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mardi 2 janvier 2024

Contre Marine Le Pen, le parti macroniste ne sait plus quoi inventer…



C’est une blagounette qui tombe à plat. Un peu comme celles du tonton laborieux qui tente, en plein réveillon de la Saint-Sylvestre, de se faire mousser auprès des convives : il ne sait pas raconter des histoires drôles, ça se vautre à côté de la plaque, tandis que l’assemblée fait semblant de rire tout en plongeant le nez dans son assiette. Seulement voilà, le même tonton laborieux n’est autre que Loïc Signor, porte-parole de Renaissance, le parti macroniste. Pas le premier venu, donc.

Fake news

Ainsi, Loïc Signor a-t-il cru malin de travestir les vœux de bonne année de Marine Le Pen en la faisant parler en russe à l’aide d’une d’intelligence artificielle venant probablement suppléer la sienne. D’où ce commentaire : « L’IA fait encore plus peur lorsqu’elle se rapproche de la réalité. Retrouvez les vœux 2024 de MarinePoutine. »

C’était censé être rigolo, mais cela ne l’est pas. La preuve par le journaliste Matthieu Croissandeau, de BFMTV, antenne pas spécialement réputée pour son militantisme lepéniste qui, ce mardi 2 janvier, tient la blagounette en question pour « maladroite » et « contre-productive » « Imaginez le jour où le RN inventera une fausse interview d’Emmanuel Macron. […] Comment réagiront les porte-parole de Renaissance ? On les entend déjà… ».

Dans ce jeu de dupes, l’un des premiers à venir à la rescousse de Marine Le Pen est... le philosophe Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation nationale, qui, ce 2 janvier, sur Europe 1, a le bon goût de rappeler : « Marine Le Pen, je la connais un peu. Je sais très bien qu’elle n’est ni raciste, ni antisémite. Je suis désolé de dire ça à mes amis intellectuels de gauche qui veulent à tout prix dire que c’est le nazisme qui revient. […] Donc tout ceci est assez ridicule. Marine Le Pen, c’est la droite populaire et républicaine. […] La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale est moins à droite que Robert Pandraud et Charles Pasqua en 1970. Et ça n’a rien à voir avec l’extrême droite ».

Quant à Loïc Signor, désormais arbitre des élégances du parti présidentiel, manifestement plus doué en manipulations médiatiques qu’en communication politique, qu’il nous soit permis de lui conseiller de revenir à ses chères études. Les blagounettes plus haut évoquées ne font désormais plus rire personne et font songer au tonton bourré pour le Nouvel an, auquel on affirme que mieux vaut dormir sur le canapé, plutôt que de prendre le volant. 

Le parti présidentiel devra chercher d'autres arguments.

Par Nicolas Gauthier le 2 janvier 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 20 décembre 2023

Panique à l'Assemblée : comment la Macronie est tombée dans le piège du RN et LR, Radio Courtoisie le 20 décembre 2023

Les Français, condamnés à rester spectateurs du chaos



Les Français, désireux de reprendre leur destin en main, sont condamnés à demeurer spectateurs du chaos. Et Marine Le Pen a contribué à ce frustrant statut quo, mardi soir, en sauvant la Macronie du naufrage idéologique qui aurait dû précipiter la chute de ce mouvement hors-sol. Certes, le leader RN s’est fait plaisir en humiliant Emmanuel Macron par son soutien au texte sur l’immigration, sorti de la commission mixte paritaire. 

La une de Libération, ce mercredi, rappelle opportunément la déclaration présidentielle du 24 avril 2022, contredite par le label RN apposé perfidement au projet de loi gouvernemental : « Vous m’avez élu pour faire barrage à l’extrême droite. Ce vote m’oblige ». Ce coup politique dévoile, sans surprise, la vacuité du chef de l’Etat, qui a laissé sa réforme s’emplir des apports des Républicains restreignant les flux migratoires et avalisant la préférence nationale pour les aides sociales. Cette manœuvre permet également au RN de revendiquer une incontestable victoire idéologique. Il la partage avec LR dans un rapprochement qui pourrait dessiner une future coopération plus étroite. 

