mercredi 20 juillet 2022

Quand un député macroniste fait le salut nazi à l’Assemblée nationale…



La récente  a manifestement eu des effets secondaires inattendus, touchant même l’Assemblée nationale. Ainsi, ce 12 juillet, Rémy Rebeyrotte, député  de Saône-et-Loire, s’y est-il fendu d’un salut nazi très remarqué, s’attirant au passage les reproches d’un de ses collègues, Marc Le Fur, des LR : « Ne recommencez plus. Ce n’était pas beau, monsieur Rebeyrotte. » Il est un fait que ce geste était pour le moins « inapproprié », pour reprendre l’actuelle vulgate progressiste.

Il y a néanmoins une raison à tout, même aux comportements les plus inattendus. Explications du présumé coupable, dès le lendemain, sur son compte Facebook, qui assure avoir « subi la pression physique de trois fachos », à la buvette de l’Assemblée. On ne sait ce qu’on y sert ; mais ça doit être du lourd… Interrogé le 20 juillet par le site Creusot-Infos, Rémy Rebeyrotte en dit plus : « Lors d’un des deux votes sur le passe sanitaire, un élu du Rassemblement National, qui est en haut de l’Hémicycle et qui doit être du nord de la France, a fait un salut nazi. Je lui ai alors fait le même signe pour très clairement lui signifier que ce n’est pas possible. »

Au-delà de cet échange de politesses, on n’en saura pas plus sur l’élu incriminé ; pas plus, d’ailleurs, que sur les « trois fachos » plus haut évoqués. Ayant retrouvé à la fois sa mémoire et ses esprits, au moins se rappelle-t-il ceci : « Monsieur Chenu, dans un couloir, a cherché à m’intimider. Mais il va avoir du mal. » Le député  Sébastien Chenu, en revanche, ne voit pas en quoi il aurait incriminé quiconque, et surtout pas le très fantasque Rémy Rebeyrotte, qui n’en est pas à sa première tocade.

En effet, cet ancien socialiste est connu, à en croire France Info, pour souvent s’adresser hors micro à ses collègues lepénistes en ces termes : « Je vous trouve un peu socialiste-national. » Ou encore ce très finaud : « On dirait Nuremberg aux heures de pointe. » Encore un qui a manqué une belle carrière dans le stand-up, et dommage que Jamel Debbouze ait laissé passer un tel talent : Rémy Rebeyrotte aurait sûrement fait un tabac à la dixième édition du Marrakech du rire.

Car il est vrai que ses sketches sont depuis longtemps fort bien rodés, tel qu’en témoigne sa prestation au palais Bourbon, le 18 novembre 2020, lors d’une proposition de loi relative à « la France des accents », durant laquelle il fait l’apologie de la chanteuse Aya Nakamura, affirmant qu’elle « est en train de réinventer un certain nombre d’expressions françaises […] et de porter au niveau international de nouvelles expressions ».

Exemple à l’appui, avec sa chanson « Pookie » : « Blah blah blah d’la pookie. Ferme la porte, t’as la pookie dans l’side. Blah blah blah d’la pookie. Ferme la porte, t’as la pookie dans l’sas. » À côté, JoeyStarr, c’est Alfred de Musset.

Mais il en faudrait plus pour arrêter cet homme qui enseigne l’économie à la Sorbonne. Une chance qu’il ne fasse pas de même de la langue française. Quoiqu’un cours de sémantique comparée sur les blagues Carambar™ aurait pu lui aller comme un gant bien taillé à une main joliment faite.

En attendant, Rémy Rebeyrotte a été convoqué par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, tandis que Marine Le Pen exigeait? ce même jour? qu’il soit entendu pour répondre, pas forcément de ses faits, mais au moins de ses gestes déplacés. Et le salueur impromptu de continuer à revendiquer son salut à l’AFP « pour montrer à un élu  qu’il ne devait pas lui-même le faire »;

Quand Rémy Rebeyrotte voudra lutter contre le sexisme, il n’aura donc plus qu’à pincer les fesses de Sandrine Rousseau en expliquant que c’est très mal de le faire. On lui souhaite bien du courage pour la suite, personne n’ayant forcément envie de se faire trépaner avec un crayon à Rimmel™ ou égorger à grands coups de sac à main.

Par Nicolas Gauthier le 20 juillet 2022

Boulevard Voltaire

Processus d’élargissement de l’UE à l’Albanie : Emmanuel Macron à la manœuvre malgré l’opposition des Français et des peuples européens



Cette semaine a été annoncée l’ouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne de l’Albanie et de la Macédoine du Nord, nouvelle étape dans l’élargissement à venir aux Balkans occidentaux. Bien que cette annonce n’ait pu être faite avant la fin de la présidence française, Emmanuel Macron était en première ligne pour obtenir cet accord, pour lequel il aurait « travaillé jour et nuit » selon le Premier ministre albanais Edi Rama.

