lundi 27 février 2023

"Je suis stupéfait par les propos de Macron au salon de l'agriculture !" - Pascal Pointud (MR) sur Radio Courtoisie le 27 février 2023

 

Lettre aux Français de Marine Le Pen - La France doit prendre l'initiative d'une conférence sur la paix



Madame, monsieur, Mes chers compatriotes,
Il y a un an, jour pour jour, un conflit qui couvait depuis de longues années aux confins de notre continent a ramené la guerre dans une Europe qui s’en croyait à jamais préservée. Aux premières heures de l’agression militaire de l’Ukraine par la Russie, j’avais écrit : « qu’aucune raison ne peut justifier le lancement d’une opération militaire contre l’Ukraine par la Russie qui rompt l’équilibre de la paix en Europe ».
Constituant une violation manifeste de tous les principes du droit, une faute politique et morale, cette agression a également fait l’objet d’une condamnation, tout à fait justifiée, de la part d’une grande partie de la communauté internationale.
La férocité du conflit aggravé par la sophistication des armes modernes, rend cette guerre particulièrement meurtrière et inhumaine. Les populations civiles ukrainiennes vivent une véritable tragédie. Les jeunes gens, pris dans ce tourbillon de fer et de feu, sacrifient chaque jour leur vie par centaines.
Si des sanctions étaient légitimes contre la Russie, certaines précipitées et quelque peu irréfléchies, comme celles sur l’énergie, ont plongé nos économies dans des difficultés majeures au moment même où nous avons besoin de toutes nos capacités financières et politiques.
Plus grave, l’absence de sang-froid de certains de nos dirigeants et les émotions peu maîtrisées ont laissé s’exprimer des voix d’un bellicisme irresponsable qui, loin d’apaiser la situation, font courir à l’Europe et au monde un risque d’embrasement.
Il est parfois plus difficile de faire la paix que de se laisser entrainer dans le flot des évènements, les logiques de blocs ou les passions irraisonnées.  C’est le propre des grandes puissances de savoir s’en extraire pour rechercher, avec une sereine autorité, les moyens de la diplomatie. C’est la vocation historique et morale de la France, dans une position indépendante, de faire entendre la voix d’un pays dont le sacrifice dans les guerres donne crédit à sa volonté sincère de paix, une Nation qui a fait du respect des peuples et des gens son engagement devant l’histoire.
Jamais, ces dernières années, le monde n’a eu autant besoin de la France, de sa voix, de la bienveillante autorité de sa diplomatie, de ses capacités d’influence sur les grandes puissances.
À l’occasion de ce tragique anniversaire, la France doit prendre l’initiative d’une conférence sur la paix qui permettrait de donner aux belligérants, à leurs malheureuses populations et au monde, la perspective d’une sortie pacifique et rapide du conflit.
Œuvrer à la paix n’est pas un acte d’allégeance si ce n’est à l’intérêt du monde et à la considération des hommes.
Nos dirigeants s’honoreraient à porter une initiative, certes courageuse mais nécessaire, que le cœur et la raison commandent.
En ce qui me concerne, sachez chers compatriotes que je continuerai à porter inlassablement le message d’indépendance et de paix qui fut et, je le crois, reste l’honneur de notre Patrie.
Avec tout mon dévouement à la cause de la paix.
Marine Le Pen

Vaincre ou mourir contre Slava Ukraini, chef-d’œuvre de BHL : victoire des Vendéens par KO !



Les chiffres sont cruels et les faits têtus. Ainsi, la surprise du box-office de ces dernières semaines demeure . Le film de Vincent Mottez et Paul Mignot, produit par Le Puy du Fou, en seulement quatre semaines a déjà écoulé 288.754 tickets. Un résultat inattendu pour un film à faible budget, sans grandes stars et précédé par des critiques plus que défavorables, quand il ne s’agissait pas tout simplement d'un véritable lynchage médiatique. Seulement voilà, le public en a décidé autrement.

Et Vaincre ou mourir en arrive même à largement dominer un autre film, Tár, de Todd Field, donné pour grand favori à la prochaine cérémonie des Oscars™, avec 107.762 entrées en première semaine, contre 98.869 pour ce film pourtant porté au pinacle par la presse. Un public décidément cabochard, qui s’est montré encore plus sévère vis-à-vis de la dernière œuvre de Bernard-Henri Lévy, , que la critique avait plus que chaleureusement saluée.

D’où ce tweet rigolard de l’avocat Gilbert Collard, passé du  à Reconquête :

Mais Bernard-Henri Lévy a l’habitude de voir ses films quitter l’affiche avant même que la colle n’ait fini de sécher. Le succès du film tourné par le duo Mottez et Mignot est une surprise, la dégringolade de celui de BHL pas vraiment.

