jeudi 26 janvier 2023

"Les Français ne sont pas aussi stupides que ce gouvernement voudrait nous faire croire !", Nicolas Vidal le 26 janvier 2023

 

La tragédienne Mathilde Panot ne serre pas la main du vil Bardella



De son stylo virevoltant, le journaliste de BFM Maxime Switek mène le débat sur la réforme des retraites. En tout animateur de chaîne d'info sommeille un Herbert von Karajan contrarié, une vocation refoulée de diriger un débat politique comme on dirige le philharmonique de Berlin. Tambour battant. Cheveux au vent. Pus fort à gauche, encore plus fort, doucement sur la droite, et boum ! la grosse caisse de , ah ! le doux violon d'Olivier Véran, pianissimo Bardella. La formation de la soirée se compose de ce simple trio. De la musique de chambre pour futurs pensionnaires de maisons de retraite.

Le concert va bon train mais un détail chiffonne le chef d'orchestre. Lors de son arrivée, l'instrumentiste de La France insoumise a refusé de serrer la main de . La dame s'est drapée dans sa dignité de résistante aux fanfares populistes. Son compagnon de conservatoire, le jeune Louis Boyard, a montré la voie à la tribune de l'Assemblée. Pas une seule fausse note face à l'ennemi de droite, pas une seule compromission. Une poignée de main acceptée et c'est la porte ouverte à des étreintes plus... Le militant LFI n'ose imaginer où le mènerait cette relation furtive. Non, le puriste de gauche ne cède pas à cette invitation amicalement louche. De louche il ne serre point. De pince non plus. Un Bardella peut dissimuler dans sa paume un quelconque poison violent, une aiguille, un oursin... Mort subite assurée, « intelligence avec l'ennemi » marqué au fer rouge sur la carte du parti, plutôt remourir que subir cet outrage ! (Des cours d'art dramatique ponctuent la formation du jeune cadre Insoumis.)

« Mais pourquoi ? », demande Maxime Switek. Pourquoi Mathilde a-t-elle refusé de serrer la main de Jordan ? Le temps est venu de comprendre cette fin de non-recevoir. Est-ce une brouille passagère, un accrochage sur le parking de BFM, une blague de mauvais goût dans les couloirs ? Le journaliste ne mesure pas l'ampleur du mélodrame interprété ce soir par son invitée. La réponse résonne dans l'amphithéâtre de la chaîne d'info : « Parce que je considère que le Rassemblement National ne sera jamais un parti comme les autres. » Diantre ! Mon royaume pour des moufles ! Avant que son interlocutrice n'enchaîne sur une tirade inspirée du la tragédie grecque,  demande : « Vous avez serré la main d'Olivier Véran ? » Non. À part sa droite sur l'avenue menant au studio, elle n'a rien serré, ce soir. Et encore ! Elle prit bien soin de se maintenir le plus loin possible du bord de la route. Des automobilistes de gauche auraient pu se méprendre sur l'intégrité de son engagement.

 

 s'inquiète : « Ah d'accord. Donc, vous ne serrez la main à personne ? » Embarras de la manophobe : « Je, je... Non, j'ai dit bonjour. je vous ai dit bonjour aussi. » De loin, sans masque ni protection d'aucune sorte. La cascade n'est même pas soulignée par l'ensemble des invités. Vexée, l'intrépide Insoumise est repartie sans dire au revoir.


Par Jany Leroy le 26 janvier 2023


Boulevard Voltaire

Chars en Ukraine : va-t-on vers une troisième guerre mondiale ? - Philippe Nicolardot sur Radio Courtoisie le 26 janvier 2023

mercredi 25 janvier 2023

François Asselineau dézingue tout le monde dans Cash Politique ! François Asselineau (UPR) sur Putsh Média le 25 janvier 2025

Des éditorialistes à la table de Macron, la réaction d'André Bercoff sur Sud Radio le 25 janvier 2023

Athéna et la naissance du patriotisme - Le Nouveau Passé-Présent - TV Libertés le 24 janvier 2023

 

Jean-Pierre Raffarin tente de proposer un troisième mandat à Emmanuel Macron ?



