lundi 23 mai 2022

Complotiste, populiste ? Non ! Démocrate et lucide ! (IV)



Dans l’univers comme dans l’histoire, la création, la destruction et la conservation sont à l’oeuvre. C’est vrai à l’échelle cosmique comme à celle de la vie, de l’économie et de la politique. Les politiques ont rarement le recul et les connaissances nécessaires pour comprendre ce processus et pour tenter de le maîtriser dans la limite de leurs moyens et dans le but d’assurer le bien commun des peuples qu’ils ont en charge. Tel veut le progrès avec furie qui fonce tête baissée vers la décadence. Tel veut la suprématie de sa nation qu’il la précipite dans le plus profond abaissement. 
Tel veut que rien ne bouge jusqu’à ce que tout s’effondre. Ces excès propres aux dictatures sont étrangers aux démocraties où la pluralité des décideurs et le court terme des échéances électorales empêchent le plus souvent la moindre hauteur de vue. Les plus grands hommes politiques sont ceux qui surmontent ce handicap. Ce sont les conservateurs intelligents qui luttent pour la survie de leur nation, comme des commandants de vaisseaux, en n’affrontant pas les vents contraires, mais en sauvant le navire quitte à louvoyer non sans le délester de quelque bagage trop lourd. Les exemples de ces hommes remontent à la seconde guerre mondiale : Churchill et De Gaulle.

Il y a des forces qui entraînent les hommes vers leur destinée. Lorsqu’on dit que l’histoire est tragique, ce n’est pas seulement pour rappeler que la violence et la guerre y sont chez elles, mais pour souligner que les hommes font l’histoire en la subissant plus qu’en la dirigeant. Henri Guaino pointait cette évidence récemment dans un parallèle entre la marche vers la première guerre mondiale et la situation actuelle créée en Ukraine. Les acteurs du drame voient bien leurs objectifs, mais n’ont pas conscience des conséquences de ce qu’ils veulent, du croisement fatal de ces objectifs. C’est la raison pour laquelle, il est vital qu’à ces moments cruciaux, le pouvoir soit donné à des hommes dotés de la hauteur de vue nécessaire et de la claire conscience de leur mission : assurer le bien commun de leur peuple.

Malheureusement pour notre pays, le dernier président à avoir eu quelques lueurs dans ce domaine, malgré bien des déficiences, était Chirac. Son refus de soutenir les Etats-Unis dans leur aventure irakienne a été la dernière décision intelligente de la politique internationale de notre pays. Depuis, ses trois successeurs ont sombré dans un atlantisme servile. Ils ont fait rentrer la France dans le rang des nations médiocres comme le sont devenus les autres peuples européens, avec une oligarchie bruxelloise qui est le relais du suzerain américain et leur transmet ses directives, le plus souvent au travers des organismes internationaux qu’il contrôle. Il ne faut pas chercher de “chef d’orchestre” là où il y a seulement une addition confuse d’intérêts, de visions du futur, d’objectifs stratégiques et d’idéologie aussi inconsciente que conquérante. 
Cette idéologie et ces intérêts ne sont pas ceux du monde, mais seulement ceux d’un Occident qui décline. Les autres civilisations s’en libèrent, et un homme politique sérieux devrait en être conscient.

Le grand paradoxe qui préside aux choix politiques des Français est de confier leur avenir à une caste qui les rassure par ses diplômes et ses concours alors qu’elle devrait les effrayer par le poids de ses erreurs, de ses fautes, de ses échecs dans pratiquement tous les domaines où elle sévit. Là où il faudrait un habile manoeuvrier capable de se dégager du troupeau, on a au contraire le pire des suiveurs qui aspire seulement à être en tête du groupe pour mener plus vite et dans l’enthousiasme sa charge vers le ravin. Le vent est puissant qui pousse dans cette direction : il a la force de l’oligarchie occidentale, de sa puissance financière et politique, de ses relais médiatiques, et de l’idéologie dominante secrétée dans notre formation dite supérieure, singulièrement là où on enseigne les sciences molles. 
La nomination comme ministre de l’Education nationale de Pap Ndiaye, est un symbole de taille : sans la moindre expérience des arcanes du ministère très lourd dont il hérite, il est avant tout un universitaire spécialiste de la société américaine, de ses minorités, de ses ségrégations, et très compréhensif à l’égard du “wokisme”, bref un accélérateur de la diffusion en France d’un modèle américain inapproprié à notre histoire et d’une idéologie mortifère pour notre pays.

