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samedi 28 octobre 2023

L’AFP refuse de qualifier le Hamas de « terroriste »… comme Mélenchon et LFI

L'Agence France-Presse (AFP), mastodonte historique de l'information officielle en France, est-elle en passe de devenir l'AFI ? L'Agence de La France insoumise ? C'est la conclusion qui vient inévitablement à l'esprit à la lecture de l'article de Judith Waintraub dans Le Figaro de vendredi. Elle vient en effet de lever un lièvre qui devrait faire encore couler beaucoup d'encre dans le monde médiatico-politique.

Judith Waintraub relève d'abord que l'AFP, qui participait lundi dernier avec des centaines d'autres journalistes à la conférence de presse de Tsahal qui a projeté les images des massacres et les réactions de leurs auteurs, n'a pas jugé bon, dans un premier temps, de publier de dépêche à ce sujet, estimant que cela n'apportait pas d'éléments nouveaux. Elle ajoute que l'AFP a consenti à les mentionner seulement jeudi. Certainement sous la pression d'autres médias ou de journalistes internes, étonnés de ce silence.

Plus grave encore pour la crédibilité de l'AFP : la journaliste du Figaro révèle une note interne intitulée « Consignes éditoriales sur la couverture de la guerre entre Israël et le Hamas ». Des consignes qui prescrivent de parler du Hamas comme d'un « mouvement islamiste palestinien » et qui enjoignent de parler de « combattants du Hamas » mais pas d'« islamistes du Hamas ». De même, le qualificatif « terroriste » est « proscrit ». Cette euphémisation du Hamas est, selon l'AFP, imposée par l'éthique journalistique qui impose de « rapporter les faits sans jugement sur des groupes ou des individus ». Une prétendue rigueur au service du travestissement de la vérité. Et l'on comprend, dès lors, que les images et les faits authentifiant les horreurs des terroristes du Hamas aient gêné aux entournures une AFP souhaitant conserver une certaine respectabilité au Hamas. Cette gêne avec la vérité transparaît encore dans la justification donnée au Figaro par Phil Chetwynd, directeur de l'information de l'AFP. Pour lui, le qualificatif de terroriste est un « mot qui a perdu son sens » car « tous les gouvernements autoritaires du monde utilisent le mot pour parler de leurs opposants, par exemple. [...] La description détaillée des attaques atroces en Israël est claire pour le lecteur. » On connaît la célèbre phrase de Camus : « Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde. » Refuser de le nommer par ce qu'il est véritablement, quand toutes les preuves sont là, c'est encore pire. Et quand l'omission est délibérée et provient d'un organe de presse censé être un pilier de l'État de droit, la trahison devient inexcusable.

Devant cette dérive inquiétante de l'AFP me sont revenus les mots du criminologue Alain Bauer, au lendemain de l'attaque du 7 octobre, quand il était interrogé par Apolline de Malherbe sur le refus de Mathilde Panot de qualifier le Hamas d'organisation terroriste, comme l'AFP. Il lui proposait de lui envoyer quelques photos et d'aller visiter un kibboutz investi par le Hamas. Il regrettait que Mathilde Panot vive dans un tel refus du réel, une dystopie, un monde parallèle. Mais que dire, alors, quand c'est l'AFP elle-même qui nous invite à vivre dans un tel monde ? « Orwellien » est certainement un mot qui est trop employé, comme « terroriste », mais comme lui, il correspond bien pourtant à la réalité que nous voyons.

Tout cela est inquiétant : il y a quinze jours, l'attaque du Hamas révélait l'Hamaso-gauchisme de LFI ; il y a une semaine, on pouvait légitimement se demander si la politique de la France et les réactions d'Emmanuel Macron n'étaient pas dépendantes des banlieues ; aujourd'hui, c'est la principale agence de presse française qui manifeste ouvertement, sous des prétextes de prétendue éthique journalistique, une forme de complaisance pour le Hamas. Cette « LFIsation » des esprits n'est-elle pas due à des réflexes idéologiques de gauche et d'extrême gauche ancrés depuis des décennies dans les écoles de journalisme et la presse en France ? On pose la question.

