mercredi 13 juillet 2022

Anne Hidalgo ne parle pas des "surmulots" !



"Chaque 14 juillet, je suis à la tribune en me disant, ils sont en train de me défoncer les Champs-Elysées"... Bien évidemment, madame Hidalgo en bonne socialiste qui se respecte, nous parle là des milliers de militaires et les véhicules de nos armées qui vont défiler dans la capitale pour la fête nationale.

Elle ne parle aucunement des fameux "surmulots" qui surgissent dans les rues de Paris...

14 juillet : L' ARMÉE française est-elle PRÊTE pour la GUERRE ?, Boulevard Voltaire le 12 juillet 2022

mardi 12 juillet 2022

LAXISME MIGRATOIRE DU GOUVERNEMENT : ÉLISABETH BORNE ME RÉPOND TOTALEMENT À CÔTÉ DU SUJET !,Marine Le Pen (RN) le 12 juillet 2022

 

Amélie de Montchalin, bientôt ambassadrice ? Lot de consolation ou reconnaissance de ses compétences ?



Bruissement de rumeurs dans les cercles autorisés : Madame de Lombard de Montchalin, née Amélie Bommier, ancienne ministre défaite aux élections législatives, pourrait être nommée ambassadrice. Sa carrière  s’étant sérieusement contractée du fait de l’ingratitude populaire, elle en est réduite, pour l’instant, à jouer les utilités au conseil régional d’Île-de-France, dans l’opposition sous l’étiquette « IDF Majorité présidentielle », où comment être en même temps dans l’opposition et la majorité.

Un article de Marianne, dans la rubrique « Indiscrétions » révèle, ce 11 juillet, que la très éphémère ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, « serait pressentie à un prestigieux poste d’ambassadrice dans un pays européen ». Le très informé Jean-Dominique Merchet, journaliste à L’Opinion et « pacha » du blog Secret-Défense, twittait lundi «  pourrait être nommée ambassadeur à Rome » avant de corriger le tir, deux heures plus tard : « Une source proche du dossier assure à L’Opinion qu’Amélie de Montchalin  ‘‘n’est pas candidate au poste d’ambassadrice à Rome et ne le sera donc pas’’. Dont acte. J’utilisais le conditionnel ».

Deux remarques sur cette info donnée à L’Opinion par cette « source proche du dossier ». Premièrement, on déduit que l’on peut être candidat à une ambassade lorsqu’on est ancien ministre. Deuxièmement, si l’hypothèse romaine est évacuée, cela ne signifie pas que Madame de Montchalin ne concourt pas pour une autre ambassade… Par exemple, la place d’ambassadeur auprès de la cour de Saint-James est libre depuis la nomination de Catherine Colonna aux Affaires étrangères. N’oublions pas que l’ancienne ministre n’a jamais renié son attachement à « la grande famille jésuite et ignatienne », pour rependre ses propres mots prononcés dans un discours, alors qu’elle n’était que députée, le 30 juillet 2017 à Namur à l’occasion de la naissance de la nouvelle Province d’ occidentale francophone de la Compagnie de Jésus…

Certes, ce ne serait pas la première fois qu’un ancien ministre est « recasé » à un poste d’ambassadeur. Passons sur la très exotique ambassade des Pôles (dans le texte « chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique ») qui n’est que la partie émergée de ces « ambassades thématiques », nées au début des années 2000, sous Chirac. Une sorte de liste à la Prévert qui va de la gestion des crises à l’étranger aux migrations en passant par le numérique ou encore la science, la technologie et l’innovation. Comme on sait, Ségolène Royal fut une ambassadrice des pôles très active, ou tout du moins, très médiatique.

On pourrait évoquer ces nominations d’anciens ministres comme ambassadeur auprès d’instances internationales. Une façon de renvoyer poliment l’ascenseur sans que l’exil ne soit trop douloureux. Ainsi, Rama Yade, débarquée du gouvernement, fut nommée déléguée permanente de la France auprès de l’UNESCO. C’est pratique : le siège de l’UNESCO est à Paris. Un poste que Catherine Colonna avait occupée en 2008 au sortir du gouvernement Villepin. Mais elle, au moins, était diplomate de métier. L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) n'est pas mal non plus, d’autant que le siège est aussi à Paris. Xavier Darcos, après avoir été ministre de l’Éducation nationale sous Fillon, y fut nommé de 2005 à 2007 avant de prendre la fonction d’ambassadeur thématique pour la  culturelle extérieure de la France.