Cette provocation vise bien sûr le peuple français que le président réélu a l’habitude d’accabler de son mépris. Pourquoi se gênerait-il, puisque la brave bourgeoisie mêlant bobos et retraités l’a réélu ? Mais elle se situe dans une démarche que les grands médias se garderont bien de dénoncer puisqu’ils en sont les complices : la peur de l’extrême-droite, Zemmour au premier tour, qui n’a rien fait pour l’éviter, Marine Le Pen au second, a assuré la réélection dans le brouillard des peurs entre Covid et Ukraine. Une fois la droite explosée et repue de ses lambeaux, les législatives seront un terrain réservé à la gauche, dans un jeu pervers de séduction-répulsion. 

C’est désormais l’extrême-gauche qui sèmera une frayeur salutaire dans les isoloirs, mais ce sont ses thèmes qui seront au centre des débats. La droite sociologique préférera Macron à Mélenchon d’autant plus facilement que les carriéristes ralliés se seront multipliés. Mais les questions seront : jusqu’où l’immigration et le changement bénéfique de peuple ? Jusqu’où l’Europe et la dilution de la France ? Le pouvoir d’achat, la peur climatique, la prétendue menace russe, et peut-être le retour de l’épidémie distrairont les Français des questions superflues comme de savoir si notre pays, sa langue, sa culture ont un avenir. La montée de la violence sera considérée comme un phénomène que l’Etat ne peut guère maîtriser, contrairement au climat, cela va sans dire.

Durant cinq ans, et même davantage, puisque Macron est entré à l’Elysée avec Hollande, le président réélu n’a apporté aucun remède aux problèmes des Français. Il faut lire ” Le vrai Etat de la France” d’Agnès Verdier-Molinié pour mesurer la mystification mise en oeuvre afin de donner l’illusion d’une amélioration de notre économie. Elle n’est que le signe apparent d’une accentuation de la politique de gauche menée depuis des décennies en France, animée par la démagogie du “toujours plus”, rendue momentanément possible par la planche à billets de l’endettement. 
Cette accélération au nom du “quoi qu’il en coûte” produit ses résultats calamiteux, hausse des prix, inflation, montée des taux d’intérêts dont l’effet de ciseaux sera douloureux. 
Cela s’ajoutera au sentiment confus que la “bienpensance” aura contenu, voire culpabilisé : celui du déclassement, du déclin et de la décadence de notre pays. Le réveil de la nation pourra alors être violent, à moins que les Français n’aient décidément choisi le sommeil, et ne veuillent ignorer, à tout prix, la supercherie dont ils sont les victimes. 
Par Christian Vanneste le 23 mai 2022

« Détenus go home » au Danemark



Partout, les prisons sont surpeuplées… Ce leit-motiv finit par lasser tout à chacun, enclin dès lors à penser que « c’est comme ça, on n’y peut rien »… Une fatalité toutefois battue en brèche par le Danemark dont une initiative vaut son pesant… de réflexion !

La population carcérale danoise ayant « augmenté de 19 % depuis 2015, atteignant plus de 4 000 détenus début 2021 et dépassant 100 % des capacités, selon les statistiques officielles » comme le rapporte The Gardian, ce pays vient de signer un accord avec le Kosovo pour que 300 détenus étrangers, tous « originaires d’un pays non-membre de l’Union européenne, sans enfants au Danemark, dont la peine s’accompagne d’une expulsion » aillent y purger leur peine. Coût de l’opération : 15 millions d’euros.

Tous les détenus concernés devant être expulsés à l’issue de leur détention, ce sera donc déjà chose faite.