Par Frédéric Sirgant le 28 octobre 2023

Boulevard Voltaire

mardi 24 octobre 2023

La drôle de guerre 2023



Septembre 1939-mai 1940. L’armée française s’installe sur la frontière nord-est et attend. Il y a bien des morts dans les escarmouches du front, mais rien qui paraisse insupportable à la nation. L’adversaire se renforce constamment, mais on pense que ça tiendra comme ça et on espère même une paix blanche ; sans vrais combats ; sans vainqueur ni vaincu. Puis, le 10 mai 1940, patatras !

Nous sommes un peu dans cette situation, sauf que nous ne savons pas encore quand sera notre 10 mai. Nous faisons la guerre contre l’islamisme sans la faire et nous attendons. L’État de droit, si souvent invoqué après l’ère des valeurs de la République, nous interdit, semble-t-il, toute mesure qui nous donnerait les armes pour lutter. La seule perspective que nous offre le Président, ce sont des générations de terroristes à supporter comme on supporte la tempête contre laquelle on ne peut rien. 

Bientôt, on pensera à transformer en bunkers les entrées des écoles, des salles de spectacles ou des mairies, comme on a fait sur la frontière alors. Faudra-t-il attendre encore quelques carnages pour que, petit à petit, il se décide à nommer l’ennemi, à fixer les buts de guerre, à commander enfin et à appeler les citoyens aux armes ?

Il existe une différence notable, cependant, avec la situation d’il y a 83 ans. La cinquième colonne dans nos lignes est nombreuse et nous l’alimentons sans cesse en laissant ouvertes les portes de la forteresse. Continuons comme ça et je pense, finalement, qu’il n’y aura même pas de 10 mai. 

Dans deux ou trois générations, les musulmans de la cinquième colonne seront majoritaires chez nous. 

La nouvelle France, ce sera eux.

Par le général (2S) Roland Dubois le 23 octobre 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 19 octobre 2023

Attentats : le gouvernement et les médias continuent à ignorer la gravité des faits !

L’assassin d’Arras abonné aux comptes Z et Rieu : un signe pour Libé !



Ce jeudi avait lieu, en la cathédrale d’Arras, l’enterrement de Dominique Bernard, ce professeur de lettres assassiné à coups de couteau par un jeune Tchétchène musulman particulièrement pieux. Mohamed Mogouchkov, en entrant dans son ancien lycée, s’est peut-être souvenu en particulier de la sourate 4 (An-Nisaa), qui commande en son verset 91 : « S’ils [les non-musulmans] ne vous évitent pas, s’ils ne vous offrent pas leur soumission et ne cessent de vous combattre, emparez-vous d’eux et tuez-les où que vous les trouviez ». Un de ses camarades de classe rappelle opportunément, devant les caméras, que lors de leurs discussions, ils étaient en désaccord : le camarade, plus modéré que le tueur, ne voulait tuer les infidèles qu’en cas de guerre sainte. On en est là.

Pierre Plottu chez Libé, vrai chasseur d'extrême droite 

Heureusement, il y a Pierre Plottu pour parler des vrais problèmes. Ce journaliste de Libération est spécialiste de l’extrême-droite. C’est un homme de devoir, qui ferait passer Albert Londres ou Joseph Kessel pour des pigistes de la PQR. Son créneau à lui, ce n’est pas l’islamisme. Son combat est plus urgent, plus nécessaire. Car il y a en France, rendez-vous compte (mais vous ne pouvez pas ne pas l’avoir vu), des centaines de milliers de SS, peut-être des millions, qui, chaque jour, impunément, nous pourrissent la vie. Ils écoutent Erika à fond dans le RER, ils posent leurs bottes de cuir sur les sièges des bus, ils insultent les filles en bavarois, mais on préfère baisser les yeux. Et il en arrive chaque année davantage, d’Autriche ou de Prusse, par le jeu du regroupement familial ; vous pouvez croiser leurs familles nombreuses, généralement escortées d’une matrone aux longs cheveux tressés, dans les zones commerciales. Ils ont gardé leur costume (culotte de peau, robe longue brodée), ils se parlent allemand dans la rue : on voit bien qu'ils ne veulent pas s’intégrer. «Les classes blondissent», constatent les professeurs, qui d'ailleurs s’autocensurent en classe, quand ils parlent des chevaliers teutoniques en cours d’histoire. Pierre Plottu documente minutieusement cette invasion.

