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jeudi 9 juin 2022

Face à L'INSÉCURITÉ, la France PÉRIPHÉRIQUE vote RN !

 

Une septuagénaire égorgée à Mulhouse, trois clandestins algériens écroués



Le corps d’une septuagénaire a été découvert, lundi 6 juin à Mulhouse, révèle L’Alsace. Elle a été égorgée. Trois hommes de nationalité algérienne ont été interpellés et mis en examen pour vol avec violence ayant entraîné la mort. Les premiers éléments laissent en effet envisager un crime crapuleux. La macabre découverte a été faite par une amie de la victime qui s’inquiétait de ne pas avoir de nouvelles. Selon L’Alsace, elle a découvert le corps qui présentait une importante plaie au cou, ainsi que des blessures, probablement défensives, aux bras.

Deux prétendent être des mineurs isolés

Un premier suspect a rapidement été identifié. Et pour cause, il avait été interpellé un peu plus tôt dans la journée à la suite d’une tentative de vol avec effraction. Les policiers ont retrouvé sur lui les papiers de la septuagénaire. Le suspect est un SDF de 35 ans de nationalité algérienne. Les enquêteurs ont également fait le lien avec deux autres « marginaux » algériens. Ceux-ci avaient été contrôlés la veille en compagnie du premier suspect et en possession d’une carte de transports seniors. Ils ont été interpellés dans la foulée. Selon Actu 17, tous les trois sont en situation irrégulière.

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jeudi 2 juin 2022

Stade de France : Darmanin est « choqué ». Devinez par quoi ?



C'est peu dire que les explications du ministre de l'Intérieur et du ministre des Sports auront déçu. Appelé à s'expliquer devant la Commission des lois au Sénat, ce 1er juin au soir, sur le désastre de la finale de  de samedi soir, Gérald Darmanin n'a rien concédé ou presque. Un bloc de mauvaise foi et de déni de réalité. Lorsqu'un élu s'apprête à biaiser, il dit les mots que le ministre de l'Intérieur a prononcés dès le début de son intervention : « Le gouvernement n'a rien à cacher pour expliquer ce qui s'est passé. » Tout de même, du bout des lèvres admet-il qu'il est « évident que cette fête du sport a été gâchée ». Un peu, c'est vrai. Le ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra enverra ses pensées, ses regrets, non sans remarquer que les difficultés ont été grandes avec les supporters de Liverpool et inexistantes avec les supporters espagnols. Maudits Anglais !

Il cite Mitterrand, Gérald Darmanin : « Il n'est point d'honneur sans difficultés. » La France a honte et Darmanin évoque son honneur. On en a terminé pour les regrets et les excuses. C'est court, très court. Le ministre relance alors sa marotte et reprend le discours qu'il tient depuis le début de cette crise. La France a eu peu de temps pour organiser cette finale. La  de la RATP fut malvenue. Il avait mis sur le terrain 6.800 policiers, un record selon le ministre qui se lance dans une interminable explication sur la menace des faux billets. 2.889 faux billets ont été scannés. Il campe sur les 30.000 à 40.000 personnes sans billets ou non pourvus de billets. Il rappelle les 81 interpellations au Stade de France, les 113 intervenues à Paris. « Les décisions prises ont permis de sauver des vies », répète Darmanin. Amélie Oudéa-Castéra égraine, elle, la liste des événements sportifs qui se sont... bien passés : la Rider Cup, le handball, la  féminine, Roland-Garros. On se pince...

Mais les supporters, dépouillés, frappés, volés, cette honte rouge pour la France ? Ces unes de la presse anglaise. Ces agressions sexuelles évoquées par Le Figaro. Darmanin n'en parle pas. Il a pris des leçons chez le président de la République. Tout va bien. Tout de même, les sénateurs insistent. Alors apparaît, splendide, clair, évident, le déni de réalité du macronisme dans toute sa pureté, accompagné de la culpabilisation de celui qui a vu et de l'interdit lancé à celui qui oserait un constat clair. Il est presque 19 heures, Gérald Darmanin aborde enfin, contraint et forcé, le calvaire d'insécurité vécu par les spectateurs du match. Il admet « une délinquance d'opportunité » - comprendre une délinquance marginale, « difficile à mesurer », dit-il.

