mardi 7 juin 2022

"C'est l'Europe toute entière que les Etats-Unis veulent soumettre" - Paul-Marie Coûteaux sur Sud Radio le 7 juin 2022

Jean-Paul Brighelli sur l'avenir de notre Education nationale, Le Figaro, le 5 juin 2022

 

La vérité sur Nupes et le mélenchonnisme


C’est un éternel problème: la mémoire courte. 

Quelques mois auparavant, M. Mélenchon et son parti des Insoumis étaient en pleine débâcle. L’homme était fustigé partout pour son « populisme » soupçonné d’antisionisme en raison de déclarations douteuses, les médias le dénigraient violemment et les sondages étaient catastrophiques. Tout le monde était à peu près certain qu’il était fini. Et soudain, à travers la NUPES, alliance des gauches, il a réussi à revenir au premier plan jusqu’à s’imposer comme leader de l’opposition. 

De même on disait la gauche disparue, morte et enterrée et la France devenue droitière menacée par la poussée d’extrême droite. C’était il y a quelques mois seulement. La vérité, c’est que la France n’est pas du tout en train de se réveiller mélenchonniste. Elle est juste en plein chaos politique. Après des présidentielles biaisées, un duel Le Pen/Macron imposé depuis 5 ans par le matraquage sondagier et médiatique qui devait, inévitablement, déboucher sur une réélection, le pays dans ses profondeurs ressent une terrible frustration. Il n’a qu’une idée en ce moment: exprimer son mécontentement et aussi son inquiétude. 

La NUPES est certes aux antipodes du bien de la France avec son fanatisme écologiste, « anti police » et communautariste. Mais elle a su créer une sensation de dynamique unitaire – il n’en fallait pas davantage – et incarner ainsi l’opposition la plus résolue au macronisme. Elle s’est imposée comme l’expression radicale d’un rejet et d’un refus d’une majorité absolue au service du pouvoir à l’occasion des législatives. La NUPES est l’expression d’un autre nihilisme ou miroir inversé du nihilisme macronien. L’électeur de la NUPES ne vote pas pour Mélenchon mais contre Macron. Ainsi, son électorat ne peut que déborder largement les frontières de la gauche extrême voire de la gauche tout court. 

La seule question qui se pose aujourd’hui est de savoir si cette poussée de la NUPES se traduira par l’échec d’une majorité absolue. Ensuite, son existence ne sera bien évidemment qu’un feu de paille.

Par Maxime Tandonnet le 7 juin 2022

"La police tue" : Alliance a-t-il raison de porter plainte contre Jean-Luc Mélenchon ?, Sud Radio le 7 juin 2022

 

Oui, ma petite-fille est trans — et autres slogans officiels



En 1967, dans “Devine qui vient dîner”, Stanley Kramer confrontait avec humour une jeune fille blanche à ses parents, Démocrates bon teint aux idées larges, soudain confrontés au fiancé de leur fille — le magnifique Sidney Poitier, par ailleurs médecin prometteur. Katharine Hepburn et Spencer Tracy n’en revenaient pas. Et le film croula sous les récompenses — sans que personne ne s’interroge sur la probabilité infime qu’un Noir accède au statut de médecin dans l’Amérique de la Ségrégation.

Imaginons leur tête, quand dans un remake (qui mériterait d’être tourné, cinéastes woke, à vos caméras !), ladite jeune fille (en existe-t-il encore qui se revendiquent comme telles ?) leur amènera un clone de Conchita Wurst. Comme dit l’une des affiches de la campagne du Ministère de la Santé : « Oui, ma petite-fille est trans… »

Un effet de mode

Il fut un temps où l’homosexualité était en France un crime puni de mort — et elle l’est toujours dans nombre de pays musulmans. Puis un délit — jusqu’en 1981. Vint un temps où, par une loi de 1993 résumée dans la formule « don’t tell / don’t ask », les homosexuels purent entrer dans les forces armées américaines, à condition de ne pas faire étalage de leurs préférences. Enfin, en 1981 en France, ce ne fut plus un délit — et c’est tant mieux : tous les sondages sur la sexualité en France, du rapport Simon de 1972 à l’Enquête sur la sexualité en France menée en 2008 par Nathalie Bajos et Michel Bozon — la plus complète à ce jour — indiquent que le nombre d’homosexuels exclusifs est stable, aux alentours de 4,5%. Un fait de nature — et pas de culture, contrairement à ce qu’affirment tous ces ignares. Les mêmes qui ont conspué J.K. Rowling quand elle a déclaré qu’une femme était une personne susceptible d’avoir des règles. Une école anglaise qui portait son nom s’est débaptisée pour ne plus rien avoir à faire avec une « transphobe ». 

4,5%. Évidemment, dans le IVe arrondissement de Paris, ils sont plus nombreux, et savent trouver une oreille à l’Hôtel de ville, où le lobby LGBT a ses entrées… Et ils tentent de convaincre les adolescents qui errent — c’est de leur âge — entre des désirs contradictoires.

