lundi 4 juillet 2022

La citation du jour


"La France est un pays qui adore changer de gouvernement à condition que ce soit toujours le même."

Honoré de Balzac

Ce que « l’éditorialiste très droitier » reproche à l’AFP



Je voudrais ici, en préalable, remercier tous ceux, très nombreux, qui m’ont témoigné leur soutien ou leur amitié à l’annonce, vendredi, de ma décision de mettre un terme à mes Blocs-notes. Après 37 ans au Figaro (j’y suis entré en 1985), dont 20 ans de chroniques hebdomadaires, j’ai jugé bon, la retraite arrivant (70 ans en septembre), de laisser la place avant qu’on ne me le fasse éventuellement comprendre. J’ai été souvent ému à la lecture des liens  personnels créés au fil du temps avec des lecteurs fidèles mais de moi inconnus. J’ai eu droit également à l’étalement, ici ou là, de la vulgarité commune à tous ceux qui, sur twitter principalement, se sont réjouis de mon départ : ceux-là, anonymes, arborent presque tous sur leur compte les drapeaux européen et ukrainien, plus trois ou quatre seringues en guise d‘éloge de la vaccination ; il n’y manque que le portrait du président Macron. 

Cerise sur le gâteau : j’ai eu droit à une dépêche de l’Agence France Presse, datée du 1 er juillet 2022, à 12h 23 et titrée : « Dernier Bloc-notes pour Ivan Rioufol, éditorialiste très droitier du Figaro ». Le 2 juin 2016, l’AFP m’avait déjà rangé parmi les « figures idéologiques majeures de l’extrême droite » (voir mon bloc-notes). Pour ma part, je me suis toujours dit conservateur, libéral et social. Etre ainsi qualifié d’« extrême droite » ou de « très à droite » par l’agence de presse d’Etat est évidemment une manière manichéenne de disqualifier un journaliste. Le procédé n’est pas nouveau. Mais la neutralité et le professionnalisme de l’AFP sont, en bien des domaines, de l’histoire ancienne. J’ai été plus généralement détesté par l’ensemble du conformisme médiatique, et je m’en réjouis.

L’AFP rappelle dans sa dépêche : « Ces dernières années, plusieurs propos polémiques de M. Rioufol sur les jeunes musulmans, le ghetto juif de Varsovie ou l’épidémie de Covid, ont valu à la chaîne (CNews) d’être épinglée par le gendarme de l’audiovisuel, le CSA (devenu l’Arcom en janvier) ». L’AFP reprend là des accusations infondées. Elles ressemblent aux approximations militantes de Wikipedia. « Les propos polémiques sur les jeunes musulmans » : il s’agit d’un commentaire fait le 21 avril 2017 sur CNews. Citant un sondage de l’Institut Montaigne (bloc-notes du 22 septembre 2016) j’avais fait remarquer que 50 % des jeunes musulmans se réclamaient de la loi islamique, cette même loi appliquée par l’Etat islamique. Un groupe de pression islamiste avait poussé des téléspectateurs à porter plainte au point qu’en effet le CSA, complaisant, avait ouvert l’instruction d’un dossier. Il a du être assez vite refermé car je n’ai jamais été entendu. Le 2 septembre 2020 l’Ifop publiait un sondage montrant que 74 % des jeunes musulmans faisaient passer leurs convictions religieuses avant les valeurs de la République. Ce que j’avais dit n’était donc que la vérité. Concernant « le ghetto juif de Varsovie », Wikipédia affirme que j’ai « comparé les non-vaccinés aux Juifs sous le régime nazi ». 

Tout au contraire, j’avais dit en préalable, dans une émission sur CNews le 1 er février 2022 : « On ne peut pas faire un parallèle entre la condition des non vaccinés et la condition des Juifs ». J’avais ensuite mis en alerte sur l’hygiénisme d’Etat qui avait servi de prétexte au régime nazi pour parquer les juifs dans le ghetto de Varsovie. Je m’étais néanmoins heurté à une cabale, soutenue honteusement par la Société des rédacteurs du Figaro, reposant sur une déformation de mes propos (je m’en explique dans le blog du 9 février 2022). Quant à « l‘épidémie de Covid », dont l’AFP suggère que mes positions auraient aussi valu à CNews les remontrances de l’Arcom, je ne vois pas de quoi il est question. Moralité : je continuerai évidemment, ici et ailleurs, à dire les faits et à dénoncer les falsificateurs professionnels.

Par Ivan Rioufol le 4 juillet 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol


Jordan Bardella dans le Grand Rendez-Vous Europe 1 CNEWS du 3 juillet 2022

 

Le gouvernement de E. Macron promeut l’enseignement de l’arabe dans les écoles élémentaires !



Alors que la presse se fait l’écho de l’explosion des atteintes à la laïcité dans les écoles, majoritairement liées à l’islam, le gouvernement d’E. Macron vient de publier, le 21 juin, le décret 2022-916 instaurant la possibilité, pour les élèves des écoles élémentaires, de suivre des cours de langue arabe.