Les précédents films de notre brillant philosophe n'ont pas affolé le box-office : 1.475 spectateurs pour Le Serment de Tobrouk (2012), 3.567 entrées pour Pershmerga (2016). En comparaison, Le Jour et la Nuit et ses 73.147 tickets vendus en 1997 peuvent faire figure de triomphe, même si la chose est à l’époque qualifiée par Les Cahiers du cinéma de « plus mauvais film français depuis 1945 ». Et le cinéaste Claude Chabrol d’ajouter, malicieux : « Là, c’est très intéressant, comme cas. C’était très mauvais. Je connais un peu Bernard-Henri Lévy parce que nous étions ensemble à l’avance sur recettes. Il est loin d’être bête. Il est intelligent et même subtil. Mais il a fait le film le plus con de l’année. Le plus grave, c’est que tout le monde le lui a dit mais il refuse de le croire. Il pense qu’il est en avance. L’auteur de L’Invasion des tomates géantes pensait peut-être qu’il était un génie, mais il ne l’a jamais dit. »

Il est vrai que les dialogues entre un Alain Delon endormi, une Arielle Dombasle évaporée et un Karl Zéro survolté font partie de ces expérimentations sensorielles qu’il faut avoir vécu au moins une fois dans sa vie. Elles sont dignes des échanges entre un professeur Tournesol et un capitaine Haddock sous acide. Delon en montgolfière : « On est vraiment mieux dans le ciel que sur terre. » Dombasle : « Je viens de croiser le prêtre du village et il avait l’air bizarre, pas comme les autres prêtres. » Zéro : « Qu’est-ce que vous voulez que ça me foute ? » Excellente question, en effet.

À croire qu’il peut encore et toujours exister un cinéma légal et un cinéma réel. En attendant, les Ukrainiens ont sûrement assez à faire avec leurs ennemis pour s’encombrer de tels amis.

Par Nicolas Gauthier le 27 février 2023

Boulevard Voltaire

Ukraine : La guerre des mondes ? – Laurent Henninger dans Le Samedi Politique le 26 février 2023

jeudi 23 février 2023

Un an après, quel bilan tirer de la guerre en Ukraine ? - Eric Denécé et Bernard Wicht sur Radio Courtoisie le 23 février 2023

 

L’Etat vide le bois de nos forêt au profit de la Chine !



Communiqué de Mathilde Androuët, député RN au Parlement européen, du 22 février 2023

Dans une enquête publiée ce mardi 21 février par l’ONG Disclose, on apprend que l’Office national des forêts (ONF) ferme les yeux sur un grand trafic illégal de vente de chêne français à destination de la Chine, premier acheteur étranger de bois en France.

À travers un détournement du système et un blanchiment du bois, ce sont plusieurs centaines de milliers de m3 de chêne français qui partent par containers en Chine alors même que l’exportation en dehors de l’Union européenne est censée être encadrée et réglementée.

Les causes sont multiples : opacité des ventes de l’ONF, soif d’argent de certains revendeurs français, pression de traders chinois ou encore inertie des douanes. Ironie du sort, c’est bien souvent le bois français, vendu à la Chine, qui revient ensuite sur notre territoire après y avoir été transformé, au grand détriment du bilan carbone ou économique de l’opération. Un scandale sans nom qui ne semble pas préoccuper outre mesure le gouvernement Macron.

Dans un contexte de pénurie nationale, l’exportation massive de bois français en Chine n’a jamais été aussi importante, et ce malgré le label « Transformation UE » mis en place par l’État il y a quelques années. Pour rappel, ce dispositif consiste à ce que les entreprises transforment ou s’assurent de leur transformation au sein de l’Union européenne les chênes achetés lors des ventes « chênes labellisés » organisées par l’ONF.

Les conséquences sont désastreuses à la fois pour la filière bois de notre pays (entreprises de transformation, scieries, artisans …) mais aussi pour les Français : le manque d’offre engendre également une hausse des prix et ne permet plus de répondre aux besoins de transformation écologique parmi lesquels les nouvelles méthodes de construction de l’habitat ou bien les solutions de chauffage individuel.

Alors que des pays comme la Chine ou la Russie appliquent un protectionnisme strict sur leur bois (interdiction de l’abattage des forêts naturelles chinoises en Chine, arrêt des exportations pour favoriser le marché intérieur en Russie...), la France organise le propre démantèlement de sa filière bois avec le concours d’une multitude d’acteurs publics.

Aujourd’hui, le cadre réglementaire français est bien trop permissif sur l’export du bois et en particulier du chêne, qu’il provienne des forêts publiques ou privées. L’État doit immédiatement créer un cadre visant à lutter contre la concurrence déloyale étrangère, spécifiquement chinoise, afin d’éviter le pillage de nos forêts et de permette à la filière bois de rester attractive au niveau national.

Face à la prédation étrangère, la France doit également faire pression auprès des instances bruxelloises pour que le bois européen demeure le plus possible en Europe compte tenu des enjeux environnementaux et socio-économiques des États-membres. Il en va de la survie de tout un secteur et de notre souveraineté.