La suite, c'est l'indignation. Non pas contre les malfaiteurs, non, contre ceux qui... les dénoncent ! 

Le ministre stigmatise, des accents de regrets dans la voix, « une essentialisation de la délinquance », il dénonce « des liens très nauséabonds » et des propos « déplacés »« J'ai le droit d'être choqué », dit-il. Choqué. Le ministre de l'Intérieur est donc « choqué » par ceux qui dénoncent l'impéritie du ministre et de son gouvernement face à l'immigration et ses conséquences sécuritaires. Pour éviter ce choc préjudiciable à sa santé, refaisons carrément l'histoire à sa place : dans quelques semaines, le gouvernement racontera peut-être comment les spectateurs anglais et espagnols furent accueillis par de  Françaises en costume traditionnel portant bouquets, accompagnées de fanfares réservées aux hôtes de marque. Un accueil délicieux brutalement gâché par des Anglais et des Espagnols ivres de pillage venus les dépouiller sans vergogne. 

Encore un effort, on y est presque...

Par Marc Baudriller le 1er juin 2022

lundi 30 mai 2022

Le fiasco français dévoilé !

 

Un général chinois avait eu l’idée de placer des tambours de bronze sous les cascades proches des frontières pour que les peuples voisins s’imaginent toujours menacés par de puissantes armées. Faire beaucoup de bruit autour d’un événement peu important permet en effet de mobiliser l’attention sur lui, et aussi de la distraire d’un fait plus redoutable. Si l’on s’inquiète du vacarme de l’armée fantôme suggérée par les tambours, on peut aussi laisser pénétrer l’invasion très réelle, mais insonore, qui a pris un autre chemin. Cette tactique appuyée sur la complicité d’une grande partie des médias est celle de la macronie. 

Depuis la réélection facilitée par l’abrutissement covidien suivi d’une libération pleine de promesses, mais sous la menace de la guerre, les Français sont hypnotisés par des sujets sur lesquels ils n’ont guère de pouvoir. C’est d’abord le conflit ukrainien qui permet au président réélu de déployer la talentueuse ambiguïté du “en même temps” : après avoir échoué à faire appliquer les accords de Minsk dont il était l’un des garants, le voilà qui envoie à Zelinski des armes dont on ne sait où elles finiront tandis qu’il téléphone à Poutine pour donner l’illusion d’une implication…  dénuée du moindre résultat. 

La tuerie qui a ensanglanté une école du Texas a permis à notre président de “partager la colère de ceux qui luttent pour mettre fin à ces violences” comme s’il fallait prendre en compte un problème qui est, dieu merci, étranger à notre pays. Un ministre de l’éducation nationale spécialiste de la ségrégation raciale aux Etats-Unis a pourtant signé l’aveu du tropisme américain du locataire de l’Elysée. Déjà, il avait déclaré avec une emphase démagogique que le “93”,  la Seine-Saint-Denis”, c’était la Californie sans la mer. La nomination tardive du premier ministre et de son gouvernement avec un zeste de provocation propre à faire s’agiter l’épouvantail de “l’extrême-droite”, pouvait passer pour une habileté destinée à masquer les difficultés de la constitution d’un ministère qui devra affronter la tempête soulevée par l’incurie du précédent mandat dans bien des domaines. Rejeter la droite authentique, faire craindre Mélenchon et l’islamo-gauchisme unissant toute la gauche, c’est en résumé la stratégie pour rassembler derrière soi la masse des imbéciles, peureux et soumis, qu’on a habitués à voir leur sauveur dans la personne de celui qui précipite le pays dans la catastrophe.