Des abonnements à ces comptes X : quel rapport ?

Quel rapport, me direz-vous, entre ce fait divers d’agression au couteau, que personne n’aurait pu prévoir, et le sujet, beaucoup plus crucial, du retour de la bête immonde, dont le ventre est aussi fécond que celui d’une maman catholique ? Eh bien justement : Pierre Plottu a enquêté pour vous. Sachez que l’assassin du professeur Dominique Bernard avait un compte sur X (anciennement Twitter). Pierre Plottu y est allé voir : ce qu’il a découvert va vous glacer le sang. Relayant une info de Libé, Plottu déclare ainsi sur le réseau social de Musk : «Sur Twitter, Mohammed Mogouchkov s’était abonné aux comptes d’Eric Zemmour et du militant identitaire Damien Rieu, parallélisme troublant entre discours extrêmes ». Troublant, en effet, que d’être abonné à des comptes dont on ne partage pas nécessairement les idées. Incompréhensible, même, pour un journaliste de gauche, pensez donc : lire des opinions divergentes, voire opposées, et puis quoi encore ? Pour quoi faire ?

Au-delà du poncif selon lequel « les extrêmes se rejoignent » (qui est à peu près du niveau des proverbes que, souvenez-vous, les filles de la génération X s’écrivaient au stylo turquoise dans leurs cahiers de textes), le prétendu journalisme de Libé en prend tout de même un coup. Un de plus. Un journal dont la devise, à sa création, était « Peuple, prends la parole et garde-la » et qui, alors que 87% des Français veulent l’expulsion des fichés S étrangers, perd son temps à courir après les convergences impossibles, via les réseaux sociaux, entre patriotes et islamistes…Quelle pitié. N’hésitez pas, d’ailleurs, à vous précipiter, pour rire, sur les passionnants fichiers récupérés par Libé cette semaine sur les militants de la droite radicale parisienne. On y voit le leader des Zouaves Paris… danser sur du Katy Perry. Terrifiant.

Allez, merci Pierre Plottu et consorts, bon courage pour la suite. Vous, les djihadistes ne vous tueront jamais, ça va bien se passer, vous ne menacez pas leur travail de conquête. C’est vous qui les ferez mourir. De rire.

Par Arnaud Florac le 19 octobre 2023

Boulevard Voltaire

lundi 16 octobre 2023

École : ce qui nous menace, ce n’est pas l’islamisme, c’est l’extrême droite !


Le jeudi 12 octobre, La Voix du Nord publie un article, sous le titre « Pour les profs, un manuel "d'autodéfense intellectuelle" contre l'extrême droite ». Le vendredi 13 octobre, un professeur d'Arras est sauvagement assassiné par un jeune Tchétchène fiché S pour islamisme radical. De quel côté vient le danger ? La réponse devrait être évidente pour tous. Ce n'est apparemment pas le cas.

Le collectif CAALAP (Coordination antifasciste pour l'affirmation des libertés académiques et pédagogiques), emmené notamment par Sophie Djigo, engagée dans le soutien aux migrants à Calais, s'inquiète de voir l'extrême droite « en train d'infiltrer les établissements scolaires via les élections [de parents d'élèves] organisées ces 13 et 14 octobre ». L'appel de ce collectif, qu'on peut lire sur Internet, est éloquent : « Dans un contexte général de montée en puissance de l’extrême droite en France, une offensive fasciste frappe actuellement violemment l’enseignement […]. Il nous semble crucial de faire front ensemble, à tous les niveaux de l’enseignement et de la recherche, tou.te.s visé.e.s de manière violente par le négationnisme d’extrême droite. »

