l’en croire, « les lycées professionnels comptent deux tiers des décrocheurs », et 47% des titulaires d’un « bac pro » n’ont pas d’emploi deux ans après l’obtention de leur diplôme. La suite du discours étaie encore davantage cette définition à géométrie variable : quand l’excellence relative des élèves de lycée professionnel est excusée par leur milieu social (le président insiste sur la faible proportion d’enfants de cadres y étant scolarisés), les établissements devront, eux, fermer entre les formations « celles qui n’insèrent pas ». Est-ce à dire que la formation est responsable de l’échec d’élèves qui auraient sans doute été excellents, eussent-ils été des enfants de cadres ? De même, l’on ne revient pas sur les injustices dans la notation du baccalauréat, mais il s’agit néanmoins d’« amener une culture de l’évaluation »….

En guise de conclusion à cette longue liste de toutes les sorties de route qui auront surpris les auditeurs du président et de son ministre, à l’occasion de ce virage vers le brouillard de la « révolution copernicienne » à venir, dévoilons la saillie la plus étonnante d’un Emmanuel Macron décidément très en forme : « performance – je n’aime pas ce terme ! ». À méditer.

Par Claude Thiriat le 2 septembre 2022

Causeur

mardi 5 juillet 2022

Vers la disparition des langues anciennes à l’Ecole


A tous les étages, force est de constater que depuis des années les mesures prises dans l’éducation tendent à affaiblir l’enseignement du latin et du grec. Si la situation du latin est inquiétante, celle du grec semble désespérée. C’est ainsi que certains départements, comme la Dordogne, ne disposent plus que d’un seul établissement proposant l’enseignement du grec. La situation est à ce point critique qu’on peut légitimement s’inquiéter pour l’avenir des langues anciennes au sein de nos écoles et de nos universités.

L’affaiblissement au collège

C’est d’abord par la réforme du collège, mise en application en 2016, qu’un premier coup est porté aux enseignements du latin et du grec. Cette réforme diminuait le nombre d’heures de latin par semaine : de 2h à 1h pour les élèves de cinquième, de 3h à 2h pour les élèves de quatrième et de troisième (parfois 1h, selon les moyens de l’établissement).

Au-delà de l’abaissement de la qualité des enseignements des langues anciennes, cette diminution a eu pour conséquence un alourdissement considérable des services des professeurs de Lettres Classiques : là où ils avaient deux classes de français et trois classes de langues anciennes, ils ont désormais trois classes de français et souvent quatre de langues anciennes…

La dilution au lycée

Au lycée, si le nombre d’heures a été maintenu dans l’actuelle réforme, la situation n’est guère meilleure qu’au collège. Les lycées ont parfois recours au regroupement de niveaux et c’est ainsi que se retrouvent mélangés des élèves de seconde, de première et de terminale.

A ces regroupements s’ajoute la refondation des programmes. S’ils maintiennent l’enseignement de la langue pour l’enseignement de spécialité Langues et Cultures de l’Antiquité (LCA), ils le suppriment presque totalement pour l’enseignement facultatif. Si 3% des lycéens suivent ces cours, peu d’entre eux ont la chance d’avoir accès aux textes anciens dans la langue originale, puisque l’essentiel de l’enseignement porte sur la civilisation et la constitution d’un portfolio recensant des œuvres d’art.

La désertion des concours de Lettres Classiques

Depuis 2010, seul un tiers des postes est pourvu. « Mastérisation », salaire insuffisant, dégradation des conditions de travail, baisse du vivier d’étudiants dans cette discipline, nombreuses sont les causes pouvant expliquer les difficultés de recrutement. Plus inquiétant encore, à trois reprises depuis 2015, les jurys de l’agrégation se sont retrouvés dans l’incapacité de pourvoir les postes du prestigieux concours, faute de candidats suffisamment préparés.

