jeudi 11 avril 2024

Conseil régional : incident après que les élus RN brandissent des pancartes du collectif Nemesis



Ce jeudi 11 avril, les élus du Rassemblement National du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté ont brandi en assemblée plénière des pancartes où était écrit « Violeurs étrangers dehors », rapporte L'Est républicain. 

Le coup d'éclat du groupe RN est une référence à celui du collectif Némésis, survenu ce week-end au carnaval de Besançon. Une militante avait brandi une pancarte où l'on pouvait lire ce même texte. A la suite de cette manifestation, elle a été mise en garde à vue avant d'être libérée le lendemain.

« Ce qui s'est passé à Besançon est extrêmement grave, a déclaré le député RN Julien Odoul en séance. [Une] militante a été placée en garde à vue pour avoir brandi une pancarte. Cette militante a vu son ordinateur mis sous scellé. Elle a été traitée comme une délinquante. » Le député RN a rappelé la loi. « Parce que la gauche et l’extrême gauche de Bourgogne Franche-Comté financent l’immigration sauvage, parce que la maire de Besançon veut censurer la parole des femmes qui refusent l’intolérable, les élus du Rassemblement national de Bourgogne rappellent qu’un violeur étranger doit être expulsé !», a-t-il martelé sur X. 

À la demande de la présidente du Conseil régional, la séance a été suspendue.

Le 11 avril 2024

Boulevard Voltaire

mardi 9 avril 2024

A la vraie source de l’hyperviolence des « jeunes »



« Les réseaux sociaux, les réseaux sociaux, vous dis-je ». Le sociologue en chambre est pareil au médecin de Molière. Les diagnostics des Diafoirus contemporains sur l’hyperviolence des « jeunes » se réduisent à des couplets qui évitent la source des maux. Les dévots paresseux se contentent de réciter le « Faire nation », à mesure que celle-ci se délite. A entendre les commentaires dominants, l’inhumanité dont font preuve des adolescents enragés – à Viry-Châtillon, ils ont tué Shamseddine (15 ans) à coups de pied dans la tête et, à Montpellier, ils se sont acharnés sur Samara, 13 ans, placée un temps dans le coma – refléterait le visage de la société. Elle serait malade d’une décivilisation. 

L’internet en serait le symptôme mimétique. Cette grille de lecture simplette n’est pas seulement celle des diplômés en sciences sociales et en écoles de journalisme. Elle est partagée par le gouvernement, qui rêve depuis sept ans de mettre sous surveillance ces réseaux trop libres. Or il est faux d’associer la France entière à ces barbaries. La plupart du temps, ces haines sexistes et tribales sont produites dans les marges de la contre-société issue du Maghreb et de l’Afrique noire. Samara aurait été tabassée parce qu’elle s’habillait « à l’européenne » selon sa mère. Shamseddine aurait été victime d’un « crime d’honneur » sous fond possible d’un antagonisme entre arabes et africains subsahariens. Ces lynchages sont les fruits d’autres civilisations, d’autres cultures importées. L’islam a codifié dans le Coran l’inégalité homme-femme et la violence. « Il est plus féroce qu’un Arabe », fait dire Flaubert à un de ses personnages de Madame Bovary. Le racisme avait fait reconnaître à l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade : « Un Burkinabé souffre plus en Côte d’Ivoire qu’un Noir en Europe ». Mais cette réalité-là ne doit pas être dite.

La France ouverte à l’islam et au tiers-monde s’est islamisée et tiers-mondisée.  Du moins, pour une partie d’entre elle, encore minoritaire il est vrai. Mais l’aveuglement « progressiste » accélère le déclin. Les faiseurs d’opinion, qui indifférencient les civilisations présumées remplaçables, ne veulent admettre la séparation de deux France. Elles n’ont pas atteint en même temps la même exigence civilisationnelle. Les hyperviolences révèlent un choc de cultures. La France française n’est certes pas exemplaire en tout. Elle se laisse gagner par capillarité à la détestation d’elle-même. Mais c’est Mila, 20 ans, invitée ce lundi matin sur RMC, qui s’approche au plus près des causes de ces envies de tuer ou de violer qu’elle a elle-même subies pour avoir critiqué l’Islam et son prophète il y a quatre ans.  Abordant la France diversitaire, elle dit en substance : « Il y a une police des mœurs dans des lycées, encouragée par certains parents. La laïcité est morte. La charia s’impose avec facilité. La détestation de la France est tendance ». 