Le 19 décembre 2023 restera, de ce point de vue, comme la fin d’un monde : celui des idéologues imperméables à la vie réelle. Pour autant,  c’est une théâtroratie qui perdure. Elle amuse la galerie grâce au croc-en-jambe du RN. Cependant, elle prolonge l’éloignement des citoyens des prises de décisions. Le Pen cautionne un texte qui est très en deçà des attentes de fermeté des sondés. Il ne réglera rien de la dépossession de la souveraineté législative face à la prédominance des juges non élus européens, ni des exemptions léonines accordées aux Algériens, ni des détournements du droit d’asile, ni des obstacles empêchant des référendums, etc.

Le déni démocratique reste un puissant détonateur. D’autant que la tentation totalitaire de la Macronie, évoquée dans mon blog de lundi, se confirme dans la volonté exprimée mardi soir par Macron, en attente du vote final, de ne pas comptabiliser les voix des députés RN. « Je ne veux pas de loi immigration avec les voix du RN », a-t-il déclaré. Cet effacement, par le caprice du Prince, d’une légitime expression parlementaire est digne du plus rustre des régimes despotiques. 

Elisabeth Borne et Gérald Darmanin ont salué par la suite, dans les mêmes termes, un texte « voté sans les voix du RN » : un mensonge démenti aisément pas les faits puisque les députés RN ont approuvé le texte à l’unanimité et que le projet ne serait pas passé (7 voix manquantes) s’ils avaient voté contre. 

Ce mercredi, sur RTL, le macroniste Sacha Houlié, président de la commission mixte paritaire, a laissé voir le mépris élitiste qui habite encore cette formation en voie d’implosion : « Je ne pense pas qu’il faille satisfaire toutes les demandes populaires ». Le Conseil constitutionnel est désormais espéré, par ceux qui ne veulent pas se résoudre à écouter le peuple, dans ses censures du texte voté. Une fois de plus, des juges décideront de ce que doivent penser les Français. Attention ! Les gouttes d’eau débordent du vase…

Joyeux Noël ! Et bonne année !

Par Ivan Rioufol le 20 décembre 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

mardi 5 décembre 2023

Marion Maréchal sur C8 le 4 décembre 2023

 

Stupeur pour les JO 2024 : Hidalgo annonce qu’on ne sera pas prêts !



Les jeux olympiques et paralypmiques, les JOP en forme courte, promettaient d’être un grand événement. Le monde entier allait voir ce qu’était la France. Eh bien, le monde entier est en train de le voir, et ce n’est pas exactement ce qu’il attendait : Anne Hidalgo a avoué sur le plateau de « Quotidien » le 22 novembre, que les transports et la « mise à l’abri » des SDF ne seraient pas « prêts » pour les Jeux.

On s’en doutait : les étrangers auraient dû nous le demander. C’est un peu comme si tous nos futurs hôtes étaient en train de vivre ce tristement célèbre « syndrome de Paris », cette confusion mentale profonde qui saisit, paraît-il, certains touristes japonais. Ils attendaient de la splendeur photogénique, et se retrouvent face aux vendeurs de tour Eiffel, aux violeurs du Champ de Mars, aux Uruk-Hai de la colline du crack - tout cela dans une neige de papiers gras et un entêtant fumet de poubelles mûres. Ajoutons à cela le métro, les grèves et les travaux : on imagine l’ampleur du choc.

Anne Hidalgo a touché juste

Face à ce surgissement inattendu de la vérité, la Macronie a sorti une force de réaction rapide en la personne de Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports. Ce 5 décembre dans la matinale de CNEWS-Europe1 face à Sonia Mabrouk, il a déploré que le maire de Paris préfère faire le buzz que de participer aux comités stratégiques. Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a ironisé de son côté : « Merci à elle de résoudre le problème des embouteillages dans Paris pour permettre la circulation des bus ! ». Ces réactions, toutefois, peinent à masquer le fait qu’Anne Hidalgo a touché juste. 