Mais les manoeuvres les mieux conçues dans les arcanes du pouvoir peuvent se trouver confrontées à la réalité, celle dont l’importance ne peut être voilée longtemps aux yeux de l’opinion. Le ralliement d’un centriste opportuniste, si on veut bien excuser cette redondance peu éloignée du pléonasme, pouvait paraître une bonne prise. Les galipettes sexuelles du handicapé, un tantinet obsédé par la “chose” semble-t-il, révélées par Mediapart, ont terni le trophée et au contraire souligné une fois encore la légèreté du choix qui a privilégié la “comm” plutôt que la compétence et la rigueur du lauréat. Au moins, cette affaire a eu le mérite de distraire les électeurs des sujets prioritaires, que Mme Borne a cités : emploi, santé, climat. Rien d’étonnant chez cette femme de gauche qui ne situe pas le régalien de la sécurité, de la justice et de la défense dans les priorités, et ose faire du climat un enjeu essentiel, alors que celui-ci ne dépend que peu de la politique, et pas du tout dans un pays qui ne compte que pour 1% du gaz à effet de serre dans le monde grâce au nucléaire. Mais il faut cibler les électorats, les séduire pour les législatives.

Malheureusement, il y a des sons plus puissants que ceux des tambours trompeurs : celui qui s’est fait entendre à Saint-Denis samedi, lors de la finale des champions entre Le Réal et Liverpool, est de ceux-là. Il vient rappeler la question primordiale à laquelle notre pays est confronté et que le pouvoir veut occulter : le déclin et la décadence de la France qu’il devient impossible de cacher aux yeux du monde. Au Stade de France, pour un match du plus haut niveau international, retiré à Saint-Petersbourg et donné à Paris, nous avons offert le triste spectacle d’une organisation défectueuse, aggravée par une grève du métro selon nos habitudes, qui a permis aux voyous des environs de pénétrer dans l’enceinte sportive, d’y occuper indument des places tandis que d’autres agressaient et rançonnaient les supporters qui en étaient privés. 

La police,  prise de court, présente en nombre, a réagi avec une brutalité compréhensive mais mal dirigée. Croit-on qu’il sera facile de faire venir en France les touristes qui ont vu dans la capitale française des hordes de loubards agir sans retenue ? On savait M.Macron peu doué en géographie. Il a dû confondre la Californie et le Bronx, en parlant du “93”. Mais il n’est pas plus fort en histoire, car le problème français n’est pas celui de l’esclavage et d’une ségrégation longtemps entretenue. C’est celui d’une immigration sans assimilation, d’une discrimination positive en faveur des jeunes immigrés, notamment devant les tribunaux, du laxisme judiciaire et de l’absence de peines en raison de l’insuffisance des prisons. On sait que ces dernières ne manquent pas aux Etats-Unis.

Le ministre de l’intérieur s’est précipité pour se disculper en dénonçant la fraude des billets et pour jeter l’anathème sur les supporters anglais. Le courage du “c’est pas moi, ce sont les Anglais” ! C’était confondre le détonateur et la bombe : dans un pays sérieux où les dirigeants sont vigilants et responsables, où la population est encore capable de civisme en raison de la force morale de l’éducation qu’on lui offre, les fraudeurs auraient été rapidement filtrés, et les abords du stade interdits aux “sauvageons”. La France a révélé l’ensauvagement qui la contamine, et le lendemain, sur un autre stade, celui de Saint-Etienne, la province a  réédité le phénomène à sa dimension.

Mais pendant ce temps une tragédie au symbolisme fort a été dissimulée aux yeux du grand public par une étonnante ( ? ) connivence des journaux et des pouvoirs publics : à Marseille, le 10 Mai, Alban Gervaise subissait une tentative d’égorgement alors qu’il était venu chercher ses enfants âgés de 3 et 7 ans à l’école catholique Sévigné et les raccompagnait à sa voiture. Il est mort le 27, dans un silence aussi glaçant que général. La victime était un médecin militaire de 41 ans qui officiait à l’hôpital Laveran du nom de ce prix Nobel de médecine qui découvrit à Constantine le parasite à l’origine du paludisme et contribua à sauver tant d’habitants d’Algérie et des colonies françaises de cette maladie endémique. Peut-être avait-il encore été formé à l’Ecole du Pharo, à Marseille, là d’où sont partis les médecins coloniaux qui ont été partout dans le monde sauver les vies des colonisés au risque de la leur ? L’assassin, lui, se prénomme Mohamed. 

