vendredi 8 mars 2024

Soutien à l’Ukraine : « sans limites », vraiment ?



 « Aucune limite », a annoncé Emmanuel Macron aux chefs de partis représentés au Parlement, ce jeudi 7 mars. Soyons précis : aucune limite à quoi ? « Au soutien à l’Ukraine. » Si on se tient stricto sensu au vocabulaire militaire codifié par les règlements et repris dans le lexique des termes utilisés dans la Loi de programmation militaire 2019-2025, on pourrait se rassurer, par rapport à l’éventualité d’un engagement direct de la France en Ukraine. En effet, le soutien n’est-il pas « la combinaison et l’organisation des différentes activités mises en place au profit des forces engagées afin de leur permettre de se déployer, vivre, agir, combattre, se mettre en condition et durer ». Soutenir l’Ukraine, ce n’est donc pas s’engager directement à ses côtés.

Inquiétant...

Est-ce cela qu’Emmanuel Macron a dans la tête ? Est-ce cela qu’il a voulu dire en s’adressant à Bardella, Ciotti, Faure, Roussel, Bompard et Tondelier, pour ne citer que les leaders des oppositions ? On peut se le demander, si l’on écoute les réactions à chaud, au sortir de l’Élysée, des leaders de gauche. Bompard : « Je suis arrivé inquiet et je suis ressorti plus inquiet encore puisque le président de la République, loin de revenir sur les déclarations qui étaient les siennes la semaine dernière, les a confirmées. » Tondelier : « Extrêmement inquiétant de voir un président de la République qui explique, face à quelqu’un qui détient l’arme nucléaire que nous détenons nous-mêmes, qu’il faut montrer que nous sommes sans limite. » Roussel, regrettant que la position de la France ait changé depuis deux ans : « Il n’y a plus de ligne rouge, il n’y a plus de limites. » Bien évidemment, il y a de quoi être inquiet pour l’Ukraine. 

Et Macron, cartes à l’appui, paraît-il, a fait part de sa propre inquiétude. En effet, le journaliste Régis Le Sommier, dans un entretien avec le général (2S) Vincent Desportes, chez nos confrères de Radio Courtoisie, le 5 mars, soulignait que « si l’Ukraine a marqué quelques points et d’ailleurs, dernièrement encore, en coulant un navire russe en mer Noire, sur le terrain malheureusement, les nouvelles ne sont pas bonnes du tout depuis la prise d’Avdiïvka [ville de l’oblast de Donetsk]. L’Ukraine est à la peine pour rétablir une ligne de défense à l’ouest. » La Russie ne peut et ne doit pas gagner, s’évertue à répéter Emmanuel Macron, mais si l’Ukraine doit gagner, il semble bien, sauf à ce que l’OTAN rentre dans la danse (mais là, on changerait de dimension…), qu’elle ne puisse gagner cette guerre.

La France le peut-elle ?

Sauf, peut-être, à soutenir « sans limite »… Et que ce soutien « sans limite » soit apporté par tous les Occidentaux. Les mots ont un sens. « Sans limite », ça veut dire, en langage d’aujourd’hui, « open bar ». La France le peut-elle ? Une France avec un État surendetté. En plus des douze milliards d’économies annoncées pour cette année, trois mois à peine après le vote du budget sous perfusion de 49.3, c’est maintenant vingt-cinq milliards d’économies qu’il va falloir trouver en 2025. Les caisses sont vides, le bar est vide, mais « open bar » ! 

