dimanche 11 décembre 2022

Eric Zemmour demande un débat avec M.Pap Ndiaye, le ministre de l'Education nationale



 
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Surpopulation mondiale : ces lanceurs d’alerte qu’il faudra bien finir par entendre…



Elle avait forcément le visage de l’innocence. Sa naissance était pourtant effrayante. Symboliquement, bien sûr, car la petite fille de 2,5 kilos Danica May Camacho, née un dimanche d’octobre 2011 deux minutes avant minuit au Jose Fabella Memorial Hospital, un hôpital public de la capitale philippine, a fait à juste titre la joie de ses parents. N’a-t-on pas coutume d’assurer qu’une naissance est le plus beau des événements ?

Celle de Danica fut malheureusement la plus dramatique des annonces car elle a été désignée alors 7 milliardième habitante sur Terre : ses contemporains ont alors probablement accueilli cette nouvelle, annoncée par tous les médias, avec une parfaite indifférence… ou avec un sourire béat ! dans un cas comme dans l’autre, leur inconscience est effrayante !

D’autant que les Nations-Unies ont félicité les parents de la petite Danica, lui ont offert un « petit gâteau pour l’occasion », donné une bourse pour ses études et à ses parents un pécule pour ouvrir un magasin. On est heureux pour eux et leur existence future…

Pour celle de l’Humanité, en revanche, on ne peut guère féliciter les Nations-Unis de fêter ainsi une telle tragédie.

La surpopulation mondiale n’est pas un problème parmi d’autres – un « défi » comme disent la plupart des observateurs avec une lâche pudeur –, mais le drame mondial par excellence. Tous les autres « défis » – pandémies, guerres, pollutions,… – n’étant que les avatars de cette surpopulation apocalyptique.

Le simple bon sens permet de comprendre que sans les « excès de population », les maux – spécifiques ou communs, les uns étant souvent la conséquence des autres – qui frappent tous les pays du monde, qu’ils soient riches ou pauvres, n’existeraient pas, seraient de nature moins dramatiques ou bien même si certains existeraient tout de même sans cela, l’ampleur de leurs conséquences seraient sans commune mesure.

« Une mise en accusation de l’insouciance humaine commence à poindre. Ainsi en est-il de la conscience du double danger sur le plan mondial et sur celui des progénitures de la fécondité humaine inconsidérée, malgré le chant des sirènes économiques ou politiques acharnées à maintenir des expédients. S’y ajoutent des fruits de notre inconséquence : souci négligé de l’état de notre sol jusqu’à des effondrements du fond marin dits tsunamis, maîtrise hypothétique des effets de l’arme atomique contre un État prêt au terrorisme et inconsé­quence actuelle en présence des pandémies » : ces lignes sont de Francis Verdavoine-Bourget et extraites de son ouvrage : Surpeuplement, un drame planétaire !(1)

« Arrêtez le monde, je veux descendre », écrivait(2) avec humour de l’homme moderne Louis Pauwels, ancien co-fondateur (avec Jacques Bergier) de la revue Planète, puis fondateur du Figaro Magazine.

Ce n’est certes pas l’envie qui manque à beaucoup, conscients d’un inéluctable déraillement du train cosmopolite, mais il ne semble pas que soient annoncées pour cela de prochaines stations, fussent-elles en rase campagne. Reste alors le dilemme de sauter de celui-ci en marche… ou de braquer le conducteur. Si quelqu’un a le mode d’emploi, qu’il soit assez avisé pour l’adresser aux Nations-Unis !

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Les lignes qui précèdent

Elle sont extraites d’une chronique (« Descendre du monde moderne ») que j’avais écrite en 2011 et qui avait été assez largement diffusée sur internet.

Et depuis lors, quoi de nouveau ? 4 enfants de plus… par seconde ! comme l’indique le sous-titre du livre de Jean-Michel Hermans auquel n’aura forcément pas « échappé » l’« heureux » événement de la naissance de la petite Danica. Et pour cause ! Il réside régulièrement dans les Philippines où il possède une maison et même quelques arpents de rizières qui sont sa seconde patrie. Là-bas, il est confronté en permanence à la surpopulation. On construit aujourd’hui les maisons dans les rizières car il n’y a plus de place disponible pour de nouvelles maisons. Beau­coup des cousines de son épouse ont six ou huit enfants – une de ses tantes a… onze enfants ! – « C’est terrible car il n’y a pas de travail pour tout le monde et c’est la misère pour beaucoup… », constate-t-il.