Il a porté une dizaine de coups de couteau à la gorge en criant “Allah Akbar” selon des témoins. Connu défavorablement des services de police pour toxicomanie, souffrant de problèmes psychiatriques, il n’a été ni placé dans un service de psychiatrie, ni mis en examen pour terrorisme et radicalisation. Dans ce cas tragique comme dans la farce tragi-comique qui ridiculise notre pays au Stade de France, le pouvoir a botté en touche !

Par Christian Vanneste le 30 mai 2022

Éric Zemmour : les deux matchs du Stade de France



Samedi, pendant que le match Real-Liverpool se déroulait sur la pelouse du Stade de France, un autre match faisait rage à l’extérieur de l’enceinte. Ce deuxième match voyait s’affronter les forces de l’ordre et les ennemis de la France. Ce deuxième match, la France l’a perdu sous les yeux du monde entier.

Que s’est-il passé ? La France organisait l’événement sportif le plus regardé de l’année, dans le monde entier. En termes de popularité, la finale de la Ligue des Champions n’est dominée que par une finale de Coupe du monde. Sur les cinq continents, elle est attendue avec passion. Le nombre de téléspectateurs dépasse le milliard et le pays organisateur sait qu’il doit déployer des trésors de professionnalisme pour que l’événement soit un grand moment de communion sportive et festive. A fortiori quand l’affiche oppose deux clubs absolument mythiques, le splendide Real Madrid et le légendaire Liverpool Football Club.

Mais la fête internationale a tourné à la guerre civile locale. Que s’est-il passé ? Retardés par les grèves des transports en commun, sciemment organisées ce jour-là par des syndicats de gauche toujours prompts à semer le désordre, nombre de supporters de Liverpool sont arrivés en retard au stade. On conçoit aisément leur déception : ce soir était un des plus importants de leurs vies, et voilà que le syndicalisme français leur fait rater le coup d’envoi. Bousculades, colère, les ennuis commencent. Mais si les événements s’en étaient tenus là, le match aurait simplement été un petit peu retardé – rien de bien grave.

Surgit alors une foule de racailles de Saint-Denis. Les médias les appellent “les jeunes”. Une foule ? Une horde. Ou plus exactement : une armée. Car, s’ils ont peut-être une vague envie d’assister au match sans payer, leur motivation première, profonde, est de semer le chaos, de piller et d’affronter les forces de l’ordre en rangs serrés.

Très rapidement, cette armée déborde les forces de l’ordre, et la folie s’installe autour du Stade de France, qui n’a plus de français que le nom. Héroïques, nos policiers parviennent à endiguer le tsunami de barbares, mais les images sont effroyables. C’est une razzia avec pillage et violence. Des supporters sont tabassés, violentés et dépouillés. La violence est totale. Le lendemain, les experts disent que nous avons frôlé une catastrophe bien pire encore, qui aurait pu déboucher sur de nombreux morts. Cette bataille n’a heureusement pas fait de morts, mais elle a bel et bien eu lieu et elle a un retentissement planétaire. Dans tous les pays, les médias sont formels et unanimes : jamais ils n’ont vu de telles scènes autour d’un match, de nombreux fans anglais ou espagnols disent qu’ils ne reviendront plus jamais chez nous, la France est décrite comme un pays du tiers-monde, gangréné et bien incapable d’organiser une finale de Ligue des Champions. La honte s’abat sur notre réputation.

Et il y a pire encore. Car l’État, Gérald Darmanin en tête, désigne les supporters de Liverpool comme les grands coupables de cette Bérézina sécuritaire. Gérald Darmanin trouve sans doute moins dangereux de risquer l’incident diplomatique avec les Anglais qu’avec la Seine-Saint-Denis. Cette fois, le déshonneur s’ajoute à la honte. Car, en refusant de montrer du doigt les vrais coupables – les racailles ouvertement anti-françaises –, la Macronie ne se contente pas d’insulter le peuple anglais tout entier et, à travers lui, les fans de football dans leur globalité : elle fait preuve d’une innommable lâcheté, et d’un déni de réalité qui confine à l’aveuglement volontaire.

