mercredi 6 juillet 2022
Bal des hypocrites à LFI , Darmanin et la démocratie, la Marseillaise sifflée à Oran, André Bercoff sur Sud Radio le 6 juillet 2022
Les embarras d’Olivier Klein, nouveau ministre du Logement qui veut favoriser le financement des mosquées
Olivier Klein, ou la figure emblématique de la dérive de la gauche française. Maire de Clichy-sous-Bois, le nouveau ministre âgé de 55 ans fut d’abord communiste avant de devenir socialiste et de finalement rejoindre la Macronie triomphante en 2020. Sa marque de fabrique ? Les « quartiers difficiles ». Ils ont fait de lui une sorte de Jean-Louis Borloo de centre gauche.
Accédant enfin au maroquin tant convoité, le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement tweete : « Immense émotion au moment où le président de la République et la Première ministre (sic) me nomment ministre délégué à la Ville et au Logement aux côtés de Christophe Béchu. Cet honneur rejaillit sur tous les enfants de nos quartiers populaires ! » Voilà une sortie appelant au moins plusieurs réflexions.
La première : pourquoi remercier les enfants, alors que ce sont leurs parents qui votent ? La deuxième, et toujours à propos d’enfants, c’est que Christophe Béchu, tout nouveau ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, maire d’Angers et par ailleurs sénateur UMP, fut un vigoureux opposant au mariage homosexuel, craignant que ce dernier ne nous entraîne vers la PMA et la GPA. Ça risque donc de twister dans pas longtemps au sein des forces de progrès.
La troisième, c’est qu’Olivier Klein va désormais devoir se dépêtrer d’une autre contradiction majeure. Car le peuple issu de l’immigration qui l’aurait, à l’en croire, fait roi risque bien, fort de sa foi islamique et de ses croyances ancestrales, de ne goûter que de loin les dingueries sociétales plus avant évoquées. Pensant éviter ce sujet brûlant, Klein affirme néanmoins en 2016, sur France Bleu : « On a eu tort de ne pas mettre en place le droit de vote aux étrangers… Il faut aller plus loin sur le financement des mosquées. » Fort bien.
Mais est-ce un choix politique aussi judicieux que ça ? Surtout quand Marianne nous révélait, le 21 janvier dernier : « Selon un sondage IFOP pour la revue Écran de veille, les électeurs des banlieues les plus défavorisées porteraient leurs voix sur Marine Le Pen, talonnée par Jean-Luc Mélenchon. » Et François Kraus, directeur du pôle politique/actualité de cet institut, de préciser : « Nous avons retenu ce que l’INSEE considère comme les villes de périphérie. […] Nous avons pris les 10 % les plus pauvres en nous fondant sur le salaire médian par habitant. En bref, nous avons Bobigny, mais pas Neuilly ! » Et parmi ces habitants sondés, il y a évidemment nombre de Français d’origine immigrée et de confession musulmane. Tout cet échantillon penche pour Le Pen. De quoi relativiser la portée du fameux vote « islamo-gauchiste » dont Jean-Luc Mélenchon se targue si souvent…
Pour autant, est-il certain que le besoin de repères, identitaires comme sécuritaires, exprimé par ces populations exogènes, souvent en première ligne face au délitement de notre société, puisse se trouver satisfait par les tweets hautement déconnectés d’Olivier Klein ? Simple exemple : « Trop souvent présentées comme la cause des maux de la société, ces familles et leurs enfants continuent à être montrés du doigt par tous ceux qui ne connaissent nos quartiers qu’à travers des images et des commentaires stéréotypés. »
Au-delà du verbiage de circonstance, Klein oublie un peu vite que des milliards d’euros sont déversés sur ces « quartiers » depuis des décennies, alors qu’on en fait nettement moins pour la Creuse ou le Morvan, départements de France autrement plus déshérités. Mais peut-être s’agit-il là d’un autre « stéréotype »… En attendant, si Emmanuel Macron navigue manifestement à vue, Olivier Klein, lui, rame à l’évidence dans la brume. L’arrivée au port s’annonce cocasse.
Par Nicolas Gauthier le 5 juillet 2022
mardi 5 juillet 2022
Convocation du 18ème Congrès du Rassemblement National
À l’issue de la réunion du Bureau national puis du Bureau exécutif qui se sont successivement tenues ce mardi 5 juillet, la vacance de la présidence du Rassemblement National a été constatée suite à la décision de Marine Le Pen de ne pas réintégrer la fonction.
Cette vacance appelle la convocation du 18ème Congrès du Rassemblement National qui se tiendra à l’automne prochain.
Ses modalités d’organisation, son calendrier et la procédure de vote seront soumis à l’approbation du Conseil national, dont la date de réunion est fixée au 25 juillet à 17h.
