mercredi 14 juin 2023

"Après les retraites, Macron poursuit sa politique à grand coup de pelle !" - Nicolas Vidal (Putsch Média) sur Radio Courtoisie le 13 juin 2023

 

Hommage citoyen d’Annecy : boîte à musique et discours lénifiant de Bisounours



D’abord, il faut se réjouir qu’Enio (2 ans), Alba (2 ans) Ettie (3 ans), Peter (22 mois), Youssouf (78 ans) et Manuel (62 ans) soient tous tirés d’affaire. Malheureusement, les pauvres petits garderont sans doute des séquelles durables de la fureur assassine du Syrien Abdalmasih H., mais au moins sont-ils en vie.

On dit que la ville en demeurera durablement meurtrie mais pleine d’amour pour son prochain. Et les Français aussi. C’est surtout ce qu’a assuré le maire, François Astorg, lors du « rassemblement citoyen » sur les bords du lac d’Annecy, dimanche matin : « C'est un signe fort d'union et de solidarité. »

L’heure était au recueillement. Si tous les gars du moooonndeu pouvaient se donner la main, on ferait une roooonndeu, etc., et plus si affinités. Alors, monsieur le maire a dit des choses définitives et profondes : c’est « un rassemblement pour bâtir plutôt que haïr »« l’enfance est sacrée, elle représente la vie, et plus que cela, elle représente l’avenir »« l'ensemble de la communauté humaine a été poignardée »… Toute opinion contraire ne serait que récupération malveillante et noirceur d’âme.

À noter que nous avons, cette fois, franchi un grand pas dans l’hommage : pas de marche blanche, pas de bougies ni de nounours, pas non plus de randonnée à roller autour du lac mais un fond musical de circonstance pour accompagner le discours du maire : devant les édiles, les officiels en grande tenue, les gendarmes et les pompiers, une dame s’est avancée avec une boîte à musique puis, tournant la manivelle de son petit crincrin, elle a entonné « Parlez moi d'amour ».

Ne le dites pas à Mme Borne, mais j’ai bien vu, sur la vidéo, que le gendarme derrière la dame se mordait les lèvres pour ne pas exploser de rire. Je sais, nous sommes, en cette circonstance, priés d’attendre le feu vert du Premier ministre pour critiquer, mais bon, six jours après les faits, on est peut-être autorisé à formuler quelques remarques ?

Primo, l’émotion ne justifie pas tout. Pas plus la niaiserie musicale que l‘indigence de la fresque peinte dans la nuit – également à la demande du maire – par le duo d’artistes mexicains Los Calladitos. Ça s’intitule La Lumière du lac et… comment dire… c’est gentil. Question lumière, on n’est pas chez Georges de La Tour, c’est sûr. Jorge Peralta et Ari Galaz, les deux artistes, ont illustré « la diversité » parce que « l’art aide à s’élever en tant que société ».

Vous voulez la vérité ? J’ai honte. Honte de ce pays qui met les problèmes avec la poussière, sous le tapis, et pense pouvoir les occulter par la niaiserie infantilisante. Au point où nous en sommes, et imaginant que la boîte à musique était une allusion à l’âge des petites victimes – sinon quoi ? –, pourquoi ne pas avoir carrément choisi un « doudou musical » comme on met dans les berceaux, ou même une « boîte à meuh » ? Ah non, pas la boîte à meuh, ça fait terroir franchouillard et cul des vaches.

Une fois de plus, on essaie de se rassurer en lisant les commentaires, Twitter étant une des dernières lucarnes pour libertaires dotés de bon sens. Comme un certain Albert Frelon, reprenant la chanson dans son piquant commentaire : « "Votre beau discours, mon cœur est bien las de l’entendre". Avec des gradés de la police et de la gendarmerie en arrière-plan, cette mascarade prend une saveur particulière. »

Par Marie Delarue le 13 juin 2023

Boulevard Voltaire

dimanche 11 juin 2023

Annecy : les Français ne sont plus en sécurité nulle part, Marion Maréchal (Reconquête !) sur BFM-TV le 11 juin 2023

 

La France est bien devenue un véritable « coupe-gorge »



Ce qu’on ne mesure pas n’existe pas. Nous avons donc besoin de chiffrer. Sans la confrontation aux chiffres, nous sommes facilement portés vers ce que l’on peut appeler « l’illusion de l’égalité » : « Ce qui ne m’arrive pas n’arrive à personne », a-t-on tendance à penser.

Or, il est un domaine dont le chiffrage ne peut pas être anodin : celui de la délinquance qui sévit sur le territoire. Vendredi matin, sur CNews, Éric Zemmour a rappelé l’ampleur des violences physiques commises avec arme blanche dans l’espace public. Il y aurait, selon lui, « aujourd’hui, en France, entre 120 et 140 attaques au couteau par jour ».

