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mercredi 20 juillet 2022

“N**** ta mère, on va tous vous br*ler !” : La journaliste Gabrielle Cluzel menacée de mort au supermarché devant ses enfants à Versailles

 


L’éditorialiste Gabrielle Cluzel menacée de mort au supermarché devant ses enfants

La directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire, qui affirme avoir été insultée et menacée de mort alors qu’elle faisait ses courses à Versailles en compagnie de trois de ses enfants, a porté plainte. L’auteur présumé a été identifié par la police.

« Fils de pute, nique ta mère, on va tous vous brûler et vous tuer ! » Tels seraient les mots adressés à Gabrielle Cluzel, dimanche 10 juillet, par un inconnu, alors qu’elle faisait ses courses au supermarché avec ses enfants. Dans une plainte déposée au commissariat de Versailles, le 11 juillet dernier, et que Valeurs actuelles a pu consulter, la directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire et éditorialiste sur CNews raconte avoir été la cible d’insultes et de menaces de mort dans un commerce à proximité de son domicile, dans la ville des Yvelines.

(…) « Arrivée à la caisse », la journaliste constate l’arrivée de trois ou quatre personnes de « type maghrébin » selon les critères d’identification de la police, dont l’un « d’environ 40 ans », qui la reconnait. « C’est la meuf d’Itélé [ancien nom de la chaîne CNews, ndlr]. C’est une facho ! » se serait exclamé l’individu, avant de s’adresser à un employé du magasin : « Il y a des fachos dans ton magasin ! » Puis, s’adressant de nouveau à Gabrielle Cluzel : « Fils de pute, nique ta mère, on va tous vous brûler et vous tuer. »

(…) Valeurs

Le 20 juillet 2022

Fdesouche

vendredi 8 juillet 2022

Grenoble : la police abat un homme qui circulait avec une « arme de guerre »



La police a ouvert le feu sur un homme, jeudi 7 juillet vers 18h à Grenoble (Isère). Selon Le Dauphiné Libéré, les forces de l’ordre ont d’abord été informées que deux hommes circulaient à bord d’un scooter dans le centre-ville, et que l’un d’entre eux était en possession d’une arme longue de guerre. Arrivée sur les lieux, place d’Apvril, une patrouille de la Bac (brigade anticriminalité) à pied aurait été mise en joue par l’homme armé.

C’est alors qu’un des policiers aurait dégainé son arme de poing et tiré à une reprise, blessant mortellement l’homme armé. Selon le média local, la scène a eu lieu alors que les rues et les terrasses du centre-ville étaient bondées.

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mercredi 6 juillet 2022

Éric Zemmour consulte ses militants et se penche sur l’avenir



Éric Zemmour souhaite questionner ses soutiens pour la suite. Après les échecs qu’il a essuyés à l’élection présidentielle, puis aux élections législatives, le journaliste de métier a lancé un sondage. Comme le rapporte Le Parisien, Éric Zemmour et sa garde rapprochée vont adresser un questionnaire de 15 pages par e-mail, jeudi 7 juillet, aux 130 000 militants de Reconquête, rapporte Le Parisien. Il s’agira d’un questionnaire pour faire le bilan de la présidentielle et des législatives, déceler les attentes des militants pour les mois et les années à venir et connaître le point de vue de ces derniers.

Retour sur la présidentielle

Les membres de Reconquête devront par exemple déterminer s’ils trouvent qu’Éric Zemmour est « intelligent », « courageux », « drôle » ou encore, « dur », « autoritaire », « extrémiste » ou « radical », relate Le Parisien. Les sondés peuvent également proposer d’autres adjectifs dans un champ libre. Les militants vont aussi devoir revenir sur cinq points controversés qui ont marqué la campagne présidentielle et déterminer s’il s’agit de polémiques « injustes » ou « méritées ». Éric Zemmour avait notamment suscité de vives réactions en pointant un fusil sur un journaliste au salon Milipol le 20 octobre 2021, en adressant un doigt d’honneur à Marseille le mois suivant ou en proposant d’accueillir les élèves handicapés dans des établissements spécialisés. Concernant la présidentielle, les sondés devront décider si la « personnalité d’Éric Zemmour », son « programme », ses « meetings » et sa « radicalité » ont constitué des points forts ou des points faibles.