Le ministre danois de la Justice, Nick Haekkerup indique que la signature de cet accord « garantira une meilleure capacité dans nos prisons surpeuplées et soulagera la pression sur nos agents pénitentiaires. »

Et d’ajouter pour bien se faire comprendre : « Avec cet accord, le Danemark envoie également un signal clair aux étrangers originaires de pays tiers qui ont été condamnés à l’expulsion : votre avenir n’est pas au Danemark, et vous ne devez donc pas y purger votre peine. »

Une initiative qui, bien évidemment, n’est pas du goût de tous, à l’instar de Catherine Woollard, directrice du Conseil européen sur les réfugiés et exilés (ECRE), un réseau d’ONG qui voit cela d’un très mauvais œil : « Avec la Hongrie, c’est le pays avec le positionnement le plus hostile aux migrants au sein de l’Union européenne. »

Des esprits chagrins pourraient faire remarquer à cette dame que sa remarque associe de fait « immigration » et « délinquance »… Lapsus révélateur ? Simple bêtise de fanatique immigrationniste ? L’un n’empêche pas forcément  l’autre…


Par Philippe Randa le 22 mai 2022


Remaniement : Emmanuel Macron nomme un gouvernement de combat… contre le peuple français



Communiqué de
Jordan Bardella, député européen, président du Rassemblement National du 20 mai 2022

Le remaniement annoncé ce jour est conforme en tout point à ce que l’on pouvait attendre d’un début de second quinquennat d’Emmanuel Macron.

Sont reconduits des ministres qui ont lamentablement échoué, au premier rang desquels Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin, après des années d’explosion de l’insécurité et de poursuite d’une politique d’immigration massive pourtant rejetée par les Français.

La nomination comme porte-parole du gouvernement d’Olivia Grégoire, pour qui Marine Le Pen est une « ennemie à abattre », rend peu optimiste quant au respect de l’opposition et du pluralisme dans les mois à venir et laisse augurer une nouvelle ère de violences, de mépris et d’arrogance macronistes.

Pap Ndiaye est un militant racialiste et anti-flics, qui dénonçait il y a peu le « déni sur les violences policières » en France : sa nomination est un signal extrêmement inquiétant envoyé aux élèves au sein de l’Éducation nationale, déjà gravement minée par le communautarisme.

Ce gouvernement mené par Elisabeth Borne est un gouvernement de l’entre-soi, un gouvernement McKinsey, froid et technocratique. Un « gouvernement de combat »… contre le peuple français.

Les 12 et 19 juin prochains, les Français auront la possibilité de ne pas laisser les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron et à son gouvernement de dislocation de la Nation, en envoyant un maximum de députés RN à l’Assemblée nationale pour défendre les Français, leur pouvoir d’achat, leur sécurité et leur mode de vie.

dimanche 22 mai 2022

Guillaume Peltier invité de France 2 le 23 mai 2022

 

48H dans la peau d'un COMMANDO PARACHUTISTE (on a pris cher), VA + le 22 mai 2022

Russie / Ukraine : Une guerre de l’OTAN par proxy ! François Asselineau dans Le Samedi Politique sur TV Libertés le 22 mai 2022

Les Conversations avec Bruno Gollnisch - Un Homme d'Etat au Front National, TV Libertés le 22 mai 2022

3 Arguments à NE PLUS UTILISER en débat !, Thaïs d'Escufon le 22 mai 2022

Pap Ndiaye : à woke toute !



Ancien chercheur à l'EHESS, essentiellement connu comme spécialiste de la question des discriminations à l'encontre des Noirs, ancien membre du « conseil scientifique » du CRAN et désormais ancien président du « musée de l'Immigration », M. Pap Ndiaye coche toutes les cases de la gauche « Terra Nova », altermondialiste, décoloniale, victimaire, repentante, bref, . Se déclarant lui-même, selon la formule consacrée - en forme d'automatisme langagier -, un pur « produit de la méritocratie républicaine » (pas celle des années 1960, qui pouvait parfois amener la banlieue - toutes races confondues - à Louis-le-Grand ou à Henri-IV, mais celle qui amène Henri-IV et Louis-le-Grand en banlieue... racisée), fondée essentiellement, non sur les talents, mais sur la discrimination positive, sa nomination ne peut que contenter les thuriféraires des « réécritures racisées » de l'Histoire et autres prophètes d'une « Histoire mondiale de la France ». Ou comment l'indigénisme militant, que représente à merveille M. Ndiaye, fait parfaitement bon ménage avec l'ultralibéralisme du consumérisme interclasses.

Nul doute qu'il fera bon ménage avec Mme Abdul Malak, nouveau ministre de la Culture, que  dit « très investie dans les projets d'éducation populaire et la défense de la diversité des cultures ».

Le remplacisme global, désormais totalement décomplexé, s'inscrit dans la continuité d'une  indigéniste assumée et la mise à distance de la francité non métissée, non créolisée, bref... républicaine.