Emmanuel Macron avait promis d’œuvrer dans le cadre de sa présidence française pour une « Europe plus forte » : avec comme horizon l’élargissement perpétuel sans aucune logique politique ni économique, l’Union européenne se condamne à l’impuissance.

Ni l’UE ni la France ne sortiront renforcées de la mise en concurrence avec des pays dans lesquels le salaire moyen ne dépasse pas 400 euros mensuels. Ni l’UE ni la France, faisant déjà face au défi de la préservation de leur identité, ne sortiront renforcées de l’intégration d’un pays à majorité musulmane, porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe.

Ni l’UE ni la France, confrontées à l’explosion de la criminalité, ne sortiront renforcés de l’intégration de l’Albanie, véritable « narco-Etat » aux structures administratives défaillantes gangréné par la corruption et le règne des mafias. Une note du ministère de la Justice de 2018 que le Figaro s’était procurée alertait sur l’implantation en France des réseaux mafieux albanophones, pour qui l’adhésion de l’Albanie à l’UE représenterait une aubaine pour le développement de leurs activités en Europe de l’Ouest.

Communiqué de Jordan Bardella, Président du RN le 20 juillet 2022

RN


“N**** ta mère, on va tous vous br*ler !” : La journaliste Gabrielle Cluzel menacée de mort au supermarché devant ses enfants à Versailles

 


L’éditorialiste Gabrielle Cluzel menacée de mort au supermarché devant ses enfants

La directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire, qui affirme avoir été insultée et menacée de mort alors qu’elle faisait ses courses à Versailles en compagnie de trois de ses enfants, a porté plainte. L’auteur présumé a été identifié par la police.

« Fils de pute, nique ta mère, on va tous vous brûler et vous tuer ! » Tels seraient les mots adressés à Gabrielle Cluzel, dimanche 10 juillet, par un inconnu, alors qu’elle faisait ses courses au supermarché avec ses enfants. Dans une plainte déposée au commissariat de Versailles, le 11 juillet dernier, et que Valeurs actuelles a pu consulter, la directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire et éditorialiste sur CNews raconte avoir été la cible d’insultes et de menaces de mort dans un commerce à proximité de son domicile, dans la ville des Yvelines.

(…) « Arrivée à la caisse », la journaliste constate l’arrivée de trois ou quatre personnes de « type maghrébin » selon les critères d’identification de la police, dont l’un « d’environ 40 ans », qui la reconnait. « C’est la meuf d’Itélé [ancien nom de la chaîne CNews, ndlr]. C’est une facho ! » se serait exclamé l’individu, avant de s’adresser à un employé du magasin : « Il y a des fachos dans ton magasin ! » Puis, s’adressant de nouveau à Gabrielle Cluzel : « Fils de pute, nique ta mère, on va tous vous brûler et vous tuer. »

(…) Valeurs

Le 20 juillet 2022

Fdesouche

La France est face à une violence criminelle nouvelle ! - Le Zoom - Gilbert Collard (Reconquête !) - TV Libertés le 20 juillet 2022

Elisabeth Levy : destituer les maîtres-censeurs, Livre Noir avec Elisabeth Lévy le 20 juillet 2022

 

Ukraine : Politique de l’émotion contre réalités économiques et stratégiques



La guerre en Ukraine a profondément bouleversé et choqué l’opinion publique européenne et occidentale : agression militaire d’un État, indépendant et membre des Nations unies !

C’est là, prima facie, une évidence pour nombre d’observateurs qui estiment que la Russie est sans conteste l’agresseur. Relevons qu’au regard du droit international, cette agression est identique à l’agression américaine contre l’Irak le 20 mars 2003, n’en déplaise aux oublieux.

Certains experts s’interrogent néanmoins sur les motivations du Kremlin et émettent l’hypothèse que cette opération militaire serait une guerre préemptive pour prévenir une attaque ukrainienne contre les deux républiques du Donbass reconnues par Moscou. Guerre préemptive ou non, peu importe au demeurant, car l’attaque russe est aux yeux du monde une réalité incontestable.

En conséquence, l’agresseur doit être sanctionné. Les États européens et l’Union européenne se sont alors lancés avec confiance dans une politique de sanctions tous azimuts pour contraindre la Russie de Poutine à cesser son agression ; on a même entendu le ministre des Finances français tonitruer haut et fort, le 1er mars dernier : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe ! »… en attendant Godot.

Et c’est là que commencent les surprises :

À la demande de l’Allemagne, le Canada accepte de livrer à Berlin des turbines nécessaires au fonctionnement du gazoduc Nord Stream 1, turbines en cours de réparation à Montréal.

