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mardi 1 novembre 2022

« Nous avions la gorge qui grattions » : nouvelle pépite signée Sandrine Rousseau



Il suffit parfois d’une phrase pour entrer dans l’Histoire, une sortie bien dosée telle que « Je vous ai compris » ou bien « Vous n’avez pas le monopole du cœur »… Bref, quelques mots bien agencés qui fusent fort à propos et assoient d’autant plus votre crédibilité.

Il arrive, toutefois, que la punchline tombe un peu moins bien, que l’atterrissage soit un peu plus chaotique. En témoigne cette interview de Sandrine Rousseau, interrogée ce dimanche dans l’émission « BFM Politique ».

Au micro du journaliste Benjamin Duhamel, la militante écologiste a dû se prononcer sur différents sujets d’actualité, ce qu’elle a fait avec le brio qu’on lui connaît. À propos de la manifestation – interdite, rappelons-le - contre le projet de « méga-bassine » à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), Rousseau se dit partisane d’une « désobéissance sans violence », un résumé pacifique qui contraste quelque peu avec la soixantaine de gendarmes blessés et semble passer un peu rapidement sur les boules de pétanque jetées en direction des forces de l’ordre, entre autres joyeusetés. Bref, notre candidate a la mémoire courte et sélective, rien de nouveau sous le Soleil. 

On n’ignorait pas, non plus, que la manière qu’elle a de s’exprimer est parfois ésotérique, certains de ses concepts alambiqués échappant au commun des mortels. C’est cependant avec un léger étonnement que certains de nos concitoyens, qui visionnaient courageusement l’interview de la militante, ont entendu cette dernière expliquer, la larme à l’œil : « Nous votions la réouverture des centrales à charbon au moment même où arrivait, à l’Assemblée nationale, le nuage de fumée des  de Bordeaux. Nous avions la gorge qui grattions (sic), nous avions les yeux qui brûlions (resic) et nous votions – pas nous, mais la majorité - la réouverture des centrales à charbon. » L’émotion, sans doute.

Cette nouvelle perle de l’écologiste n’a pas manqué d’inspirer plus d’un internaute, un twittos se plaignant de ses oreilles qui « sifflions », quand Céline Pina s’exclame « Et le Bescherelle qui se suicidions ». Le compte parodique de Sandrine Rousseau n’est pas en reste : « Déconstruisons la grammaire qui est un outil du patriarcat pour oppresser les plus fragiles d'entre nous. Le patriarcat croive qu'il ai fort, mais il pouvra pas tiendre encore longtemps. C'est nous qu'on va gagner à la fin. #NiqueTaGrammaire. »


Le discours a même inspiré un poème à Philippe David, sur Sud Radio, le journaliste soulignant que, « après avoir déconstruit les hommes, maintenant Sandrine Rousseau déconstruit la langue française ! » Peut-être s’agit-il, en effet, d’un coup de force symbolique de la militante, piquée au vif par l’héritage nauséabond de Louis-Nicolas Bescherelle ? Les moyens d’action des écologistes, on l’a vu ces derniers jours, sont difficiles à saisir… Une petite violence langagière, voilà qui semble être l’un des actes de  les moins déraisonnable de la dernière décennie.

Carton plein, en tout cas, pour Sandrine Rousseau, qui a de nouveau réussi à enflammer la Toile en à peine quelques heures. Et message d’espoir pour les écoliers qui peinent à intégrer leurs leçons de grammaire… On peut donc, sans même savoir s’exprimer en français, devenir vice-présidente de l'université de Lille, vice-présidente du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, députée - EELV certes, mais tout de même - et gagner bien d’autres titres encore. À cœur vaillant, rien d’impossible !

Par Marie-Camille Le Conte le 1er novembre 2022

Boulevard Voltaire

mercredi 19 octobre 2022

La Nupes, cette gauche qui n’aime pas le peuple



Jean-Luc Mélenchon a sauvé son trône. Ebranlé par l’ « affaire Quatennens » et son soutien au dauphin gifleur, la rue est venue conforter le patron adulé, dimanche. Sandrine Rousseau, prête à pendre le Mâle blanc hétérosexuel par ses attributs, n’a pas perçu que la manifestation « contre la vie chère et l’inaction climatique », à laquelle elle a participé, est venue aussi au secours, en douce, des hommes traqués de la Nupes. L’acquittement de Mélenchon par l’extrême gauche laisse entrevoir un retour de son bras droit, accusé de « violences sexuelles et sexistes » par son ex-épouse. Pour autant, les cris de victoire des mélanchonistes, qui revendiquent 140.000 manifestants (30.000 selon la police), sont largement surfaits. 

