lundi 6 juin 2022

Eric Zemmour face à ses concurrents dans le Var

 

Législatives : éliminé au premier tour, Valls reconnaît sa défaite… et quitte Twitter




Un petit tour et puis s’en va. Pour Manuel Valls, l’aventure électorale dans la circonscription des Français d’Espagne, du Portugal et de Monaco est déjà terminée. L’ancien Premier ministre a reconnu sa défaite, dimanche 5 juin au soir, alors que les Français de l’étranger votaient par internet toute la journée. Après avoir fait des pieds et des mains pour obtenir cette circonscription, y étant investi au détriment du député LREM sortant Stéphane Vojetta, Manuel Valls est donc éliminé au premier tour, rapporte Le Figaro.

Stéphane Le Berre, candidat de la Nupes, arrive en tête avec 27,24 % des voix. Il est suivi par… Stéphane Vojetta, qui avait maintenu sa candidature contre Manuel Valls, et qui obtient 25,39 % des voix. L’ancien Premier ministre ne fait guère mieux que 15,85 %, et ferme le podium. Il est suivi par Laurent Goater (LR, 7,26 %) et Nicolas Chamoux (Reconquête, 6,48 %).

Compte Twitter introuvable

Sur Twitter, Manuel Valls a assez rapidement reconnu sa défaite. « Je prends acte des résultats […]. Si la dissidence et la division ont semé la confusion, je ne peux pas ignorer mon score et le fait que ma candidature n’a pas convaincu », a-t-il écrit, avant d’appeler à voter pour Stéphane Vojetta. Un message qui n’est cependant pas resté longtemps sur le réseau social puisque, dans la foulée, Manuel Valls a… désactivé son compte Twitter. 

Mauvais perdant ?

Le 5 juin 2022

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France En 2022, pays de la laïcité...

 


dimanche 5 juin 2022

Le vieux fond monarchiste des Français



Les célébrations entourant le jubilé du règne d’Elizabeth II rappellent que la monarchie ne représente pas chez les Anglais qu’un régime politique parmi d’autres, mais un pilier irremplaçable de leur identité nationale – peut-être en est-elle même le noyau -, dans la mesure où elle condense leur histoire et en marque la continuité au fil des siècles dans un pays qui préfère la tradition à la révolution, et qui n’a fait dans son histoire, en 1688, une révolution que l’on dit glorieuse que pour restaurer la tradition. La Grande-Bretagne se méfie de l’abstraction dans la construction de la société et, à travers la monarchie, rappelle que la légitimité politique ne saurait se constituer exclusivement autour d’une idée, mais a souvent besoin de s’incarner, ce qui heurte la modernité, qui tend à désincarner les institutions et les symboles, pour les transformer  en processus censés rationaliser intégralement l’ordre social. 

D’ailleurs, s’il n’en est plus vraiment ainsi aujourd’hui, longtemps, les Britanniques ont préféré aux droits de l’homme les droits des Anglais, comme si les droits provenaient moins d’un décret universel que d’une tradition donnée, à partir de laquelle une communauté  a fait l’expérience du monde pour mieux l’apprivoiser.

C’est à la lumière de ces considérations qu’il est possible de comprendre l’étonnant enthousiasme de bien des Français par rapport à Elizabeth II, qui va au-delà de sa personne. Ce n’est pas chose audacieuse de dire que les Français entretiennent un rapport ambivalent avec la monarchie. On aime les présenter comme un peuple à la fois monarchiste et régicide. Emmanuel Macron l’avait même affirmé en 2016 : les Français  ne se seraient jamais remis de la mort du roi, l’instabilité politique chronique associée à la succession des régimes et des républiques en témoignant. La formule est convenue mais exacte, et on peut lire l’histoire de France de la Révolution jusqu’à la fin des années 1950 comme une entreprise toujours reprise pour restaurer la monarchie sous la forme républicaine, ce qu’a prétendu faire la Ve République.

Il faut dire que la République elle- même est d’une nature ambivalente en France : elle ne se présente pas seulement comme le meilleur régime possible pour le pays mais comme aussi un idéal d’universalisation absolue de la communauté politique. Un idéal, à terme, qui doit se substituer à celui du peuple historique français. À certains égards, la République n’entend pas mettre
en forme politiquement la France, mais produire une autre France, qui soit autre chose que la France, lumière philosophique pour la terre entière.

Les Français se tournent donc vers la monarchie britannique de manière quelque peu mélancolique. Ils n’entendent évidemment pas restaurer la monarchie en France mais rappeler, par ce détour, que l’histoire de France ne commence pas avec la Révolution. La monarchie devient dès lors le symbole d’une continuité historique française à retrouver, rappelant par ailleurs que l’histoire de la nation ne saurait se confondre exclusivement avec celle de sa marche vers la Révolution, comme si la proclamation de la République, finalement, venait racheter ses fautes et lui offrir une nouvelle naissance, ou du moins, l’occasion d’un recommencement fondamental, conforme au fantasme de la table rase. Confesser sa tendresse pour les grands rois de France revient à confesser sa tendresse pour une histoire qui ne se réduit pas aux processus de démocratisation qui la traverseraient. On ajoutera que c’est justement dans la mesure où elle a été capable de se réapproprier l’ensemble de l’histoire nationale que la République s’est enracinée dans le pays.