Ô surprise, le porte-parole du département d’État Ned Price affirme sans honte que cette livraison va permettre « à l’Allemagne et d’autres pays européens de reconstituer leurs réserves de gaz, ce qui renforcera leur sécurité et leur résilience énergétiques et contrera les efforts de la Russie pour armer l’énergie » - Si cela n’est pas un superbe oxymore…

Avant les déclarations d’Emmanuel Macron dans son entretien à l’Élysée, le 14 juillet, Élisabeth Borne annonce sans rire qu’en raison de l’arrêt de la livraison du gaz, les Français devront se serrer la ceinture, de surcroît, la France devra être solidaire avec ses partenaires européens en leur livrant… du gaz !

C’est l’histoire de l’arroseur arrosé : les sanctions devaient contraindre la Russie de Poutine à le mettre à genoux, et ce sont les économies françaises et surtout allemandes qui sont directement frappées par les sanctions.

Regardons la réalité en face :

Cette guerre est d’abord une guerre civile russo-ukrainienne, elle a une proto-histoire depuis plus d’un siècle, chargée de haines et de rancœurs.

La Russie, dont l’état d’esprit n’a guère changé depuis l’URSS, ne peut accepter d’avoir pour voisin immédiat un pays qui serait membre de l’OTAN. Or, les États-Unis ne cachent pas leur volonté, depuis le sommet de l’OTAN de Bucarest en 2008, de faire adhérer l’Ukraine à l’Alliance, conformément au processus du MAP, Membership Action Plan.

À ce titre, le soutien de Washington à l’armée ukrainienne depuis 2014 après les événements de la place Maïdan ne s‘est jamais démenti. Le 10 novembre 2021 Anthony Blinken, secrétaire d’État américain, et son homologue ukrainien, Dmitry Kuleba, ont signé la Charte de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine, qui illustre parfaitement les liens militaires et politiques entre les deux pays.

Aujourd’hui, la réalité est simple : cette guerre est devenue une guerre américano-russe par l'intermédiaire des Ukrainiens. Washington a besoin de retrouver une crédibilité après ses échecs en Afghanistan, sans remonter jusqu’à l’envol de l’hélicoptère du toit de l’ambassade américaine à Saïgon, le 30 avril 1975.

L’enjeu de la crédibilité américaine s’appelle aujourd’hui Taïwan face à la Chine !

Quelle doit être notre politique ?

Sur le plan humanitaire, nous nous devons de continuer à aider les réfugiés ukrainiens, comme le font de multiples communes de France. Il n’y a aucune discussion possible sur ce point.

Mais cette guerre n’est pas la nôtre, armer les Ukrainiens est une faute. C’est une illusion de croire que Kiev peut l’emporter, armer Kiev, c’est « encourager l’Ukraine à suivre le chemin des victoires imaginaires », comme le dit le professeur américain John Mearsheimer : dans sa conférence à Florence du 16 juin dernier.

La stratégie américaine a pour effet de pousser la Russie à se rapprocher de la Chine, dans une alliance de revers contre l’Europe et les États-Unis ; la plus grande partie des pays de la planète se désolidarisent de l’Occident, si tant est que ce dernier concept ait une unité politique.

Washington, en désignant la Russie comme l’ennemi parfait, réussit surtout à rassembler les pays d’Europe sous la tutelle otanienne,  une machine américaine !

Nous devons changer de politique. Il ne s’agit pas d’embrasser Poutine sur la bouche, mais nous devons sortir de ces sanctions multilatérales qui ne font qu’accroître les tensions avec le risque avéré de l’escalade et déstabilisent notre économie !

La France doit retrouver son indépendance. Il n’y a de politique que dans une vision de long terme.

« La politique et la stratégie de la guerre ne sont qu’une perpétuelle concurrence entre le bon sens et l’erreur », disait Charles de Gaulle. Il y a urgence à sortir de l’erreur !