Le constat que l’on peut émettre est un affaiblissement considérable des enseignements du grec et du latin. Malgré les bienfaits de ces enseignements, pourtant démontrés de longue date, il semble que les gouvernements successifs soient déterminés à faire disparaître ces enseignements, en en diminuant le poids (et donc la qualité) et en laissant la situation se détériorer : rien n’a été ne serait-ce que tenté pour ramener les étudiants vers les concours d’enseignement. Faute de professeurs, nous nous engageons dans un processus irréversible et nous voyons se profiler l’impossibilité totale de transmettre nos racines et notre patrimoine aux futures générations.

Communiqué du Forum Ecole & Nation du 5 juillet 2022

Ecole & Nation


lundi 4 juillet 2022

Le gouvernement de E. Macron promeut l’enseignement de l’arabe dans les écoles élémentaires !



Alors que la presse se fait l’écho de l’explosion des atteintes à la laïcité dans les écoles, majoritairement liées à l’islam, le gouvernement d’E. Macron vient de publier, le 21 juin, le décret 2022-916 instaurant la possibilité, pour les élèves des écoles élémentaires, de suivre des cours de langue arabe.

Découlant d’un nouvel accord entre la France et l’Algérie, signé en juin 2021 et remplaçant celui de 1981, ce décret fixe le cadre de cet enseignement optionnel et prévoit notamment que les enseignants dispensant les cours d’arabe seront mis à disposition par l’Algérie.

Si ces cours de la langue arabe s’adressent très certainement à des élèves dont les ancêtres viennent de l’autre côté de la mer méditerranée, cet enseignement ne risque pas de favoriser l’assimilation de populations parfois réfractaires au mode de vie occidental. 

Par ailleurs, alors qu’en 2020, il a été constaté que 47% des élèves de sixième peinent à lire aisément le français à haute voix, le gouvernement d’E. Macron préfère donc promouvoir l’enseignement de l’arabe plutôt que d’axer ses efforts pour remédier à la dramatique baisse du niveau scolaire, pallier la pénurie d’enseignants et lutter contre l’entrisme de l’islamisme radical en milieu scolaire.

Communiqué de Jean-Paul Garraud , député RN au Parlement UE du 4 juillet 2022

RN

mercredi 29 juin 2022

Éducation nationale : l’effondrement continue



Le bateau ivre de l’Education nationale n’en finit pas de dériver et le naufrage final semble de plus en plus proche. Tous les ingrédients d’une inéluctable catastrophe sont en effet réunis depuis bien trop longtemps pour espérer encore une issue heureuse à la crise actuelle de l’enseignement. Violence endémique, analphabétisme galopant, inculture crasse, rupture de la transmission, wokisme rampant, nivellement par le bas, l’idéologie égalitariste et immigrationniste a conduit ce pivot central de la société qu’est l’enseignement au bord du gouffre. Même les plus aveuglés des pédagogues « progressistes » n’osent plus assumer le ridicule de prétendre que le « niveau monte » et sont contraints d’admettre le fiasco général. 

En plus, à tous ces maux, s’ajoute aujourd’hui la pénurie croissante de professeurs. Ainsi, à Versailles, la plus grande académie de France, seulement 424 futurs enseignants ont été admis aux concours pour 1 430 postes proposés. Un taux historiquement bas qui entraîne une situation inquiétante, alarmante même selon les syndicats. « On a seulement un poste sur trois d’enseignants pourvu en Ile-de-France, c’est catastrophique », s’émeut ainsi auprès de l’AFP la secrétaire générale du Snuipp-FSU, Guislaine David. Cette crise de recrutement est en effet sans précédent. Elle est le produit d’un double phénomène : la baisse drastique du nombre de candidats et l’écroulement du niveau de ceux qui veulent encore embrasser cette carrière sinistrée. Car non seulement rejoindre l’enseignement ne fait plus rêver personne, mais c’est au contraire une perspective devenue un véritable repoussoir qui n’attire guère plus que les bras cassés et les désespérés ne trouvant pas d’autres possibilités d’emploi. 