La misère, oui… Une inévitable misère liée au surpeuplement qui ne date pas d’aujourd’hui : l’économiste Thomas Robert Malthus s’en alarmait déjà au xviiie siècle et insistait sur une nécessaire régulation des naissances ; ses livres connurent à l’époque de beaux succès de vente… en vain, hélas !(3)

Cette terrible menace n’a pas non plus échappé au romancier Dan Brown (auteur, entre autres, du livre à succès Da Vinci code) ; en 2013, il a publié Inferno (adapté ensuite au cinéma en 2016) dans lequel son héros tente d’empêcher un scientifique de déclencher une épidémie mortelle… pour répondre à la menace démographique dans laquelle il voit la fin de l’Humanité. Sans dévoiler la fin de ce thriller palpitant, que l’on sache seulement que les sentiments des personnages de Dan Brown évoluent au cours du récit et que les dernières pages laissent clairement percevoir leur malaise face à la véritable bombe à retardement que représente la surpopulation mondiale que leur « ennemi » tente de désamorcer de façon extrêmement… radicale !

Soyons donc reconnaissant – après Thomas Robert Malthus, Louis Pauwels, Francis Verdavoine-Bourget, Dan Brown et tant et tant d’autres tout de même et bien heureusement – à Jean-Michel Hermans de sonner lui aussi le tocsin avec ses propres expériences, ses propres réflexions, ses propres recherches…

Son livre est un cri d’alarme – aussi instructif qu’impitoyable – de plus, mais pas un cri inutile… « Le désespoir en politique est une sottise absolue », disait Charles Maurras… Le désespoir en l’Homme l’est tout autant. La preuve par de tels auteurs, du passé ou d’aujourd’hui, qui sont, et c’est tout à leur honneur, autant de courageux lanceurs d’alerte qui finiront bien un jour par se faire entendre… forcément !

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Les lignes qui précèdent (bis)…

Elles sont celles de la préface que m’avait demandée Jean-Michel Hermans pour la parution de son livre Surpopulation : l’alerte mondiale aux éditions Dualpha en… 2019 !(4)

Et depuis lors, quoi de nouveau ? (bis)

« Seulement 12 ans après avoir passé la barre des sept milliards d’humains, la planète compte huit milliards d’habitants depuis la mi-novembre, selon les estimations des Nations unies, qui s’appuient sur ses meilleures projections démographiques » (https://www.nationalgeographic.fr, 2022).


Par Philippe Randa le 10 décembre 2022

Surpopulation : l’alerte mondiale de Jean-Michel Hermans, Éditions Dualpha.

 

Notes

(1) Éditions Dualpha, 654 pages, 2e édition réactualisée.

(2) Dans un article du Figaro à propos du livre Les Experts ou l’Art de se tromper de Jules Verne à Bill Gates de François-Bernard Huyghe (Plon).

(3) Jean-Michel Hermans a publié avec son frère Jean-Claude Réchauffement climatique : ces milliards d’hommes en trop ! aux éditions de l’Æncre, préfacé par Brigitte Bardot (Livre disponible sur www.francephi.com). Il a été décidé avec l’éditeur de rajouter le texte de Thomas Malthus Essai sur le principe de la population de Thomas Malthus (publié… en 1798), car il a été le premier à préconiser une régulation des naissances, à l’époque pour lutter contre la pauvreté. Le texte de Malthus est un plaidoyer contre la misère et pour la charité chrétienne.

(4) Livre toujours sur www.francephi.com : https://francephi.com/livre/surpopulation-lalerte-mondiale

Eurolibertés


"Il y a une très grande résilience chez les Français !" - Hervé Moreau sur Radio Courtoisie le 11 décembre 2022

 

samedi 10 décembre 2022

Soupçons de corruption : de l’argent liquide retrouvé au domicile d’Eva Kaili, vice-présidente du Parlement européen



Le 10 décembre 2022

C’est une affaire qui devrait faire beaucoup de bruit. 

Comme le rapporte L’Echo, cinq personnes ont été interpellées vendredi 9 décembre à Bruxelles, la capitale belge. Des arrestations qui se sont déroulées en lien avec une enquête concernant des soupçons de corruption – au sein du Parlement européen – par le Qatar, précisent nos confrères. Dans ce contexte, plusieurs sacs contenant de l’argent liquide ont été découverts au domicile de la vice-présidente du Parlement – la sociale-démocrate grecque Eva Kaili –, qui devait donc passer la nuit dernière en cellule.

Eva Kaili arrêtée en flagrant délit

Cette enquête a été ouverte pour des faits de blanchiment et de corruption, poursuit le quotidien belge. Elle est conduite par l’Office central de répression de la corruption, le parquet fédéral, ainsi que Michel Claise, juge d’instruction. Les cinq arrestations à Bruxelles ont eu lieu à l’issue de seize perquisitions. Dans le même temps, deux autres arrestations ont eu lieu en Italie, observe le même journal. Des précisions qui viennent confirmer les informations du Soir et du média Knack. 