On pourrait en tirer quelques leçons philosophiques. Une communauté politique ne saurait jamais se réduire à un simple assemblage de règles et de normes théoriquement valables pour l’ensemble du genre humain. Elle s’incarne dans une histoire particulière. Les principes les plus généraux ne peuvent prendre forme qu’en tenant compte de la psychologie politique de chaque peuple, ce qu’un Jean-Jacques Rousseau avait parfaitement compris, même si cette part de sa philosophie politique est moins connue. L’idéal démocratique ne prend pas la même forme en Grande-Bretagne qu’en France, au Canada qu’au Québec. On pourrait même ajouter que dans  la mesure où la démocratie se standardise, à travers le fantasme d’un État de droit planétarisé, il se dénature, se désubstantialise, se dépolitise, et se retourne finalement contre les peuples, dans la mesure où il n’est plus qu’un fantasme idéologique utilisé pour justifier leur rééducation permanente, pour s’assurer qu’ils deviennent compatibles avec la mondialisation et le régime diversitaire. 

De manière paradoxale, cette réflexion sur la monarchie britannique nous ramène à une réflexion sur les conditions historiques de la démocratie.

Par Mathieu Bock-Côté le 4 juin 2022


samedi 4 juin 2022

C'est lui qui le dis



"Saint-Denis a tous les atouts pour incarner ce qui doit être un rêve européen"

Jack Lang (82 ans) ancien ministre de la Culture et de l'Education nationale dans divers gouvernements socialistes et président de l'Institut du monde arabe depuis 2015.

L'ancien ministre de François Mitterrand souhaite ardemment que Saint-Denis puisse devenir la « capitale européenne de la culture » en 2028 , rapporte le quotidien  Le Parisien.

Stade de France : concerto de pipeau ! | VCP133, Jean-Frédéric Poisson (Via) le 3 juin 2022

 

vendredi 3 juin 2022

Julien Rochedy : Existe-t-il une pensée de droite ? - Le Zoom - TV Libertés le 3 juin 2022

 

La campagne électorale se passe bien dans le meilleur des mondes...

 

 

Dans le Puy-de Dôme.

 

A Paris.

La France au stade de la honte !

 

Désastre du Stade de France : les Dupond-Dupont de la gauche soupçonnent Poutine


Pour e
xpliquer le fiasco du Stade de France, la macronie a lancé ses deux plus fins limiers sur le terrain. Tintin bénéficiait du flair imparable de Dupond et Dupont, Emmanuel  dispose de Brice Couturier et Thomas Huchon. L'un et l'autre rompus aux affaires les plus complexes. Alors que la platitude de la terre est sur le point d'être démontrée par les plus grands scientifiques des réseaux sociaux, la piste d'un complot fomenté par le pouvoir russe est actuellement explorée par ces deux professionnels du cold case.

Au lendemain des événements, dès les premières lueurs de l'aube, alors que les supporters anglais se remettaient difficilement des violences qu'ils avaient subies, l'inspecteur Couturier avait un pressentiment. Sous le chapeau melon, la machine se mettait en marche. Pour se venger de la finale prévue initialement à St Saint-Pétersbourg, Poutine pouvait avoir eu l'idée machiavélique de saboter l'événement. Le chaos portait possiblement la signature de Moscou. Le 31 mai, n'y tenant plus, il décide de révéler au monde entier les soupçons qui planent sur le Kremlin.

Dressant un constat identique, son alter ego Dupond-Huchon déclarait « je dirais même plus » : L’idée qu’il y ait une forme de bordélisation voulue par les Russes doit être présente dans nos esprits.

L'affaire avait été rondement menée. L'absence totale de preuves relevée par le second enquêteur désignait le coupable potentiel. Toute crédibilité mise à part, le OSS 117 de la Seine St Denis révélait les éléments qui l'avaient amené à cette conclusion : « Mais la crédibilité de quelque chose, ce sont des éléments factuels. Pour l’instant, il n’y a pas d’éléments factuels ».

Récemment reconverti dans le roman policier, Huchon voit dans « Ce type d’histoire un vrai potentiel pour prendre de l’ampleur, car elle apporte une réponse très simple à une question très compliquée, à laquelle nous n’avons pas d’autre réponse ».

L'aveu est tout à l'honneur du romancier. À défaut d'examiner la réalité, la sphère marcronienne est en quête d'une bonne histoire. Seule la nomination de Steven Spielberg au poste de ministre de l'Intérieur serait en mesure de d'apporter ce que le pouvoir macronien cherche à faire gober aux Français. Les fictions sont l'affaire de professionnels du genre.

Par Jany Leroy le 3 juin 2022

EMEUTES DU STADE DE FRANCE : EXIGEONS LA VERITE ET LE RETOUR DE l’ORDRE !, Jordan Bardella (RN) le 30 mai 2022