RN

Génie ou imposteur ? Qui est vraiment Michel-Edouard Leclerc - Magalie Picard sur Radio Courtoisie le 23 février 2023

Jacques Baud : “Le renseignement est un outil de propagande sur l’Ukraine”, Omerta le 23 février 2023

 

Les Européens, dindons de la farce ! La France farcie en priorité ! (3)



Les Etats-Unis, même s’ils perdent à nouveau cette guerre, auront accentué leur mainmise sur l’Europe. La Russie semble résiliente, mais on peut être surpris par ses résultats militaires à défaut de s’en réjouir ainsi que de ses pertes humaines comme le font sans vergogne la plupart de nos médias, parmi lesquels des champions de la désinformation comme LCI, BFM ou le service prétendument public, sans compter la presse écrite et ses commissaires politiques, ses inquisiteurs propriétaires du bien et volontiers censeurs. L’explication en est simple : la Russie n’affronte pas l’Ukraine mais l’OTAN, c’est-à-dire les Etats-Unis, leurs satellites, aux deux sens du terme, et contrairement aux mensonges diffusés à foison, elle essaie de réduire ses pertes au minimum. 

En revanche, son économie n’a pas été détruite comme le prophétisait la baudruche pontifiante qui siège à Bercy. Cela tient à l’effet boomerang des sanctions qui ont poussé les prix et permis à la Russie d’augmenter ses recettes alors qu’elle diminuait ses exportations. Mais cela résulte également du surgissement d’une réalité que l’Occident voulait ne pas voir. L’Occident, riche et progressiste, donneur de leçons, l’Occident qui bat sa coulpe sur la colonisation et l’esclavage en croyant en être pardonné, l’Occident, l’ancien colonisateur européen, et le nouveau, l’impérialisme américain, excitent l’envie et le ressentiment, suscitent une volonté de revanche dans les pays émergents qui ne le craignent plus, mais reniflent le parfum de sa décadence. C’est la Chine dans les bras de laquelle on a poussé la Russie qui a une si longue et si périlleuse frontière avec elle ; c’est l’Inde qui achète massivement son pétrole et nous le revend ; C’est la Turquie ambiguë ; C’est l’Amérique latine qui vire à gauche et rêve de se détacher de l’oncle Sam ; c’est l’Afrique du Sud qui se souvient du soutien de Moscou à la lutte contre l’apartheid ; c’est l’Arabie Saoudite qui se libère de sa dépendance ; C’est l’Afrique noire en général, mais aussi le monde arabe ou l’Iran qui sans le dire voient davantage leur champion dans la Russie que dans “l’Occident” auquel elle tient tête. Le souvenir de la lutte anticoloniale joue certes un rôle, mais le conservatisme russe, identitaire et sociétal, face au mondialisme individualiste insufflé par la caste privilégiée des pays riches, participe sans doute de cette sympathie inavouée. 

La France est la première victime de ce glissement mondial : cobelligérante en Ukraine au profit de laquelle elle se dépouille d’armes dont elle n’a doté son armée qu’avec parcimonie, elle se fait chasser de manière humiliante par les pays auxquels elle apportait son aide, notamment militaire, pour lesquels ses soldats ont offert leur vie. Ce sont les drapeaux russes qui remplacent les français, et l’on devrait accepter que des gouvernants qui ont engager notre pays dans une telle impasse ne soient pas coupables de trahison ? Comme l’écrivait Chateaubriand : ” l’ambition dont on a n’a pas les talents est un crime”. Voir notre énarque-banquier passer des troupes en revue alors qu’il a soigneusement évité le service militaire relève de l’imposture !

Les Européens vont-ils pressentir la catastrophe, la mise sur la touche de leur vieux continent qui avait conquis le monde il y a un peu plus d’un siècle, son appauvrissement, le remplacement de sa population, la disparition de sa civilisation ? La guerre en Ukraine est l’affrontement de deux colonisateurs qui ont eu l’intelligence et l’opportunité de s’agrandir dans la continuité de leur territoire et en marginalisant les peuples qui habitaient les terres conquises. Ils ont ensuite combattu les colonisations des autres, et les ont parfois remplacés. Le premier utilise les Européens sans vergogne, le second semble les affronter alors qu’il possède l’espace nécessaire à leur avenir. Peut-on se tromper plus lourdement, sans trahir, en préférant le premier au second ? Il faut couper le tuyau de la moraline à sens unique, hypocrite et fallacieuse, prendre conscience de la réalité des forces qui agissent dans le monde, et tenter d’y sauvegarder la place de la France pour sauver le destin du peuple français. 

Il faut aussi se défaire de l’illusion de “L’ami américain”, selon l’excellent titre en antiphrase d’Eric Branca : les dirigeants américains, les démocrates surtout, ont au moins depuis 1940 une piètre opinion de la France, un pion parfois récalcitrant en tout et pour tout. Les Etats-Unis comme tous les Etats n’ont pas d’amis, mais des intérêts, et ces derniers ne se confondent pas avec les nôtres. Résister à leur emprise sur l’Europe, au besoin en pratiquant la bonne et vieille alliance de revers qui a tant servi à la France contre les Empires qui la menaçaient : telle serait l’attitude salvatrice à laquelle l’énarque-banquier mondialiste qui préside à nos destinées tourne le dos. 

C’était l’esprit du gaullisme. Est-il maintenant trop tard ? (fin)

Par Christian Vanneste le 21 février 2023

Le blog de Christian Vanneste