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La mort programmée des artisans et des commerçants - Alexandra Faure, boulangère, sur Radio Courtoisie le 9 décembre 2022

 

Coût de l’énergie : des centaines de milliers d’entreprises vont mourir !



« Je me suis demandé si c’était vrai ou si c’était mes yeux qui fonctionnaient mal, treize ans d’une vie balayés en un courrier, ce n’est pas facile ». Celle qui parle ainsi à France 3 est la boulangère de Malbuisson, une petite ville du Doubs. Une contrée où il ne fait pas chaud. Malgré cela elle a déjà coupé le chauffage dans sa boulangerie, mais les recommandations du ministre Véran ne suffiront pas à sauver son commerce.

Comme plus de la moitié des entreprises française, la boulangère doit en effet renouveler son contrat d’approvisionnement en énergie au 1er janvier 2023 et le courrier d’ vient de lui donner le coup de grâce : avec une augmentation de 400%, sa facture d’électricité va passer de 7.000 à 28.000 euros par an. Quelle entreprise peut le supporter ? Pas celle de Madame Desmousseaux qui le dit tout net : « On ne pourra pas survivre à ça ».

Alors, pendant que son confrère nous serine son slogan pour déficients mentaux – je baisse, j’éteins, je décale –, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire annonce deux mesures choc. Primo un « amortisseur » pour toutes les entreprises de moins de 250 salariés, « qui fait que toutes les factures qu’aujourd’hui un artisan boulanger reçoit, il faut qu’il défalque 20 %, ça sera 20 % de moins. J’ai d’ailleurs demandé aux énergéticiens, lorsqu’ils envoient leurs factures, qu’ils mettent ces 20 % ! Que le boulanger puisse se dire, ça ne va pas être autant que je pensais, ça ne va pas être 1.000 euros, ça va être 800 ». Certes, c’est 5.600 euros de moins pour la boulangère de Malbuisson, mais sa facture va tout de même passer de 7.000 à 22.400 euros. Secundo, dit le ministre, « nous maintiendrons le guichet électricité, qui devait être supprimé au 1er janvier 2023, pour alléger un peu plus la facture des artisans, de toutes les PME qui consomment beaucoup d’électricité, ça représentera un allègement… jusqu’à 35 % de leur facture ».

Les boulangeries, les restaurants, l’industrie… tous sont concernés. Dans les Bouches-du-Rhône, un exemple, on estime que 80.000 emplois seraient de ce fait menacés. Le président de l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône se confie à  Bleu Provence : « Toutes les entreprises sont touchées. (…) Pour vous donner exemple, dans un restaurant sur Marseille qui gère une trentaine de salariés, la facture était de 58.000 euros en 2021. En 2023, elle va passer à 136.000 euros. Il y a aussi l'agroalimentaire. Dans ce secteur, la facture passe de 52.000 à 590.000 euros. Donc là, il faut arrêter. Moi, je veux bien qu'on dise aux entreprises de baisser d'un degré et de faire des gestes éco-responsables pour qu'il n'y ait pas de coupures. Mais attendez, ce n'est pas un risque de coupures là, c'est juste qu'on va fermer ! »

Il est donc à craindre que les « amortisseurs » et le « plan de résilience » de Bruno Le Maire soient de bien peu d’effet, d’autant plus qu’au 1er janvier 2023 il va falloir ajouter à cette hausse vertigineuse des factures d’électricité le remboursement des PGE et la hausse des taux d’intérêt…

Mais qu’importe, la  est encore assez riche pour faire des cadeaux. Il faut le croire en tout cas puisqu’on nous a annoncé jeudi la gratuité des préservatifs pour les 18-25 ans. On ne nous dit pas de quel sexe, mais après la gratuité des protections périodiques, c’était inévitable. Interrogé par France Info, le Dr Pugliese, spécialiste du VIH et des IST, trouve la chose insuffisante : « Il faut passer à la vitesse supérieure », dit-il. Cela parce qu’il existe « des différences d'exposition des  au risque d'IST en fonction de leur pratique sexuelle et de leur statut social. Par exemple, l'épidémie VIH n'est pas contrôlée chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes »

Mince alors ! Bon, sinon, et pour la boulangère de Malbuisson, on fait comment ?