Quant à la nomination d’anciens ministres à des postes d’ambassadeur auprès d’États souverains, reconnaissons que cela a toujours existé. Evoquons Talleyrand, nommé à Londres de 1830 à 1834 ou encore le maréchal Pétain, ancien ministre de la Guerre en 1934, nommé à Madrid le 2 mars 1939. Mais on était là, non pas dans une logique de récompense mais dans un contexte particulier pour lequel le gouvernement estimait devoir nommer une personnalité de grande stature. On n’en dira pas autant de la nomination de Jean-Pierre Jouyet, ancien secrétaire général de l’Élysée sous Hollande, ancien secrétaire d’Etat sous Sarkozy, nommé par Macron en septembre 2017, à l’ambassade de Londres.

Mais avouons que cette rumeur de nomination de Montchalin tombe bien mal, quelques mois à peine après qu’Emmanuel Macron a supprimé le corps diplomatique, réforme à laquelle, du reste, Montchalin mit la main à la pâte. N’oublions pas qu’elle fut secrétaire d’État aux Affaires européennes de 2019 à 2020 puis, de 2020 à 2022, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques. Une réforme faite au prétexte du « décloisonnement de l’administration » qui passe très mal dans l’administration du quai d’Orsay. Décloisonner pour mieux permettre ce  de nomination ?

Par Georges Michel le 12 juillet 2022

Boulevard Voltaire

Jacques Baud : "Emmanuel Macron n'a pas lu les accords de Minsk !", le 10 juillet 2022

 

Jean-François Carenco à l’Outre-Mer : mensonge et répression au programme ?

 


Par Camille Galic, journaliste et essayiste le 11 juillet 2022♦  Jean-Yves La Gallou déclarait il y a quelques jours sur Twitter : « Il y a 2 sortes de préfets : ceux qui respectent leurs interlocuteurs et ceux qui imposent brutalement les décisions du pouvoir. Carenco, comme Lallement, est de la catégorie des brutaux, ceux que Macron préfère. Il est là pour faire payer aux Antilles leurs votes Le Pen et NUPES. »

C’est à La Réunion, touchée par une grave crise économique, que, accompagné de son ministre de tutelle Gérald Darmanin, Jean-François Carenco a étrenné le 8 juillet ses fonctions de ministre délégué aux Outre-Mer. Un poste hérité de l’avocate macroniste Yaël Braun-Pivet qui l’avait décrit en mai 2022 comme « le plus beau qui soit » mais l’abandonna sans regrets le 28 juin pour la présidence de l’Assemblée nationale, ce qui fait d’elle la première femme à occuper l’un des palais de la République les plus convoités : l’hôtel de Lassay dont, de l’avis des initiés, la cave, la chaire et le parc sont incomparables.

Un préfet dans le moule

Sorti de l’ENA dans un rang modeste, très loin de l’inspecteur des Finances Macron ou du conseiller d’État Edouard Philippe, le méridional Carenco commença sa carrière à 27 ans comme simple conseiller au tribunal administratif de Marseille où il végéta quatre ans avant de rejoindre la Préfectorale en 1991 comme secrétaire général de la préfecture des Yvelines, puis préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon, du Tarn-et-Garonne de Guadeloupe et de Haute-Savoie. Ensuite directeur de cabinet du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo, qui lui accorde une bienveillante et durable protection, il retrouva sa casquette, mais cette fois comme préfet de région. De Haute-Normandie, puis de Midi-Pyrénées et, en novembre 2010, de Rhône-Alpes où, nommé sous Nicolas Sarkozy, il fut maintenu par François Hollande qui, conseillé par Manuel Valls, le promut préfet de la région Île-de-France, le Graal, en mars 2015.

