vendredi 13 octobre 2023

Attentat à Arras - ASSEZ ! de ces associations financées par l'État qui aident les clandestins...

 

Marion Maréchal: «L'État ne doit plus laisser les Frères musulmans, les cousins du Hamas, prospérer et grandir en France»



Depuis une semaine, le monde entier est plongé dans la sidération face à l'effroyable attaque terroriste menée en Israël par le Hamas.

Dans notre pays, qui compte la première communauté juive d'Europe, la troisième du monde, l'émotion est d'autant plus grande que ces crimes font écho aux drames qui ont déjà endeuillé la France. Alors que le procès du meurtre des policiers de Magnanville se termine, alors que nous rendrons hommage aux 130 morts et 413 blessés du Bataclan dans un mois jour pour jour, chaque nouvelle image qui nous parvient ne fait que réveiller les cauchemars d'hier et laisse présager ceux de demain.

Quel est ce mal qui s'est abattu sur ces victimes innocentes ?

Le Hamas n'est pas un parti nationaliste, mais un mouvement islamiste. Contrairement à ce que certains feignent encore de croire, son objectif n'est pas la création d'un État palestinien, mais le Califat mondial.

Le Hamas est issu, en droite ligne, des Frères musulmans. Leur devise est d'ailleurs similaire : «Allah est notre objectif, le Prophète notre chef, le Coran notre Loi, le Djihad notre voie, la mort sur la voie d'Allah notre plus cher espoir». Seule diffère la méthode : les armes au Moyen-Orient, l'infiltration en costume cravate en Europe.

C'est le fils du fondateur des Frères musulmans, l'Égyptien Hassan Al-Bannah, qui implanta la confrérie en Palestine. Le créateur du Hamas, le Cheikh Yassine, présentait à l'origine le mouvement comme «l'aile paramilitaire» des Frères musulmans, et la charte du Hamas publiée peu après sa création en faisait une branche de la confrérie.

En France, le sujet des Frères musulmans ne nous est malheureusement pas étranger.

Depuis désormais 40 ans (l'UOIF – Union des organisations islamiques de France – a été créée en 1983), on a laissé prospérer, grandir, s'organiser cette mouvance islamiste en France. Durant ces décennies, l'immigration, principalement arabo-musulmane, a nourri l'enfermement communautaire dans lequel l'islamisme a trouvé son vivier de partisans, de militants et de terroristes.

Dans son dernier communiqué, «Musulmans de France» (ex-UOIF) ment grossièrement en rejetant tout lien avec les Frères musulmans. Pourtant, à l'occasion du changement de nom de l'organisation, en avril 2017, leur président de l'époque, Amar Lasfar, déclarait : «Nous ne faisons pas partie des Frères musulmans. En revanche, nous nous inscrivons dans leur courant de pensée». Des contorsions parfaitement décryptées par Franck Frégosi, chercheur au CNRS dans un article de L'Express en 2005 : «L'UOIF est incontestablement le représentant des Frères musulmans en France. Elle incarne le canal historique de cette mouvance, même si, aujourd'hui, ses dirigeants veulent faire oublier cette filiation embarrassante.»

De fait, pendant des années, l'UOIF a accueilli des prédicateurs radicaux issus de la Confrérie et les représentants de ses branches étrangères à l'occasion de son grand Rassemblement annuel ainsi que dans les mosquées contrôlées par ses 285 associations. Nombre d'entre-deux, de Youssef al-Qaradâwî (connu pour ses diatribes antisémites et sa justification des attentats suicides) à Hassan Iquioussen en passant par Hani Ramadan, ont progressivement – et tardivement ! – été interdits de territoire français. Leurs enseignements, à travers ouvrages et vidéos, continuent de circuler largement.

Dans les mosquées radicales, ce ne sont pas seulement les imams extrémistes qui ont défilé, mais aussi, malheureusement, des élus. Gérald Darmanin, lui-même, est allé, en 2022, visiter la mosquée frériste de Bussy Saint Georges et en féliciter les responsables.

Les Frères musulmans se sont imposés peu à peu comme un interlocuteur de nombreuses collectivités locales – de droite comme de gauche – mais aussi de l'État. En parallèle, leur principal soutien et sponsor, le Qatar, s'est vu octroyer des avantages fiscaux considérables dans notre pays. C'est pourtant bien depuis son refuge de Doha que le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a lancé un appel au djihad mondial et à «un jour de colère» ce 13 octobre.

De Gaza aux mosquées implantées dans notre pays, la doctrine est la même, les livres de chevet sont les mêmes, la haine contre les «mécréants» est la même. Le chef du Hamas ne s'y trompe pas, s'adressant à «tous les enfants de l'Oumma»«où qu'ils soient».