C’est en cela que les propos de Macron sont inquiétants. Sauf à ce que cela ne soit que du bluff. Mais la France peut-elle se permettre de bluffer sur une scène internationale où notre pays est passablement discrédité à cause des déclarations intempestives de notre ministre des Affaires étrangères – je veux parler d’Emmanuel Macron…

Diaboliser le RN en en faisant le faux nez de Poutine

Mais on l’aura compris, il est un front qui inquiète tout autant, sinon plus, Emmanuel Macron : c’est celui de la bataille des élections européennes. Éric Ciotti, patron des LR, ne s’y est pas trompé. En sortant de l’Élysée, outre la réaffirmation du soutien de son parti à l’Ukraine et la dénonciation du « caractère irresponsable et dangereux de l’envoi de troupes au sol », le député des Alpes-Maritimes a dit au chef de l’État qu’« il serait inacceptable d’instrumentaliser le conflit ukrainien à moins de 100 jours des élections européennes ». Et c’est bien ce qui risque d’arriver. Diaboliser le RN en en faisant le faux nez de Poutine. On en a eu un avant-goût, la semaine dernière, lorsque Attal a pratiquement qualifié le RN de parti de l’étranger, pour ne pas dire de collabo. Des propos, du reste, que Jordan Bardella a dénoncés auprès d’Emmanuel Macron. Le débat de la semaine prochaine au Parlement sur la question du soutien à l'Ukraine promet...

« Sans limites » ? Une question doit être posée : Emmanuel Macron est-il sans limites ? On peut s’en inquiéter.

Par Georges Michel le 7 mars 2024

Boulevard Voltaire

Voulez-vous envoyer vos enfants mourir en Ukraine ? Nicolas Dupont-Aignan(DLF) le 6 mars 2024

mardi 5 mars 2024

Européennes : EELV enjoint la gauche à boycotter les débats sur CNews



Mais pour qui se prend-elle ? Toujours plus discréditée dans l’opinion, l’extrême gauche continue de se rêver en boussole intellectuelle de notre société. Elle débite ses théories farfelues avec un aplomb déconcertant, assomme ses adversaires de ses jugements moraux, excommunie les mal-pensants… Comme dans les années 1970, où ses intellectuels faisaient encore la pluie et le beau temps. Ce temps-là est révolu, mais en attendant de s’en apercevoir, l’extrême gauche se croit toujours autorisée à faire sa loi.

L’extrême gauche en arbitre des élégances

Dernier exemple en date de cette fâcheuse habitude : la tentative de la tête de liste EELV aux prochaines élections européennes, une certaine Marie Toussaint, d’édicter les règles du débat. L’illustre inconnue vient ainsi d’adresser un courrier à Manon Aubry et Raphaël Glucksmann, candidats respectifs de La France insoumise et du Parti socialiste, les enjoignant eux aussi, à « opposer un refus ferme » à l’invitation de CNews pour un débat prévu le 30 mai prochain . « Nous autres, responsables politiques de gauche, avons le devoir de refuser de participer à l’effort de trumpisation de l’espace médiatique », leur écrit l’écologiste du haut de son magistère moral.

Dans cette lettre, consultée par L’Obs, Marie Toussaint accuse la chaîne d’être une « copie française de Fox News », dont « la dérive a atteint un point de non-retour ». Elle considère de plus que l’organisation d’un débat par CNews « ne constitue rien de plus qu’une acrobatique tentative de rééquilibrage des temps de parole des médias du groupe Bolloré, à l’heure où la fréquence TNT de CNews est remise en question par l’Arcom », l’autorité de régulation de l’audiovisuel.

 

Sur X (ex-Twitter), l’eurodéputée a partagé un courrier adressé fin février à Vincent Bolloré et Serge Nedjar, dirigeant de CNews. Elle y fait la liste des torts reprochés à la chaine, notamment « un manque criant de pluralisme ». Elle indique par ailleurs avoir été profondément choquée par l’émission En quête d’esprit dans laquelle une infographie présentait l’avortement comme une des principales causes de mortalité dans le monde. « Votre chaîne n’est désormais qu’une simple officine de propagande au service d’un combat civilisationnel (…) Je répondrai à tous les médias respectueux de la déontologie de leur profession. Votre antenne n’entre malheureusement plus dans cette catégorie », poursuit-elle. En résumé, Marie Toussaint reproche à CNews un manque de pluralisme, tout en interdisant le pluralisme des opinions sur la question de l’IVG. Logique.