S’il n’existait déjà, faudrait-il inventer  ? La question peut se poser, surtout à l’entendre, ce 23 janvier, sur LCI, à propos d'« une arrivée de l’extrême droite au pouvoir ». Pour lui, cette même question ne se pose pas. D’ailleurs, il est bien facile, à l’en croire, de tout « mettre sur le dos d’Emmanuel Macron », sachant qu’il affronte « une situation inédite depuis près de cinquante ans », pour cause de « réforme des retraites » et de « dossier franco-allemand ». Fort bien. Tout le monde le sait : depuis tout ce temps, il ne se passait rien pour ses prédécesseurs. Pour le reste, on notera que si  ne pense pas qu’à « l’extrême droite », quand il pense, c’est généralement à l’extrême droite.

Sacré JiPé. Dire que c’est le même qui, en 2017, affirmait sur BFM TV qu’Emmanuel Macron n’avait pas « l’épaisseur » alors que François Fillon, son adversaire malheureux d’alors, lui au moins, avait de « l’expérience ». Comme quoi, en politique, le tout consiste toujours à croire à ce que l’on dit, même si l’on ne dit pas forcément la même chose, ici et maintenant, comme disait François Mitterrand.

La preuve en est que le 11 décembre dernier, Jean-Pierre Raffarin propose tout bonnement de revenir sur l’interdiction faite à nos Présidents de briguer un troisième mandat élyséen : « Cette règle est néfaste car elle fragilise le Président sur la fin de son second mandat. »

Pas faux. Mais à ce compte, pourquoi ne pas en finir tout simplement avec cette vilaine manie que sont les élections et proposer qu’Emmanuel Macron soit désigné Président à vie, tel que cela se faisait naguère dans des démocraties aussi avancées que le Zimbabwe de Robert Mugabe ? L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac doit manifestement avoir trop fréquenté nos amis de l’empire du Milieu et ses inamovibles présidents, tel qu’en témoigne l’ouvrage de Clément Fayol : Ces Français au service de l'étranger (Plon). On y apprend, par exemple, ceci : « Est-ce que  se rend compte qu’en répétant les grandes lignes de la propagande chinoise sur la télévision publique, son statut d’ancien Premier ministre mis en avant, il devient l’instrument d’une stratégie globale, un pion manipulé sur un grand échiquier planétaire ? »

Avant que les commentateurs politiques ne s’en mêlent, les agents de nos services de renseignement s’étaient déjà posé la question des relations privilégiées de cet homme avec la Chine, dont la légende dit qu’il aurait été propulsé à Matignon sur la seule intuition de Bernadette Chirac, pour faire rempart, déjà, à cette même extrême droite. Comme quoi le Poitou mène à tout et l’anti-lepénisme à pas grand-chose.

Le problème, finalement, n’est pas tant la personnalité fantasque de l’intéressé, mais sa forte propension à croire encore qu’on puisse l’écouter quand il parle et prendre ses sages conseils en considération, même si ces derniers ont tout de ces fortune cookies, gâteaux bonheurs offerts en fin de repas au restaurant mandarin du coin : « Il y a une multitude de crises actuellement. On ne sort pas des crises par la seule gestion des crises. » 

Par Nicolas Gauthier le 25 janvier 2023

Boulevard Voltaire

Les dernières révélations sur l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy - Thierry Lentz sur Radio Courtoisie le 25 janvier 2023

 

mardi 24 janvier 2023

Le conflit sur les retraites occulte la vraie guerre qui vient



La tension entretenue par les syndicats et le pouvoir autour des retraites invite à penser petit. Ces vieux acteurs sont à leur aise dans cet énième jeu de rôle. Il permet à la gauche épuisée de se refaire une santé médiatique, et au président immobile de se prétendre réformateur audacieux. Mais ce bras de fer, qui se conclura par des aménagements de la réforme après d’autres processions syndicales, n’est que la perpétuation d’un vieux monde finissant, victime sa mentalité étriquée. 

