jeudi 30 juin 2022

Quand la NUPES, plus vraie que nature, crache sur la douleur d’un vieil homme




Après deux jours passés dans le cadre prestigieux de notre Assemblée nationale, la nouvelle  se révèle telle qu’en elle-même : cruelle, manipulatrice, malotrue, éructante et débraillée, menteuse et prête à toutes les bassesses pour raccommoder un cordon sanitaire usé jusqu’au dernier fil.

Les images se succèdent et se ressemblent. Ce 29 juin, le jeune député LFI Louis Boyard, 21 ans, explique pourquoi il a refusé de serrer la main du député RN et ancien journaliste Philippe Ballard à la tribune de l’Assemblée, alors que le benjamin des élus surveillait le vote. « Actuellement, nous sommes dans un contexte de pandémie et que donc il faut prendre ses précautions, commence cet esprit délicat. Une pandémie de racisme, une pandémie d’antisémitisme, une pandémie d’islamophobie. » On ne se donnera pas la peine de réfuter des propos aussi subtils. Et, donc, il appelle les Français, et particulièrement le président de la République et ses amis, « à ne pas serrer la main » de ces élus du peuple, comme lui, qui ne lui conviennent pas. Ce grand professeur de démocratie tente de réveiller les mânes de  et de Simone Veil et en appelle « au respect des principes » ! On se pince... « Donc, face au Rassemblement National, on respecte les gestes barrières », explique-t-il.

Tandis qu’il débite son discours de rediabolisation appris par cœur, on aperçoit derrière lui… la plaque de marbre où sont gravés les noms des députés morts pour la France. Vertige de l’image.

La veille, ses deux confrères et consœurs se sont déjà illustrés par une sauvagerie assez rare pour être soulignée. La patronne du groupe  elle-même est venue dans la salle des quatre colonnes de l’Assemblée expliquer ce qu’elle pensait du mot d’intronisation de José Gonzalez, 79 ans, élu RN et doyen de l’Assemblée nationale.

Du perchoir, José Gonzalez a souligné le symbole de l’unité française que représente cette Assemblée où les députés, lors de la première séance, sont répartis par ordre alphabétique. Il se souvient. « Ce symbole d’unité touche l’enfant d’une France d’ailleurs, arraché à sa terre natale. J’ai laissé là-bas une partie de ma France et beaucoup d’amis. Je suis un homme qui a vu son âme à jamais meurtrie… », poursuit José Gonzalez, qui s’arrête, la voix nouée par l’émotion. L’Assemblée plonge dans un silence respectueux et vibre des applaudissements des députés touchés par les larmes d’un vieil homme. « Excusez-moi, reprend Gonzalez, je pense à mes amis laissés là-bas. »

Il y a des moments et des douleurs que l’on respecte lorsqu’on est un être humain, quelles que soient ses opinions. Ainsi, le député macroniste Karl Olive a évacué la polémique : « Je ne vais pas commencer à chercher la chicaillerie », dit-il.  lui-même n’a-t-il pas reconnu le drame des rapatriés d’Algérie ? Une loi de l’humanité veut qu’on honore les drames et les morts en oubliant les conflits d'hier. Cette loi ne vaut pas pour la NUPES.

Les souvenirs douloureux d’un vieil homme qui se penche sur son passé sont pour l'alliance de la gauche et de l'extrême gauche l’occasion d’un déballage de violence verbale. Les larmes de Gonzalez ont à peine séché que l’inénarrable Sandrine Rousseau, prête à pleurer sur le sort de la Terre entière (animaux compris), attaque bille en tête : elle n’est pas « un peu choquée mais très choquée », dit-elle. Elle a une diabolisation sur le feu, ça passe avant le respect. « Ce discours n’avait pas lieu d’être ici, poursuit-elle. Et on voit que dès la première séance, l’espèce de faux nez de la dédiabolisation s’arrête immédiatement. On voit d’où ils viennent et on voit ce qu’ils défendent. Nous défendrons un projet de république qui n’est pas nostalgique de la  […]. Nous saluerons les résistants et les indépendantistes algériens […] » Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, va plus loin encore. « Il a été réitéré des propos révisionnistes », explique-t-elle sans ciller.

Quelques heures auparavant, LFI avait tenté de monter en épingle les décisions de l’Amérique sur l’ pour en faire un cheval de bataille anti-RN.