Alors que l'endoctrinement des jeunes musulmans est de plus en plus puissant dans notre pays, ce que confirme chaque enquête d'opinion et comme l'illustre depuis la rentrée l'offensive islamique dans nos écoles à travers l'abaya, il est plus que temps de réagir. L'État ne peut plus se contenter de demi-mesures face à la menace d'une cinquième colonne islamiste dans notre pays. Il en va de la sécurité des Français et de la préservation de la cohésion nationale.

Comme l'a fait l'Autriche en juillet 2021, il est grand temps d'interdire la Confrérie des Frères Musulmans.

La détention ou la propagation de ses slogans, de ses penseurs et de sa littérature, tout comme l'apologie de ce courant doit être poursuivie et condamnée. Il faut procéder à la dissolution et à la fermeture de toutes les organisations liées, affiliées, ou alliées, à commencer bien sûr par l'organisation «Musulmans de France» et ses satellites, qu'ils s'agissent de mosquées, d'écoles coraniques, de librairies, de clubs sportifs ou sociaux-culturels.

Les subventions à tous les organismes, syndicats ou groupes politiques ayant manifesté leur soutien au Hamas doivent être coupées. Les personnes ayant publiquement manifesté leur joie devant leurs crimes doivent être poursuivies et condamnées pour apologie du terrorisme. Les sanctions disciplinaires doivent être prises, notamment dans les universités, face à l'indécente défense des meurtres et enlèvements du Hamas par certaines organisations étudiantes d'extrême gauche.

Par Marion Maréchal, Vice-Présidente Exécutive de R!,  le 13 octobre 2023

Le Figaro


Réaction de Marion Maréchal suite à l'attentat islamiste d'Arras le 13 octobre 2023

Jordan Bardella (RN) sur l'attentat de Arras le 13 octobre 2023

Du Hamas à Arras... Gilbert Collard le 13 octobre 2023

Ma réaction face à l’attaque djihadiste d’Arras, Eric Zemmour (R!) le 13 octobre 2023

jeudi 12 octobre 2023

Israël : mais où sont passés tous ceux qui s’indignaient pour Nahel ?



« Je suis un peu en colère, mes amis du métier sont très silencieux, je ne comprends pas pourquoi, on est là quand il s’agit de toutes les causes, et là, c’est comme le Bataclan, je suis sidéré du silence de mes camarades. » Interrogé, lundi soir, en marge du rassemblement en hommage aux victimes israéliennes, l’animateur Arthur, signataire d'une pétition pour la libération des otages, n’a pas caché son mécontentement et sa déception devant la pusillanimité des people.

Dans une story, dimanche, sur Instagram, ce dernier avait posté la photo d’une des familles massacrées par le Hamas, accompagnée de cette légende : « À mes amis artistes, comédiens, chanteurs, humoristes, sportifs. Regardez bien ces visages. Ceux d’une famille entière. Massacrée par ces terroristes barbares […] Ne restez pas silencieux, arrêtez d'avoir peur, il est temps de montrer votre humanité et votre soutien. Votre silence les tue une seconde fois ! »

Limiter l’indignation de celui qui se décrit comme « le Juif le plus vu à la télévision » à son lien avec la cause serait évidemment trop réducteur. Un rapide tour sur ses publications permet de confirmer que ce chevalier de la Légion d’honneur s’est tout autant ému pour la guerre en Ukraine, le tremblement de terre au Maroc ou à « cette barbarie que subit le peuple arménien ». On ne peut malheureusement pas en dire autant de tout le monde et certaines personnalités ne semblent pas si promptes à être « là quand il s’agit de toutes les causes ».

Le silence assourdissant de Mbappé, Omar Sy et Tchouaméni

Son confrère franco-marocain, Jamel Debbouze, n’avait pas non plus hésité à mettre sa notoriété au service de l’aide au Maroc au moment du séisme, mais là, à ce jour, c’est silence radio. On se souvient encore de l’émotion palpable de Kylian Mbappé dénonçant « une situation inacceptable » et adressant ses pensées à « la famille et les proches de Naël (sic), ce petit ange parti trop tôt ». Pas un mot pour ces autres petits anges israéliens décapités ce week-end ou brûlés vifs par ceux que LFI refusent de nommer terroristes, aucun égard pour Eitan, 12 ans et demi, enlevé en moto samedi.