La Seine devait être baignable, les travaux terminés, la ville nettoyée comme pour une visite de Catherine II en Crimée (les célèbres villages Potemkine) –ou de Xi Jinping à San Francisco…

Las ! Il suffit de se promener un peu dans ce prétentieux cloaque qu’est Paris pour constater qu’effectivement, rien n’est encore prêt, et que les transports comme les SDF ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Les crackeux de la porte de la Chapelle seront probablement répartis dans les villages de France, mais comment va-t-on faire pour les attentats terroristes, pour les « supporters anglais », pour les vols avec violence sur l’autoroute A1 ? Comment va-t-on expliquer aux touristes que le Coca-Cola coûte 12 euros en terrasse sur les Champs, mais que pour ce prix-là, vous aurez, en guise de paysage, des troupeaux de « Lacoste-TN » agressifs, des mobylettes et des barrières de chantier ?

Au fond, pour une fois, Anne Hidalgo a eu un vrai mérite : celui de dire la vérité. En disant que Paris ne sera pas vraiment en mesure d’accueillir les JO, elle révèle évidemment qu’elle est incompétente (ce dont personne ne doutait), mais également que cette faillite est collective : Beaune, Pécresse et beaucoup d’autres n’y sont pas pour rien. Rappelons tout de même qu’Anne Hidalgo a porté les couleurs du PS à la présidentielle de 2022, et Valérie Pécresse celles de LR. Qui arrêtera cette emprise de l’incompétence ? Et qui fera un jour, à nouveau, de Paris, la capitale jadis enviée du monde, aujourd’hui à mi-chemin entre le musée pour touristes obèses, le refuge pour privilégiés aveugles et le campement de migrants clandestins ? Sacré mélange. 

Cela ferait une belle cérémonie d’ouverture...

Par Arnaud Florac le 5 décembre 2023

Boulevard Voltaire


lundi 4 décembre 2023

Attention au retour du QR code ! #JO2024 #COP28 #NDA66

 

Attaque à Paris : «Cauchemar français»



La France, ce n’est pas un coupe-gorge », avait proclamé il y a quelques années Eric Dupond-Moretti. La France est un pays où l’on risque de mourir d’un coup de couteau à toute heure, à tout moment, en tout lieu. L’adolescent qui se rend à un bal de village y laissera sa vie, le touriste qui contemple la tour Eiffel sera poignardé devant son épouse, le professeur sur le chemin de l’école sera froidement assassiné. 

Ces crimes diffèrent dans leurs motivations mais tous ramènent au nœud de vipères où s’entremêlent le laxisme migratoire, la désintégration culturelle, la délinquance systémique, le djihadisme d’atmosphère, la faiblesse judiciaire.

Dans cette France-là, le bourreau pleurniche comme une victime et la victime, dégât collatéral du grand projet multiculturel, est très vite oubliée. Qui se souvient des jeunes filles égorgées il y a six ans gare Saint-Charles ? De cet homme assassiné par un réfugié soudanais en ouvrant sa fenêtre en plein confinement? C’était à Romans-sur-Isère... De Samuel Paty en Dominique Bernard, on pourrait malheureusement poursuivre indéfiniment cette liste longue et tragique. Depuis 2012, le terrorisme islamiste a fait près de trois cents morts en France. Il faudrait faire aussi le décompte précis des attaques au couteau, qui sont quotidiennes. 

Que signifient ces agressions gratuites où le délinquant frappe pour tuer ?