Si le démarrage avait été laborieux, la progression fut rapide.

Carenco la dut-il à ses qualités personnelles (acharnement au travail, rapidité de décision, vista, sens de l’organisation, etc.) ou à sa complaisance devant les puissants — et les idées — du jour comme le suggèrent certains de ses collègues ? Lesquels invoquent aussi des amitiés très « fraternelles », celles dont a profité Didier Lallement, actuel préfet d’Ile-de-France et de Paris, humaniste revendiqué et d’ailleurs membre du Grand Orient de France depuis sa jeunesse socialiste tendance sandiniste (cf. Le Monde) et, « en même temps », éborgneur en chef de Gilets jaunes.

Tout miel avec les Roms, intraitable avec les nationalistes

Dans son livre Préfet de la République, à paraître au Cerf en septembre, Jean-François Carenco répète ad nauseam que « la République est le meilleur vecteur vers ce qui est appelé aujourd’hui le “vivre-ensemble” » et se targue d’avoir toujours obéi aux « valeurs républicaines ». C’est sans doute pourquoi, préfet du Rhône en septembre 2012, il avait autorisé la cinquantaine de Roms qui, après avoir provoqué involontairement un incendie dans leur campement, squattaient le gymnase Félix-Charron de Bron, à continuer d’occuper les lieux « pour un certain temps » — qui s’éternisa.

En revanche, condamnant tous les « agissements contraires aux règles fondamentales de la démocratie et aux principes républicains », il devait en avril 2013 sévir avec la plus extrême rigueur contre des militants des Jeunesses Nationalistes et leur président Alexandre Gabriac qui avaient investi le toit de l’hôtel de la Part-Dieu pour dénoncer le « mariage pour tous ». Accusant le groupe, dissous à son initiative, de mener ces « opérations coup-de-poing avec pour unique but de délivrer des messages de haine », le préfet avait averti les imitateurs éventuels des factieux que « des instructions fermes ont été données aux services de police afin que les auteurs de ces agissements soient à chaque débordement, interpellés et donc déférés dans les plus brefs délais ». Scrogneugneu !

Inutile de préciser que ce représentant de l’État se montra tout aussi passif que ses prédécesseurs devant la délinquance montant en Rhône-Alpes au rythme d’une immigration incontrôlée. Ce qui provoqua une vive réaction de Bruno Gollnisch, alors président du groupe Front National (qui comptait 15 élus) au Conseil régional après l’odieux assassinat le 28 septembre 2012 par une quinzaine de racailles de deux étudiants en promenade dans un parc d’Echirolles. Devant « ces faits qui traduisent la montée de la violence dans une société en décomposition », Gollnisch réclama « l’audition du Préfet de région sur les questions de sécurité dans les agglomérations de Grenoble, Lyon, Saint-Etienne ». Carenco se défaussa, le procureur ayant affirmé qu’il s’agissait d’« une bagarre d’une grande banalité [sic] qui a tourné de façon tragique, avec ces deux victimes, dans un déchaînement de violences difficilement explicables [resic] ».

Le haut fonctionnaire sait pourtant se montrer offensif. Ayant pantouflé en 2017 à la présidence, qu’il occupa jusqu’à sa récente promotion ministérielle, de la Commission de régulation de l’Energie, il avait ainsi menacé : « Que ceux qui ne veulent pas des éoliennes soient privés d’électricité ! La promesse d’une énergie abondante [sic] et disponible pour tous est une promesse républicaine, il faut en accepter les contraintes. » Quelques années plus tôt, en plein scandale Cahuzac, il avait lancé à la presse locale alors que des rumeurs circulaient sur ses propres affaires : « Les yeux dans les yeux, je n’ai pas de compte en Suisse. Mais j’aimerais bien ! Ça voudrait dire qu’on gagne bien sa vie. Moi je dis à Cahuzac, « chapeau l’artiste ! ». Tenir quatre mois comme ça… Moi je peux mentir un peu mais pas avec cet aplomb. »

La carotte ou le bâton ?