C’est que l’homosexualité ou la transsexualité sont aujourd’hui « tendance », comme on dit, et de nombreux jeunes succombent à un effet de mode, importé d’Amérique, qui les pousse, à un âge d’incertitudes, à se revendiquer autres que ce qu’ils sont. « Oui, ma fille est lesbienne » / « Oui, mon père est gay », clame le ministère… Au point que l’école peut procéder à un changement d’état-civil sur un mineur sans en référer aux parents.

Les effets à terme de cette mode peuvent être terrifiants, comme le raconte le Figaro dans un article récent. Une fois qu’une gamine s’est fait enlever les seins et l’utérus en croyant qu’au fond elle était un homme parce qu’elle préférait les femmes, il n’y a pas de retour possible. Quant aux traitements hormonaux pris pour compléter la chirurgie, eux aussi ont des effets permanents à long terme.

La terreur trans

D’autant que l’effet de mode passé, nombre de ces « trans » auto-proclamés rentrent dans le rang et dans leur sexe biologique. On appelle cela des désisteuses. Et la gamine malheureuse interviewée sur le sujet regrette franchement le « lavage de cerveau » opéré par certaines organisations. Abigail Shrier a fait paraître un ouvrage, Dommages irréversibles, sur le sujet — « un ouvrage transphobe », selon l’American Booksellers Association. Cela confirme les propos de l’auteur, qui parle dans Le Point de la « terreur » que font régner sur les campus les militants LGBT.

J’avoue par ailleurs ne pas bien comprendre ce qui dans l’homosexualité mérite de générer une quelconque « fierté » — c’est le nom générique des marches organisées çà et là pour glorifier les LGBT. La dernière a eu lieu le 4 juin Saint-Denis. Les organisateurs attendaient entre 5 et 10 000 participants. Ils furent un petit millier : le LGBT n’est pas « tendance » dans les banlieues musulmanes. Mais au nom de l’intersectionnalité des luttes, on n’y fera pas attention, si on te pète la gueule à Saint-Denis, ce n’est pas la même chose qu’un fasciste qui casse du gay au faubourg Saint-Germain. À Saint-Denis, c’est culturel, mon pote… 

Comme les viols à Hambourg ou au Caire, probablement. Pour avoir eu quelques étudiants maghrébins homosexuels des deux sexes, je sais les contorsions et les ruses qu’ils pratiquaient pour que leur « communauté » ne sache rien de leur vie.

Et si vous voulez savoir comment on traite les homosexuels dans certaines régions d’Afrique — au Mali par exemple

Je ne vois pas où est la fierté. On peut être fier de ses accomplissements — et si demain le ministère de l’Éducation lance une campagne sur le thème « Oui, ma fille est polytechnicienne » / « Oui, mon fils est docteur en Droit », j’applaudirai des deux mains. Je ne me flatte pas de ne pas attraper de coups de soleil ou d’avoir besoin de très peu de sommeil — c’est pratique, mais je n’y suis pour rien, c’est une caractéristique génétique. On vaut par ce que l’on fait — et pas par ce que l’on est, parce que l’on n’est rien, en dehors de ce que l’on fait. La vraie audace serait de lancer des affiches sur le thème « Oui, ma coloc vote Zemmour ! », « Oui, mon petit-fils aime Gérard Darmanin ! » — aussi extrême que puisse paraître cette dernière situation.

Je me fiche des orientations sexuelles de mes contemporains — ou de leurs options religieuses, qui devraient être réservées elles aussi au domaine privé —, tant que je ne suis pas partie prenante. Je n’exhibe pas les miennes, étant entendu que ce qui se fait entre adultes consentants ne regarde personne en dehors des intéressés. Vouloir à toute force défiler avec une étoile rose, c’est faire du nazisme à l’envers — tout comme il existe du racisme à l’envers. Et forcer sa nature relève du crétinisme le plus profond.

PS. Bien sûr, les palinodies de Manuel Valls lui ont aliéné nombre de ses supporters. N’empêche que cet homme était, au pouvoir, d’une laïcité intransigeante. Et que Karim Ben Cheikh, le candidat de la NUPES arrivé en tête pour la 9ème circonscription (Maghreb et Afrique de l’Ouest), ne l’est pas forcément autant.

Par Jean-Paul Brighelli le 7 juin 2022

lundi 6 juin 2022

"Bien plus que la Californie, le Far-Wesh !" par Gaspard Proust le 4 juin 2022

 


COMMANDO KIEFFER, des Français dans le DEBARQUEMENT : L'histoire par Jean-Pax Méfret, Boulevard Voltaire le 6 juin 2022

 

Aurore Vuillemin-Plançon candidate du RN pour la troisième circonscription du Jura

Aurore Vuillemin-Plançon, maire de Rouffange, est la candidate du Rassemblement National pour la 3ème circonscription du Jura qui rassemble les cantons d'Arbois, d'Authume, de Dole 1 et 2, de Mont-sous-Vaudrey et de Tavaux.