Le parti du déni, celui qui se réfugie dans les méandres des troubles psychiatriques, celui qui s’accroche, de façon outrancière et, disons-le, pathétique, aux confettis de l’« ultradroite » comme à une bouée de sauvetage, ce parti doit comprendre que ses tentatives de falsification sont inutiles et plus encore contre-productives. Les Français connaissent le cauchemar français, puisqu’ils le vivent. Ils savent aussi que ceux qui savent s’acharnent à relativiser, à faire diversion. 

Ce déni d’État ajoute à l’insécurité physique et culturelle, une insécurité politique qui n’est pas moins alarmante.

Par Vincent Trémolet de Villers le 4 décembre 2023

Le Figaro


Terrorisme, islamisme : à quand la riposte ? - Conférence de presse de Jordan Bardella (RN) du 4 décembre 2023

dimanche 3 décembre 2023

NDA lance le combat contre le coup d'État du nouveau traité européen !

 

Le totalitarisme sans le goulag : réquisitoire de Mathieu Bock-Côté contre la postdémocratie occidentale

 


Que démontre en effet Mathieu Bock-Côté ?


D’abord, que l’extrême droite, dont le système politico-médiatique nous rebat les oreilles en permanence, n’existe tout simplement pas. En tout cas, pas sous la forme extrémiste qu’on prétend dénoncer.

Ensuite, que le régime diversitaire qui s’est imposé en Occident n’a rien à envier aux totalitarismes du xxe siècle. Certes, il est dépourvu de goulag, mais uniquement parce que ce dernier est devenu inutile dans la mesure « où la société dans son ensemble est désormais soumise à un processus de rééducation permanent, pour transformer les mentalités, pour transformer intimement la structure de perception du réel par la population[2] ».

Le ton de l’essai, dynamique et incisif, est donné !

L’extrême droite ou la démonologie appliquée à la politique

Mathieu Bock-Côté s’attache d’abord à démontrer que l’expression extrême droite n’a pas pour fonction de décrire et d’analyser une réalité politique (comme le faisait par exemple René Rémond distinguant entre une droite légitimiste, orléaniste et bonapartiste en France) mais seulement de disqualifier ceux qui s’opposent à ce que le Système considère comme un progrès.

Elle relève donc de la démonologie plus que de la politologie, puisque la politique vire de nos jours à l’exorcisme.

L’extrême droite se distingue de l’extrême gauche car cette dernière est seulement coupable « d’être trop hardie dans la bonne direction historique[3] » : alors que le péché idéologique majeur de l’extrême droite serait de refuser le sens de l’histoire, de vouloir l’inverser et de remporter en outre l’adhésion populaire (également disqualifiée sous le vocable populisme).

Pour cette raison, affirme Mathieu Bock-Côté, « on arrive bien plus rapidement à l’extrême droite qu’à l’extrême gauche » car « il faut aller loin, très loin, pour se faire classer à l’extrême gauche[4] ». Alors qu’il suffit de nos jours d’un propos, d’un vote ou d’un écrit pour se retrouver du côté obscur, et cela définitivement… Car le système actuel de classification politique est dominé par la gauche « dont elle maîtrise à chaque fois les termes[5] » et, dans ce cadre, seule une droite complexée serait à la rigueur légitime. La gauche nomme donc « extrême droite la part de la droite qui ne consent pas à être une droite au ralenti, non plus qu’une gauche pâle[6] »

Le totalitarisme de l’extrême centre en marche

Mais l’auteur va plus loin.

Il montre que la disqualification de toute opposition à ce que la modernité néo-libérale est en train d’infliger aux peuples d’Occident traduit le totalitarisme inhérent à cet « extrême centre » qui nous gouverne désormais en prétendant incarner la seule véritable démocratie : celle de la société ouverte et multiculturelle, du marché dérégulé, de la loi des minorités, de l’idéologie LGBT, de la souveraineté limitée et du gouvernement des juges non élus.

Un extrême centre qui prétend rejeter les « extrêmes » alors qu’il incarne une nouvelle forme d’extrémisme tyrannique.