Car, nous le savons parfaitement, l’armée de voyous qui a pris d’assaut le Stade de France est directement issue de l’immigration : les premières gardes à vue à Saint-Denis samedi ne comptent pas un Anglais et pas un Espagnol, mais une majorité d’Algériens (18), Tunisiens (2), et Marocains (2), ainsi que « 9 Français dont 7 dont le nom est maghrébin ou africain », comme le confie une source policière à Valeurs actuelles. Et leur haine de notre pays est soigneusement attisée par l’extrême gauche (61,13 % pour Mélenchon au premier tour à Saint-Denis). Ils veulent soumettre la France à leurs délires, ils le disent, ils le chantent, ils le hurlent, et seuls les sourds refusent de les entendre. La bataille du Stade de France est pour eux une heure de gloire universellement médiatisée, une victoire éclatante sur la civilisation française. En évitant de dénoncer leur dangerosité, en les faisant passer pour des innocents et en culpabilisant les fans de Liverpool, le pouvoir vient de les encourager à aller plus loin encore. Ils le feront, soyons-en certains. Le Real Madrid a battu Liverpool de justesse, mais c’est la délinquance généralisée qui a gagné contre la France ce soir-là.

La guerre civile qui est menée contre notre peuple par les barbares bat son plein. Elle n’a plus rien de larvé, ni de souterrain. Cette guerre, je veux rappeler que nous ne l’avons jamais voulue : nous avons tout fait pour l’éviter, mais on nous l’a imposée. Les racailles nous l’ont imposée avec l’aide des idéologues islamo-gauchistes, qui sont leurs premiers supporters. Désormais, c’est un fait : elle est là, et il faut l’arrêter. Sans quoi la France sera éliminée, non seulement de la scène internationale, mais également de sa propre Histoire.

Alors, refusons d’écouter plus longtemps ceux qui mentent effrontément sur notre situation et sur notre destin. Nous ne les laisserons accepter la défaite. L’élection législative est l’occasion de montrer que le peuple français est encore une grande nation, et qu’elle est capable de se défendre. À nous d’être les meilleurs gardiens de notre pays.

Par Eric Zemmour, Président de Reconquête ! le 30 mai 2022

mercredi 25 mai 2022

« Rodéo » : l’indécence en roue arrière au Festival de Cannes



Chaque année, le gratin culturel du  se retrouve sur la Croisette pour ce qui est devenu l’incontournable rendez-vous du cinéma mondial : le Festival de Cannes. Chaque année, sa petite provoc’. Cette édition 2022 du festival au tapis rouge nous a livré son lot de bonnes surprises progressistes. Irruption d’une femen lors de la montée des marches, plaidoyer pour une Amérique plus inclusive par le réalisateur James Gray ou encore introduction de la « Queer Palm Lab», un appel à projet dédié uniquement aux LGBT… Parmi toutes ces joyeusetés cinématographiques, il en est une qui a particulièrement fait parler d’elle, il s’agit du film-documentaire « Rodéo » réalisé par Lola Quiveron,  jeune réalisatrice homosexuelle qui ne cache pas son intention « d’effacer les stéréotypes de genre » dans ses films.

Rodéo : un plaidoyer pour l'illégalité et les rodéos sauvages

"Rodéo" raconte l'histoire d’une jeune femme, au "genre" « ni féminin ni masculin » et qui s’éprend d’une passion pour la « Bike Life », cette activité motorisée qui consiste à rouler très vite et à faire toutes sortes d’acrobaties au guidon d’une moto ou d’un scooter. Le tout, le plus souvent, sur des voies publiques.