Découlant d’un nouvel accord entre la France et l’Algérie, signé en juin 2021 et remplaçant celui de 1981, ce décret fixe le cadre de cet enseignement optionnel et prévoit notamment que les enseignants dispensant les cours d’arabe seront mis à disposition par l’Algérie.

Si ces cours de la langue arabe s’adressent très certainement à des élèves dont les ancêtres viennent de l’autre côté de la mer méditerranée, cet enseignement ne risque pas de favoriser l’assimilation de populations parfois réfractaires au mode de vie occidental. 

Par ailleurs, alors qu’en 2020, il a été constaté que 47% des élèves de sixième peinent à lire aisément le français à haute voix, le gouvernement d’E. Macron préfère donc promouvoir l’enseignement de l’arabe plutôt que d’axer ses efforts pour remédier à la dramatique baisse du niveau scolaire, pallier la pénurie d’enseignants et lutter contre l’entrisme de l’islamisme radical en milieu scolaire.

Communiqué de Jean-Paul Garraud , député RN au Parlement UE du 4 juillet 2022

RN

Assemblée nationale : entre amis, quand on peut s’arranger…



La semaine dernière, la gauche a fait semblant de s’étrangler et de hurler à la  après l’élection des députés RN Sébastien Chenu et Hélène Laporte à la vice-présidence de l’Assemblée nationale avec une confortable majorité (290 et 284 voix), bien au-delà du nombre de députés RN (89) et même du nombre de députés RN et LR… Instant de grâce et d’union nationale, diront les plus optimistes. Il doit y avoir un loup, se disent les plus sceptiques. Cette élection, à l’évidence, marque une étape symbolique inédite. D’ailleurs, ne trouve-t-on pas encore des débats entre savants politologues, comme dans La Croix, sur le thème « Faut-il isoler le  à l’Assemblée ? »

Mais l’instant de grâce, si tant est qu’il ait jamais existé, n’a été qu’un moment furtif. On l’a vu avec la pantomime de l’élection d’Éric Coquerel à la tête de la commission des finances. Une commission, rappelons-le, qui fut autrefois présidée par Valéry Giscard d’Estaing, Gaston Palewski ou encore… Dominique Strauss-Kahn. On le voit mieux encore si on analyse de près la composition des bureaux des huit commissions de l’Assemblée nationale : Affaires culturelles et éducation, Affaires économiques, Affaires étrangères, Affaires sociales,  nationale et forces armées, Développement durable et aménagement du territoire, Finances, Lois. Chaque bureau est composé d’un président, de quatre vice-présidents et de quatre secrétaires auxquels s’ajoute, pour les commissions des Finances et des Affaires sociales, un rapporteur général. Au total, 8 présidences de commissions, 32 vice-présidences et 32 secrétaires. Les  des ces postes se font au sein de chaque commission. Et c’est là qu’on voit que le « front républicain » fonctionne à plein. En effet, si la majorité présidentielle a obtenu sept présidences de commission (5 Renaissance, 1 Horizons, 1 MoDem), ce qui est, somme toute, normal, les 32 vice-présidences se partagent de façon plus diversifiée entre les groupes de la majorité et de l’opposition : 18 pour la majorité présidentielle (10 Renaissance, 3 Horizons, 5 MoDem), 1 LFI, 2 PCF, 2 socialistes, 1 écolo, et… 8 LR. Le RN, lui, a obtenu… 0 vice-présidence.

Pour ce qui concerne les secrétariats, on retrouve cette même répartition plus ou moins « harmonieuse » : 16 pour la majorité présidentielle (7 Renaissance, 3 Horizons, 6 MoDem), 5 LFI, 1 socialiste, 1 écolo, 2 LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires dans lequel on trouve le centriste Charles de Courson), 4 LR et - tout de même ! – 3 RN…

Rappelons, histoire de remettre en perspective ces chiffres, le nombre de députés des groupes cités plus haut, et ce, dans l’ordre d'importance donné par le site de l’Assemblée nationale. 172 Renaissance (avec les apparentés), 89 Rassemblement National, 75 LFI, 62 LR, 48 MoDem, 31 socialistes, 30 Horizons, 23 écolos, 22 gauche démocrate et républicaine (PCF), 16 LIOT, 9 députés non inscrits. Si l’on a pu dire que les Français, par leur vote du 19 juin, ont imposé une sorte de proportionnelle à ceux qui n’en veulent pas ou ceux qui font semblant d’en vouloir sans rien en faire, on voit qu’une majorité de circonstance s’est reconstituée au sein de chaque commission pour écarter le  des postes clés, alors même qu'il est le deuxième groupe de l'Assemblée nationale. 