La FSU-SNUipp, syndicat majorit gaucaire dans les écoles primaires, a, de son côté, dans un communiqué publié le 6 octobre, dénoncé l'« offensive de l’extrême droite sur l’école », visant notamment le réseau national des Parents vigilants, créé à l'initiative d'Éric Zemmour, accusé de « surveiller au plus près les projets pédagogiques ainsi que la mise en place des programmes d’éducation à la vie affective et sexuelle ». Cette offensive serait « à corréler directement à sa haine des luttes pour l’égalité des sexes ou contre les discriminations et toutes les formes de racisme ». Vous l'aurez compris, la menace pour nos écoles et pour la France, ce n'est pas l'islamisme, c'est, comme le dit Mathieu Bock-Côté sur CNews« l'extrême drouate » !

On trouve des journaux comme Libération pour abonder dans ce sens. Le 10 octobre, sous le titre « Les profs face à l’entrisme de l’extrême droite à l’école : il ne faut absolument pas céder », il dénonce « une pression couplée à une désinformation massive que les syndicats observent avec inquiétude ». Son analyse est la même que celle du collectif CAALAP, dont il fait la promotion, la même que celle de la FSU-SNUipp, qui veut faire croire aux professeurs des écoles et à l'opinion publique que l'extrême droite s'infiltre insidieusement dans les établissements scolaires.

Une même idéologie les anime, qu'on l'appelle « l'idéologie woke » ou « l'islamo-gauchisme ». Des militants aguerris, qui se font passer pour des lanceurs d'alerte, cherchent, en dignes héritiers de Big Brother, à subvertir les capacités de discernement et à imposer leurs normes. C'est ainsi qu'on peut lire, dans la profession de foi du CAALAP, qu'« enseigner la réalité des faits sur l’histoire coloniale, sur la Shoah, les questions migratoires ou encore la théorie du genre devient une prise de risques, et l’enseignement, un métier dangereux ». On croit rêver : ce n'est pas l'islamisme qui conteste ces enseignements, c'est l'extrême droite !

Force est de constater que ces militants déploient toute la panoplie des minorités révolutionnaires qui veulent imposer leur idéologie à la majorité et attribuent à leurs adversaires les méthodes totalitaires qu'ils emploient eux-mêmes. Ils prétendent « expliquer la différence entre savoirs et opinions » mais confondent leurs propres opinions avec la vérité. Ils dénoncent le réveil de « l'hydre fasciste » alors qu'ils sont eux-mêmes des collaborateurs objectifs de l'islamisme, qui est le fascisme d'aujourd'hui.

Par Philippe Kerlouan le 16 octobre 2023

Boulevard Voltaire


samedi 14 octobre 2023

Communiqué de presse de Marine Le Pen relatif à l'attentat islamiste d'Arras



Communiqué de presse de Marine Le PenPrésidente du groupe Rassemblement National à l’Assemblée nationale du 13 octobre 2023

Trois ans après le choc de l’assassinat de Samuel Paty, la communauté enseignante est de nouveau frappée en plein cœur par l’attaque au couteau qui a couté la vie à l’un de ses membres et fait deux blessés graves au lycée Gambetta d’Arras.

Devant l’horreur de cet acte barbare qui suscite le choc et l’émotion de la Nation, mes premières pensées vont à la famille des victimes et de leurs proches et à l’ensemble du corps enseignant, qui, nous le savons, subit dans sa mission de transmission des savoirs et des valeurs une violence endémique.

Je tiens aussi à témoigner ma reconnaissance aux forces de l’ordre dont, encore une fois, le professionnalisme et le sang-froid ont permis de neutraliser l’assaillant et d’éviter vraisemblablement un bilan plus lourd.

Selon les premiers éléments connus à cette heure, l’origine tchétchène, l’invocation « Allah Akbar » par l’auteur de cette attaque - dont on apprend que la famille faisait l’objet d’une procédure d’expulsion en 2014 et dont le frère était également suivi pour radicalisation - présentent des similitudes avec l’attentat terroriste ayant visé Samuel Paty.