Nous rappelons que Reconquête ! est présent avec la candidature de Nathalie Blaise.

Aux électrices et électeurs patriotes de faire leur choix. 

La Commission européenne vient de fixer la politique de la France pour 2022 - François Asselineau (UPR) le 5 juin 2022

 

Prix de l’électricité : malgré les promesses, il va quand même falloir payer !



En septembre 2021, on découvrait l’envolée des prix de l’énergie : principalement le gaz, suivi de l’électricité et du pétrole. En cause, nous disait-on, la reprise après la mise à l’arrêt de l’économie mondiale pour cause de pandémie.

Pour les tarifs réglementés du gaz : +15,8 % de janvier à septembre 2021, atteignant « un plus haut historique sur le marché européen de référence ». La Commission de régulation de l’énergie expliquait alors que les niveaux de stockage européens étaient au plus bas depuis des années et les exportations russes ralenties en raison de l' du gazoduc Yamal-Europe, l’un des deux canaux de distribution du gaz russe vers l'Union européenne. De plus, nous disait-on, « afin de s'assurer de la mise en service du gazoduc controversé Nord Stream 2, qui doit encore être approuvée par le régulateur allemand, la Russie se garde en plus d'utiliser ses capacités de livraisons supplémentaires via l'Ukraine, contribuant ainsi à la hausse des prix ». On sait ce qu’il en est advenu depuis.

Pour l’électricité, la révélation était encore plus fracassante malgré les tarifs réglementés. Les Français découvraient ainsi que « leur » électricité, produite au coût le plus faible du marché par leurs centrales nucléaires tant décriées, leur coûtait en réalité fort cher. Cela, parce que les prix sur le marché de l'électricité suivent aussi ceux du gaz. Explication fournie alors par France Info (20/9/2021) : « En Europe, le prix du mégawattheure est établi en prenant en compte le coût de production de l'électricité par la dernière centrale thermique appelée en cas de pic d'activité. Les réseaux électriques européens étant couplés les uns aux autres, pour la France, cette dernière centrale se situe en Allemagne… et fonctionne au gaz. Comme le gaz est plus cher, le prix demandé pour produire l'électricité est plus élevé également. » Merveilleux !

Devant la catastrophe qui se profilait à l’entrée de l’hiver, le Premier ministre Jean Castex annonçait le versement aux ménages modestes d’une « prime énergie » de 100 euros, ainsi que la mise en place d’un « bouclier tarifaire » qui devait « limiter la hausse de la facture d'électricité des Français à 4 % en 2022 ». C’était promis-juré.

On baissa d’abord la taxe intérieure (-8 milliards d’euros pour le Trésor public), histoire de laisser passer l’orage. Qui ne passa pas. Alors, début janvier, Bruno Le Maire eut l’idée de contraindre EDF à vendre 20 % d’électricité en plus à ses concurrents.

Depuis l’ouverture du marché de l'électricité, EDF doit en effet vendre une partie de son électricité à un prix fixe aux autres fournisseurs comme TotalEnergies, Engie ou encore ENI. Or, cette quantité d'électricité à prix fixe est limitée, ce qui oblige ces fournisseurs à aller acheter de l'électricité sur le marché européen… où les prix flambent. Impossible, alors, de respecter la parole donnée aux Français. Donc, l’État a contraint EDF à augmenter sa fourniture aux concurrents. Cela au grand dam des organisations syndicales et des actionnaires, pour une fois unanimement d’accord. Coût estimé pour l’entreprise déjà bien mal en point : entre 7,7 et 8,4 milliards d’euros.

Et puis… Et puis est arrivée, fin février, la  en Ukraine et son cortège de « dégâts collatéraux » : la fin de Nord Stream 2, le robinet du gaz coupé, les pénuries diverses, l’inflation galopante, etc.

Alors ? Alors, on apprend aujourd’hui qu’il va y avoir des trous dans le bouclier tarifaire. Et que, contrairement aux promesses gouvernementales, Le Parisien (30 mai) annonce « un rattrapage destiné à compenser le gel des prix de l’électricité de cette année [qui] se rajoutera finalement au prochain mouvement tarifaire, en février 2023 ». Bref, il va falloir payer : +8 % pour les particuliers. Et ce n’est qu’une estimation… car au « rattrapage » devrait s’ajouter une nouvelle hausse des tarifs… d’autant que la fin de la  en Ukraine n’est sans doute pas pour demain.

Par Marie Delarue le 5 juin 2022

Olivier Piacentini : « L'Occident est à coté de la plaque en faisant de la Russie notre ennemie ! », Les Incorrectibles le 5 juin 2022