Jadis considéré et respecté, le métier d’enseignant est désormais tombé au fond d’un caniveau dont plus personne ne semble parvenir à l’extraire. Qui voudrait en effet rejoindre d’enthousiasme une institution dans laquelle, en plus d’être mal payé, on se retrouve quotidiennement confronté à des hordes de néo-barbares aussi ignares qu’agressifs et vindicatifs, ne maîtrisant pas plus les bases de la langue française que celles de la plus infime politesse, et qui insultent leurs professeurs quand ils ne les agressent pas ? Même les plus hallucinés chantres gauchistes du « vivre ensemble » ne veulent plus entrer dans l’arène et préfèrent opter pour d’autres métiers moins exposés aux conséquences directes et concrètes de leurs délires idéologiques.

Face à cette situation, le nouveau ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, ne semble pas plus inquiet que cela et annonce simplement une hausse de rémunération des enseignants en 2023 afin de « motiver les troupes ». Il affirme même, dans un bel exemple de méthode Coué, qu’il y aura un professeur dans chaque classe à la rentrée, malgré les graves difficultés de recrutement évoquées. L’historien promet également qu’il travaillera pour que l’école permette de « davantage réduire les inégalités » et qu’il ne remettra en cause ni Parcoursup ni la réforme du lycée mise en place par son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer. 

Pas de rupture donc, ni de grande nouveauté à l’horizon, qui reste bien sombre. On aurait pourtant pu espérer que le ministre s’inspire des méthodes éducatives et pédagogiques de la prestigieuse Ecole alsacienne où il a placé ses enfants pour remettre un peu d’ordre, d’autorité et d’excellence dans les écoles, collèges et lycées de France. Mais il n’en sera rien, ce qui est bon pour les enfants de l’élite « républicaine » ne semble pas l’être pour la plèbe qui devra encore attendre pour que ses enfants connaissent une « scolarité sereine » et de qualité.

Par Xavier Eman le 27 juin 2022

Présent via Novopress

mercredi 8 juin 2022

Éric Zemmour: «Ma lettre aux parents français»



Tribune d'Eric Zemmour, Président de Reconquête ! publiée dans Le Figaro Vox, le 8 juin 2022.

En fin d’après-midi, votre enfant rentre de l’école. Vous lui demandez ce qu’il a appris pendant la journée. Et voici ce qu’il vous répond…

«J’ai appris que la France est un pays raciste, colonialiste et islamophobe. C’est un pays qui était autrefois dirigé par des rois catholiques qui étaient des dictateurs. Heureusement, la Révolution leur a coupé la tête. Mais, depuis, les réactionnaires et les extrêmes tentent d’empêcher le progrès. J’ai appris que la chasse, la consommation de viande et toutes les traditions paysannes doivent être interdites pour être remplacées par des éoliennes. J’ai appris que la prospérité est une mauvaise chose, et qu’il faut abolir le commerce pour sauver la planète. J’ai appris que les riches sont coupables de tout. La France est un pays où les patrons réduisent leurs salariés en esclavage. J’ai appris que l’islam est autant une religion française que le christianisme, et que ce sont les parents des immigrés qui se sont battus pour la France en 1914 et l’ont reconstruite après 1945. J’ai appris que les femmes sont les victimes des hommes, qui sont tous des violeurs. J’ai aussi appris que je peux changer de sexe si je veux, parce qu’on ne naît ni fille, ni garçon.»

Vous savez que j’exagère à peine, hélas ! L’enfant que je vous décris, c’est parfois votre enfant. Il croit à toutes ces folies depuis que les idéologues de gauche ont pris le pouvoir dans l’Éducation nationale il y a trente ans. Il y croira encore davantage avec la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l’Éducation nationale.

Disons les choses clairement: l’enfant, le vrai, est apolitique. Dieu merci, il s’occupe de sujets enfantins, et il laisse les grands débats aux grandes personnes. Mais cet enfant-là, le vôtre, la gauche n’en veut pas. Elle veut des enfants politisés, robotisés, fanatisés, de petits révolutionnaires comme il y en eut sous tous les régimes totalitaires, aux cerveaux lavés par l’idéologie, des enfants pessimistes, revanchards, prêts à dénoncer leurs parents s’ils ne se soumettent pas à la pensée obligatoire. La gauche veut que vos enfants soient des militants de gauche, voire même d’extrême gauche, des militants antiracistes, immigrationnistes, des écologistes radicaux, «gender fluid» et furieusement anti-Français. Si vos enfants deviennent tout cela, ils ne seront plus vos enfants, et ils ne seront plus des enfants.