Le futur de Reconquête entre les mains des militants ?

L’avenir de Reconquête est également abordé. Onze des mesures phares d’Éric Zemmour sont d’ailleurs passées au crible, selon Le Parisien, qui cite par exemple la volonté d’instaurer des prénoms français, de mettre en place un ministère de la « Remigration », ou d’arrêter de verser des aides non contributives aux étrangers.

La stratégie d’Éric Zemmour sera également revue par les militants. Ils seront par exemple interrogés sur les questions suivantes : « L’identité et l’immigration doivent-elles rester les thèmes principaux du programme ? » Et ce, sans que les problèmes du quotidien soient « systématiquement reliés à l’immigration » ? Ainsi, les sondés pourront choisir un thème qu’ils estiment judicieux pour Reconquête de s’emparer comme « l’écologie », « l’espace », ou encore le « transhumanisme », relate Le Parisien

Le 6 juillet 2022

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dimanche 26 juin 2022

Législatives : seul élu Debout La France, Nicolas Dupont-Aignan siègera en indépendant



Réélu pour un sixième mandat consécutif, dimanche 24 juin dans la 8e circonscription de l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan ne rejoindra aucun groupe parlementaire avant la rentrée des députés, le 28 juin prochain. 

Si le président de Debout la France l’avait affirmé dès le soir de son élection, la décision a été confirmée samedi 25 juin, à l’issue d’un conseil national de son parti. Ce dernier « a arrêté à l’unanimité le principe d’indépendance de Debout la France à l’Assemblée nationale », relate Europe 1.

Dans son communiqué, le bureau national de DLF constate que « l’abstention des dernières élections a démontré une crise morale et une perte de confiance des Français envers le monde politique ». Une situation qui fait dire à la formation souverainiste qu’elle souhaite, plus que jamais, « offrir aux Français l’alternative crédible qui manque ». En conséquence, DLF demande « à son président de ne rallier aucun mouvement »

Jusque-là, le nom de Nicolas Dupont-Aignan était cité, avec celui d’Emmanuelle Ménard, comme ceux de personnalités susceptibles de rallier le groupe du Rassemblement National.

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lundi 20 juin 2022

Législatives : David Lisnard appelle à un rapprochement des députés déterminés à « rompre avec le macronisme »



Les 577 nouveaux députés élus dimanche 19 juin ne sont même pas encore installés dans leur fauteuil qu’ils sont déjà au centre de mille questions : comment gouverner, avec qui, pourquoi faire ? Toujours numériquement majoritaire, avec 245 députés élus, la coalition macroniste est cependant loin de la majorité absolue qui lui permettrait de gouverner sereinement. C’est donc surtout la question de l’alliance entre Ensemble et les 70 députés LR qui se pose depuis dimanche soir, certaines personnalités du parti s’étant déjà déclarées favorables à une telle option.

Dans un communiqué diffusé lundi 20 juin, David Lisnard écrit par exemple qu’une « majorité de députés » doit « se retrouver autour d’un contrat clair et opérationnel de gouvernement du pays ». Objectif de la manœuvre : permettre à la France de « retrouver la voie d’une espérance par une politique de prospérité écologique (…), de retour de l’ordre par l’autorité régalienne, d’effort éducatif et culturel », etc. Le président de l’Association des maires de France se rallierait donc à l’idée d’un rapprochement LR-Macron ? 

Bien au contraire.

Vers l’union des droites ?

La solution, écrit David Lisnard, « ne saurait être de soutenir (…) une politique que nous pensons négative et destructrice ». L’édile cannois adresse son appel aux députés responsables, « quelle que soit leur appartenance partisane et en commençant bien sûr par ceux de la droite et du centre ». Surtout, il leur demande instamment de « rompre avec le macronisme », « qui accentue le déclassement de la France, nous fait perdre du temps et amplifie nos maux ».