Si l’on peut saluer le tweet d’Omar Sy à « la famille de Dorian Damelicourt. Fidèle à la devise "sauver ou périr" des pompiers parisiens, il est mort au feu. Honorons sa mémoire aussi dignement que son engagement était sans faille », aucun message, encore une fois, à ce jour, en revanche, de l'artiste en soutien aux victimes massacrées ni aux otages retenus. Pourtant, Omar Sy n’avait pas manqué de retweeter les posts des deux footballers internationaux Jules Koundé, qui revendiquait le droit de « s’exprimer sur des sujets de société » (en l’occurrence sur Nahel), ou d’Aurélien Tchouaméni, s’émouvant publiquement d'avoir « le cœur brisé » et que « Nahel aurait pu être son petit frère ». Inutile de préciser que ces deux sportifs n’ont rien écrit, non plus, sur la barbarie de l’opération Al-Aqsa.

Certes, il est regrettable que la dictature de l’émotion de notre ère du tout communication somme chacun de donner son avis et de s’indigner dans l’instantanéité de l'actualité et, surtout, de ne pas se taire.  Car le silence est forcément coupable, au détriment même de la retenue et l'intériorité. Mais une fois ces limites posées, soulignons la bien-pensance de ces personnalités qui pleurent contre les violences policières mais, courageusement, ne mouftent pas pour Lola et Israël. On se demande bien pourquoi...

Par Iris Bridier le 12 octobre 2023

Boulevard Voltaire

Le dîner du Siècle, la bamboche d’un pouvoir parallèle hors de contrôle... - Nicolas Vidal sur Tocsin le 12 octobre 2023

mercredi 11 octobre 2023

Trois mois après les émeutes : qui payera la facture ?



Un temps, les émeutes consécutives à la mort de Nahel auront ému l’opinion publique et la classe politique. Soutien aux victimes, discours fermes de la part du président... La communication sur le sujet est allée bon train, mais le bilan est là, catastrophique. Toujours plus astronomiques, les sommes estimées des dégâts n'ont cessé de monter durant l'été, allant jusqu'aux 730 millions d'euros annoncés début septembre par Florence Lustman, présidente de la Fédération des assureurs. La question est sur toutes les lèvres : qui payera la facture ?

Pour l'État, la réponse coule de source : dès le 1er juillet, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire fit ce qu'il sait faire le mieux : demander. Il demanda ainsi aux assurances de se montrer souples et généreuses. « Nous avons demandé aux assureurs de faire preuve de la plus grande simplicité dans le traitement des procédures [...] et de réduire au maximum les franchisesLa fédération des assureurs a pris des engagements formels d'étudier la possibilité de réduire les franchises ». Et d'ajouter que « les indemnisations doivent arriver le plus vite possible », « dans des délais qui doivent se chiffrer en jours et pas en semaines ». Après tout, c'est leur travail, aux assureurs, non ? Pas question en tous cas pour l'État de mettre la main au portefeuille.

Malheureusement, les assurances providence ne sont qu'un voeu pieu de la part du ministre de l'Économie, qui semble avoir du mal à réaliser la dépense colossale que ces indemnisations représenteraient pour les assurances. Ces dernières, qui avaient simplifié les procédures et réduit les franchises selon les injonctions gouvernementales, ont fini par craquer. Plusieurs maires de communes d'Île-de-France ont ainsi reçu, ces dernières semaines, des courriers de leur assureur. Les édiles ont vu leurs contrats modifiés, voire résiliés, et craignent notamment une flambée des cotisations pour les années à venir. Le maire EELV d'Arcueil, Christian Métairie, témoigne ainsi auprès du Parisien avoir reçu un courrier de la SMACL, l’assurance de la collectivité depuis le 1er janvier, lui imposant un avenant. « Face au risque de répétition de tels événements », l'assurance explique ainsi ne pas avoir d'autre choix que de procéder à « un durcissement des conditions contractuelles » pour lui « permettre de faire face à un événement de cette nature ». Arcueil est loin d'être la seule ville dans ce cas. 150 communes sont ainsi concernées, sur toute la France, pour le seul assureur SMACL.

Prises à la gorge au niveau financier, lâchées par leurs assureurs, ces communes sinistrées ne savent plus à quel saint se vouer. Certaines ont subi des dégradations hors-norme, comme la destruction de ces cinq écoles, citées par le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal, qui n'ont pas pu rouvrir leurs portes en septembre 2023 en raison de dégâts trop importants.

Face à cette inextricable situation, l'exaspération est totale. Si les édiles en veulent aux assureurs, la profession, elle, est priée d'endosser une responsabilité qui n'est pourtant pas la sienne. On peut toujours chercher des coupables, mais rien n'enlèvera aux pouvoirs publics la responsabilité ultime : celle de ne pas savoir maintenir l'ordre. C'est cette politique, et elle seule, qui est à l'origine de tous les maux subis par nos communes. Et c'est sans doute, au contribuable qu'à la fin reviendra la charge de payer, encore et toujours, cette politique désastreuse.

Par Marie-Camille Le Conte le 11 octobre 2023

Boulevard Voltaire


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