Lui suffira-t-il de jouer les grandes gueules, de surjouer la jovialité, d’adopter une attitude très tactile façon Macron et de « mentir un peu » (aveu qui annonçait celui du pape François : « Sono un poco furbo ») pour réussir au ministère des Outre-Mer et ramener dans le droit chemin les Domiens qui, quand ils ne se sont pas massivement abstenus, ont voté parfois à plus de 60% pour Marine Le Pen contre Dominique Macron au second tour de la présidentielle, et pour l’extrême gauche mélenchoniste aux législatives ? Certes, comme l’a rappelé Les Echos, il « a l’habitude des missions compliquées » avec notamment « la mise en place de la métropole du Grand Paris quand il était préfet d’Ile-de-France ». Mais la politique vaccinale adoptée par le gouvernement pendant la crise du Covid a suscité et suscite toujours une très vive hostilité Outre-Mer où certaines collectivités « se sentent abandonnées face à des problématiques comme l’accès à l’eau ou la pollution à la chlordécone » sans parler de la profonde crise de la canne à sucre à La Réunion où les planteurs s’opposent au géant sucrier Téréos car, déplorent-ils, « le prix de la canne n’a pas augmenté depuis 1969 ».

Attisés par les évangélistes états-uniens très agissants dans les Isles, toute cette agitation et le désamour croissant des Ultramarins vis-à-vis de Paris avaient peut-être joué dans la décision de Braun-Pivet de renoncer au « plus beau portefeuille qui soit ».

« Notre avenir est toujours à inventer ensemble et la République en est le chemin », professe noblement Jean-François Carenco dans son livre. Nommé à seule fin de faire marcher droit les Domiens, on verra comment s’y prendra le ministre. Utilisera-t-il la carotte comme avec les Roms ou le bâton comme avec les « extrémistes » lyonnais ainsi que l’espèrent visiblement Macron et Darmanin ? Mais, dans la seconde hypothèse, le Pouvoir courra le risque de se mettre à dos toute la bien-pensance médiatique, bien somnolente quand le préfet Lallement déchaînait ses BAC contre les Gilets jaunes autochtones.

Polémia

ANTIFAS = VRAIS FASCISTES ?, Thaïs d'Escufon le 10 juillet 2022

"L'affaire Uber Files est un scandale d'Etat !" - Nicolas Vidal, Alexis Poulin (journalistes) et Eric Bocquet (sénateur PCF) le 12 juillet 2022 sur Radio Courtoisie

4 MOIS DANS LE DONBASS PRO-RUSSE, Livre Noir avec Charles d'Anjou (fixeur/interprète pour TF1) le 11 juillet 2022

Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°669 du 12 juillet 2022

 

lundi 11 juillet 2022

Présidence française de l’Union européenne : l’Agenda caché d’Emmanuel Macron



Le 30 juin dernier, l’ voyait se déployer une fois de plus un gigantesque drapeau européen, avec, de surcroit, un cercle formé par l’ensemble des drapeaux des pays membres de l’Union européenne sur son pourtour… ce qu’aucun prédécesseur d’Emmanuel Macron n’avait osé faire, dans ce sanctuaire normalement dédié à la seule gloire de nos armées.

Le président français a reçu, avant le transfert de la présidence française de l’Union européenne à la République tchèque, des félicitations particulièrement élogieuses de la part de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Mais parmi les thématiques engagées par la présidence française durant le premier semestre de l’année 2022, deux faits majeurs n’auront particulièrement pas été révélés aux Français. Et pour cause.

Tout d’abord, le Parlement européen, le 9 juin dernier, a adopté une résolution appelant le Conseil européen à trouver un accord pour déclencher la procédure de révision des traités de l’Union européenne.

Dans ce texte, est particulièrement mis en avant la volonté de modifier profondément le mécanisme de prise de décision au sein du Conseil, afin de passer du vote à l’unanimité au vote à la majorité qualifiée dans un certain nombre de domaines.

Cette résolution fait suite aux conclusions de la Convention pour l’avenir de l’Europe, voulue par Emmanuel Macron, dont les propositions mettent en avant, dans le chapitre « l’ dans le monde », que « notamment en matière de Politique étrangère et de  commune (PESC), les questions actuellement prises à l’unanimité le soient normalement à la majorité qualifiée ».