Le 20 juin 2022

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“Ils vont bien nous emmerder” : sans majorité absolue, la macronie craint un manque de soutien d’Édouard Philippe et de François Bayrou



La France sera-t-elle « ingouvernable » ? C’est bien ce qu’il est craint après le second tour des élections législatives, dimanche 19 juin. D’après les chiffres définitifs du ministère de l’Intérieur, la coalition d’Emmanuel Macron, Ensemble, a obtenu le plus de sièges (245) mais a perdu la majorité absolue. La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) en a remporté 131, tandis que le Rassemblement national (RN) a fait un score historique en rassemblant 89 sièges. Les Républicains (LR) ont, de leur côté, limité la casse en obtenant l’élection de 61 députés.

Les possibles velléités des alliés

Cette perte de vitesse va notamment pousser Emmanuel Macron à travailler davantage avec ses alliés d’Ensemble, le Modem, Horizons et Agir, pour obtenir une majorité unifiée. Les parlementaires fraîchement élus ont d’ailleurs préalablement signé une charte promettant de « soutenir l’ensemble des engagements d’Emmanuel Macron », rapporte BFM TV. Les députés vont pouvoir choisir dans quel parti de la coalition ils souhaitent siéger à l’Assemblée nationale.

Malgré ces signatures, la macronie s’inquiète de la potentielle velléité d’Horizons et du MoDem. Le patron d’Horizons, Édouard Philippe, est déjà allé à contre-courant des idées de LREM concernant l’âge de départ à la retraite, rappelle BFM TV. Le maire du Havre plébiscite une retraite à 67 ans contre 65 ans pour celle que veut mettre en place le gouvernement d’Emmanuel Macron. De même pour François Bayrou qui a tenu à se démarquer d’En Marche. Le ténor centriste a de nouveau abordé la question de l’instauration de la proportionnelle aux prochaines élections législatives. Une idée qui avait pourtant été balayée par Emmanuel Macron durant tout son premier quinquennat.

Le 20 juin 2022

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samedi 18 juin 2022

Paris : un homme entre la vie et la mort après avoir été attaqué à la hache



Une agression dune rare violence. Après avoir été attaqué à la hache en pleine rue à Paris ce samedi 18 juin, un homme est en réanimation, entre la vie et la mort, à lhôpital HenriMondor de Créteil (Val-de-Marne).

SelonLe Parisien,ce sont deux promeneurs qui ont retrouvé la victime peu après minuit, gisant au sol, couverte de sang et la boîte crânienne enfoncée, rue Buzenval, dans le 20e arrondissement. Pendant ce temps, le suspect, lui, se volatilisait vers la rue de Bagnolet, hache pleine de sang à la main. 

Un agresseur en « état divresse »

Un équipage de la brigade anticriminalité (BAC) est parvenue à retrouver l’auteur présumé des faits un peu plus loin de la scène de crime, mais sans sa hache. Le portrait dressé auprès des policiers par les témoins était claire : l’individu mesure environ 1,75 mètre, a des cheveux mi-longs noirs et des vêtements sombres, est « de type indo-pakistanais » et… se trouve « en état d’ivresse ».  

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vendredi 17 juin 2022

« C’est un peu le nouveau Barbès » : la place du Trocadéro submergée par la délinquance