Par Jacques Myard, maire de Maisons-Laffitte le 19 juillet 2022

Boulevard Voltaire

mardi 19 juillet 2022

« Vulcain » s’accroche à son monde irréel



Emmanuel Macron se prend donc pour Vulcain, dieu du feu et de la forge, à défaut d’avoir su être Jupiter. Lui-même a suggéré ce parallèle, hier, lors de son entretien télévisé du 14 juillet. Les journaux, ce vendredi, ne s’attardent pas sur cette nouvelle poussée de fièvre du Narcisse ; elle aurait pourtant fait hurler de rire la cour médiatique, si cette outrance était venue de Donald Trump ou de Vladimir Poutine. Cette comparaison épique dit beaucoup, pourtant, du monde irréel dans lequel évolue le chef de l’Etat. Il demeure plus que jamais éloigné des faits et des gens. Le récit présidentiel n’a le plus souvent rien à voir avec les réalités. Son narratif  a même pris les caractéristiques du « Contrôle de la Réalité » : ce mécanisme totalitaire décrit par George Orwell, dans 1984, permet à la novlangue d’imposer la « double pensée » de Big Brother, qui n’est pas sans rappeler le « en même temps » de notre Vulcain. Cette double pensée permet, « en pleine conscience et avec une absolue bonne foi (d’) émettre des mensonges soigneusement agencés ». Dans le roman, par exemple, la propagande annonce une brillante victoire militaire contre l’armée eurasienne, immédiatement suivie de la décision de réduire la ration de chocolat de trente à vingt grammes. Hier, Macron a assuré, parlant des forces ukrainiennes, que « l’armée repousse l’assaillant », avant de reconnaître que les Français allaient devoir subir très rapidement des réductions importantes dans leur consommation de gaz et d’électricité.

La confusion ressort du discours de Macron. Le 16 mars 2020 le chef de l’Etat avait répété six fois : «  Nous sommes en guerre », en parlant du Covid. Cette fois, il a assuré, à propos du conflit en Ukraine : « Nous ne sommes pas partie prenante ». Le président a néanmoins admis que la France allait connaître « une économie de guerre », afin d’accentuer ses aides militaires à l’Ukraine. « Nous allons produire plus vite et plus fort », a-t-il notamment annoncé, tout en assurant en substance : « Nous voulons stopper cette guerre sans faire la guerre ».  Que comprendre de cet illogisme sinon que Macron, au nom de la France, est entré sans débats dans un conflit qui pourrait devenir mondial. C’est d’ailleurs pour cette raison que Poutine a décidé de répliquer aux sanctions européennes en coupant le gaz. 

« La Russie veut utiliser le gaz comme instrument de cette guerre », a reproché Macron en dénonçant une « guerre hybride ». Reste qu’une fois de plus les Français, à peine sortis de l’hystérie hygiéniste de l’Etat-Nounou, doivent s’attendre à être une nouvelle fois maltraités, au nom de la crise énergétique. Après le passe vaccinal, il ne serait d’ailleurs pas surprenant de voir apparaître, en tout cas pour les entreprises sommées de faire des économies, un passe énergétique. Macron promet de faire de la guerre en Ukraine une opportunité pour « aller beaucoup plus vite sur le climat ». 

Mais Vulcain se rend-il compte que son trône est posé sur un volcan ?

Par Ivan Rioufol le 17 juillet 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol

«Il y a encore beaucoup à faire» : Zemmour s'adresse à ses militants pour leur «parler de la suite»



Après sa défaite à la présidentielle puis aux législatives, le nationaliste reconnaît certaines «erreurs» mais ne désespère pas de faire de Reconquête! un «grand parti populaire».

Battu mais pas abattu. Relativement discret depuis ses éliminations dès le premier tour de la présidentielle (7,07%) puis des législatives (23,19%), Éric Zemmour a décidé de prendre la plume. Dans une lettre adressée à ses 130.000 militants, le patron de Reconquête! reconnaît avoir été «déçu» par ses propres résultats, sans toutefois vouloir «gloser» sur les «erreurs» qui les ont causés.

Citant la guerre en Ukraine comme la principale cause de son double échec - en ce qu'elle aurait «gelé la vie politique» et accouché d'une «campagne escamotée» -, le nationaliste se dit «vraiment» convaincu de l'utilité de sa candidature, lui qui «hésitait encore» à se lancer «il y a à peine un an». «Nous n'avons pas fini de tirer les enseignements de cette année d'audace et de tumulte», prévient-il.

Persuadé d'avoir eu raison de placer le grand remplacement et «l'enjeu civilisationnel» au centre de son discours - des «questions essentielles car existentielles» -, l'ex-polémiste cite les récentes «émeutes du Stade de France» et l'actuelle «litanie quotidienne des faits divers» - rebaptisés «méfaits diversitaires» - comme autant d'exemples validant son positionnement.

La volonté d'inscrire son aventure publique dans la durée réaffirmée

Autant de thématiques longtemps restées orphelines à ses yeux dans le paysage politique, et qui «ont désormais une maison» avec son mouvement. «Nous en avons posé les fondations, il y a encore beaucoup à faire (...)», esquisse-t-il, ambitionnant d'y faire cohabiter «laboratoire intellectuel et idéologique, école de formation, (et) réseau d'entraide au service de nos compatriotes».

Le 19 juillet 2022

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La conquête de l'Algérie - Passé-Présent n°330 - TV Liberté le 19 juillet 2022