D’innombrables parents d’élèves me confient leurs angoisses face à l’enseignement destructeur imposé à leurs enfants. Cette éducation destructrice ne s’opère pas seulement à votre insu: elle se déploie également en opposition à votre famille tout entière, car la gauche hait les liens traditionnels, et elle hait par-dessus tout le plus profond, le plus beau, le plus indispensable de tous: le lien parental et filial. C’est donc à la fois contre votre enfant, contre vous, et contre les relations qui vous unissent, qu’elle mène une lutte sans pitié. La classe politique laisse faire. Pire: dans son immense majorité, elle applaudit et elle encourage cet endoctrinement de ce que vous avez de plus cher, la prunelle de vos yeux, la chair de votre chair, votre raison de vivre, de travailler et d’espérer: vos enfants. En s’attaquant à leurs âmes, elle s’attaque aux vôtres.

Les deux architectes de cette vaste démolition sont aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Le premier est pressé, il veut tout détruire. Le second est un peu plus patient, il déconstruit. Mais les deux utilisent la même technique: lobotomiser l’enfance française. La nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l’Éducation nationale en est une preuve terrible. Cet idéologue ne fera aucune concession à vos idées, votre histoire personnelle et nationale. Il va injecter à vos enfants une dose massive de délires gauchistes. Et ne croyez pas que vous réussirez aisément à faire barrage à ce scandale: pendant leur scolarité, les enfants passent bien plus de temps avec leurs professeurs qu’avec leurs parents. Les dégâts psychologiques, culturels et anthropologiques peuvent être irréparables. Vous ne pouvez pas laisser faire. Vous ne devez pas laisser faire. Refusez en bloc, sans la moindre, négociation, sans jamais reculer d’un pas, que votre descendance descende dans ces enfers.

Comme faire ? Comment résister ? Comment se lever et tenir bon, face à ce tsunami de mensonges déguisés en savoir ? Si je suis élu, ma première proposition de loi visera à interdire l’accès de nos écoles à ces idéologues. Alors, votez pour la vérité. Votez pour vous et pour vos enfants. Les 550 candidats de Reconquête sont les seuls à livrer cette bataille en votre nom, dans cette campagne électorale, et bientôt à l’Assemblée. Vous pouvez compter sur notre indépendance d’esprit, notre insolence, notre colère et notre espérance, pour porter haut et fort votre exigence de respect. Nous incarnerons votre combativité. Nous serons les avocats de vos enfants. Nous monterons en première ligne, pendant les cinq années de notre mandat, pour libérer vos fils et vos filles des griffes de la gauche.


dimanche 29 mai 2022

Offensive d’État contre le modèle français



La première impression était la bonne  : Emmanuel Macron est un communautariste. Vendredi 20 mai, il a affirmé son choix d’une société multiculturelle en nommant à l’Éducation nationale l’intellectuel Pap Ndiaye, formé à l’idéologie nord-américaine du racialisme. Jusqu’alors, le président procédait par touches. Il disait un jour  : « Il n’y a pas de culture française ; il y a une culture en France et elle est diverse. » Et encore  : « Je ne crois pas au modèle d’assimilation. Je crois à l’intégration, à la République forte qui sait assumer sa diversité. » 

Mais il maintenait néanmoins Jean-Michel Blanquer à la tête de l’Éducation nationale, le laissant guerroyer contre le voile islamique ou la « culture woke », ce courant acquis aux exigences des minorités. Or c’est en définitive à cette filiation extrême que le chef de l’État a décidé d’apporter son soutien. Il est vrai qu’il avait aussi admis  : « Il faut déconstruire notre propre histoire. »