Seule une extrême légèreté permet de se passionner encore pour savoir s’il faut travailler un peu plus longtemps, tandis que la perspective d’une troisième guerre mondiale se rapproche à grands pas. Cette réforme, contre qui des jeunes sans horizons se sont mobilisés samedi à Paris à l’appel de LFI, occulte les autres grands bouleversements qui ébranlent ce siècle, à commencer par l’irruption de la France oubliée. Dans Le Figaro de ce lundi, le géographe Christophe Guilluy rappelle que la « majorité ordinaire est le seul ensemble socioculturel cohérent, le seul socle sur lequel on puisse reconstruire un dessein politique commun. » Selon Guilluy, la société s’est engagée dans un « mouvement existentiel » qui balaie les seules considérations sociales et matérialistes qui structurent les conflits sociaux habituels. Il explique : « Ce n’est pas seulement son pouvoir d’achat (de cette majorité ordinaire) qui est en jeu mais son être. Il ne manque qu’une étincelle pour qu’elle s’exprime dans la rue ou dans les urnes. Ce n’est qu’une question de temps. » De ce point de vue, il est peu probable que ce mouvement identitaire vienne se joindre à des syndicats déconnectés.

De tous les grands basculements en cours, celui du mondialisme est le plus vertigineux. Le 53 eme Forum économique mondial de Davos, achevé vendredi, a montré l’épuisement de cette idéologie élitiste qui prétendait conduire le monde dans l’indifférence de la vie des gens et du particularisme des peuples. La guerre en Ukraine est venue accélérer la recomposition de cet ordre mondial jadis dominé par seul camp occidental. « La Russie doit perdre », a-t-il été répété à Davos. Reste que les Occidentaux tardent à mesurer le nouvel équilibre qui s’installe autour de la Chine, de la Russie, de l’Inde, de l’Iran, de l’Arabie saoudite et de nombreux pays d’Afrique. 

La course à l’armement de l’Ukraine par ses alliés américains et européens précipiterait une généralisation du conflit. Hier, le couple franco-allemand, qui célébrait son soixantième anniversaire à Paris, n’a pas exclu de fournir à Kiev des chars Leclerc et Léopard 2, en cas de feu vert des Etats-Unis. Or rien ne serait plus dangereux que cette montée aux extrêmes. En réalité, le faux couple franco-allemand ne pèse rien, dans cette guerre, face au couple polono-américain qui entend maîtriser le calendrier d’une défense ukrainienne qui pourrait devenir offensive. 

La France, qui se déchire sur les retraites, avance aveuglement vers une guerre inutile. Ce vieux monde doit dégager au plus vite.

Par Ivan Rioufol le 24 janvier 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

Une statue de Jeanne d'Arc déboulonnée par un maire socialiste - Isabelle Surply (Reconquête !) le 24 janvier 2023

 

Célébration des 60 ans du Traité de l’Élysée, Nicolas Dupont-Aignan refuse de participer à ce bal des hypocrites !



Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan, président de DLF du 23 janvier 2023

La réconciliation franco-allemande a été symbolisée par le traité de l’Élysée, signé il y a 60 ans, par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer. Malheureusement, au fil du temps, malgré l’amitié qui unit nos deux peuples, le fameux couple franco-allemand n’est plus que l’ombre de lui-même.

L’incapacité des Présidents français à se faire respecter par des dirigeants allemands, qui ont avant tout, et comment leur reprocher, défendu leur seul intérêt national, met en danger l’équilibre même de l’Europe.

À titre d’exemple :

  • En mars 2022, l’Allemagne achète 35 avions de chasse américains F-35 alors que la Franceproduit des Rafales.
  • Tous les projets de coopération militaire, lancés par Emmanuel Macron en 2017, sont enlisés,l’Allemagne ne concevant une coopération qu’à condition qu’elle soit en sa faveur.
  • L’Allemagne s’oppose, grâce à son influence sur la Commission européenne, à la désindexation du prix de l’électricité sur celui du gaz, puisqu’elle ne dispose pas, à l’inversede la France, d’un parc nucléaire permettant de produire une électricité à bas coût.
  • L’Allemagne n’hésite pas, au mépris de toutes les règles que l’Union européenne impose à la France, à débloquer 200 milliards d’euros pour sauver ses entreprises de la criseénergétique.

    La cérémonie, prévue ce dimanche, est un véritable bal des hypocrites qui ne changera rien, tant que la France n’osera pas dire clairement, à l’Allemagne, qu’elle n’accepte plus une relation à ce point déséquilibrée.

    Il faut reconstruire une relation de franchise sur des bases solides.


Debout La France