Ce que j’ai pu observer hier, mêlé à la foule durant une partie de la procession, m’a convaincu de toucher du doigt une contestation finissante : celle de la gauche révolutionnaire rêvant toujours du Grand soir et de la dictature du prolétariat. C’est un monde déphasé, pétrifié par l’idéologie de la lutte de classes, qui a cheminé de Nation à Bastille sous les drapeaux rouges, la faucille et le marteau, les portraits de Che Guevara. Tout ce que la pensée totalitaire a pu produire d’horreurs et d’inepties au XX eme siècle était là rassemblée, dans une foule aux nombreux cheveux blancs. Alexis Corbière, député de la France insoumise, a estimé ce lundi sur Europe 1, commentant cette marche : « La question sociale est posée désormais ». Certes. Mais cette gauche ne sait s’adresser au peuple qu’elle prétend représenter.

La quasi-totalité des formations qui ont répondu à l’appel de Mélenchon (dont le PC et le PS) ont en réalité appelé à voter au second tour pour Emmanuel Macron (y compris Mme Rousseau). Mélenchon lui même a été remercié par le chef de l’Etat pour avoir appelé à faire barrage au RN et avoir ainsi contribué à sa victoire. Or, faut-il le rappeler ? Une grande partie de l’électorat populaire est allé vers cette formation considérée comme infréquentable. A cette première contradiction s’en ajoute une deuxième, qui puise dans le conformisme de cette gauche déconnectée des réalités quotidienne. Si le pouvoir d’achat, affaibli par le retour de l’inflation, est en effet un incontestable terrain de revendications, la lutte contre « l’inaction climatique »  est un objectif prisé des bobos prolophobes, prêts à rendre hors de prix les énergies fossiles. 

C’est parce que Edouard Philippe avait institué une taxe carbone sur les carburants que les Gilets jaunes s’étaient révoltés il y a quatre ans. La gauche mélanchoniste reste semblablement imperméable aux vulnérabilités d’une classe moyenne pour qui le pouvoir d’achat passe aussi par le prix de l’énergie et singulièrement du carburant. D’autant que rien de permet d’affirmer que l’homme soit le seul responsable du réchauffement climatique. Cette gauche qui n’aime pas le peuple est condamnée à se donner en spectacle. 

Mais la révolution ne viendra pas de ses rangs.

par Ivan Rioufol le 17 octobre 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol

vendredi 30 septembre 2022

Quand la politique française atteint les sommets du minable



Ne croyez pas un instant que la désormais célèbre Mme S.R. ait commis une maladresse en accusant l’entrecôte au barbecue de machisme et toutes ses saillies haineuses envers les hommes. C’est voulu, calculé. Elle porte à un certain degré de perfection les méthodes de la politique moderne. L’objectif est d’exister, imposer sa parole et son image par dessus les autres, provoquer, embraser les réseaux sociaux jusqu’à forcer le barrage médiatique – radio/télévision. Et c’est parfaitement réussi. 

Le fond, la qualité de la parole n’a aucune importance. L’essentiel est de choquer, susciter l’indignation la plus véhémente possible. La stupidité devient une arme de communication. Plus la parole est idiote, et plus elle fait parler d’elle: le buzz. M. BLM, l’homme qui considérait sa trop grande intelligence comme un handicap, fait exactement de même en déclarant que pour lutter contre le gaspillage d’énergie, il renonce à la cravate au profit du col roulé. C’est trivial, absurde (pourquoi pas des chaussettes en laine plutôt qu’en coton?) . Mais on parle de lui plus que des autres: et c’est réussi. Le grand sujet de préoccupation de la classe politique ces derniers jours? 

Les partis Insoumis et Renaissance à l’Assemblée nationale refusent de jouer au football avec des élus RN. Dérisoire. Le niveau cour de récréation d’une école primaire? En pire: les enfants ne sont pas immatures à tel point… Mais c’est bien cela, voyez-vous, qui fait l’actualité politique. Voilà tout ce qu’il reste du débat d’idées. Et le gouvernement se focalise sur un sujet crucial, il le dit et le répète: le principe de 19° maximum de chauffage dans les logements, cet hiver, n’est pas un simple recommandation, mais une consigne, une règle – assortie de sanctions. Bigre, voilà qui fait peur. Après la crise sanitaire, père fouettard est de retour. L’intention est évidente. Pendant la crise sanitaire, le pouvoir politique prétendait apprendre aux Français à se laver les mains. 