Le procédé présidentiel est d’une légèreté stupéfiante. Il procède du bon vouloir, non d’un consensus. Il est tentant de prêter à Macron, volontiers provocateur, la même réflexion qu’il avait eue contre les non-vaccinés  : « Les conservateurs, j’ai très envie de les emmerder. » Jamais n’aura été débattu du choix que la nation devait faire entre le maintien ou l’abandon de l’assimilation, ce processus qui rend Français l’étranger qui se fond dans l’héritage national. Rien n’autorisait le chef de l’État réélu à signifier l’abandon d’un modèle original au profit d’une importation contestable. Seul un référendum devrait trancher ce point. Les citoyens ne sont pas des cobayes. D’autant que l’assimilation reste l’exigence du code civil (« Nul ne peut être naturalisé s’il ne justifie de son assimilation à la communauté française »). Cautionner le racialisme à l’École, c’est en finir avec la France millénaire.

Observer les satisfactions de l’extrême gauche à cette nomination fait mesurer la dangerosité du message présidentiel pour l’avenir de la « nation une et indivisible ». Le ministre sera jugé à ses actes. Mais c’est au vu de ses prises de position que Macron a arrêté sa décision.

Par Ivan Rioufol le 27 mai 2022

mardi 24 mai 2022

Avec NDiaye, Macron choisit le modèle multiculturel



Emmanuel Macron a tranché : entre la préservation du modèle français d’assimilation et son remplacement par le multiculturalisme nord-américain, le chef de l’Etat a opté pour la « nouvelle France » de la diversité, made in USA. C’est ainsi que se comprend la nomination, vendredi, de l’universitaire Pap Ndiaye à la tête de l’Education nationale, en remplacement de Jean-Michel Blanquer. 

Certes, le nouveau ministre ne bouleversera pas, à lui seul, la spécificité universaliste française : elle reste ancrée dans la mémoire collective. Ndiaye aura à affronter, probablement, les résistances de ceux qui entendent préserver la continuité historique d’une nation indifférente aux origines. Cependant, en défendant le modèle diversitaire et communautarisé importé des Etats-Unis au cœur de l’Ecole publique, le nouveau ministre donne une dynamique supplémentaire à la « culture woke », construite sur la tyrannie des minorités et leurs prétentions à s’imposer dans la réécriture de l’histoire. Blanquer s’était opposé à ce politiquent correct qui imprègne les Sciences sociales. Macron a donc renié son ministre, et avec lui tous ceux qui entendent maintenir l’originalité nationale de l’ingestion des identités disparates. En nommant un universitaire formé au racialisme et à l’indigénisme des campus, Macron trahit ceux qui voyaient en lui l’opposant déclaré au séparatisme. Il ouvre une boîte de Pandore d’où la race déboule.

Ceux qui ont voté Macron voulaient-ils avaliser cet abandon d’un modèle pour son exact contraire ? Il est permis d’en douter, puisque jamais la campagne présidentielle n’a abordé ce terrain identitaire. Comme à son habitude, Macron a procédé par impulsion provocatrice, cherchant à masquer son manque d’idées par cette soumission au conformisme des « déconstructeurs » et des adeptes de « l’inclusion ». Dans le sillage de Ndiaye, c’est la gauche prétendument « antiraciste » qui s’installe, avec son obsession pour les couleurs de peau, les victimisations, les repentances. 

Jean Baudrillard s’était demandé si, derrière SOS Racisme, il ne fallait pas voir un appel subliminal à sauver le racisme, comme SOS Baleine veut sauver les baleines. Son intuition était la bonne. Lorsque Ndiaye, métis n’ayant de son propre aveu jamais été confronté au racisme, assure néanmoins : « Il existe un racisme structurel en France », il comble d’aise ceux qui voient dans l’homme occidental Blanc un privilégié devant s’effacer au nom de ses fautes passées. Cofondateur du Conseil représentatif des associations noires (CRAN), créé en 2005, le successeur de Blanquer commet l’erreur de vouloir assimiler l’histoire des Noirs aux Etats-Unis à celles des nouvelles minorités en France. 

