vendredi 23 février 2024

Accord militaire avec l'Ukraine : le Parlement doit voter

 


Communiqué de Nicolas Dupont Aignan (DLF) du 22 février 2024


Debout La France

Emmanuel Macron ou le « livre rose du communisme »



Le vent a tourné. 

Cette semaine, il souffle de l’Est : notre girouette nationale est dans sa phase d’ostalgie [néologisme désignant la nostalgie de l'ancienne Allemagne de l'Est, terme étendu aux autres pays de l'Est ; nostagie du système communiste, NDLR]. De l’interview au quotidien L’Humanité à l’invitation des Soulèvements de la Terre au Salon de l’agriculture en passant par l’éloge de « l’idéal communiste », Emmanuel Macron roule pour la gauche extrême, parti de l’amour et de la tendresse.

L’homme Macron n’aime rient tant que s’écouter parler. Trois hommages nationaux en quinze jours et le voilà aux anges. Se laisser aller à son style ampoulé, se vautrer dans le lyrisme, se fabriquer un visage grave, lever les yeux au ciel, prendre un ton inspiré… c’est tout ce qu’il aime. Alors, mercredi soir, recevant dans la crypte du Panthéon le couple Manouchian et les mânes de leurs amis morts en résistance à l’occupant nazi, il a vanté « l’idéal communiste » qui les animait.

« Après 1789, après 1793, il rêve l'émancipation universelle pour les damnés de la Terre », dit le Président, qui ajoute, parlant de Manouchian et de ses camarades fusillés : « Parce qu'ils sont communistes, ils ne connaissent rien d'autre que la fraternité humaine, enfants de la Révolution française, guetteurs de la révolution universelle. »

Ah… le communisme, les purges, les famines, le goulag, le KGB et la Stasi, les assassinats politiques, le camarade Staline, le pacte germano-soviétique… Finalement, tout ça, c’était le bon temps, inspiré d’une Révolution française dont Macron oublie sans doute qu’elle sombra dans « le Grand Soir » de la Terreur.

L'outrage aux victimes

Les réactions d’une droite indignée face à ce révisionnisme amoureux n’ont pas manqué, toutes rappelant le chiffre, aujourd’hui incontesté, de 100 millions de morts dus à cette idéologie si généreuse. Parmi celles-ci, la sénatrice LR Valérie Boyer a d’ailleurs rappelé la proposition de loi déposée au Sénat en avril 2023 pour instituer une « Journée nationale d’hommage aux victimes du communisme ».

S’il est une autorité pour remettre l’Histoire à sa place, c’est bien Stéphane Courtois, qui a dirigé le fameux Livre noir du communisme paru en 1997 (Éd. Robert Laffont). Dans un long entretien au Figaro, où il retrace précisément le parcours d’Issak Manouchian, il souligne ainsi que « cette célébration repose sur une héroïsation résistantialiste construite par le Parti communiste dès l’après-guerre ». Et « si sa mort précoce face à l’ennemi ne peut qu’émouvoir et susciter l’admiration, en réalité, Missak Manouchian fut un modeste résistant ». Pour lui-même et son épouse Mélinée, « comme pour tout cadre communiste de cette époque, dit Stéphane Courtois, la vraie patrie était l’URSS ». Et de rappeler d’ailleurs que Mélinée Manouchian, partie en 1945, « devenue apparatchik à Erevan, n’a quitté l’Arménie soviétique qu’en 1963, tout en restant sous le contrôle d’agents soviétiques et en nourrissant le mythe du grand résistant Manouchian ».

Si Emmanuel Macron s’intéresse à l’Histoire, c’est toujours pour la tordre à son profit. Du moins l’espère-t-il. Dans sa guerre obsessionnelle contre le Rassemblement national, sans cesse ramené aux « heures sombres de notre Histoire », tout est bon, y compris réécrire le livre rose du communisme.

Par Marie Delarue le 23 février 2024

Boulevard Voltaire



jeudi 22 février 2024

"Cette Union européenne a trahi toutes ses promesses !" - Marion Maréchal (R!) sur Radio Courtoisie le 22 février 2024

Le journaliste interdit d’Elysée ! - Le Zoom - Frédéric Aigouy sur TV Libertés le 22 février 2024

Salon de l'agriculture : la colère des paysans contre Macron et l'Union européenne, Pascal Pointud et Sébastien Béraud sur Radio Courtoisie le 22 février 2024

 

Conseil d’État contre CNews, pluralisme ou socialisme ?



C'était il y a à peine plus de 10 ans. Au printemps 2013, la France bien élevée de la « Manif pour tous » découvrait la raideur d’un gouvernement qui n’avait pas envie de l’écouter, encore moins de l’entendre. Entre charges de CRS et nuées de gaz lacrymogène, une jeunesse en sweat-shirt bleu et rose laissait jaillir sa colère en scandant « Dictature socialiste ! ». S’il était sans doute exagéré s’agissant de la présidence Hollande, ce cri du cœur témoignait du sentiment d’être écrasé par la violence et la toute-puissance d’un État socialiste.