Aujourd’hui, il se targue de fixer des normes impérieuses jusque dans les moindres détails de la vie privée. La loi du mépris et du déni de responsabilité: si le pays manque d’énergie cet hiver, ce sera votre faute et pas la nôtre qui depuis dix ans avons dévasté par idéologie, lâcheté et irresponsabilité l’outil de production de l’énergie nucléaire. Les multiples provocations en tout genre, comme l’ingérence à tel point dans l’intime – le degré du chauffage – ont vocation à recouvrir d’un voile d’absurdité ou de dérision l’échec désastreux du pouvoir politique. Mais il est terrifiant de voir ainsi la bêtise aux commandes du pays alors que le monde est en train de s’embraser de tous côtés. A quoi les contribuables Français payent-ils la classe politique actuelle? 

Et surtout, à quand le retour des hommes d’Etat dans ce pays?

Par Maxime Tandonnet le 29 septembre 2022

Le blog de Maxime Tandonnet


jeudi 8 septembre 2022

Pleurer avec Sandrine ou rire avec Sardine, il faut choisir



Dans les remous de l’affaire Denis Baupin, après avoir beaucoup pleuré sur tous les plateaux télé, Sandrine Rousseau, militante et responsable au sein d’EELV, quitte le parti en 2017. Elle semble alors résignée à vivre dans l’anonymat, loin de ses ex-collègues, à l’abri du virilisme, de la masculinité toxique, des méchants qui possèdent une voiture diesel et des salauds qui mangent des entrecôtes. Mais, après trois années d’intenses réflexions et de prometteuses expérimentations déconstructives sur son mari, Sandrine Rousseau reprend sa carte à EELV, se présente à la primaire des Verts et est battue de très peu par Yannick Jadot.

Le Surmoi de Dame Rousseau

Requinquée par cette simili-victoire, elle décide alors de faire sauter les faibles contreforts d’un surmoi déjà très entamé. Ses dernières vacances ont été consacrées au déblayage des quelques gravats qui traînaient encore sur ce chantier de démolition psychique. La rentrée politique de Dame Rousseau démarre par conséquent sur les chapeaux de roue et de la manière la plus foutraque et la plus consternante : un livre maigrelet et répétitif pour accuser les hommes et l’Occident de tous les maux, une réflexion azimutée sur le barbecue qui serait un « symbole de virilité », la dénonciation d’un compte parodique sur Twitter qui serait piloté par « l’extrême-droite » pour la « cyber-harceler », des propositions d’encadrement sévère de la caricature et de l’humour qui ne serviraient qu’à « maintenir la hiérarchie sociale, parce que cette hiérarchie sociale, elle est importante pour réaliser le profit et la croissance. » Visiblement, il n’y pas que le couvercle du surmoi qui est parti à la benne.

Sandrine Rousseau peut compter sur des soutiens de poids, presque aussi risibles qu’elle. Clémentine Autain la suit de près dans cette quête d’un monde débarrassé d’à peu près tout ce qui peut le rendre plus chaleureux et humain. Les hommes mangent plus de viande que les femmes et « les personnes qui décident de devenir végétariennes sont majoritairement des femmes » ? Un seul moyen, d’après elle, pour rectifier le tir et « aller vers l’égalité » : « il faut s’attaquer au virilisme ». 

De son côté, le topinambourin Julien Bayou, après avoir proposé d’interdire les piscines et les jets privés, dénonce « une approche genrée des comportements alimentaires ». Quant au brocolique Aymeric Caron, il continue de crier haro sur ceux qu’il appelle « les viandales », de préconiser la baisse drastique, voire l’arrêt total de la production de viande en s’appuyant sur le rapport du GIEC, le petit livre rouge des Verts, et se réjouit de la décision du cucurbitacesque maire de Grenoble de ne plus servir que des menus végétariens dans les écoles primaires de sa ville et de la viande ou du poisson uniquement à la demande expresse des parents d’élèves. Enfin, le journal Libération décrit l’enfer viriliste de « l’Homme (sicdevant son barbecue, remuant une saucisse comme s’il s’agissait du saint Graal, […] déposant triomphalement son entrecôte saignante sur la table familiale avec la satisfaction du devoir accompli ». On voit par-là que l’abus de légumineux peut provoquer de sérieux effets indésirables : somnolence intellectuelle, désorientation, vomissements graphomaniaques, vertiges, éréthisme cérébral, convulsions linguistiques, excitation nerveuse, prurit neuronal, nausées, etc.