Les solutions à ce désastre passent donc par un arrêt de cette immigration de masse, par une sanction immédiate des jeunes barbares et des familles, par une mise au pas de l’islam politique qui encourage les punitions contre les « mécréants ». Plus que jamais, les Français musulmans qui acceptent la civilisation française devraient la défendre. Peu d’entre eux, pour l’instant, osent vaincre la peur.

Par Ivan Rioufol le 9 avril 2024

Le Blog d'Ivan Rioufol

Qui est Matthieu Valet, cet ex-policier qui rejoint la liste de Jordan Bardella ?

 

« J’ai la fierté de rejoindre le grand mouvement populaire de Marine Le Pen et Jordan Bardella sur sa liste aux élections européennes du 9 juin. » La rumeur courait, l'information a été confirmée par Matthieu Valet ce mardi matin au micro de Sonia Mabrouk : le médiatique policier de la BAC, après avoir demandé une mise en disponibilité à sa hiérarchie, a annoncé rejoindre la liste du Rassemblement national pour les européennes.

Un engagement de longue date

Pour beaucoup, Matthieu Valet n'est pas un inconnu. Originaire de Lille, il a notamment été chef adjoint de la Brigade anti-criminalité (BAC) dans le Val-de-Marne, avant de poursuivre sa carrière dans le sud de la France. Grand habitué des plateaux de télévision, l'ex-policier de 38 ans s'est fait connaître à un large public ces dernières années pour sa défense sans faille de la police et des policiers. À plusieurs reprises, Matthieu Valet s'est retrouvé dans des débats houleux face à des figures du Parti socialiste, ou encore de la France insoumise, défendant le courage de policiers « majoritairement victimes » des jeunes délinquants.

Engagé médiatiquement, mais pas seulement : durant six ans, l'homme a été porte-parole et secrétaire national adjoint du Syndicat indépendant des Commissaires de police (SICP). Une fonction dont il a annoncé être démis le 17 décembre dernier, en raison de ses contacts avec le Rassemblement national, en vue d'une éventuelle place sur la liste pour les élections européennes. Moins de quatre mois plus tard, cette place sur la liste du RN est bien réelle, et Matthieu Valet quitte ses fonctions de gardien de la paix pour porter ses convictions au niveau européen.

De gardien de la paix à homme politique

« J’estime que dans une France qui est en état d’urgence absolue, avec nos institutions qui sont en train de s’effondrer, le RN est le seul parti à avoir le courage de défendre les Français de cœur et d’esprit », a notamment affirmé l'ancien commissaire de police ce mardi sur CNEWS, avant de revendiquer entrer dans un parti « où l'on ne fera pas que parler [...] on fera d'abord des actes parce qu'il y aura le courage de porter ses idées et d'améliorer la vie des Français et de protéger ceux qui nous protègent », face à un parti macroniste « plein de promesses et plein de paresse. »

Ce nouveau ralliement fait de Matthieu Valet la troisième figure à s'engager aux côtés de Jordan Bardella, après Fabrice Leggeri et Malika Sorel. Cette dernière recrue a l'avantage pour le RN de présenter une connaissance fine des rouages de l'institution policière, ainsi que des problématiques sécuritaires du pays. L'ex-policier a d'ailleurs été accueilli chaleureusement par les membres du Rassemblement national : Jordan Bardella s'est fendu d'un amical message de bienvenue sur X, quand le député Sébastien Chenu a salué les « compétences » et « l'expérience » de l'ancien commissaire.

Par Marie-Camille Le Comte le 9 avril 2024

Boulevard Voltaire

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