Entre amis, quand on peut s’arranger… 

Par Thomas Bertin le 4 juillet 2022

Boulevard Voltaire


"On est dans une civilisation de mort !", Michel Onfray sur Sud Radio le 4 juillet 2022

Nicolas Dupont Aignan : "Olivier Véran sera un très mauvais porte-parole" sur Sud Radio le 4 juillet 2022

 

Tempête sur l’Europe



Je ne sais trop si nos gouvernants ont pris la juste mesure de l’orage qui nous attend, mais la réalité va remplacer rapidement le baratin macronesque. Passons sur le covid qui pointe de nouveau son nez mais concentrons-nous sur les quelques problèmes qui nous viennent à l’esprit. Il y a d’abord l’argent massif distribué aux entreprises en raison du covid et qui a mis à plat nombre d’entre elles tout en en sauvant d’autres mais en fragilisant toute notre économie. De sorte que le bilan sur l’emploi risque d’être sévère. Il manque des milliers d’emploi dans des secteurs aussi variés que l’hôtellerie-restauration ou l’industrie. Par ailleurs, cette crise du covid a bien mis en lumière la mauvaise gestion des hôpitaux dont les intéressés réclament des réformes depuis des lustres en sortant notamment d’une gestion purement comptable incompatible avec les impératifs de santé.

Passons sur la justice dont le manque de moyens est criant. Et pour ce qui est de la police, le dossier est lourd car il ne se résume pas à un problème d’effectif. Le gouvernement ne semble pas se donner les moyens de lutter contre cette violence au quotidien qui ne cesse de progresser et dont l’immigration est en majeure partie responsable. Macron et ses sbires tout comme la classe politique se voile la face et se bouche les oreilles. Et Gérald Darmanin n’a pas la carrure pour « terroriser les terroristes » comme le clamait un Charles Pasqua qui, au final, n’a pas terrorisé grand monde.

Au final il va bien falloir régler la facture de cette générosité à l’heure même où l’on s’inquiète de la désindustrialsation de notre pays grâce aux décisions prises par nos brillants énarques. Souvenez-vous de Juppé voulant refourguer Thomson pour un euro ! Quand décidera-t-on de laisser aux industriels le soin d’évaluer nos besoins comme le fit en son temps un Ambrosie Roux avec la bénédiction d’un Georges Pompidou.

L’autre volet, non moins inquiétant, concerne nos besoins énergétiques en matière industrielles mais aussi ménagères (électricité, chauffage, etc.). Car, suite à l’embargo décidé par Bruxelles sur tout ce qui porte le label russe et notamment nos approvisionnements en pétrole et en gaz, a pour effet d’accentuer les effets de la crise. Et bien des économies vont souffrir, nos faux amis allemands notamment. La France, encore protégé grâce à ses centrales nucléaires, bien qu’une majorité d’entre elles sont en révision, nous mettent à l’abri d’une trop grande dépendance. On voulait punir Vladimir Poutine, on n’a fait que l’enrichir. Il nous proposait un gaz bon marché, on risque d’acheter d’ailleurs au Moyen-Orient ou en Amérique au prix fort ! Merci Bruxelles !

Une fois de plus, gouvernants et chefs d’Etat européens, vassalisés par une Amérique qui défend d’abord ses intérêts – on ne saurait leur en vouloir – ont fait preuve d’un aveuglement que refusent les peuples européens à en croire la montée en flèche des partis dits « populistes », ce qui n’est jamais que le bon sens des peuples érigés contre l’aveuglement de ceux qui nous gouvernent. L’Europe va souffrir. Espérons que cela serve de leçon à nos politiques
Par Jarente de Senac le 4 juillet 2022

dimanche 3 juillet 2022

Indignation



"La délégation française pour les jeux olympiques de la Méditerranée, qui se déroulent en Algérie, est la seule délégation à avoir été sifflée et huée durant l'événement de l'inauguration."

Athmane Bessalem, avocat algérien, le 1er juillet 2022 sur Twitter

Je partage l'indignation de Karim Ouchikh (Président du SIEL) au sujet de cette nouvelle totalement passée en silence par nos médias. Une humiliation de plus. On attend toujours les paroles d'une éventuelle réaction des services de notre gouvernement et une vidéo de notre artiste de cinéma qui loge à l'Elysée.

Steph FG


Rachel Keke, députée du Val-de-Marne : "...des individus sont tués par les forces de l’ordre"

 


Rachel Keke, députée insoumise était accompagnée du désormais célèbre Louis Boyard et de Mathilde Panot , chef de fil des députés du parti de Mélenchon au Palais Bourbon à la marche en soutien à la famille d'Adama Traoré à Persan dans le Val d'Oise.

L'élue de la République en a profitée : " La peine de mort a été abolie en France. On refuse de vivre dans un pays où il y a une telle impunité quand des individus sont tués par les forces de l’ordre. Ce n’est pas la police qui gouverne"

Cette phrase me laisse pantois !

Steph FG