Faut-il arrêter de se moquer de Sandrine Rousseau ?

Aussi brutale puisse-t-elle paraître, une question doit quand même être posée : Sandrine Rousseau est-elle bête ou feint-elle la bêtise ? Après tout, Mme Rousseau a peut-être décidé de faire semblant d’être bête afin de se permettre des outrances attirant forcément les  projecteurs médiatiques. Le résultat n’est pas mauvais. Mais les déclarations loufoques et les tweets délirants se succèdent et nous devons nous résigner à envisager la moins bienveillante de ces deux options. Mme Rousseau n’est d’ailleurs pas la seule, parmi les représentants de la Nupes, à montrer les signes d’une apathie intellectuelle que les spécialistes de la chose disent parfois confondre avec la crétinerie, et une absence d’humour que seul un manque d’intelligence explique, disent les mêmes experts.

Nous nous vengeons de cette bêtise, réelle ou feinte, en nous moquant et de la personne et de l’idéologie politique que cette dernière promeut si lourdement. Le rire devient alors un moyen de défense, une arme facétieuse remplaçant efficacement le trop brutal et pourtant mérité coup de pied aux fesses. Grâce à Bergson nous pouvons dire que le rire que provoque Mme Rousseau est « avant tout, une correction. Fait pour humilier, il doit donner à la personne qui en est l’objet une impression pénible (1) ». Oui, l’objet du rire peut se sentir humilié ; surtout s’il manque d’humour. Cherchant alors maladroitement à dénoncer un trait d’esprit dont il est la cible, il se prend les pieds dans son esprit de sérieux et finit, ridicule, sous une nouvelle risée : « Celui qui ne sait point recourir à propos à la plaisanterie, et qui manque de souplesse dans l’esprit, se trouve très souvent placé entre la nécessité d’être faux ou d’être pédant.[…] C’est la plaisanterie qui doit faire justice de tous les travers des hommes et de la société. C’est par elle qu’on évite de se compromettre. C’est elle qui atteste notre supériorité sur les choses et les personnes dont nous nous moquons, sans que les personnes puissent s’en offenser, à moins qu’elles ne manquent de gaieté ou de mœurs (2) ».

Une représentante des offensés professionnels

Dans un monde imparfait et qui le restera, au milieu des catastrophes qui ont eu lieu et de celles qui, immanquablement, surviendront, le rire sauve l’homme et atteste son humanité. Mais on ne fait pas rire avec de bons sentiments : nous rions du quidam qui s’étale de tout son long sur le trottoir verglacé, du député qui débite sérieusement des âneries à la télévision, du distrait qui se cogne à un poteau, de Guillaume Meurice qui se prend pour Desproges. Nous rions des situations les plus éprouvantes et les plus monstrueuses, pour ne pas sombrer dans la mélancolie ; nous rions des préjugés péjoratifs nous concernant (individu ou groupe), pour en atténuer les effets délétères. L’humour issu des camps nazis ou soviétiques, des ghettos juifs, des régimes totalitaires, évoque avec volubilité les horreurs qui hantent les nuits d’insomnie pour en chasser momentanément la noirceur absolue. Caustique, parodique, malicieux, ironique, cruel, noir, spirituel, l’humour était encore possible dans le temps historique et réel. Dans le monde terrifiant des écoféministes et des révolutionnaires intersectionnels, celui des offensés professionnels, celui des commissaires politiques, celui de la déréalisation totalitaire du réel, l’humour est condamné à mort, le rire doit être étouffé dans l’œuf. À la place : censure, contrôle, procès, jugement, sanction.