Ce chiffre est le résultat d’un calcul effectué par Le Figaro, en février 2020, à partir de données tirées d’une note de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) datant de novembre 2019. Cette note compile les résultats de trois années d’enquêtes (2015, 2016, 2017). Elle décrit les violences physiques et leur gravité. Ces enquêtes estiment à 653.000 par an le nombre de victimes de violences physiques commises hors ménage. Parmi elles, « 18 % (des victimes) déclarent avoir été violentées avec au moins une arme ». Et la note de préciser, en outre, que « dans la plupart des violences armées, il s’agit d’armes blanches (37 %) »Le Figaro, se saisissant de ces pourcentages, les a traduits en chiffres, beaucoup plus parlants : 44.000 victimes d’agressions à l’arme blanche par an représentent effectivement une moyenne de 120 par jour.

Plusieurs reproches peuvent être faits à ces statistiques. Certains peuvent ne pas les trouver assez robustes car elles sont produites à partir d’échantillons trop petits. On déplore également qu’elles n’aient pas été confirmées depuis 2020 par des études plus récentes. Pourquoi ce silence ? La question mérite d'être posée.

Disparition du dispositif d’enquête

Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir demandé. Ainsi, Valérie Boyer, sénatrice des Bouches-du-Rhône, s’y est reprise à deux fois, par la voie de questions écrites adressées au gouvernement : la première le 15 juillet 2021 et la seconde le 7 juillet 2022. En vain.

En réalité, l’enquête dite de « victimation » qui avait permis d’arriver au chiffre 120... n’existe plus. Pilotée par l’INSEE, qui en assurait également la maîtrise d’œuvre (échantillonnage, organisation de la collecte, élaboration et diffusion des bases de données, etc.), elle s'appuyait sur l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, supprimé en 2020, et sur le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI, créé en 2014). Depuis 2022, une nouvelle enquête a pris le relais, celle-ci entièrement maîtrisée par les services de l’Intérieur. Son nom ? Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS). Ses premiers résultats devraient être publiés en 2023. En attendant, le silence demeure assourdissant sur ce sujet des attaques à l'arme blanche.

Mercredi dernier, Valérie Boyer a pris les devants en déposant « une demande de question orale au gouvernement afin d’obtenir des éléments sur la hausse des attaques à l’arme blanche dans notre pays ». La même question qu'en 2021 et 2022. Un trentenaire venait d'être poignardé à Marseille pour avoir défendu une jeune fille. C'était la veille du drame d'Annecy. La patience finira-t-elle par payer ?

Ces statistiques risquent de donner tort au garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti qui, en 2020, assurait crânement que « la France, ce n'est pas un coupe-gorge ».

Par Jean de Lacoste le 11 juin 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 8 juin 2023

Annecy : il est temps de revoir les accords de Schengen



Le comble de l'horreur est atteint, aujourd'hui, avec cette attaque barbare contre des enfants à Annecy.

Depuis 2012, nous nous sommes malheureusement habitués aux actes criminels les plus monstrueux et, à tort, on se dit, chaque fois, ça ne pourra pas être pire. Comment, un seul instant, accepter qu'un être humain attaque au couteau des enfants d'à peine 3 ans, des âmes innocentes en promenade dans un parc de la ville ?

Comment croire que cette expression de la bestialité, cette symbolique de la sauvagerie puisse être ?

Notre société se complaît dans une forme de violence que plus personne ne sait justifier. On agresse pour un regard, on tue pour magnifier son besoin d'accomplissement, la France est entrée de plain-pied dans ce côté obscur qui marque la fin des civilisations.

La vie ayant de moins en moins de valeur, mais en même temps, comme l'a dit Jean-Paul Sartre, « les valeurs sont le sens que l'on choisit de donner à sa vie », comment être surpris de tout ce qui nous arrive dans une France qui, au nom du progressisme, refuse de s'assumer, allant jusqu'à vouloir réécrire son Histoire.

Agresser des enfants, ce n'est pas dans notre culture, non. En France, les enfants sont choyés, ils sont aimés, protégés. En France il faut apprendre à s'adapter aux mœurs qui font la société.

L'auteur présumé de ces actes horribles serait d'origine syrienne, réfugié politique en Suède, il s'est installé il y a plusieurs mois en France grâce au système des frontières ouvertes à tout vent dont profitent les migrants : Schengen.

Nous sommes, une nouvelle fois, dans le cas d'une personne qui s'est invitée dans notre pays en exploitant les failles d'un système inadapté aux réalités actuelles.

