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lundi 17 octobre 2022

Notre “élite” est-elle seulement incompétente, ou trahit-elle ? (1)



Deux mots ont servi de repoussoirs protecteurs à l’oligarchie mondialiste qui règne en Occident, et particulièrement en France avec la macronie : populisme pour fustiger toute attitude valorisant le “peuple d’en-bas”, ses émotions et ses protestations, son enracinement provincial, son conservatisme sociétal, ses résistances face à la pensée unique écologique, immigrationniste, de plus en plus pénalisante pour la population d’un pays en déclin ; complotisme, pour dénoncer toute tentative de trouver une cohérence dans la marche du monde au sein de puissances occultes organisées en réseaux d’influence médiatique et politique afin d’imposer sournoisement leur vision de l’avenir. Ces garde-fous ont montré leur efficacité en rejetant populistes et complotistes confondus hors des grands médias, dans la forêt luxuriante et aussi le marécage empoisonné d’internet où le meilleur peut être écarté avec dédain en raison de son voisinage avec le pire. Une pensée dominante s’impose donc jusqu’à conduire journalistes et politiques à s’autocensurer dés que l’étiquette stigmatisante risque de leur être collée. Ce processus induit une double conséquence : d’abord, alors que notre société française se morcelle en communautés, une sorte de brouillard l’enveloppe, une purée de pois idéologique qui oblige à penser comme tout le monde, ou tout au moins à le laisser croire quand on s’exprime, avec pour effet de s’autocensurer ou de proclamer sa bien-pensance à l’exclusion de toute pensée hérétique ; ensuite, toute vision globale et cohérente devient suspecte, se trouve psychiatrisée, afin de ne retenir dans les informations et au sein des débats, que le court terme d’un problème à la fois, afin de ne lui reconnaître qu’une cause immédiate et une solution circonscrite.

La crise des carburants que les Français subissent avec la pénurie de ceux-ci et la hausse de leurs prix qui l’avait précédée, et qui a pu parfois en être accrue, est un exemple de cette focalisation. Au maximum de la concentration de l’objectif, on a un syndicat marxiste, la CGT, qui rêve toujours du “grand soir” et de la grève générale, et qui tente de se refaire une santé en menant une grève dure alors même qu’il est minoritaire. Les Français moyennement favorables à la réquisition des grévistes désapprouvent à 71% la poursuite du mouvement. Si la colère par procuration de la grève avait répondu au sentiment de beaucoup d’entre eux, ce dernier a fait place au refus de voir la vie quotidienne de la majorité prise en otage par des extrémistes. Mais on voit bien que ce double mouvement contradictoire ne prend son sens que si l’on dépasse le champ étroit des raffineries et des stations-service. En amont de la possibilité physique d’acheter du carburant, il y avait la capacité de le faire dans le cadre d’une hausse des prix, et d’une diminution du pouvoir d’achat.

La guerre en Ukraine a été un exutoire opportun pour expliquer la hausse des produits énergétiques. La “croisade” démocratique au profit de l’Ukraine et les sanctions contre la Russie décidées par les “occidentaux” ont entraîné une rareté relative et un renchérissement des produits : le prix à payer pour défendre nos “valeurs”, selon Macron.  Mais, si le bon peuple est invité à ce sacrifice pour la bonne cause, il se trouve que la cible des sanctions, la Russie augmente ses revenus et que les sociétés pétrolières font des super-profits. Il y a dans ce paradoxe de quoi susciter l’étonnement, puis la colère. Celle-ci monte d’abord contre les “profiteurs de guerre”, exige que l’on taxe les profits excessifs et appelle à une plus juste répartition des richesses. Une entreprise française concentre les revendications, TotalEnergies qui, en France, verse des rémunérations pourtant enviables à ses salariés, intéressés par ailleurs aux résultats de l’entreprise par l’actionnariat. Elle a offert aussi une ristourne appréciable à ses clients, et proposé une hausse de 7% de ses salaires ainsi qu’une prime de plusieurs milliers d’Euros. L’oeil rivé sur le bras de fer entre TotalEnergies et la CGT, les Français oublient que cette entreprise réalise ses bénéfices dans le monde beaucoup plus qu’en France, et que la vindicte à son encontre innocente de fait des entreprises étrangères dont les profits sont plus importants. Il semble difficile aux Français de comprendre que saisir une opportunité et servir d’abord les actionnaires, sans les capitaux desquels l’entreprise ne se développerait pas, constituent des mesures de gestion intelligente, alors que l’augmentation pérenne des salaires n’est pas sans risque si la conjoncture devient défavorable.

Néanmoins, cette concentration des critiques sur l’entreprise et son dirigeant fait oublier que les causes de la hausse des prix se trouve ailleurs que dans la spéculation : elle se situe d’abord en amont de la guerre dans la fuite en avant pratiquée de tout temps par la Réserve Fédérale qui produit la monnaie de la puissance américaine, que l’Europe, donc la BCE, faisant fi des réticences allemandes, a imitée jusqu’à la caricature offerte par Macron et son “quoi qu’il en coûte” destiné à couvrir par les déficits et la dette le coût faramineux d’un confinement démesuré par rapport au risque sanitaire du covid. Lorsqu’un pays dispose d’une quantité de monnaie et de facilités de crédits qui dépassent largement sa production de biens et de services, il crée un appel d’air pour les importations, ce qui explique l’état déplorable de notre commerce extérieur, puis il subit un rééquilibrage de l’offre et de la demande en fonction des liquidités disponibles, c’est-à-dire qu’il génère de l’inflation. 