Sandrine Rousseau sourit en promettant des lendemains qui chantent. Mais son sourire, triste et mécanique, ressemble de plus en plus à celui des illuminés et des fanatiques, et ses oukases démentiels ne laissent que peu de doute sur son esprit obtus et totalitaire. Elle espère un monde dans lequel « tout est politique ». Elle prévoit des « transformations à opérer » pour réglementer le rire, empêcher les caricatures envers certaines personnes, corriger l’humour. Elle envisage des brigades de surveillance jusque dans les cuisines et les alcôves. Le lamentable et risible opuscule auquel elle a participé (3) a joyeusement inspiré des commentateurs badins sur le site de vente en ligne le plus fréquenté. « Très utile pour démarrer son barbecue. Prend feu rapidement », décoche l’un d’entre eux. Un autre, très déçu, use d’un efficace humour de salle de garde et annonce résolument à quelle activité hygiénique il destine les quelques 70 pages de ce « torche-cul ». Le compte parodique de Sardine Ruisseau est plus subtil, raison pour laquelle il a dépassé en nombre d’abonnés celui de Sandrine Rousseau. Cette dernière, se couvrant à nouveau de ridicule, dénonce une fantomatique fachosphère derrière tous ceux qui se moquent d’elle. Les rires redoublent.

Il ne serait pas juste que Dieu soit le seul à se rire des hommes qui se plaignent des conséquences dont ils chérissent les causes. Monsieur Mélenchon se plaignant des sirènes de police qui l’empêchent de dormir, voilà qui est drôle. Voilà un joli motif de moquerie. Se moquer de ces tristes figures, ridiculiser ces “docteurs graves” contemporains, railler ces baudruches, en gros et en détail, démolir par le rire ces cuistres, engloutir sous nos torrents de rires ces ravis de la crèche politique, est une mission de salut public. Cela demande une certaine discipline facilitée par un constat simple : tout, absolument tout ce qui fait le fonds de commerce progressisto-wokiste de ces énergumènes de foire relève de la bouffonnerie. Soyons sans pitié, écrasons sous nos avalanches de rires ces pitres. Et souvenons-nous que « le comique exige, pour produire tout son effet, quelque chose comme une anesthésie momentanée du cœur. Il s’adresse à l’intelligence pure (1). »

(1) Henri Bergson, Le rire, Essai sur la signification du comique.

(2) Chamfort, Maximes et Pensées.

(3) Adélaïde Bon, Sandrine Roudaut, Sandrine Rousseau, Par-delà l’androcène, Éditions du Seuil.

Par Didier Desrimais le 7 septembre 2022

Causeur

mardi 21 juin 2022

Parlez-vous le charabia Sandrine Rousseau ?



En direct de son QG,  exulte. Elle a gagné oh hé oh hé. Son visage rayonne de bonheur, son sourire illumine la salle. Voui... La victoire est là mais elle se doit d'être fêtée par une révision radicale de la règle d'accord du participe passé. Inutile d'attendre d'être en fonction pour apporter sa pierre à l'édifice du  échevelé. 

Sa première phrase sera le signe annonciateur d'une révolution syntaxique broyant l'antique masculin-féminin en une formule qui fera date : « Bravo à vous pour la magnifique campagne que vous avez fait et faite » Les hommes aussi ont fait LE campagne. Vivent ielles et iolles !

 

L'oubli des cas particuliers qui ont participé au collage des affiches a quelque peu déçu les sympathisants. « La campagne que vous avez fait, faite et faitesse » eût signalé le pluriel car il y avait également des groupes de personnes vivant en communauté qui ont bataillé pour parvenir à cette victoire. Des membres du parti animaliste s'insurgent contre l'absence de « « miaou » et de « ouah ouah » dans les paroles de l'élue. La mouvance ultra inclusionnante s'indigne, mais l'heure n'est pas à la polémique. Le Champagne coule à flotte dans les coupesses de celle z'et ceux.

Alerté par cette avancée grammaticale, le camp macronien s'adapte : « La raclée que nous avons pris et prise » débute les déclarations des candidats les plus modernes. A minuit, le langage  a envahi les salles de rédaction. Dans un élan égalitaire,  noue UN cache-col par-dessus UNE écharpe rouge. BFM annonce que LA REM a perdu la majorité absolute à l'Assemblesse Nationneuse. Les téléspectateurs appuient désespérément sur les boutons de leur télécommande. Rien à faire. Les  sont passés en mode crypté. Le charabia mondialiste n'est pus accessible au commun des mortels. Au petit matin Sandrine Rousseau se réveille avec un mal de tête mi-grain, mi-graine face une tartine de pain mi-figue, mi-raisin... La vie de député  n'est pas facile facil.

Par Jany Leroy le 21 juin 2022

Boulevard Voltaire