A l’instar du Champ-de-Mars ou des Champs-Elysées, où il ne fait plus bon se promener une fois la nuit tombée, la célèbre place du Trocadéro est également devenue le terrain de jeu d’une délinquance hors de tout contrôle. 
Selon Le Figaro, l’esplanade et les jardins qui surplombent la scène sont la proie de voleurs qui détroussent passants et touristes, n’hésitant pas à faire preuve de violence pour arriver à leurs fins. Ces délinquants, très majoritairement des mineurs isolés étrangers originaires du Maghreb, sont parfois même armés de couteaux ou de tessons de bouteille.
« Le Trocadéro est devenu un point de fixation de la délinquance. C’est un peu le nouveau Barbès. Il y a beaucoup de vols à l’arraché et de vols avec violences », constate auprès du quotidien Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP).
« On ne reconnaît plus la France »
Au Figaro, les riverains et habitués du quartier confient ne plus se faire d’illusion sur l’une des places les plus iconiques de la capitale : « Je ne rentre jamais seule en passant par le bas du Trocadéro le soir ou la nuit car je ne me sens pas en sécurité », explique par exemple une jeune femme de 20 ans, qui confie « ne plus reconnaître la France ». D’autres témoignages confirment la prudence avec laquelle il faut aborder le quartier, particulièrement à la nuit tombée : « Il y a pas mal de gens bizarres qui traînent le soir, j’évite de m’y promener avec ma copine ».
Les touristes, hélas, sont moins au fait de la tournure qu’ont pris les choses à Paris. Ils constituent donc la cible prioritaire des mineurs isolés qui sévissent au Trocadéro, presque impunément. « La police interpelle mais la situation administrative des mis en cause rend les choses compliquées : certains ont plusieurs identités et des majeurs se disent mineurs. Et ceux qui bénéficient de l’excuse de minorité ne sont pas expulsables », ne peut que constater Matthieu Valet.
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jeudi 9 juin 2022

Une septuagénaire égorgée à Mulhouse, trois clandestins algériens écroués



Le corps d’une septuagénaire a été découvert, lundi 6 juin à Mulhouse, révèle L’Alsace. Elle a été égorgée. Trois hommes de nationalité algérienne ont été interpellés et mis en examen pour vol avec violence ayant entraîné la mort. Les premiers éléments laissent en effet envisager un crime crapuleux. La macabre découverte a été faite par une amie de la victime qui s’inquiétait de ne pas avoir de nouvelles. Selon L’Alsace, elle a découvert le corps qui présentait une importante plaie au cou, ainsi que des blessures, probablement défensives, aux bras.

Deux prétendent être des mineurs isolés

Un premier suspect a rapidement été identifié. Et pour cause, il avait été interpellé un peu plus tôt dans la journée à la suite d’une tentative de vol avec effraction. Les policiers ont retrouvé sur lui les papiers de la septuagénaire. Le suspect est un SDF de 35 ans de nationalité algérienne. Les enquêteurs ont également fait le lien avec deux autres « marginaux » algériens. Ceux-ci avaient été contrôlés la veille en compagnie du premier suspect et en possession d’une carte de transports seniors. Ils ont été interpellés dans la foulée. Selon Actu 17, tous les trois sont en situation irrégulière.

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vendredi 27 mai 2022

Législatives : pour Marine Le Pen, il faut que Reconquête! “accepte son autonomie”



L’union des droites ne se fera décidément pas pour ces législatives. En visite à Blangy-sur-Bresle (Seine-Maritime) jeudi 26 mai, Marine Le Pen n’a pas mâché ses mots à l’égard de Reconquête!, rapporte Le Figaro« Si nous ne sommes pas arrivés en tête à l’élection présidentielle, c’est parce qu’Éric Zemmour s’est présenté. Car la réalité, c’est que nous serions arrivés en tête s’il ne s’était pas présenté », a lâché la candidate malheureuse du Rassemblement national à la présidentielle lors d’une conférence de presse. Et de marteler : « Il faut que Reconquête!, maintenant, accepte son autonomie ! »

« Pour une question d’ego »

La députée du Pas-de-Calais, candidate à sa réélection, redoute que la situation se reproduise lors de ces législatives. « Si dans un certain nombre de circonscriptions nous n’arrivons pas en tête, ce sera également le fait [des] candidats [de Reconquête!] », a-t-elle estimé. Avant de livrer son interprétation : « Pour une question d’ego, en raison d’une erreur d’analyse majeure, [Éric Zemmour] a pensé qu’il pouvait rencontrer la confiance des Français plus que le Rassemblement national. Il s’est trompé lourdement, mais, du coup, il a affaibli le camp national, ça, c’est une certitude. »

Le 26 mai 2022

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jeudi 28 avril 2022

70 % des Français de droite favorables à une alliance pour les élections législatives