Si l’enquête en cours apportera les éléments permettant de confirmer la motivation du terrorisme islamiste, cette nouvelle attaque au cœur de l’école de la République suscite l’effroi et nous rappelle combien notre pays est la cible permanente du terrorisme islamiste, de ce fanatisme meurtrier dont le seul but est notre soumission et notre asservissement.

Il exige plus que jamais une volonté politique inflexible pour mettre hors d’état de nuire les terroristes et neutraliser tous ceux qui par faiblesse, par complaisance ou par calcul contribuent à la propagation de l’idéologie islamiste.

RN

Drame à Arras : après Samuel Paty, Dominique Bernard ! À qui le tour ?



Le Hamas avait appelé à une « journée de colère » dans le monde entier, ce 13 octobre. En France, il a été entendu.

Vendredi, à 11 heures, Mohammed Mogouchkov, un Ingouche de 20 ans fiché S pour radicalisation, s’est introduit dans le lycée Gambetta d’Arras armé d’un couteau. Au cri d’Allah Akbar, il a égorgé un professeur de français, Dominique Bernard, et blessé grièvement deux autres personnels de l’établissement. Il faut saluer le courage de la victime qui a tenté de repousser l’assaillant tandis que les élèves était confinés dans leur classe, recroquevillés sous les tables. À 11 h 53, dans un tweet qu’il a ensuite retiré, le député LFI David Guiraud se disait « dans l’attente des motifs de cet acte immonde ». Gageons que David Guiraud est assez nul au Cluedo. Il se gratte la tête mais, vraiment, il ne voit pas. L’indice « Allah Akbar » ne le met sur aucune piste.

Plus perspicace, sa collègue Mathilde Panot fait, elle, un rapprochement avec le troisième anniversaire de l’assassinat de Samuel Paty. De fait, le criminel était aussi un Tchétchène (ou plutôt, pour être précis, un Ingouche). Elle évite soigneusement de voir le moindre lien avec les menaces du Hamas, craignant sans doute qu’on lui rappelle son refus de qualifier l'organisation de terroriste. Aucun membre de La France insoumise n'a osé (encore) arguer du traitement inique dont ont fait l’objet les Ingouches en Russie - colonisés comme les Tchétchènes, ils formaient avec eux une république autonome sous l'Union soviétique - pour expliquer l'agression. La famille de l’assassin de Samuel Paty comme, semble-t-il, celle du meurtrier de Dominique Bernard, a été accueillie en France avec le statut de réfugié.

Un unique point commun

Notons que les deux motifs - l’anniversaire de l’assassinat de Samuel Paty et l’exhortation au jour de colère - ne sont pas incompatibles. Il y a quelques jours, Ramzan Kadyrov avait fait part, avec tambours et trompettes, de son soutien à la Palestine, proposant de déployer des combattants tchétchènes. Aussitôt dit, aussitôt fait. En France ! La France qui, ayant accueilli à tout-va avec bêtise, naïveté, inconséquence et idéologie, le monde entier sans même prendre la peine de trier le bon grain de l’ivraie en a importé toutes les guerres. Que la dépouille de l'assassin de Samuel Paty ait été accueillie en héros chez lui, qu’une rue porte son nom devraient avoir alerté en haut lieu quant à l’état d’esprit général en Tchétchénie (et en Ingouchie). Rien ne le montre.

On évite, aussi, de réfléchir à ce qui unit tout ce beau monde. Quel point commun entre un Ingouche et un membre du Hamas, séparés par des milliers de kilomètres ? Aucun. Sinon l’islam. C’est au cri d’Allah Akbar qu’on tue des bébés israéliens. C’est au cri d’Allah Akbar qu’on tue des profs en France. Parfois, comme à Dijon en juin 2020, les communautés tchétchènes et maghrébines se battent pour, chacune, asseoir leur suprématie sur tel ou tel territoire qui n’est déjà plus le nôtre. Mais c’est à la mosquée que se signe l’armistice. C’est le lieu de convergence.

