mercredi 31 août 2022
Guerre des trafiquants de drogue à Besançon : stoppons l’impunité des criminels !
En cette fin de mois d’août, le quartier de la Planoise à Besançon vient d’être le théâtre d'un nouveau règlement de compte entre trafiquants de stupéfiants. Deux adolescents de 16 et 15 ans ont ainsi été victimes des tirs d'une bande rivale.
Cette situation qui devient endémique dans la cité bisontine est le fruit d'une dégradation profonde des conditions de sécurité que connaît notre région, à l'instar de l’ensemble de notre pays.
Les solutions de circonstances apportées par l'envoi de forces mobiles sur place ne résoudront en rien ces problèmes de délinquance qui sont aujourd’hui solidement installés dans nos quartiers.
C’est en effet une solution globale qu’il faut désormais envisager pour que la sécurité revienne dans nos villes et nos villages. D’abord, en sanctionnant lourdement les criminels interpellés par la police. En donnant ensuite aux forces de l’ordre les moyens matériels et juridiques nécessaires pour lutter efficacement contre ce fléau. En déterminant enfin au niveau national une vraie politique de sécurité publique seule à même d’endiguer le développement du crime et de la violence auquel nous assistons aujourd’hui.
Face au laxisme des pouvoirs en place, le Rassemblement National est porteur de propositions concrètes et efficaces pour que les françaises et les français puissent enfin retrouver la paix et la sécurité. Il est grand temps qu’il soit entendu.
mardi 30 août 2022
La Cour de justice de l’UE au soutien des navires pro migrants des ONG
Communiqué de Jean-Paul Garraud, Député français au Parlement européen, Président de la délégation du Rassemblement National au Parlement européen du 30 août 2022
Après avoir récemment restreint les conditions des contrôles aux frontières, la Cour de justice de l’UE a, le 1er août dernier, durci les conditions de contrôles et d’immobilisation de ce type de navires par les autorités portuaires d’États membres les accueillant.
Saisie par un tribunal italien à l’occasion d’une affaire impliquant deux navires de l’ONG Sea Watch, bien connue pour débarquer des milliers de migrants sur le continent, la Cour a exigé que le contrôle par l’État concerné ne soit possible que si cet État démontre, de façon concrète et circonstanciée, l’existence d’indices sérieux d’un danger pour la santé, la sécurité, les conditions de travail à bord.
Ainsi, le nombre de personnes à bord, même largement supérieur à celui autorisé, ne permet pas, à lui seul, un contrôle par les autorités.
Toujours selon la justice européenne, l’immobilisation d’un navire n’est justifiée que s’il existe un danger manifeste.
Face à cette légalisation de l’immigration clandestine, les États membres doivent résister.
Alexis Poulain : "Le Conseil national de la refondation est une affaire vide dénuée de sens, sur Sud Radio le 31 août 2022
Le Conseil d'État donne son feu vert à l'expulsion de l'imam Iquioussen
Gérald Darmanin s'est félicité de ce qu'il a qualifié de «grande victoire pour la République». Et d'ajouter : «Il sera expulsé du territoire national».
Le Conseil d'État a donné mardi 30 août son feu vert à l'expulsion de l'iman Hassan Iquioussen décidée par Gérald Darmanin, rejetant l'argument selon laquelle cette décision constituerait une «atteinte grave et illégale» à sa vie privée et familiale.
Dans un tweet publié juste avant le communiqué du Conseil d'État, le ministre de l'Intérieur a estimé que cette décision était «une grande victoire pour la République». «Il sera expulsé du territoire national», a ajouté Gérald Darmanin. Le 5 août, le tribunal administratif de Paris avait suspendu en référé l'expulsion vers le Maroc de cet imam réputé proche des Frères musulmans, jugeant qu'elle porterait une «atteinte disproportionnée» à sa «vie privée et familiale», mais le ministère de l'Intérieur avait fait appel de cette décision.
«Pression de l'exécutif sur le judiciaire»
Le juge des référés du Conseil d'État estime que «ses propos antisémites, tenus depuis plusieurs années lors de nombreuses conférences largement diffusées, ainsi que son discours sur l'infériorité de la femme et sa soumission à l'homme constituent des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine justifiant la décision d'expulsion. Il considère par ailleurs que cette décision ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à la vie privée et familiale de Hassan Iquioussen», explique la plus haute juridiction administrative française dans son communiqué.
L'avocate de l'imam, Lucie Simon, a réagi sur Twitter en estimant que cette décision symbolisait «un État de droit affaibli» et déploré «un contexte alarmant de pression de l'exécutif sur le judiciaire». «Le combat judiciaire continue, le Tribunal administratif de Paris sera amené à se pencher sur le fond du dossier prochainement, et Hassan Iquioussen étudie la possibilité de saisir de nouveau la CEDH», a-t-elle ajouté.
Sondages après sondages : l’irrésistible ascension du Rassemblement National…
lundi 29 août 2022
Le Far West pour de vrai… à Venissieux !
Décidément, en doulce France, pas un jour désormais, sans que délinquance et police, l’une n’allant pas sans l’autre, ne fassent l’actualité ! Pas de répit estival, notamment pour les refus d’obtempérer…
Ainsi, il y a une semaine, à Vénissieux (Rhône), des policiers, ayant repéré une voiture qu’ils jugent suspecte et qu’ils identifient rapidement comme volée, décident d’intercepter ses occupants sur un parking de supermarché… Réaction désormais classique en de telles circonstances, le conducteur accélère brusquement pour percuter un policier « qui s’est trouvé projeté sur le capot avant du véhicule » (dixit le communiqué du parquet de Lyon), obligeant son collègue à faire usage de son arme, à la fois pour se protéger lui-même et pour arrêter le véhicule. Bilan : un mort et un blessé grave, côtés délinquants ; un fonctionnaire blessé aux jambes côté forces de l’ordre.
Le refus d’obtempérer est un délit en nette progression ces dernières années comme l’indique la déclaration de Sonia Fibleuil, porte-parole de la police nationale, sur Europe 1 : « Sur plus de quatre millions d’infractions, de crimes et délits, traités par la police nationale tous les ans, il y a eu 14 250 refus d’obtempérer en 2021 […] Il y en a évidemment davantage si on compte l’intégralité des forces de sécurité intérieure. »
Évidemment, les deux policiers ont été placés en garde à vue pour être entendus par la police des polices, puisque ayant fait usage de leurs armes : la procédure étant la procédure et protégeant tous les citoyens, les délinquants comme les autres !
Gare à leur matricule, sans jeux de mots, s’ils n’avaient pas respecté au millimètre près la sacro-sainte procédure, mais ils ont été lavés de toute faute professionnelle après leur audition ; ils ne seront donc pas jetés en pâture à la vindicte publique…
Les « interpellés », pour leur part, étaient – qui l’eût imaginé ! – « très défavorablement connus des services de police », comme l’a indiqué le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin : l’un « pour vol et recel » et l’autre « pour vol à main armée, cambriolage et trafic de stupéfiants… »
Des braves gens, si violemment, si brutalement et pour tout dire si honteusement, stoppés dans leurs activités professionnelles, donc !
Rappelons que refuser d’obéir à une sommation de la police est un délit exposant, d’après une Justice en laquelle il est intimé à tous de croire, à une peine de cinq ans d’emprisonnement et à une amende « pouvant aller » jusqu’à 75 000 euros : tout un chacun appréciera le conditionnel au nombre réel des condamnations prononcées à cette hauteur… voire aux peines réellement appliquées !
Par Philippe Randa le 23 août 2022