Les instances du mouvement ont également acté la nomination de David Rachline comme vice-président du RN en charge de l’organisation de ce Congrès.
Communiqué de Jordan Bardella, Président du RN par intérim du 5 juillet 2022
Vers la disparition des langues anciennes à l’Ecole
A tous les étages, force est de constater que depuis des années les mesures prises dans l’éducation tendent à affaiblir l’enseignement du latin et du grec. Si la situation du latin est inquiétante, celle du grec semble désespérée. C’est ainsi que certains départements, comme la Dordogne, ne disposent plus que d’un seul établissement proposant l’enseignement du grec. La situation est à ce point critique qu’on peut légitimement s’inquiéter pour l’avenir des langues anciennes au sein de nos écoles et de nos universités.
L’affaiblissement au collège
C’est d’abord par la réforme du collège, mise en application en 2016, qu’un premier coup est porté aux enseignements du latin et du grec. Cette réforme diminuait le nombre d’heures de latin par semaine : de 2h à 1h pour les élèves de cinquième, de 3h à 2h pour les élèves de quatrième et de troisième (parfois 1h, selon les moyens de l’établissement).
Au-delà de l’abaissement de la qualité des enseignements des langues anciennes, cette diminution a eu pour conséquence un alourdissement considérable des services des professeurs de Lettres Classiques : là où ils avaient deux classes de français et trois classes de langues anciennes, ils ont désormais trois classes de français et souvent quatre de langues anciennes…
La dilution au lycée
Au lycée, si le nombre d’heures a été maintenu dans l’actuelle réforme, la situation n’est guère meilleure qu’au collège. Les lycées ont parfois recours au regroupement de niveaux et c’est ainsi que se retrouvent mélangés des élèves de seconde, de première et de terminale.
A ces regroupements s’ajoute la refondation des programmes. S’ils maintiennent l’enseignement de la langue pour l’enseignement de spécialité Langues et Cultures de l’Antiquité (LCA), ils le suppriment presque totalement pour l’enseignement facultatif. Si 3% des lycéens suivent ces cours, peu d’entre eux ont la chance d’avoir accès aux textes anciens dans la langue originale, puisque l’essentiel de l’enseignement porte sur la civilisation et la constitution d’un portfolio recensant des œuvres d’art.
La désertion des concours de Lettres Classiques
Depuis 2010, seul un tiers des postes est pourvu. « Mastérisation », salaire insuffisant, dégradation des conditions de travail, baisse du vivier d’étudiants dans cette discipline, nombreuses sont les causes pouvant expliquer les difficultés de recrutement. Plus inquiétant encore, à trois reprises depuis 2015, les jurys de l’agrégation se sont retrouvés dans l’incapacité de pourvoir les postes du prestigieux concours, faute de candidats suffisamment préparés.
Le constat que l’on peut émettre est un affaiblissement considérable des enseignements du grec et du latin. Malgré les bienfaits de ces enseignements, pourtant démontrés de longue date, il semble que les gouvernements successifs soient déterminés à faire disparaître ces enseignements, en en diminuant le poids (et donc la qualité) et en laissant la situation se détériorer : rien n’a été ne serait-ce que tenté pour ramener les étudiants vers les concours d’enseignement. Faute de professeurs, nous nous engageons dans un processus irréversible et nous voyons se profiler l’impossibilité totale de transmettre nos racines et notre patrimoine aux futures générations.
Communiqué du Forum Ecole & Nation du 5 juillet 2022
Covid, Ukraine, canicule… La nouvelle hystérie médiatique perpétuelle
Une pandémie, une guerre et une saison : un triptyque
Tout a commencé avec le Covid-19 : lors des premiers mois de la pandémie, l’incertitude a dominé le discours médiatique. D’où vient le virus ? Les chiffres de contamination donnés par les Chinois sont-ils fiables ? Quelle gravité de la maladie ? On peut d’ailleurs pardonner l’agitation chaotique des débuts, étant donné la faiblesse des informations disponibles. Mais, dès qu’il fut clairement établi que le Covid était plus proche de la grippe que de la Peste noire et que les personnes (très) âgées en constituaient les seules véritables victimes, le gouvernement, plutôt que de mettre en place une politique rationnelle et localisée, a choisi d’entretenir la panique générale.
Idem avec le conflit ukrainien : alors qu’il était évident dès le départ que Macron était un acteur de seconde zone dans le conflit, méprisé tant par les Russes que par les Ukrainiens, la communication du gouvernement a mis en scène une parodie de Guerre froide, dans laquelle Macron aurait été en première ligne pour protéger le monde libre. La monopolisation du temps médiatique disponible par les déclarations dérisoires et les bourdes du gouvernement (telles que les rodomontades de Bruno Le Maire) s’est soldée par la casse de la dynamique d’Éric Zemmour et la remise d’Emmanuel Macron au centre du jeu en tant que figure de président-candidat.