Mathilde Panot - c’est assez rare pour le signaler - remercie les policiers « qui ont interpellé l’assaillant ». Pour l’avoir arrêté ou pour l’avoir épargné ? On se souvient qu’en 2020, pour Samuel Paty, un blog de la mouvance d’extrême gauche hébergé par Mediapart avait accusé la police, qui avait abattu l’assassin, de « barbarie ». Avec ce terroriste de 20 ans en parfaite santé échoit à la Justice une de ces nouvelles patates chaudes qu’elle est incapable de gérer.

Quand défaillances riment avec faiblesses

On apprend déjà que que la famille aurait dû être expulsée en 2014… mais que la CIMADE, le MRAP ou encore le PCF local avaient réussi à faire échouer la procédure.

On apprend aussi que les deux frères de l’assaillant, Movsar et Souleyman Mogouchkov, avaient déjà eu maille à partir avec la Justice pour motif terroriste. L'un d'entre eux purge encore sa peine à la Santé.

On apprend, enfin, que l’individu lui-même était surveillé et avait été contrôlé la veille. Sans être arrêté, faute de motif probant.

Une suite de défaillances, nous dira-t-on, dont les responsabilité sont difficiles à imputer ? En fait de défaillances, il n’y en a véritablement qu’une : faire semblant de surveiller toutes les chambres, les recoins, les placards à balais de la maison France pour y débusquer des islamistes tout en laissant la porte d’entrée ouverte à deux battants et à tous vents.

Par Gabrielle Cluzel le 13 octobre 2023

Boulevard Voltaire

Face à Philippe de Villiers (CNews) le 13 octobre 2023

Israël - Palestine : deux États ou la terreur ? – Nicolas Dupont-Aignan sur TV Libertés le 14 octobre 2023

vendredi 13 octobre 2023

Attentat à Arras - ASSEZ ! de ces associations financées par l'État qui aident les clandestins...

 

Marion Maréchal: «L'État ne doit plus laisser les Frères musulmans, les cousins du Hamas, prospérer et grandir en France»



Depuis une semaine, le monde entier est plongé dans la sidération face à l'effroyable attaque terroriste menée en Israël par le Hamas.

Dans notre pays, qui compte la première communauté juive d'Europe, la troisième du monde, l'émotion est d'autant plus grande que ces crimes font écho aux drames qui ont déjà endeuillé la France. Alors que le procès du meurtre des policiers de Magnanville se termine, alors que nous rendrons hommage aux 130 morts et 413 blessés du Bataclan dans un mois jour pour jour, chaque nouvelle image qui nous parvient ne fait que réveiller les cauchemars d'hier et laisse présager ceux de demain.

Quel est ce mal qui s'est abattu sur ces victimes innocentes ?

Le Hamas n'est pas un parti nationaliste, mais un mouvement islamiste. Contrairement à ce que certains feignent encore de croire, son objectif n'est pas la création d'un État palestinien, mais le Califat mondial.

Le Hamas est issu, en droite ligne, des Frères musulmans. Leur devise est d'ailleurs similaire : «Allah est notre objectif, le Prophète notre chef, le Coran notre Loi, le Djihad notre voie, la mort sur la voie d'Allah notre plus cher espoir». Seule diffère la méthode : les armes au Moyen-Orient, l'infiltration en costume cravate en Europe.

C'est le fils du fondateur des Frères musulmans, l'Égyptien Hassan Al-Bannah, qui implanta la confrérie en Palestine. Le créateur du Hamas, le Cheikh Yassine, présentait à l'origine le mouvement comme «l'aile paramilitaire» des Frères musulmans, et la charte du Hamas publiée peu après sa création en faisait une branche de la confrérie.

En France, le sujet des Frères musulmans ne nous est malheureusement pas étranger.

Depuis désormais 40 ans (l'UOIF – Union des organisations islamiques de France – a été créée en 1983), on a laissé prospérer, grandir, s'organiser cette mouvance islamiste en France. Durant ces décennies, l'immigration, principalement arabo-musulmane, a nourri l'enfermement communautaire dans lequel l'islamisme a trouvé son vivier de partisans, de militants et de terroristes.