Tout est bon. Comme Don Quichotte, LFI part en croisade contre un vilain RN fabriqué de toutes pièces, dans la grande tradition du stalinisme et de ses procès.

Il faudra tout de même prévenir ce syndicat de goujats jamais en retard d'une démolition qu’un cordon, fût-il sanitaire, n’est pas une corde à nœuds. La corde NUPES semble, cette fois, très très épaisse.

Par Marc Baudriller le 30 juin 2022

Boulevard Voltaire


Eric Coquerel (LFI), élu président de la Commission des finances de l'Assemblée

 

En Théorie le poste de Président de la fameuse Commission des Finances de l'Assemblée nationale devait revenir au premier groupe d'opposition. Et quel est ce groupe mathématiquement ? 

Et bien il s'agit du Rassemblement National qui est fort de 89 députés. Or, c'est le député de Seine-Saint-Denis , cadre des Insoumis de Mélenchon, ancien de la Ligue Communiste Révolutionnaire et de Lutte Ouvrière Eric Coquerel qui a décroché le ponpon contre le représentant du RN Jean-Philippe Tanguy. La majorité Ensemble n'a pas pris part au vote et donc logiquement les amis de LFI au sein de la coalition de gauche ont eu le dessus...

Alors, entendre les sirènes des pleureuses et pleureurs de LFI qui se désolaient hier d'un "accord entre LR,Ensemble et le RN" pour l'élection des deux vice-présidents Chenu et Laporte me font doucement rigoler. 

La démocratie c'est lorsque ça les arrangent !

Steph FG

mercredi 29 juin 2022

Tocsin



C’est un scénario qui semble aujourd’hui inimaginable en France en plein été. L’Allemagne pourrait manquer de gaz cet hiver. Notre voisin dépend pour 35 % de sa consommation du gaz russe. Or Vladimir Poutine a ordonné de réduire drastiquement les livraisons. Impossible de compenser avec d’autres pays producteurs ou avec d’autres énergies. Si les importations russes baissaient encore, l’Allemagne risque d’être à sec de gaz cet automne pour faire tourner son économie et chauffer sa population. Berlin n’exclut pas de fermer des usines avec les conséquences sociales qu’on imagine. « Ce serait catastrophique. Nous ne parlons pas de deux jours ou de deux semaines, mais d’une longue période », expliquait le ministre de l’Économie Robert Habeck la semaine dernière.

La crise qui menace est d’une gravité exceptionnelle. 

On en a peu parlé parce que les Français avaient la tête ailleurs avec les législatives. Notre situation est aussi moins critique grâce au nucléaire. Mais l’inquiétude monte sur nos ressources. D’abord, parce que la moitié de nos centrales sont en ce moment à l’arrêt pour révision. Ensuite, parce que la sécheresse complique la production d’électricité des barrages hydrauliques. Enfin, parce que nous sommes très en retard sur le renouvelable : nous produisons quatre fois moins d’énergie solaire éolienne que l’Allemagne. 

Élisabeth Borne a bien demandé aux administrations et aux entreprises de réduire leur consommation de 10 % il y a quelques jours. Mais ce sont bien les dirigeants des trois énergéticiens français TotalEnergies, EDF et Engie qui ont déclenché une prise de conscience en sonnant le tocsin. Ils se font pressants quand ils demandent aux Français de réduire leur consommation : « L’effort doit être immédiat, collectif et massif. Chaque geste compte », insistent ces trois responsables qui sont en temps normal de redoutables concurrents. Faut-il que la situation soit préoccupante. 

Pour faire face, la France comme d’autres pays européens (l’Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas) vont rouvrir provisoirement leurs centrales à charbon dont le bilan carbone est exécrable. Une décision sacrilège. Mais a-t-on le choix ?

Source : édito du Parisien ( Jean-Michel Salvator ) du 28/6/2022

Le 29 juin 2022

Synthèse nationale

COVID-19 Nouveau durcissement ou libération de la parole ?

 

Elisabeth Borne hésite à se soumettre au vote de confiance des députés à l’Assemblée nationale

 

Le premier ministre se soumettra-t-il au traditionnel vote de confiance ?

Mardi 28 juin, a été publiée dans le Journal officiel la date du discours de politique générale qu’Élisabeth Borne doit prononcer devant l’Assemblée nationale. Il aura lieu le mardi 5 juillet. 