Sorte de plaidoyer pour l’illégalité et les rodéos sauvages, le film de Lola Quiveron incarne parfaitement la vision fantasmagorique qu’ont certains réalisateurs français de la banlieue et de la « street culture ». Ils ressuscitent la lutte des opprimés contre les oppresseurs, et la réalisatrice ne s’en cache pas. Dans une interview accordée à Konbini, Lola Quiveron explique qu'en France « on parle de rodéos urbains ou sauvages, mais ce sont des imageries qui sont réactionnaires ». Elle ajoute : « Quand on cherche à faire du bruit, c’est qu’on veut être entendu ». Evidemment, tout le monde sait que ces bandes de jeunes qui roulent en motocross à 150km/h et menacent la vie des passants ou des automobilistes français à chaque instant ne cherchent qu’à être « entendu ». Ce petit jeu très drôle a fait des morts innocents à Libercourt, Nantes, Amiens, Clermont-Ferrand, Toulouse...

L’affaire aurait pu en rester là. Après tout, qui s’étonne aujourd’hui de voir les princes et divas du cinéma mondial, tenants du progressisme le plus décomplexé, distribuer leurs cachetons de moraline à ceux qui veulent bien les gober ?

Mais Lola Quiveron insiste avec indécence, toujours  dans cet entretien pour Konbini, accuse la police de « causer les accidents en prenant en chasse les bikers ». Ne vaudrait-il pas mieux les laisser faire ce qu’ils veulent ? Après tout, ils ont besoin d’être « entendus ». Ce n’est pas l’avis de Michel Thooris, délégué syndical à France Police- Policiers en colère !, interrogé par Boulevard Voltaire : « C’est toute une profession qui est insultée, juge-t-il. Ces propos sont diffamants envers la police nationale. Ils sont également mensongers : je voudrais rappeler à cette réalisatrice que nous n’avons plus le droit de prendre en chasse les auteurs de rodéos sauvages. » Exaspéré, le policier ajoute : « On ne peut imputer ces morts à la police ; ce sont ces personnes qui décident de mettre leur vie en danger, mais aussi celles des autres. D’autant plus qu’ils sont rarement pilotes professionnels, ce sont eux et seulement eux qui décident de jouer avec la vie. »

Diffamantes et trompeuses, les paroles de la réalisatrice Lola Quiveron n’ont, finalement, rien de vraiment disruptif. Depuis quelques années déjà, le Festival de Cannes se politise et fait la part belle aux provocations venues de la gauche. Cette année, nos policiers en auront donc fait les frais, dans un silence assourdissant des pouvoirs publics. Alors que l’actuel climat d’insécurité en France fait peser une menace toujours plus lourde sur les forces de l’ordre et sur les Français, Gérald Darmanin n’a pas eu un seul mot pour ceux que cette réalisatrice accuse d’être des meurtriers.

Par Geoffroy Antoine le 25 mai 2022

mercredi 11 mai 2022

Marseille : Un homme armé mortellement neutralisé par balles par les policiers, à la Valentine



Un homme a été mortellement neutralisé par balles par des policiers de la police-secours à Marseille ce mercredi en début d'après-midi, vers 13 heures, près du magasin Cultura situé dans le quartier de la Valentine (11e).

L'agresseur était armé d'un grand couteau d'une vingtaine de centimètres, et non d'une machette comme indiqué dans nos premières informations. L'homme, âgé d'une cinquantaine d'années, a d'abord menacé un couple dans une voiture qui se trouvait sur le parking du centre commercial, puis a pénétré dans le magasin Cultura. "L'agent de sécurité est intervenu et a réussi à échanger avec lui, ce qui a permis de temporiser", confie une source proche de l'enquête. L'agresseur a foncé sur les policiers lorsqu'il les a vus arriver. Il a refusé de lâcher son arme et les forces de l'ordre ont ouvert le feu à quatre ou cinq reprises pour le neutraliser précise notre source.

Il n'y a pas d'autre blessé à déplorer. Selon cette même source, un "suicide by cop" est l'une des pistes étudiées par les enquêteurs. Il s'agit d'un mode opératoire qui consiste à attaquer les forces de l'ordre pour mourir lors de leur riposte. L'agresseur n'aurait tenu aucun propos à connotation religieuse. Une cellule psychologique a été ouverte pour les personnes qui ont été témoins de la scène.

Une enquête du chef de "tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique" a été ouverte et confiée à la police judiciaire. Une seconde enquête a été ouverte et confiée à l'inspection générale de la police nationale (IGPN) afin de déterminer les circonstances exactes qui ont conduit aux tirs des policiers.