La politique macronienne lors de la pandémie a été de bout en bout irresponsable : après avoir privé le pays des produits nécessaires, elle a instrumentalisé la peur pour installer un climat de soumission, puis a présenté les vaccins, américains notamment, comme la solution incontournable. Chacun aura remarqué la convergence entre Mme Von der Layen et M. Macron dans cette stratégie, voire cette manipulation. La guerre en Ukraine est le second épisode de ce scénario qui voit les peuples européens entraînés dans un conflit contraire à leurs intérêts par une “élite” paradoxale qui multiplie les erreurs à un point tel qu’on s’interroge seulement sur les parts d’incompétence et de trahison volontaire qui entrent dans la politique suivie. ( à suivre)

Par Christian Vanneste le 17 octobre 2022

Le blog de Christian Vanneste

vendredi 17 juin 2022

« C’est un peu le nouveau Barbès » : la place du Trocadéro submergée par la délinquance



A l’instar du Champ-de-Mars ou des Champs-Elysées, où il ne fait plus bon se promener une fois la nuit tombée, la célèbre place du Trocadéro est également devenue le terrain de jeu d’une délinquance hors de tout contrôle. 
Selon Le Figaro, l’esplanade et les jardins qui surplombent la scène sont la proie de voleurs qui détroussent passants et touristes, n’hésitant pas à faire preuve de violence pour arriver à leurs fins. Ces délinquants, très majoritairement des mineurs isolés étrangers originaires du Maghreb, sont parfois même armés de couteaux ou de tessons de bouteille.
« Le Trocadéro est devenu un point de fixation de la délinquance. C’est un peu le nouveau Barbès. Il y a beaucoup de vols à l’arraché et de vols avec violences », constate auprès du quotidien Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP).
« On ne reconnaît plus la France »
Au Figaro, les riverains et habitués du quartier confient ne plus se faire d’illusion sur l’une des places les plus iconiques de la capitale : « Je ne rentre jamais seule en passant par le bas du Trocadéro le soir ou la nuit car je ne me sens pas en sécurité », explique par exemple une jeune femme de 20 ans, qui confie « ne plus reconnaître la France ». D’autres témoignages confirment la prudence avec laquelle il faut aborder le quartier, particulièrement à la nuit tombée : « Il y a pas mal de gens bizarres qui traînent le soir, j’évite de m’y promener avec ma copine ».
Les touristes, hélas, sont moins au fait de la tournure qu’ont pris les choses à Paris. Ils constituent donc la cible prioritaire des mineurs isolés qui sévissent au Trocadéro, presque impunément. « La police interpelle mais la situation administrative des mis en cause rend les choses compliquées : certains ont plusieurs identités et des majeurs se disent mineurs. Et ceux qui bénéficient de l’excuse de minorité ne sont pas expulsables », ne peut que constater Matthieu Valet.
Lire la suite sur  Valeurs actuelles

jeudi 9 juin 2022

Messieurs les censeurs



Messieurs les censeurs,

Curieuse conception de la démocratie de la part des syndicats FO, FSU et CGT de Haute-Saône qui interrogent les candidats sur un sujet majeur : les retraites, et qui ostracisent volontairement les candidats de Reconquête et du RN, dans l'Est Républicain de ce jour .

Ces associations de retraités qui décident qui est candidat légitime et qui ne l'est pas, outrepassent leurs prérogatives syndicales, bafouent le cadre républicain et démocratique et conchient le droit fondamental de la liberté d'expression. Ils démontrent ainsi leur absence d'éthique et leur défaut d'équité.

A Reconquête nous dénonçons solennellement ces pratiques dignes du soviet suprême d'autant que nous comptons parmi nos adhérents un grand nombre de retraités dont certains sont également adhérents à ces associations.
«Volontairement écartés» nos candidats Reconquête et ceux du RN qui représentent un corps électoral de plus de 40% de la population de Haute-Saône n'ont donc pas pu s'exprimer sur ces questions très préoccupantes que sont le pouvoir d'achat, la santé, le bien vieillir, et les services publics notamment ceux inhérents aux personnes âgées.

Ces questions cruciales méritent un vrai débat de la part de tous les candidats ce que ne jugent pas utile les auto-proclamés censeurs syndicalistes. Lesquels se plaignent que l'on ne parle pas assez de ces sujets, allez les comprendre...
Ces mêmes syndicats dont la plupart ont appelé par deux fois à voter Macron rentrent donc dans l'arène politique en choisissant leurs candidats.

Est ce leur rôle ?

Avec de pareilles méthodes de censure et de parti pris il ne faut pas s'étonner que la France soit le dernier pays de l'union européenne en terme de représentativité syndicale laquelle est en complet déclin.

Par Marc Mantovani le 9 juin 2022

Responsable Reconquête 70

Facebook de Marc Mantovani