En revanche, il n’ait fait aucune mention du vote de confiance, facultatif mais de tradition républicaine, réclamé par l’opposition notamment par Jean-Luc Mélenchon depuis plusieurs jours. En poste lors d’une période de majorité relative, Élisabeth Borne pourrait choisir de ne pas mettre son poste en jeu comme Michel Rocard, Édith Cresson et Pierre Bérégovoy avant elle.

Par CV le 29 juin 2022

TV Libertés

Prets pour la 3ème guerre mondiale ?

 


Éducation nationale : l’effondrement continue



Le bateau ivre de l’Education nationale n’en finit pas de dériver et le naufrage final semble de plus en plus proche. Tous les ingrédients d’une inéluctable catastrophe sont en effet réunis depuis bien trop longtemps pour espérer encore une issue heureuse à la crise actuelle de l’enseignement. Violence endémique, analphabétisme galopant, inculture crasse, rupture de la transmission, wokisme rampant, nivellement par le bas, l’idéologie égalitariste et immigrationniste a conduit ce pivot central de la société qu’est l’enseignement au bord du gouffre. Même les plus aveuglés des pédagogues « progressistes » n’osent plus assumer le ridicule de prétendre que le « niveau monte » et sont contraints d’admettre le fiasco général. 

En plus, à tous ces maux, s’ajoute aujourd’hui la pénurie croissante de professeurs. Ainsi, à Versailles, la plus grande académie de France, seulement 424 futurs enseignants ont été admis aux concours pour 1 430 postes proposés. Un taux historiquement bas qui entraîne une situation inquiétante, alarmante même selon les syndicats. « On a seulement un poste sur trois d’enseignants pourvu en Ile-de-France, c’est catastrophique », s’émeut ainsi auprès de l’AFP la secrétaire générale du Snuipp-FSU, Guislaine David. Cette crise de recrutement est en effet sans précédent. Elle est le produit d’un double phénomène : la baisse drastique du nombre de candidats et l’écroulement du niveau de ceux qui veulent encore embrasser cette carrière sinistrée. Car non seulement rejoindre l’enseignement ne fait plus rêver personne, mais c’est au contraire une perspective devenue un véritable repoussoir qui n’attire guère plus que les bras cassés et les désespérés ne trouvant pas d’autres possibilités d’emploi. 

Jadis considéré et respecté, le métier d’enseignant est désormais tombé au fond d’un caniveau dont plus personne ne semble parvenir à l’extraire. Qui voudrait en effet rejoindre d’enthousiasme une institution dans laquelle, en plus d’être mal payé, on se retrouve quotidiennement confronté à des hordes de néo-barbares aussi ignares qu’agressifs et vindicatifs, ne maîtrisant pas plus les bases de la langue française que celles de la plus infime politesse, et qui insultent leurs professeurs quand ils ne les agressent pas ? Même les plus hallucinés chantres gauchistes du « vivre ensemble » ne veulent plus entrer dans l’arène et préfèrent opter pour d’autres métiers moins exposés aux conséquences directes et concrètes de leurs délires idéologiques.

Face à cette situation, le nouveau ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, ne semble pas plus inquiet que cela et annonce simplement une hausse de rémunération des enseignants en 2023 afin de « motiver les troupes ». Il affirme même, dans un bel exemple de méthode Coué, qu’il y aura un professeur dans chaque classe à la rentrée, malgré les graves difficultés de recrutement évoquées. L’historien promet également qu’il travaillera pour que l’école permette de « davantage réduire les inégalités » et qu’il ne remettra en cause ni Parcoursup ni la réforme du lycée mise en place par son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer. 

Pas de rupture donc, ni de grande nouveauté à l’horizon, qui reste bien sombre. On aurait pourtant pu espérer que le ministre s’inspire des méthodes éducatives et pédagogiques de la prestigieuse Ecole alsacienne où il a placé ses enfants pour remettre un peu d’ordre, d’autorité et d’excellence dans les écoles, collèges et lycées de France. Mais il n’en sera rien, ce qui est bon pour les enfants de l’élite « républicaine » ne semble pas l’être pour la plèbe qui devra encore attendre pour que ses enfants connaissent une « scolarité sereine » et de qualité.