Bien sûr, les représentants de la macronie au Parlement européen ont toujours voté en faveur des différents rapports présentés en Commission des Affaires étrangères allant dans le sens d’une telle disposition. Ainsi se sont-ils prononcés pour plus d’intégration de nos forces armées, qui ne seraient ainsi plus placées systématiquement sous commandement français lors d’une opération… Sans parler des projets industriels de défense, qui visent subrepticement à faire bénéficier l’Allemagne des technologies du Rafale.

Le passage au vote à la majorité qualifiée en matière de politique extérieure et de défense a une signification implacable : la fin de la souveraineté diplomatique française et de notre autonomie en matière de défense.

Il est certain qu’à terme, la mise en œuvre d’une telle disposition remettra en cause à la fois l’existence de notre force de frappe nucléaire ainsi que notre siège de membre permanent du Conseil de  des Nations-Unis avec droit de véto.

Mais il s’agit là d’une obsession chez Emmanuel Macron, qui a toujours envisagé la souveraineté française par pertes et profits, n’ayant d’horizon politique que l’intégration européenne absolue et irréversible…

C’est pourquoi la plus grande vigilance s’impose désormais quant à la procédure de révision des traités européens.

N’oublions jamais la véritable forfaiture accomplie par Nicolas Sarkozy (avec la totale complicité du Parti socialiste alors dirigé par François Hollande), contournant le vote des Français sur le projet de constitution européenne en 2005 pour imposer les clauses pratiquement similaires du Traité de Lisbonne.

Plus que jamais, nous devrons alors exiger que la procédure passe impérativement par la voie référendaire.

Pour autant, une fois de plus, le cinéma médiatique d’Emmanuel Macron a échoué, ce méga-exercice de communication organisé du début à la fin par lui n’ayant qu’une mise en scène supplémentaire de figurants à sa totale dévolution… L’illusionniste s’est une fois de plus empêtré dans ses ficelles de plus en plus grosses, déjà sanctionnées par la représentation nationale récemment issue des urnes.

Autre page de l’Agenda caché de la présidence française de l’Union européenne qui vient de s’achever : la conclusion d’un accord commercial entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande, qui menace gravement tant nos consommateurs que nos agriculteurs.

Ironie pour les thuriféraires de la lutte contre le changement climatique et des méga accords commerciaux conclus par l’Union européenne qui, paradoxalement, sont souvent les mêmes, des dizaines de milliers de tonnes supplémentaires de produits agricoles, pourtant déjà produits en qualité suffisante et de bien meilleure qualité chez nous, feront un voyage de 20.000 kilomètres pour atterrir dans nos assiettes…

Ainsi pourront venir dans les pays membres de l’Union européenne, aux termes d’un tel accord, de la viande d’agneau trempée à l’azote liquide, des fruits traités aux pesticides interdits dans l’UE, du soja issu de terres cultivées à la suite de déforestations massives…

Ce traité avec la Nouvelle-Zélande en annonce un autre d’une ampleur encore plus considérable avec l’Australie, à plus forte raison à la suite du nouveau Premier ministre australien en France. Qui, au passage, n’aura indemnisé la France pour la rupture brutale du contrat de livraison de sous-marins qu’à hauteur de 1 % du montant de celui-ci…

Emmanuel Macron, au cours de cette présidence française de l’Union européenne, aura une fois de plus montré son mépris total pour les intérêts de la France et des Français.

Mais, conscient de l’hostilité profonde que suscite de telles postures, il aura procédé par la mise en œuvre d’un Agenda caché.

Agenda caché qu’il s’agit aujourd’hui de révéler aux yeux de l’ensemble des Français et de déchirer lorsque la représentation nationale, désormais plus légitime, devra s’emparer de la question.

Par Jean-Lin Lacapelle, Vice-président groupe Rassemblement National au Conseil régional d'Île-de-France, délégué national et membre du bureau national du Rassemblement National le 11 juillet 2022

Boulevard Voltaire