Mathieu Bock-Côté développe ainsi, en l’appuyant sur de nombreux exemples éclairants, l’avertissement des dissidents soviétiques passés à l’Ouest dans les années soixante et découvrant avec horreur que l’Occident suivait la même trajectoire fatale que l’URSS. À la différence près que les Occidentaux semblaient aimer leur servitude.

Il rappelle opportunément que « notre mémoire du totalitarisme est hémiplégique[7] » : car elle est enfermée dans un xxe siècle désuet, et doit être mise à jour « sans quoi nous ne parviendrons pas à voir comment il renaît sous nos yeux ». On peut d’ailleurs se demander si le rappel obsessionnel « des heures sombres de notre histoire » en Europe n’aurait justement pas pour objet de nous cacher la renaissance contemporaine du totalitarisme…

Un vaste camp de rééducation

Mathieu Bock-Côté montre en effet que la postdémocratie occidentale repose sur le même ressort que tous les totalitarismes : la transformation de la société en vaste camp de rééducation, au nom d’une vérité révélée du Bien, posée comme indiscutable. Et l’obligation pour tous de s’y convertir. Un totalitarisme qui n’a rien d’accidentel car « il est la conséquence de l’ambition démiurgique de la modernité, où l’homme oublie sa finitude et entend créer un paradis sur terre, et même, se créer lui-même[8] ».

C’est pourquoi la gauche n’est pas un programme mais un processus, lequel ne s’arrête jamais. Et celui qui est suspecté de ne pas adhérer à la prochaine étape du progrès – par exemple celui qui refuse de nos jours de reconnaître qu’un homme puisse être enceint – se trouve accusé de rechuter dans le passé, bref dans la réaction d’extrême droite. C’est bien pourquoi « la définition de l’extrême droite doit être sans cesse réactivée[9] » et la liste des proscrits sans cesse revisitée.

Ce qui arrive n’arrive pas et ce qui existe n’existe pas

Autre caractéristique de notre postmodernité totalitaire, le déni de la réalité, un art dans lequel nos médias sont passés maîtres.

C’est « non seulement la capacité du régime diversitaire à ne pas voir ce qui arrive, mais même à empêcher que le commun des mortels puisse le voir[10] ». Comme lorsque le ministre français de l’Intérieur ne voit dans les émeutiers ethniques de juillet 2023 que des « Kevin et des Mattéo » ou lorsque la justice ne communique pas l’identité des assassins de Thomas à Crépol. Mathieu Bock-Côté montre d‘ailleurs que le concept de fait divers « permet de nommer ce qu’on ne peut plus taire tout en faisant en sorte que ce qui est nommé ne structure pas le débat public[11] ».

Ce qui arrive n’arrive pas et ce qui existe n’existe pas, telle est la logique orwellienne du nouveau monde occidental. Donc, par exemple, les peuples, les sexes ou le grand remplacement n’existent pas. Et malheur à celui qui prétend le contraire ! Il exprime un discours de haine, et risque de se retrouver devant les tribunaux ou, dans certains pays, de se voir retirer la garde de ses enfants. Ce déni du monde réel provoque aussi une schizophrénie latente de la population, source de multiples déséquilibres et de violences.

Ce nouveau totalitarisme repose sur la construction d’une société de la surveillance autour d’un monde parallèle à la réalité « dont il est interdit de sortir sans se faire coller une contravention idéologique[12] », écrit joliment Mathieu Bock-Côté. C’est bien « la poursuite de l’expérience soviétique par d’autres moyens[13] », notamment au sein de ce qu’il appelle ironiquement l’EURSS…

Une analyse globale et cohérente

Il est bien sûr vain de prétendre résumer en quelques lignes l’essai extrêmement riche et très bien écrit de Mathieu Bock-Côté. En fait, il faudrait citer le livre entier…

Car il nous présente une analyse globale et cohérente d’un totalitarisme qui « n’est plus porté exclusivement par des marges fanatiques mais par le cœur se voulant rassurant de la société bourgeoise[14] ». Par des élites convaincues d’avoir raison et conduisant pour cette raison une politique délibérément antimajoritaire, pour reprendre la formule de Marcel Gauchet.