Par Xavier Eman le 27 juin 2022

Présent via Novopress

Sébastien Chenu et Hélène Laporte, vice-président de l'Assemblée nationale




Le Rassemblement National, premier groupe d'opposition à la politique du gouvernement d'Elisabeth Borne et donc du Président de la République -au grand dam des amis de Mélenchon- viens d'obtenir deux postes de vice-président de l'Assemblée nationale avec les élections de Sébastien Chenu et d'Hélène Laporte.


mardi 28 juin 2022

La roulette russe de Nathalie Loiseau : l’eurodéputée prête à toutes les gaffes contre les élus patriotes

 

C’est une attaque gratuite. Alors qu’une information était publiée sur Twitter expliquant que les eurodéputés du Rassemblement National et de Reconquête n’avaient pas voté pour la candidature de l’Ukraine à l’Union européenne, Nathalie Loiseau, eurodéputée au sein du groupe Renew Europe, a posé cette question sur Twitter : « Leur alignement sur Moscou fait-il partie de ce dont on évite de parler trop ouvertement ? » En clair, les élus patriotes soutiendraient la Russie dans son invasion de l’Ukraine.Pour eux, l’Union européenne ne doit pas s’étendre

Une attaque facile et surtout parfaitement malhonnête, ce qui ne surprendra pas ceux qui ont suivi son parcours chaotique. Parmi les eurodéputés ayant rejoint Éric Zemmour lors des élections présidentielles, Nicolas Bay et Jérôme Rivière s’opposent bien à l’admission de l’Ukraine à la candidature de l’Union européenne. Mais pour d'autres raisons. Dans l'entourage de Nicolas Bay, on nous confie qu'en réalité, la raison majeure est le refus d’une nouvelle extension de l’Union européenne. Pour eux, l’Union européenne a besoin d’abord de régler ses problèmes de l’intérieur avant de se lancer dans l’accueil de nouveaux États. Le 24 juin, Jérôme Rivière s’exprimait clairement sur Twitter :

Au Rassemblement National, on insiste surtout sur l’état de l’Ukraine, indépendamment de la guerre. En 2021, l’organisme de lutte contre la corruption Transparency International classait l’Ukraine au 122e rang mondial en matière de corruption, sur 180 pays. L’Ukraine serait même le troisième pays le plus corrompu d’Europe.

Dans une vidéo publiée aujourd’hui sur Twitter par le groupe Identité et Démocratie, le Rassemblement national prévient du risque de « dumping social » pour la France notamment, du fait des niveaux de salaires bien plus bas en Ukraine et en Moldavie. L’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne amènerait alors à une crise économique encore plus profonde au sein de l’Union.

Les conséquences de l’adhésion de l’Ukraine sur la guerre

Ce que soulignent les eurodéputés du Rassemblement National et de Reconquête, ce sont également les conséquences qui résulteraient de l’intégration de l’Ukraine à l’Union européenne. Sur RTL, Jean-Paul Garraud, eurodéputé RN, affirmait que d’« un point de vue politique, l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne […] va de pair avec une extension de l’OTAN. Or, l’OTAN qui s’étend, c’est un casus belli pour la Russie. Et là, on touche la sécurité du monde. » Ce dont prévient Jean-Paul Garraud, c’est donc le risque d’une guerre qui deviendrait mondiale. L’entourage de Nicolas Bay nous le soulignait également : faire entrer l’Ukraine dans l’Union européenne amènerait les États de l’Union européenne à s’engager dans la guerre, par soutien à leurs nouveaux membres.

Ce n’est donc pas pour soutenir la Russie que les eurodéputés du Rassemblement National et de Reconquête ont refusé l’accès à la candidature de l’Ukraine – Jean-Paul Garraud insistait effectivement pour que l’on fasse « toute une série d’accords bilatéraux avec l’Ukraine pour l’été » - mais bien plus parce qu’une adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne amènerait à un élargissement du conflit. Travestir les propos de ses adversaires, mentir à ce point ? Nathalie Loiseau est visiblement prête à toutes les malhonnêtetés.

Par Aymeric Rabany le 27 juin 2022

Les derniers païens - Passé-Présent n°329 - TV Libertés le 28 juin 2022

 

José Gonzalez, député RN des Bouches-du-Rhône au "perchoir" du Palais Bourbon

 





José Gonzalez, député RN des Bouches-du-Rhône