Moins d’une semaine après le second tour de l’élection présidentielle, la course pour les élections législatives est lancée. Face aux blocs macroniste et mélenchoniste, Éric Zemmour a appelé à une « grande coalition des droites et de tous les patriotes » pour le scrutin du 12 et 19 juin prochain. Il tend la main au Rassemblement national de Marine Le Pen, aux LR « qui refusent le macronisme » et à Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan. Pour l’heure, les signes émanant du RN ne vont pas de ce sens. Le député Sébastien Chenu a même affirmé que son parti présentera un candidat face à Éric Zemmour s’il se présente aux législatives. 

Si les membres actifs de ces législatives se déchirent, les électeurs, eux, ont fait leur choix. Après une semaine de discussions – ou de non-discussion – Valeurs actuelles révèle un sondage exclusif. L’enquête, menée par l’institut Ifop du 26 au 27 avril (261 “Français de droite” issus d’un échantillon de 1 008 personnes), montre qu’une majorité des électeurs de droite souhaitent une alliance législative entre les différents partis qui composent cette partie de l’échiquier politique. 70 % des Français de droite se positionnent en faveur d’une union des droites. Sans surprise, les électeurs d’Éric Zemmour plaident très majoritairement pour une alliance avec les autres partis, à 91 %. Les partisans de Marine Le Pen (75 %) sont, eux aussi, majoritairement favorables à la proposition. Du côté du Rassemblement national, trois quart (75 %) des sympathisants sont en faveur d’un accord. Plus surprenant, bien que réel, 43 % des électeurs Les Républicains affirment être en accord avec cette idée d’alliance.

Une difficile alliance

Il y a encore quelques jours, les cadres du RN assuraient que le parti présenterait bien 577 candidats dans autant de circonscriptions. Dimanche, Jordan Bardella a ouvert la porte aux « gens issus de l’extérieur du RN, qui seront amenés à bénéficier de notre soutien ». Comprenez des membres de Reconquête !, de Debout la France et d’ailleurs. Les profils de Guillaume Peltier et de Stanislas Rigault sont particulièrement appréciés en interne. À l’inverse, les “transfuges”, ceux qui ont rejoint Éric Zemmour en début d’année, ne seront pas reçus avec de grands sourires. « Pour ceux qui sont partis, c’est un aller sans retour », prévenait Marine Le Pen, en privé, début février. Ce casse-tête-là ne devrait pas avoir lieu : les “infréquentables” Stéphane Ravier, Jérôme Rivière, Gilbert Collard et Nicolas Bay, déjà pris par d’autres mandats, ne seront vraisemblablement pas au rendez-vous des législatives.

La semaine dernière, l’entourage d’Éric Zemmour s’est penché sur la carte électorale du premier tour de la présidentielle et en a tiré l’analyse suivante : seule, Marine Le Pen arrive en tête dans 179 circonscriptions ; en cumulant son score avec celui d’Éric Zemmour, les candidats communs RN-Reconquête ! arriveraient en tête dans 379 circonscriptions. « Si on s’allie, nous pouvons espérer 150 députés, mais si elle refuse, nous en aurons seulement 35 pour les deux partis », défend un cadre zemmourien. En pleine soirée du second tour, Guillaume Peltier a sorti d’autres chiffres de sa besace dans Le Parisien : « À quelques semaines du troisième tour des élections législatives, la coalition organisée autour d’Emmanuel Macron, c’est 11 300 000 voix. La coalition organisée autour de Jean-Luc Mélenchon, c’est 11 200 000 voix. Et la coalition que nous appelons de nos vœux, additionnant les forces de Marine Le Pen, d’Éric Zemmour, de Nicolas Dupont-Aignan et des Républicains sincères qui refusent la soumission au macronisme, c’est 12 540 000 voix. » L’objectif : empêcher les divisions pour éviter une majorité de godillots pour Emmanuel Macron ou une cohabitation avec Jean-Luc Mélenchon.

Par Jules Torres le 28 avril 2022

Valeurs actuelles