Elles-mêmes ne semblent d’ailleurs pas voir la France comme si repoussante, si l’on observe son attraction auprès d’elles. Mais le mécanisme du terrorisme intellectuel s’est réinstallé. Quiconque critiquera Ndiaye sera soupçonnable de racisme…
Par Ivan Rioufol le 23 mai 2022

lundi 23 mai 2022

Remaniement : Emmanuel Macron nomme un gouvernement de combat… contre le peuple français



Communiqué de
Jordan Bardella, député européen, président du Rassemblement National du 20 mai 2022

Le remaniement annoncé ce jour est conforme en tout point à ce que l’on pouvait attendre d’un début de second quinquennat d’Emmanuel Macron.

Sont reconduits des ministres qui ont lamentablement échoué, au premier rang desquels Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin, après des années d’explosion de l’insécurité et de poursuite d’une politique d’immigration massive pourtant rejetée par les Français.

La nomination comme porte-parole du gouvernement d’Olivia Grégoire, pour qui Marine Le Pen est une « ennemie à abattre », rend peu optimiste quant au respect de l’opposition et du pluralisme dans les mois à venir et laisse augurer une nouvelle ère de violences, de mépris et d’arrogance macronistes.

Pap Ndiaye est un militant racialiste et anti-flics, qui dénonçait il y a peu le « déni sur les violences policières » en France : sa nomination est un signal extrêmement inquiétant envoyé aux élèves au sein de l’Éducation nationale, déjà gravement minée par le communautarisme.

Ce gouvernement mené par Elisabeth Borne est un gouvernement de l’entre-soi, un gouvernement McKinsey, froid et technocratique. Un « gouvernement de combat »… contre le peuple français.

Les 12 et 19 juin prochains, les Français auront la possibilité de ne pas laisser les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron et à son gouvernement de dislocation de la Nation, en envoyant un maximum de députés RN à l’Assemblée nationale pour défendre les Français, leur pouvoir d’achat, leur sécurité et leur mode de vie.

dimanche 22 mai 2022

Pap Ndiaye : à woke toute !



Ancien chercheur à l'EHESS, essentiellement connu comme spécialiste de la question des discriminations à l'encontre des Noirs, ancien membre du « conseil scientifique » du CRAN et désormais ancien président du « musée de l'Immigration », M. Pap Ndiaye coche toutes les cases de la gauche « Terra Nova », altermondialiste, décoloniale, victimaire, repentante, bref, . Se déclarant lui-même, selon la formule consacrée - en forme d'automatisme langagier -, un pur « produit de la méritocratie républicaine » (pas celle des années 1960, qui pouvait parfois amener la banlieue - toutes races confondues - à Louis-le-Grand ou à Henri-IV, mais celle qui amène Henri-IV et Louis-le-Grand en banlieue... racisée), fondée essentiellement, non sur les talents, mais sur la discrimination positive, sa nomination ne peut que contenter les thuriféraires des « réécritures racisées » de l'Histoire et autres prophètes d'une « Histoire mondiale de la France ». Ou comment l'indigénisme militant, que représente à merveille M. Ndiaye, fait parfaitement bon ménage avec l'ultralibéralisme du consumérisme interclasses.

Nul doute qu'il fera bon ménage avec Mme Abdul Malak, nouveau ministre de la Culture, que  dit « très investie dans les projets d'éducation populaire et la défense de la diversité des cultures ».

Le remplacisme global, désormais totalement décomplexé, s'inscrit dans la continuité d'une  indigéniste assumée et la mise à distance de la francité non métissée, non créolisée, bref... républicaine.

À l'heure où, dernier avatar des revendications musulmanes, le  fait son entrée dans la sphère publique via Grenoble, ces deux ministères signifient clairement la rupture civilisationnelle du macronisme, annoncée clairement à Alger en 2017 : « Il n'y a pas de culture française mais des cultures françaises. » L’égalité, sans doute ? Reste que, visiblement, certaines cultures semblent désormais plus égales que les autres.  et Ladj Ly gardent donc toutes leurs chances pour 2027.