L’indécence et la bêtise

On ne soulignera jamais assez la médiocrité intellectuelle de ces radicaux verts. Croient-ils vraiment que leurs idées et propositions navrantes manqueront au débat ? Il y a fort à parier que leur boycott puéril des plateaux de CNews ne fera du tort qu’à eux… Alors, tant mieux.

On pourrait même penser que leur mise en retrait, sur CNews et partout ailleurs, devrait aller de soi. À l’heure où les normes environnementales délirantes qu’ils ont imposées au niveau européen causent la détresse de tant de nos agriculteurs, les écolos seraient bien inspirés, en effet, de raser les murs. Au lieu de cela, hélas, ils se croient encore fondés à éructer et à censurer. La décence n’a jamais été leur fort. 

L’extrême gauche a touché le fond, mais elle creuse encore.

Par Jean Kast le 5 mars 2024

Boulevard Voltaire

samedi 2 mars 2024

Quelle semaine, Gilbert Collard le 2 mars 2024

 

Quel média de gauche n’a-t-il pas encore tapé sur CNews ?





Réactionnaires, xénophobes, catholiques conservateurs… Dans le dossier que le magazine L’Obs consacre, cette semaine, aux médias du groupe Bolloré (CNews, C8, Le Journal du dimanche, Paris Match, Europe 1), les qualificatifs outranciers ne manquent pas. Sans grande originalité, à l’heure où il est de bon ton de taper sur CNews, Hanouna et Bolloré, l’hebdomadaire propose donc une analyse à charge contre le groupe de presse. Au programme : caricatures et insinuations.

Reductio ad hitlerum

Dès la couverture, le ton est donné. Le titre, tout d’abord - « Réac Info » -, ne laisse que peu de doutes quant au parti pris assumé des journalistes. L’illustration, ensuite, peut paraître équivoque. Sur fond rouge, les visages des principaux animateurs (Pascal Praud, Laurence Ferrari, Sonia Mabrouk, Cyril Hanouna) et chroniqueurs (Charlotte d’Ornellas, Geoffroy Lejeune) sont disposés de telle manière qu’un œil averti pourrait y déceler une référence aux heures sombres de l’Allemagne. De là à penser que la rédaction de L’Obs a choisi de faire délibérément référence au nazisme, il n’y a qu’un pas…

Mais plus que la forme, le contenu du dossier sonne comme un réquisitoire. Dès l’éditorial d’introduction de Sylvain Courage, les médias de la sphère Bolloré sont accusés de « véhiculer un message réactionnaire qui ouvre la voie à la droite de la droite »« Purge » des rédactions, « fake news »« croisade »… Vincent Bolloré devient, sous la plume des journalistes de L’Obs, un dirigeant totalitaire qui œuvrerait à l’avènement de la droite (ou plutôt de l'« extrême droite », pour reprendre le lexique du magazine) au pouvoir. Son crime originel ? Avoir osé « honorer le saint du jour » en première page du quotidien Direct Matin. Faut-il rappeler à la rédaction de L’Obs que TF1, chaîne que l’on peut difficilement accuser de faire le jeu de l’extrême droite ou de mener une croisade ultraconservatrice, annonce également le saint du lendemain à la fin de ses bulletins météo ?

Croisade des médias de gauche

Pour appuyer ses accusations et enfoncer définitivement le clou, L’Obs finit son dossier en donnant la parole à l’historien Alexis Levrier. Avec cet entretien, la reductio ad hitlerum subliminale de la couverture devient tout de suite beaucoup moins subtile. L’historien, sans contradiction, amalgame ainsi les médias de la sphère Bolloré avec les journalistes nationalistes français de l’entre-deux-guerres. S’il concède qu’on ne peut accuser CNews d’antisémitisme, il ne semble pas avoir de difficultés, en revanche, à accuser la chaîne de flirter avec la xénophobie et le racisme. Pour lui, la « filiation [est] évidente » entre la frange antisémite de la presse française des années 1930 et les rédactions de CNewsEurope 1 et du JDD. Et sans la moindre gêne, Alexis Levrier poursuit sa comparaison nauséabonde. Pascal Praud est ainsi associé à Louis Darquier de Pellepoix, négationniste, connu pour son engagement antisémite et sa collaboration avec l’Allemagne nazie. Ils n’ont honte de rien….