Gérald Darmanin réagit

"Merci aux policiers courageux qui ont neutralisé un individu menaçant, muni d’un couteau, dans une zone commerciale à Marseille", réagit le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur Twitter. "L’assaillant est décédé. Aucun autre blessé".

Les faits se produisent au lendemain d'une tentative d'homicide sur un père de famille devant un collège catholique du 13e arrondissement de la cité phocéenne. La victime a reçu plusieurs coups de couteau au niveau de la gorge. Elle est toujours hospitalisée entre la vie et la mort ce mercredi. Son agresseur qui a hurlé avoir agi "au nom d'Allah" selon une source proche de l'affaire, est toujours en garde à vueCe lundi, une femme de 56 ans qui sortait d'un parking du 10e arrondissement a été battue à mort par un sans domicile fixe de 39 ans.

«La police a été irréprochable lors de ces trois interventions»

"La police marseillaise a encore prouvé son efficacité. Trois jours de suite, nos collègues ont interpellé deux "déséquilibrés" qui venaient de tuer ou de tenter de tuer", réagit Rudy Mana, secrétaire départemental des Bouches-du-Rhône du syndicat Alliance Police Nationale. "Et aujourd'hui, c'est un homme dangereux qui a été neutralisé et il n'y aucun autre blessé. La police a été irréprochable lors de ces trois interventions".

Par Stéphane Cazeaux le 11 mai 2022



dimanche 24 avril 2022

Agression au couteau dans une église de Nice, un prêtre et une femme blessés



Un prêtre âgé de 57 ans et une femme de 72 ans ont été blessés à l'arme blanche dans une église de Nice. L'agresseur a été neutralisé et la piste terroriste a été écarté. D'après les services de police, l'homme est "manifestement bipolaire".

Un homme "manifestement bipolaire" a agressé dimanche matin un prêtre, le blessant légèrement, dans une église de Nice, mais son geste "n'a pas de caractère terroriste a priori", a-t-on appris de source policière. L'agresseur a également blessé une religieuse qui tentait de s'interposer entre l'auteur des faits et le prêtre. 

L'agression a été annoncée par le ministre de l'Intérieur, dans un tweet. "Une agression a eu lieu ce matin dans une église de Nice. Le prêtre est blessé. Pas de pronostic vital engagé. Solidarité avec les paroissiens et merci aux forces de l'ordre qui ont interpellé rapidement l'auteur. Le Préfet est sur place", a écrit Gérald Darmanin.

L'enquête a été confié à la Sûreté Départementale

L'auteur de l'agression, prénommé Kevin, né en 1991 à Fréjus, de nationalité française, est domicilié à Nice. Il est inconnu des services, a-t-on précisé de source policière. Il est suivi pour des problèmes psychiatriques à Nice.

Il est "manifestement bipolaire" et son geste n'a "pas de caractère terroriste. "Il a spontanément déclaré aux effectifs de police qu'il était de confession juive et qu'en ce jour d'élection, il voulait tuer Emmanuel Macron et qu'il s'était finalement rabattu sur une église", a-t-on ajouté de même source policière.

L'enquête a été confié à la Sûreté Départementale. 

Le 24 avril 2022

samedi 23 avril 2022

L’insécurité comme problème politique



Il y a quelques mois à peine, nous avions d’excellentes raisons de croire que la question de l’insécurité jouerait un rôle central dans le cadre de cette élection présidentielle. L’ensauvagement de la société, la multiplication des histoires d’extrême violence, la transformation des gendarmes, des policiers, des enseignants et des pompiers en cibles des voyous et autres « jeunes » qu’il n’est jamais permis de caractériser laissait croire à la venue d’un moment de vérité, annonçant une entreprise de reconquête sécuritaire et civique. Mais ce qui doit arriver arrive rarement, et la présidentielle s’est tournée sur la question du « pouvoir d’achat », qui en est venue à éclipser toutes les autres, même si son emprise absolue sur le débat public n’est pas sans lien avec une manière de sonder l’opinion qui entraîne, consciemment ou inconsciemment, la fragmentation et l’émiettement des sujets que l’on pourrait normalement amalgamer sous la référence à la sécurité et à l’identité.