En situation totalement légale, Abdalmasih H., 31 ans, n'était pas en irrégularité administrative au regard de la loi, mais la question qui reste posée à tous est celle de la porosité des frontières.

Combien de temps allons-nous encore attendre avant que les politiciens ne se décident à revoir de fond en comble les accords de Schengen ?

Combien d'enfants devons-nous encore sacrifier avant de nous décider sur une refonte des accords de Schengen ?

Le criminel d'Annecy ne se serait peut-être jamais retrouvé en France si notre pays avait la gestion de ses frontières, mais je devine déjà la réaction des bien-pensants : POPULISME !

C'est certainement populiste d'avoir cette réflexion et se poser la question qui en découle, mais il est temps de ranger notre irénisme et prendre conscience des risques liés à la libre circulation des personnes. Schengen a vécu, le courage est d'en prendre conscience et accepter d'en revoir totalement les articles, sinon, exigeons des politiciens un référendum et tranchons sur la pertinence pour notre pays d'appartenir à une communauté totalement inadaptée.

Je sais que dire ça, ne va pas plaire à des gens comme François Astorg, maire EELV d'Annecy qui, il y a moins d'un mois, dénonçait une manifestation dans sa ville pour défendre la francité, finalement interdite par les autorités.

Ces gens ont le don de se tromper de combat et fermer les yeux sur la réalité, prétextant chaque fois le fascisme et hurlant au complotisme pour décrédibiliser ceux qui ne pensent pas comme eux, mais l'Histoire récente leur a toujours donné tort, c'est ce qui fait la faiblesse de leur idéologie politique.

Une pensée pour les victimes de cet acte barbare qui a frappé Annecy et aux enfants touchés, je veux citer un grand monsieur, natif de la ville, Jean-Jacques Rousseau :

« Un des premiers soins des enfants est de découvrir le faible de ceux qui les gouvernent. »

Par Verlaine Djeni le 8 juin 2023

Boulevard Voltaire

Abaya : le grand travestissement - Les Colères de Collard - TV Libertés le 8 juin 2023

mercredi 7 juin 2023

Ukraine : l'été s'annonce tragique - Chocs du monde avec Anne-Laure Bonnel - TV Libertés le 7 juin 2023

 

L’homme enceint, ou le mensonge banalisé



La pensée totalitaire, qui fait passer des mensonges énormes pour des vérités banales, a de plus en plus d’alliés complaisants. Les médias « progressistes », enrôlés par la propagande LGBT+ et ses oukases,  sont de ceux-ci. Il suffit pour s’en convaincre d’observer la caution moutonnière donnée au magazine britannique Glamour. Ce dernier a mis en une cette semaine la photo d’une femme enceinte transgenre, Logan Brown, qui se revendique homme. « Un homme transgenre enceint fait la une du magazine Glamour UK », a relayé BFMTV, sans s’arrêter sur la portée de la fiction de l’homme enceint. Le Parisien a repris l’information sans recul : « A 27 ans, le britannique Logan Brown est un homme transgenre et il a donné naissance à une fille ». Déjà, il y a un an, le Planning familial avait publié un visuel représentant un couple transgenre avec comme légende : « Au Planning, on sait que des hommes aussi peuvent être enceints ». Ceux qui avaient protesté contre cette manipulation du réel, en rappelant qu’un homme ne peut enfanter, avaient été accusés par le Planning de porter des propos haineux et d’extrême droite. 

Contester la réalité de l’homme enceint vaut d’être potentiellement poursuivi pour transphobie par les idéologues de la théorie du genre. Dans son alerte contre le totalitarisme (1984), George Orwell fait admettre à un esprit récalcitrant, brisé intellectuellement par la terreur du parti, que 2+2= 5. C’est ce même processus d’une soumission idéologique à un monde faux, ennemi du bon sens qui est à l’œuvre aujourd’hui.

Cette fois, on ne rigole plus. Quand Alphonse Allais titrait un de ses recueils : « Deux et deux font cinq » (1895), c’était pour en rire. Désormais, un danger pour l’intelligence et la démocratie se précise, avec cette offensive de minorités sexuelles intolérantes visant à imposer leurs lubies par leur victimisation et des procès en déviance. Ces assauts irrationnels auraient encore, naguère, relevé de l’asile de fous. Ils pourraient certes rester ridicules. Or ils ont trouvé dans une gauche sans repères, gagnée par le gauchisme culturel (Jean-Pierre Le Goff) et son esprit de sérieux, des oreilles envoutées. L’abrutissement de certains médias, qui ne cessent pourtant d’en appeler à la morale et à la vérité des faits, aveugle ces redresseurs de torts sur la fabrique du mensonge le plus grossier. 