L’Obs n'est pas le premier - et sûrement pas le dernier - à taper sur CNewsC8 et Europe 1. Il y a une semaine seulement, c’était ainsi Télérama qui consacrait sa une, intitulée « Le Grand Remplacement de l’info », au canal 16 de la TNT. Au milieu de ces pages, une caricature réduisait à nouveau Pascal Praud, Laurence Ferrari et Geoffroy Lejeune à des petits soldats nazis.

Il n’y a, par ailleurs, quasiment pas une semaine sans que Libération, qui avait en 2021 titré « Le spectre de la bande FN » pour parler d’Europe 1 et CNews, insinuant donc que les journalistes de la station de radio et ceux de la chaîne d’information en continu menaient un combat politique, ne s’attaque à CNews. Régulièrement, le quotidien dénonce « l’absence de journalisme » sur les plateaux de la chaîne et « les bobards » du média. Le Monde ou encore Mediapart - dont on se rappelle le documentaire à charge contre Bolloré en 2022 - surfent également sur la tendance du « CNews bashing ». Derrière ces attaques répétées et caricaturales se cache, en réalité, un vrai sentiment de gêne : CNews et son succès dérangent. Ces médias bien-pensants qui avaient jusque-là la mainmise sur l'opinion découvrent la concurrence et le pluralisme, et cela ne semble pas du tout les satisfaire. Mais toutes ces critiques ne semblent pas ébranler les journalistes des médias Bolloré. 

Comme le confie, cette semaine, la présentatrice Christine Kelly dans les pages de VSD« plus on nous tape dessus, plus les audiences s’envolent ».


mercredi 28 février 2024

Macron, le va-t-en-guerre



La dernière fois que la France a été en guerre contre la Russie, c’était en Crimée, de 1853 à 1856. À une époque où la main-d’œuvre n’était pas chère, la France expédia dans cette lointaine contrée plus de 300.000 hommes aux côtés des Britanniques, des Turcs et des Sardes pour s’opposer à l’expansionnisme russe alors que l’Empire ottoman était en plein déclin. Près de 100.000 de nos soldats ne revinrent pas de cette guerre. À l’époque, la France, qui faisait encore jeu égal avec l’empire des Romanov, dépensa dans ce conflit plus de 145 millions de livres sterling quand la Russie, elle, y laissa 144,5 millions de livres et le Royaume-Uni plus de 164 millions de livres. Un rappel historique qui devrait permettre de remettre les choses en perspective, alors qu’Emmanuel Macron, lundi soir, lors de la conférence internationale de soutien à l’Ukraine qui réunissait 21 chefs d’État et de gouvernement à l’Élysée, a fait une déclaration on ne peut plus belliqueuse.

« En dynamique, rien ne doit être exclu. »

Envoi de troupes au sol occidentales en Ukraine ? « Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée [comprendre que l’Occident a déjà « du monde » là-bas ? Probablement] des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. » « En dynamique » : qu’est-ce que veut dire ce charabia ? Que ce qui était exclu hier ne l’est plus aujourd’hui et encore moins demain. Et d’ailleurs, ajoute le Président : « Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre. » Tout. C’est-à-dire ? Tout, sauf à ce que Macron bluffe ou soit fou (ce qu’on exclut par construction intellectuelle), cela veut bien dire jusqu’à envoyer des troupes au sol. « Tout », cela pourrait signifier de tenter le grand jeu diplomatique avec la Chine, les pays arabes, la Turquie (encore et toujours elle !), voire Israël, qui n’a peut-être pas trop envie que l’attention des Occidentaux se détourne de son sort pour regarder nach Osten. Mais, visiblement, dans ce grand « tout », l’option diplomatique semble écartée. Mais avons-nous encore une diplomatie française ? Avec un Séjourné au Quai d'Orsay, on peut en douter.