Un essai qui nous invite aussi en filigrane à ne pas nous résigner.

Alors entrons en résistance et commençons par lire et faire lire Le Totalitarisme sans le goulag au plus vite !

Par Michel Geoffroy le 2 décembre 2023

[1] Presses de la Cité, 2023, 22 euros.
[2] Bock-Côté (Mathieu), Le Totalitarisme sans le goulag, p. 241.
[3] Ibid., p. 203.
[4] Loc. cit.
[5] Bock-Côté (Mathieu), op. cit., p. 56.
[6] Ibid., p. 59.
[7] Ibid., p. 26.
[8] Ibid., p. 29.
[9] Ibid., p. 76.
[10] Ibid., p. 100.
[11]Ibid., p. 106.
[12] Ibid., p. 123.
[13] Ibid., p. 242.
[14] Ibid., p. 23.


Polémia


mardi 28 novembre 2023

Révision des traités de l’UE : la fin de la France ! Je demande un référendum !



Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan, Président de DLF du 28 novembre 2023

Le mercredi 22 novembre 2023, les députés européens ont adopté la résolution entamant la révision des traités européens.

Cette révision, si elle était adoptée par le Conseil européen puis par les 27 États membres, transformerait l’Union européenne en un État fédéral signifiant la disparition définitive des souverainetés nationales.

Ce texte, qui signerait la fin de la France, a été voté par les députés européens français macronistes, socialistes et écologistes.

Cette résolution comporte 8 changements majeurs :

  • La suppression du droit de véto national dans des domaines aussi essentiels que la politique étrangère et les demandes d’élargissement de l’Union européenne ;
  • L’établissement d’un exécutif européen à la place de la Commission européenne avec, à sa tête, un « Président de l’Union européenne » ;
  • L’accroissement des pouvoirs du futur « exécutif européen » pour contrôler les États membres, notamment pour non-respect de l’État de droit européen ;
  • La mainmise totale de l’Union européenne dans le domaine environnemental (législation, négociation d’accords internationaux…) ;
  • L’augmentation des compétences partagées de l’Uniondans quantité de domaines : santé publique, gestion des pandémies, énergie, éducation, affaires étrangères, industrie, sécurité extérieure, défense, politique migratoire… ;
  • La création d’un état d’urgence européen qui augmentera encore davantage les pouvoirs liberticides de Bruxelles en cas de crise ;
  • L’apologie du wokisme, les États devront communiquer sur « l’égalité entre les genres » et ne pourront plus parler d’égalité entre les hommes et les femmes ;

La création d’une « Union de la défense » européenne avec une armée européenne pouvant nous entraîner dans une guerre que nous ne souhaiterions pas : une attaque contre un État membre sera considérée comme une attaque contre l’ensemble des membres.

Les élections européennes du 9 juin prochain doivent être l’occasion pour les Français de rejeter massivement les promoteurs de ce texte (Renaissance, MoDem, Horizons, Socialistes, Écologistes) qui sont prêts à tuer notre démocratie nationale en confiant tous les pouvoirs à une oligarchie bruxelloise dont le bilan est déjà déplorable.

La volonté populaire, clamée lors du référendum de 2005, a été bafouée de façon indécente en 2008 avec la signature par la France du traité de Lisbonne. Il est inconcevable qu’elle le soit davantage avec une révision des traités adoptée par la seule voie parlementaire.

C’est pourquoi, au-delà du scrutin du 9 juin, Debout la France appelle tous les Français à exiger l’organisation d’un référendum sur ce futur projet de traité.

Retrouvez notre projet détaillé sur : https://www.debout-la-france.fr/notre-projet/

Debout La France