Lors de la dernière élection présidentielle, le PS a touché le fond avec les 1,75 % recueillis par la candidature d’Anne Hidalgo. Cela signifie-t-il pour autant que les socialistes n’exerceraient plus aucune influence sur nos institutions, nos lois et donc notre société ? Loin s’en faut : boudés par le peuple, battus dans les urnes, les socialistes continuent de régir nos vies et de peser sur notre démocratie.

Des exemples ? Trois dates très récentes.

Le 4 janvier 2024, la Cour des comptes publiait son rapport sur la « politique de lutte contre l’immigration irrégulière ». Dans son rapport, la Cour estime que la réponse du gouvernement est « inefficace » eu égard aux « moyens importants qui lui sont alloués », avec 1,8 milliard d’euros par an. Le problème ? La communication de cette étude était initialement programmée le 13 décembre 2023, mais le président de la Cour des comptes a décalé cette sortie pour ne pas qu’elle interfère avec le vote de la « loi immigration ». Celui-ci a assumé cette position dans les colonnes de Libération« Il y aurait eu un déluge de réactions qui n’auraient pas alimenté le débat mais les passions ». Qui est donc ce président de la Cour des comptes estimant qu’informer les élus et citoyens serait dangereux et alimenterait « les passions » ? Le socialiste Pierre Moscovici, ancien député et ministre, qui fut même directeur de campagne de François Hollande en 2012.

Le 25 janvier 2024, le Conseil constitutionnel rendait sa décision sur ladite « loi immigration », censurant pas moins de 35 articles d’un texte qui n’était déjà pas grand-chose et dont il ne restera à peu près plus rien, si ce n’est la facilitation des régularisations de clandestins pour les métiers en tension (évaluée à 10 000 régularisations annuelles supplémentaires par Gérald Darmanin lui-même). Ce 25 janvier, les Français auront compris que ce ne sont plus leurs représentants élus qui décident de la politique migratoire du pays. Celle-ci est désormais entre les mains de sages trouvant par exemple contraire à la Constitution que le Parlement puisse décider des quotas annuels d’immigration ou encore considérant comme un cavalier législatif le fait qu’une « loi immigration » mentionne le fait que les étudiants étrangers doivent justifier du caractère sérieux de leurs études. Qui est donc le président du Conseil constitutionnel ? Le grand hiérarque socialiste Laurent Fabius, qui fut ministre, président de l’Assemblée et Premier ministre.

Le 13 février 2024, saisi par l’association Reporters sans frontières, le Conseil d'État a jugé que, « pour apprécier le respect par une chaîne de télévision […] du pluralisme de l’information, l’Arcom doit prendre en compte la diversité des courants de pensée et d’opinions représentés par l’ensemble des participants aux programmes ». Ainsi, l’Arcom devra réexaminer sous 6 mois la demande de mise en demeure effectuée par Reporters sans Frontières à l’encontre de CNews, et donc proposer une solution pour prendre en compte l’ensemble des intervenants – « y compris les chroniqueurs, animateurs et invités » – et pas uniquement les personnalités politiques. Et il faut voir François Jost, auteur du rapport sur CNews pour Reporters sans frontières, expliquait que pour répondre à cette nouvelle obligation, l’Arcom pourrait par exemple envisager de demander aux chroniqueurs et animateurs de déclarer leurs sympathies politiques. Une folie ? Oui. En mai dernier, Roch-Olivier Maistre, président de l’Arcom, déclarait sur France 5 : « Je ne connais pas d’autorité administrative dans une démocratie qui commence à contrôler les journalistes. […] Je crie attention danger. » Qui est donc le président du Conseil d'État sous la mandature duquel a été prise cette décision dont les retombées inquiètent jusqu’à l’ancien patron du Nouvel Obs et de Libération Denis Olivennes ? Moins connu que les deux précédemment évoqués, Didier-Roland Tabuteau n’en est pas moins socialiste : il a dirigé les cabinets ministériels de Bernard Kouchner, Claude Évin ou encore Martine Aubry.

Alors, défense du pluralisme ou censure socialiste face à CNews ? Le profil du président de la section du contentieux du Conseil d'État, ayant rendu la décision, ne plaide pas non plus dans le sens de la liberté d’information et d’opinion. Christophe Chantepy est aussi passé par les ministères socialistes, les campagnes de Ségolène Royal et François Hollande, et a dirigé le cabinet du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Loin des alcôves du Palais-Royal, les téléspectateurs continuent de plébisciter CNews, première chaîne d’info pendant quatre journées consécutives cette semaine. Loin aussi des sages de la rue de Montpensier, nos compatriotes répètent sondage après sondage leur refus de l’immigration de masse. Peut-on continuer ainsi avec de hautes juridictions qui pensent si loin des Français, si ce n’est même contre les Français ? Sans crier à la dictature, on peut néanmoins dénoncer le caractère a-démocratique de telles décisions qui viennent poser – au-delà du combat culturel et politique évident – une question de souveraineté profonde.

Tribune de Marion Maréchal (R!) du 17 février 2024

Le JDD

François Asselineau (UPR) répond en direct à vos questions le 21 février 2024

"Macron claque 3 milliards pour Zelensky et Bruno le Maire serre le kiki des Français !", Nicolas Vidal sur Radio Courtoisie le 21 février 2024

Discours de Marion Maréchal (R!) aux Rencontres Économiques de Reconquête le 20 février 2O24