Emmanuel Macron, avec ses petits bras musclés...

Mais que nous fait donc là Macron ? Alors qu’effectivement, chez nos alliés, ça ne se bat pas spécialement au portillon pour aller mener une guerre fraîche et joyeuse dans les plaines d’Ukraine, qu’aux États-Unis, la Chambre des représentants à majorité républicaine bloque toujours un plan d’aide à l’Ukraine de 60 milliards de dollars, que Biden, à quelques mois de l’élection présidentielle, ne doit pas spécialement avoir envie de se lancer dans une guerre mondiale, que le chancelier allemand vient de rejeter la demande de l’Ukraine de lui livrer des missiles de longue portée Taurus, Emmanuel Macron, avec ses petits bras musclés, n’exclut aucune option. Son Premier ministre a du reste confirmé la chose, ce mardi matin, sur le plateau de RTL : Emmanuel Macron « a été clair sur le sujet », a déclaré Gabriel Attal.

On en sourirait s’il ne s’agissait de la France

Donc Macron, dans son petit treillis bien repassé, impérial, déclare qu’il veut maintenir une « ambiguïté stratégique ». C'est ce qu'on doit appeler le « brouillard de la guerre ». La réponse du Kremlin ne s’est pas fait attendre, laconique et sans ambiguïté : ce ne serait pas « dans l’intérêt des Occidentaux » que d'envoyer des troupes au sol en Ukraine. Encore moins ambiguë, la déclaration du chancelier allemand Olaf Scholz, ce mardi matin : « Il n'y aura aucune troupe au sol, aucun soldat envoyé ni par les États européens ni par les États de l'OTAN sur le sol ukrainien. » Et le gouvernement italien, à son tour, de s'aligner sur la position de Scholz. Lundi, c’était « Rantanplan, on va leur percer le flanc », comme chantaient les grognards de Napoléon, baïonnette au canon. Mardi, il nous reste Rantanplan tout court. On en sourirait s’il ne s’agissait de la France.

A-t-on les moyens ?

Car la question de fond, au-delà des déclarations va-t-en-guerre de plateau télé et de salles de conférences bien douillettes, est double. Primo, a-t-on les moyens de faire la guerre à la Russie qui a le temps, la profondeur stratégique et qui fonctionne en économie de guerre ? Juste deux chiffres. La France serait capable de tenir, avec ses forces terrestres dans le cadre d’un conflit de haute intensité, au mieux un front de 80 kilomètres, selon l’expert de défense Jean-Dominique Merchet. Le front russo-ukrainien s’étire sur près de 1.000 kilomètres… Secundo, et c’est sans doute la question essentielle : les Français sont-ils prêts à voir revenir des centaines, voire des milliers de tués et de blessés, estropiés à vie dont certains termineront en faisant la manche dans le métro ? Car, il faut voir la réalité en face, c’est bien ce qui se passerait si l'on participait à cette guerre qui est plus proche de celle de 14-18 que de celle des étoiles. Les Français sont-ils prêts à payer le prix d'une guerre dont ils ne sont peut-être pas convaincus que c’est la leur ?

Par Georges Michel le 27 février 202

Boulevard Voltaire

Quand 300 migrants venus de Mayotte logent dans un château classé - Stanislas Rigault (R!) sur Radio Courtoisie le 28 février 2024

La dictature est passée à l'Ouest : deux anciens de l'URSS témoignent !

Marion Maréchal (R!) dénonce l'arrivée de migrants de Mayotte au château de Grignon