Même chose pour la canicule : c’est désormais le refrain estival indépassable au cours duquel les médias redécouvrent qu’il fait chaud en été et qu’il est bienvenu de boire de l’eau pour rester hydraté. Cela évite de parler de l’inflation galopante ou de la pléthore d’affaires qui accablent la « République exemplaire ». Décidément, la presse, sans qui ce travail d’analyse chirurgical resterait lettre morte, mérite amplement ses subventions généreuses.
Gérontocratie et infantilisation
Il existe bien un fil rouge qui permet de comprendre l’émergence de cette hystérie collective permanente, et qui laisse à penser qu’elle ne va pas se calmer lors du deuxième quinquennat entamé.
Renaissance (ex-La République En Marche), en tant que parti des boomers, des retraités et des CSP+ urbanisés, traduit leurs attentes mais a surtout pour but de répondre à leurs anxiétés. Celles-ci sont résumées dans la peur de voir l’ordre établi s’effondrer et laisser place à un nouveau modèle. Face aux contestations de la gauche islamo-wokiste et de la droite populiste et identitaire, le bloc centriste cherche à tout prix à conserver ses places et ses prébendes. Naturellement, ils sont les plus sensibles aux cycles d’hystérie médiatique qui tournent autour de ce qui pourrait menacer la stabilité de l’ordre macroniste : canicule géronticide, pandémie et retour du risque de la mort en Occident, guerre motivée par des visions politiques concurrentes et irréductibles.
Autrement dit, les ennemis de Macron sont ainsi autant « les extrêmes » que le soleil, la finitude de la condition humaine et la politique. Tout cela est finalement très cohérent avec la vision du monde promue par Jupiter et ses disciples : domestication de la population française, réduite à un troupeau passif de troglodytes industrieux confinés en milieu aseptisé, défense fanatique du modèle agonisant de la mondialisation droitdelhommiste et refus de la Grande Politique au profit de la gestion administrative et économique d’un pays réduit à une feuille Excel et à une suite d’indicateurs chiffrés.
L’horizon de la France dans les années à venir se dessine : l’alliance d’un gouvernement de bureaucrates égocentriques appuyé sur une base de retraités, et décidé à gérer le pays comme on gère une garderie, au gré des surexcitations informationnelles du moment. Une telle configuration ne saurait durer éternellement : l’impératif moral pour tous les Français attachés à leur identité, c’est de s’attacher à conserveur leur sanité intellectuelle et leur rationalité.
Par Clément Martin le 5 juillet 2022
Les Identitaires via Novopress
Le ministre de l'Intérieur désigne l'ennemi...
Le groupe RN a déposé une résolution demandant la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les causes réelles de l’inflation et les potentiels “profiteurs” de la crise
Comme l’a annoncé ce vendredi 1er juillet Sébastien Chenu sur BFMTV, le groupe RN à l’Assemblée Nationale a déposé officiellement ce jour une résolution pour créer une commission d’enquête parlementaire sur les causes réelles de l’inflation, les pratiques abusives qui l’aggraveraient et les mesures à prendre pour y mettre fin.
Dès la sortie des restrictions liées au Covid 19, le Rassemblement National a été la première force politique à alerter sur la poussée inflationniste qui frappait la France et ses répercussions sur le pouvoir d’achat.
Alors que le gouvernement et les autorités monétaires avaient multiplié pendant des mois les déclarations rassurantes ne reposant sur rien, nous avions analysé que l’inflation serait hélas durable.
Nous avons toujours proposé des contre-mesures concrètes contre l’inflation, mais aussi la lutte contre les « profiteurs de crise » puis les « profiteurs de guerre » suite à la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine.
La flambée inflationniste est désormais hors de contrôle. Nombre d’acteurs économiques de premier plan confirment ce que nous dénonçons depuis des mois, à savoir que des pratiques abusives, spéculatives et potentiellement frauduleuses aggravent la hausse des prix subie par les Français et nos entreprises.
Alors que l’argent des Français est plus que jamais précieux et que le gouvernement va proposer de nouvelles mesures qui n’ont que trop tardé, il est indispensable de mener un travail d’investigation complémentaire pour mettre fin aux abus qui seraient établis et les condamner.
Communiqué du RN du 4 juillet 2022
Au sujet des massacres d'Oran, le 5 juillet 1962
Aujourd’hui l’Algerie fête son indépendance. Le pays, qui vit sur une rente mémorielle qui assure le pouvoir des représentants du FLN, exige en permanence la repentance de la France mais n’a jamais présenté d’excuses pour les massacres d’Européens exécutés après la proclamation de l’indépendance. Quant à la France, elle a enseveli cela dans le silence au nom de la repentance.