Dans son dernier communiqué, «Musulmans de France» (ex-UOIF) ment grossièrement en rejetant tout lien avec les Frères musulmans. Pourtant, à l'occasion du changement de nom de l'organisation, en avril 2017, leur président de l'époque, Amar Lasfar, déclarait : «Nous ne faisons pas partie des Frères musulmans. En revanche, nous nous inscrivons dans leur courant de pensée». Des contorsions parfaitement décryptées par Franck Frégosi, chercheur au CNRS dans un article de L'Express en 2005 : «L'UOIF est incontestablement le représentant des Frères musulmans en France. Elle incarne le canal historique de cette mouvance, même si, aujourd'hui, ses dirigeants veulent faire oublier cette filiation embarrassante.»

De fait, pendant des années, l'UOIF a accueilli des prédicateurs radicaux issus de la Confrérie et les représentants de ses branches étrangères à l'occasion de son grand Rassemblement annuel ainsi que dans les mosquées contrôlées par ses 285 associations. Nombre d'entre-deux, de Youssef al-Qaradâwî (connu pour ses diatribes antisémites et sa justification des attentats suicides) à Hassan Iquioussen en passant par Hani Ramadan, ont progressivement – et tardivement ! – été interdits de territoire français. Leurs enseignements, à travers ouvrages et vidéos, continuent de circuler largement.

Dans les mosquées radicales, ce ne sont pas seulement les imams extrémistes qui ont défilé, mais aussi, malheureusement, des élus. Gérald Darmanin, lui-même, est allé, en 2022, visiter la mosquée frériste de Bussy Saint Georges et en féliciter les responsables.

Les Frères musulmans se sont imposés peu à peu comme un interlocuteur de nombreuses collectivités locales – de droite comme de gauche – mais aussi de l'État. En parallèle, leur principal soutien et sponsor, le Qatar, s'est vu octroyer des avantages fiscaux considérables dans notre pays. C'est pourtant bien depuis son refuge de Doha que le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a lancé un appel au djihad mondial et à «un jour de colère» ce 13 octobre.

De Gaza aux mosquées implantées dans notre pays, la doctrine est la même, les livres de chevet sont les mêmes, la haine contre les «mécréants» est la même. Le chef du Hamas ne s'y trompe pas, s'adressant à «tous les enfants de l'Oumma»«où qu'ils soient».

Alors que l'endoctrinement des jeunes musulmans est de plus en plus puissant dans notre pays, ce que confirme chaque enquête d'opinion et comme l'illustre depuis la rentrée l'offensive islamique dans nos écoles à travers l'abaya, il est plus que temps de réagir. L'État ne peut plus se contenter de demi-mesures face à la menace d'une cinquième colonne islamiste dans notre pays. Il en va de la sécurité des Français et de la préservation de la cohésion nationale.

Comme l'a fait l'Autriche en juillet 2021, il est grand temps d'interdire la Confrérie des Frères Musulmans.

La détention ou la propagation de ses slogans, de ses penseurs et de sa littérature, tout comme l'apologie de ce courant doit être poursuivie et condamnée. Il faut procéder à la dissolution et à la fermeture de toutes les organisations liées, affiliées, ou alliées, à commencer bien sûr par l'organisation «Musulmans de France» et ses satellites, qu'ils s'agissent de mosquées, d'écoles coraniques, de librairies, de clubs sportifs ou sociaux-culturels.

Les subventions à tous les organismes, syndicats ou groupes politiques ayant manifesté leur soutien au Hamas doivent être coupées. Les personnes ayant publiquement manifesté leur joie devant leurs crimes doivent être poursuivies et condamnées pour apologie du terrorisme. Les sanctions disciplinaires doivent être prises, notamment dans les universités, face à l'indécente défense des meurtres et enlèvements du Hamas par certaines organisations étudiantes d'extrême gauche.

Par Marion Maréchal, Vice-Présidente Exécutive de R!,  le 13 octobre 2023

Le Figaro