Le gouvernement lui-même, qui dit vouloir traquer les désinformations et en appelle à la raison, soutient l’emballement du déconomètre : Pap NDiaye s’inscrit dans la lignée du wokisme et des combats communautaristes du lobby transgenre. Tandis que le pouvoir alerte sur l’extrême droite, qui serait représentée par la pensée souverainiste qui veut redonner la parole au peuple, la France se laisse subvertir par les déconstructeurs et la tyrannie des minorités. La pensée fausse, qui en cinquante ans a précipité la France dans son déclin, s’emballe maintenant dans l’absurde. 

Urgent de rappeler que « l’ homme enceint » est un imposteur.

Par Ivan Rioufol le 7 juin 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol



Pourquoi personne (à part François Asselineau) n'informe les Français des GOPÉ 2023-2024 ?

mardi 6 juin 2023

De la défense du capitaine Dreyfus à celle des zadistes : ça baisse, à la LDH !



On ne saurait évidemment limiter la politique aux tweets. Mais il y en a de révélateurs, tel celui de la Ligue des droits de l’homme, ce 4 juin : « La criminalisation croissante des militants écologistes est une dérive grave, écrit l'organisme. C'est la responsabilité de celles et ceux qui menacent nos conditions de subsistance et mettent ainsi en danger l’exercice de nos droits & libertés qui devrait être mise en cause. »

Certains hommes politiques, même donnés pour « progressistes », tel Emmanuel Macron, évoquent la « décivilisation » de notre société, tandis que d’autres - Éric Zemmour, pour ne citer que lui - assurent que c’était « mieux avant ». Les deux n’ont pas forcément tort et la LDH tendrait à leur donner raison. Car cette noble institution, fondée en 1898 et dont l’objet social consistait à défendre « l’homme » (vocable singulièrement « genré », en cette époque de libéralisme avancé), aurait maintenant un peu de mou dans la corde à nœuds.

À l’époque, il s’agissait de défendre une classe ouvrière généralement maltraitée et des droits de l'homme souvent bafoués. À croire que la Révolution française est passée par là. Et, tandis que les bourgeois républicains à rouflaquettes s’agitaient, le Vatican et sa doctrine sociale de l’Église tentaient de réparer les injustices dont le peuple était la victime. Passons.

L’heure de gloire de la Ligue des droits de l’homme ? L’affaire Dreyfus, il va de soi. Une sorte de rente à vie. Un peu comme Patrick Hernandez et son « Born to Be Alive » (1978), qui lui permet encore de vivre grassement de ses droits d’auteur. Pour la LDH, ce serait plutôt l’argent public. Et depuis ? Une lente descente aux enfers, l’amenant aujourd'hui à défendre tout et n’importe quoi. Quitte à ruiner le peu qui pouvait lui demeurer d’autorité morale et à contredire l'objet social d’origine.

Ainsi, historiquement très en pointe contre les guerres coloniales, la LDH stigmatise aujourd’hui la politique d’un État pourtant souverain, la Tunisie, dès lors qu’elle entend mettre en place sa propre politique. Résultat ? Un assez joli triple salto arrière néo-colonialiste, quand la Ligue des droits de l’homme dénonce le racisme des Arabes contre les Noirs, ce 2 juin : « Depuis l’automne dernier, il règne en Tunisie un climat de haine et d’hostilité envers les étrangers et, particulièrement, les Subsahariens qui y résident. »

Cela signifierait donc que ce pays, débarrassé du mandat français le 20 mars 1956, n’aurait plus le droit de décider qui a le droit ou non de résider sur son territoire ? Que les droits de l’homme ne concerneraient pas forcément l’homme tunisien ? Dans la foulée, entretenant l’amalgame entre « colonisés » et « colonisateurs », et pas à une contradiction près, la LDH confond les « agresseurs » et les « agressés ». D’un côté, des factieux écologistes et, de l’autre, les policiers chargés de faire respecter « l’ordre républicain ».

Si l’on était malicieux, on rappellerait à cette ligue de vertu que les zadistes sont souvent enfants de la bourgeoisie et les CRS fréquemment issus de la classe ouvrière. Mais il est vrai que la LDH s’est depuis longtemps désintéressée de la question sociale. Une imposture de plus. Ce n’est pas la première, sachant que cette œuvre caritative procède d’une sorte d’antériorité dans la forfaiture. Rappelons que trois, au moins, de ses illustres membres - Gaston Bergery, Léon Émery ou Félicien Challaye - sont devenus les premiers collaborateurs de l’Allemagne nazie.

Quand on veut grimper au cocotier, faut-il au moins avoir la culotte propre.

Par Nicolas Gauthier le 5 juin 2023

Boulevard Voltaire