Par Olivier Milza de Cadenet le 21 mai 2022

samedi 21 mai 2022

Le gouvernement Borne ? Un non-évènement, juste quelques crachats de plus de Macron



Je vais vous faire une confidence… je me fous complètement de ce gouvernement car il y a beau temps que je n’attends rien d’autre que des horreurs venant de Macron.

Alors si je n’avais pas malgré tout le souci de RR et celui de vous informer et de vous permettre d’échanger dans les commentaires, je n’aurais pas mis  » gouvernement » sur google au milieu de l’après-midi alors que j’étais en train de me régaler en programmant le prochain article cinéma de Jules Ferry pour dimanche, un régal et bien plus…

Oui il a fallu que je me force pour abandonner le roman noir des années 50 pour les vilains yeux de l’équipe à ripper de brouillard de Borne-Macron…

Je ne m’étendrai pas. Chronique d’une mort annoncée. Les copains et les coquins. Les mondialistes les plus fous, les plus immigrationnistes, les plus islamophiles, les plus européistes…

A l’Elysée rien ne change, à part qu’on a beau croire avoir touché le fond, cela n’arrive jamais. On descend chaque jour de plus en plus bas.

Redoublent, les plus affreux, les plus monstrueux, les plus inhumains, évidemment : Darmanin, Lemaire, Dupont-Moretti Et la gourdasse européiste écolo-dingo Montchalin à l’écologie… Evidemment ! A la santé ? Une LREM tarée qu’on connaissait déjà, Brigitte Bourguignon, ministre délégué à la santé sous Castex. Il faut dire qu’elle avait donné des gages : présidente de la commission d’enquête parlemeantaire sur la crise sanitaire, elle avait veillé à ce que son maître Macron ne soit pas embêté. Toute peine méritant salaire, la voici récompensée. Un maroquin, c’est juste le su-sucre aux caniches qui ont fait le beau. Rien de bien nouveau. Que du vieux, du réchauffé, du périmé, du pourri, du moisi.

D’ailleurs je vous laisse savourer le jeu des chaises musicales entre ministres, secrétaires d’Etat, porte-parole…  Pas un(e) qui fasse bander !

https://www.lemonde.fr/politique/live/2022/05/20/elections-legislatives-2022-en-direct-le-nouveau-gouvernement-annonce-a-16-h-15-depuis-l-elysee_6126907_823448.html

Voyons, au hasard, 2 des petits nouveaux (le reste, c’est de la roupie de sansonnet), la fine fleur c’est Pap N’Diaye, Macron nous en dégotté un de compétition, c’est à peu près comme si  Houria Bouteldja était notre ministre de l’Education nationale…

Un Ministre de l’Education nationale FRANCAISE qui s’appelle Pap (Zemmour, ne nous quitte pas !)  Ndiaye, historien (aïe, on les connaît les historiens contemporains qui ont le vent en poupe), s’intéressant au social. Re-Aïe. Il  a été prof à Sciences po. Re-Aïe. Cerise sur le gâteau, il est directeur du Musée de l’immigration et il a participé à des réunions interdites aux Blancs et où on pratique l’écriture inclusive !!!! Il était au Conseil scientifique du CRAN !!! 

Pour lire toutes les casseroles et horreurs qu’il traîne, voir sur F de Souche

Ça a le mérite d’être clair. La bataille fait rage entre Macron-Mélenchon  à qui donnera les plus de gages aux immigrés et wokistes. Pourvu qu’ils s’entre-tuent, moi je suis contente.

Bon, les copains, on se le construit ce maquis, réel et virtuel ? On se la construit cette société alternative ? Aldous Huxley (Meilleur des Mondes) et Ray Bradbury  (Fahrenheit 451) avaient déjà montré  que toute société totalitaire génère des sociétés secrètes, des solidarités, des mondes parallèles.  En tout cas il s’agit de travailler sinon à notre protection, à notre survie au moins à celle de nos descendants qu’on ne peut laisser européaniser, marquer comme du bétail, vaxxiner, transformer en petits Chinois obéissants.
Par Christine Tasin le 20 mai 2022