Par Marie Delarue le 10 décembre 2022

Boulevard Voltaire

Ils nous font le coup de la panne ! Gilbert Collard (Reconquête!) le 9 décembre 2022

"Toute l'armée ukrainienne a été Otanisée !" - Eric Denécé (CF2R) le 9 décembre 2022

 

L‘ échec du « nouvel ordre mondial » - François Asselineau (UPR) sut TV Libertés le 10 décembre 2022

 

vendredi 9 décembre 2022

Aurélien Taché : « un verre ou deux », bonjour les dégâts !



Au fond, « il n’y a rien de méchant », a déclaré Aurélien Taché, député NUPES, tendance écolo, du Val-d’Oise, bien connu de nos lecteurs pour sa passion pour les serre-tête et sa défense des trouples, après avoir fichu le bazar dans un  parisien en début de semaine. Comme dirait Gérald Darmanin, « il n’y a pas mort d’homme » ! Mais tout de même, un député de la nation, légèrement ou complètement bourré - les versions divergent selon que l’on est du côté du manifestant ou de celui, non pas de la police, mais du régisseur du théâtre -, qui perturbe une représentation théâtrale, ce n’est pas banal.

Mardi soir, donc, Aurélien Taché assistait à la pièce de Benjamin Guillard Lettres à Anne, jouée au  Lepic à Paris. Une pièce inspirée de la fameuse correspondance que François Mitterrand adressa à sa maîtresse Anne Pingeot entre 1962 et 1995. Il paraît que ces lettres sont sublimes. La preuve : Laurent Gerra en a fait son miel ! On imagine que l’adaptation pour le théâtre ne doit pas être du même tonneau. En tout cas, Aurélien Taché, « totalement saoul, a profondément perturbé la représentation ». Il se serait mis à parler fort, « applaudissant de manière absurde [peut-être une manie prise à l’Assemblée nationale, du temps où il siégeait avec LREM ?], invectivant le comédien jusqu’à ce que ce dernier s’interrompe et lui demande de sortir [peut-être une manie prise à l’ depuis qu’il siège avec la NUPES ?] », a expliqué Benjamin Guillard dans un tweet. Ce dernier décrit la suite de la scène sans doute pas prévue au scénario de la pièce : « Il a ensuite lamentablement menacé le régisseur de représailles. C’était absolument hallucinant et lamentable. » Et d’interpeller par tweet le député : « Pour qui vous prenez-vous, Aurélien Taché ? Dans quel monde vivez-vous ? » Parce qu’en plus, l’élu aurait déclaré : « Vous allez entendre parler de moi, je suis un député », si l’on en croit l’actrice Marie-Clotilde Ramos-Ibanez, présente dans la salle. N’a pas osé ou eu la présence d’esprit de s’exclamer : « La République, c’est moi ! » Certain a essayé, il a eu des problèmes. Bon, ça, c’est la version côté théâtre.

Côté Taché, maintenant. Ce dernier avoue avoir « un peu naïvement perturbé la séance » après avoir consommé « un verre ou deux » au cours du dîner qui avait précédé. Le « un verre ou deux » est un grand classique ! À l’AFP, Taché a déclaré que, certes, ses applaudissements n’étaient « pas appropriés » mais qu’il était parti dès qu’on le lui avait demandé. « En râlant, c’est vrai, mais je n’ai invectivé personne. Il n’y a rien de méchant », a-t-il précisé. Manquerait plus que ça, qu'il soit méchant !

Côté  maintenant ? La présidente du groupe EELV, Cyrielle Chatelain, un tantinet embarrassée, a reconnu que « ce qui est décrit par Benjamin Guillard est inacceptable, totalement inacceptable », ajoutant : « Nous avons un règlement intérieur dans notre groupe. » Donc, des « des  éventuelles »… Peut-être une interdiction de fréquenter la buvette de l'Assemblée ?

Ce pauvre Aurélien Taché n’avait sans doute pas besoin de ça, lui qui a été condamné, le 7 septembre dernier, à 5.000 euros d’amende pour  et outrage par le tribunal judiciaire de Niort. Il avait traité des policiers de « baqueux de merde ». On n'ira pas plus loin sur ce nouvel épisode des aventures fantastiques d'Aurélien Taché, sachant que, bien évidemment, les bonnes âmes de gauche vont vite s'insurger contre la récupération politique qui ne manquera pas d'être faite de cette affaire par la droite et l'extrême droite. D'ailleurs, un homme de gauche bourré en public, ça doit être quelque chose d'accidentel. À la différence de l'homme de droite chez qui cela doit relever du « systémique ». 

D'un côté, une victime. De l'autre, un bourreau. J'exagère ? On verra...

Par Georges Michel le 8 décembre 2022

Boulevard Voltaire