À l'heure où, dernier avatar des revendications musulmanes, le  fait son entrée dans la sphère publique via Grenoble, ces deux ministères signifient clairement la rupture civilisationnelle du macronisme, annoncée clairement à Alger en 2017 : « Il n'y a pas de culture française mais des cultures françaises. » L’égalité, sans doute ? Reste que, visiblement, certaines cultures semblent désormais plus égales que les autres.  et Ladj Ly gardent donc toutes leurs chances pour 2027.

Par Olivier Milza de Cadenet le 21 mai 2022

samedi 21 mai 2022

Eric Zemmour sur RTL le 17 mai 2022

 

Politique: entre la trahison et le déshonneur



L’affaiblissement de la « droite républicaine », surtout depuis une quinzaine d’années, a deux genres d’explications. Les unes sont de fond: parce que, obsédée par le terrorisme intellectuel, elle n’a jamais réussi à se doter d’une ligne claire sur les libertés, l’autorité, l’entreprise, la dette, les impôts, la nation, la démographie, l’Europe etc. Les autres sont plutôt de surface ou de forme, mais dans le monde des apparences ou de la « réalité virtuelle », elles comptent tout autant sinon davantage. Certes, les « guerres de chefs » qui ont miné l’histoire de la « droite républicaine » depuis longtemps, mais avec une acuité particulière depuis la défaite de 2012, ont fortement dégradé son image. 

Mais depuis, il y a encore pire que la guerre des chefs pour l’image du mouvement: la cascade des trahisons. Depuis 2017, en particulier, l’histoire de la droite républicaine se confond hélas largement avec le mot de trahison ou celui de félonie. Certes, les trahisons demeurent sans doute minoritaires en termes d’effectifs. Mais pourtant, leur caractère emblématique est particulièrement ravageur. C’est toute l’image d’un parti dans l’opinion qui est ainsi vérolée: « Tiens se disent ses électeurs, comment avons nous pu si longtemps voter pour une formation dont environ un tiers des élus, et parmi les plus importants, avaient un tel potentiel de félonie?  » 

Alors, ceux qui ont trahi se donnent bonne conscience. Ils disent: « Nous ne nous reconnaissons plus dans les valeurs de notre parti » (sous-entendu: « qui court après l’extrême droite »). Mais les mêmes, les mêmes, les mêmes quand ce parti avait le vent en poupe en tenant un discours au moins tout autant qualifiable d’extrémiste par les bienpensants, par exemple sous l’étendard de l’identité nationale en 2007, n’exprimaient pas alors la moindre réserve à l’époque bien au contraire. 

Trahison et hypocrisie marchent de pair. Quant à l’autre cliché destiné à justifier leur volte-face « EM a fait la la politique que la droite n’a jamais osé faire« , il relève de la pure imbécilité ou de la mauvaise foi insigne. Ce qui s’est fait sous le dernier quinquennat est précisément à l’inverse de la politique préconisée par la droite: explosion des déficits et de la dette publique (les impôts de nos enfants et petits-enfants), augmentation massive des flux migratoires, PMA sans père et remboursée, politique éducative ayant aggravé le vertigineux effondrement du niveau scolaire, prolifération des éoliennes, saccage des libertés individuelles pendant la crise sanitaire, fulgurant déclin industriel (déficits commerciaux records), violence et insécurité en augmentation débridée, aggravation de la pauvreté et de l’assistanat (2 millions de RSA), mépris quotidien du peuple se traduisant par la révolte des GJ etc. 

Tout cela est dans la stricte continuité de la politique du quinquennat Hollande. Ceux qui, venant de la droite républicaine, se rallient aujourd’hui à la prétendue future « majorité présidentielle » ne le font aucunement par adhésion à une politique et son bilan. Ils le font par simple opportunisme, pour garder ou glaner un siège quitte a trahir leurs (prétendues) convictions et leurs « amis ». Ils prétendent qu’ils se soumettent – il était temps – au « Guide qui a si bien guidé la France dans la tempête« . Ils n’en pensent pas un mot. Pour conserver ou obtenir leur fromage, ils adorent aujourd’hui celui qu’ils ont violemment fustigé hier. C’est au-delà de la trahison: le déshonneur.

Par Maxime Tandonnet le 20 mai 2022