Et pourtant, la question de l’insécurité est centrale pour les Français et il vaut la peine, pour l’aborder, de faire un détour par l’histoire de la philosophie, et plus particulièrement par la figure de Thomas Hobbes, à l’origine de la philosophie politique moderne. Hobbes y explorait les passions humaines en cherchant à identifier leur fonction politique, avant d’en arriver à une conclusion définitive : la peur de la mort violente est la passion à l’origine du lien politique. C’est dans la mesure où les hommes la redoutent, ou du moins, craignent pour leur sécurité, qu’ils consentent à déléguer au souverain le pouvoir nécessaire pour la leur garantir. On aura compris dès lors ce qui arrive quand ce pacte élémentaire et existentiel ne peut être assuré par le pouvoir : le commun des mortels, ne croit plus à sa fonction protectrice et il finit par se déliter. C’est d’ailleurs ce qui arrive aux États-Unis avec l’émergence des « gated communities », ces communautés fermées et privées qui représentent concrètement la sécession sociale et sécuritaire de pans de la population ne faisant plus confiance aux institutions communes. Et cela, dans un pays où la culture de l’autodéfense est normalisée.

La question de la sécurité est ainsi la première des questions politiques : si elle n’est pas assurée, l’ordre civique se dérègle. Paradoxalement, le système politico-médiatique cherche à la décharger de toute signification existentielle, en qualifiant systématiquement les événements les plus violents de « faits divers », alimentant un fantasmé et désormais proverbial « sentiment d’insécurité ». Il fut un temps possible de tenir ce discours sans avoir l’air complètement ridicule, quand les violences étaient associées à des territoires éloignés, que l’on disait perdus pour la République. Mais ces violences se sont multipliées, et surtout, se sont rapprochées de lieux qui s’en croyaient protégés, qui se croyaient à l’abri du tumulte du monde. Ce n’est plus le cas, et même les lieux « touristiques », qui étaient censés offrir un paysage sans risques à ceux qui s’y aventuraient, comme le Champ-de-Mars, se voient pris d’assaut par des délinquants, qui les rendent désormais inhospitaliers.

Dans à peu près chaque ville, aujourd’hui, on trouve une ou plusieurs zones de non-droit, où les commerces ferment plus tôt, quand ils ne ferment pas tout simplement, où les conducteurs de bus sont agressés, où les femmes ne peuvent s’aventurer, ou ne s’y aventurent qu’en s’y faisant le plus discrètes possibles, et où le quidam, s’il s’y risque, peut-être attaqué par une bande goûtant aux délices sadiques de la violence gratuite. Il ne s’agit pas de présenter une vision apocalyptique de la sécurité en France mais de constater, tout simplement, que le désir médiatique de ne pas avoir l’air catastrophiste en pousse plusieurs à minorer ce phénomène, à le relativiser à coups de statistiques lyssenkistes et de récits enjolivés où la réalité n’est plus la bienvenue.

Mais une zone de non-droit n’est rien d’autre qu’une zone d’un autre droit. À l’échelle de l’histoire, la décomposition d’une société annonce toujours, sans que ne s’en aperçoivent nécessairement les contemporains, l’émergence d’une autre, surtout si elle s’appuie sur une mutation démographique à l’origine de tensions identitaires qui viennent légitimer ce choc des mondes au quotidien. Quand une souveraineté s’efface, une autre s’y substitue, même si elle n’est pas étatique. C’est la souveraineté des voyous qui font régner leur propre loi et qui traitent les représentants de la puissance publique non seulement comme des rivaux, mais comme des intrus, au service d’une puissance étrangère, la France, qui en ces quartiers, n’est plus chez elle. Mais qui s’aventure à décrire ce basculement risque gros, car le récit enchanté d’un monde pluriel et pacifié doit se maintenir coûte que coûte.

Par Matthieu Bock-Côté le 23 avril 2022

Source : Le Figaro 23/04/2022